Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Pour elles
dorinewp
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par dorinewp »

Salut, il y a en effet sans doute un déséquilibre dans la relation. Bon ça c'est un constat de base.
Après tant que tu en retires du bonheur, des moments où tu es heureuse alors tant mieux. Mais oui ne lui donnes pas tout. Comme Norma dit c'est important de garder les liens avec les autres, que tu existes par toi-même et que ton monde ne tourne pas uniquement autour d'elle (bon ça c'est une nécessité autant dans ta situation que dans n'importe quel couple, ça finit souvent mal quand c'est le cas et qu'un des membres du couple ou les deux n'ont pas de monde en dehors de leur couple).
Après le comportement du mari vraiment il est plutôt incompréhensible. Vous cochez de nombreux critères d'une relation de trouple mais sans l'intimité entre le mari et toi ... C'est en effet super étrange.

Au final perso je te conseillerais de profiter tant que tu peux, tant que ça ne te blesse pas. Mais s'il-te-plaît, protège toi, tes sentiments et ton cœur. :biz:
juggwa
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par juggwa »

Bonjour Auralanuit,
J'ai lu une bonne partie des posts, sacrés pavés ! Et je vais être un peu cash. J'ai un peu l'impression que tu aimes jouer avec le feu, même quand la pièce se met à cramer... Coté boulot, ça craint, et pas que pour toi : c'est plus les années lycées où en s'envoie des mots doux par dessous les tables, il y a vos deux carrières en jeu, et le travail qui en pâtit, les ragots des collègues, et j'en passe. Le Taf, c'est pour bosser, sinon, ça devient n'importe quoi : imagine qu'une collègue sur qui tu comptes fasse ça.
Pour ta collègue, elle joue aussi avec le feu, avec toi et son mari. C'est un peu du vaudeville sauce harlequin, sauf que si ça part en sucette, la réalité ne fera rire personne...
Le mari subit-il la situation malgré lui ?
Je crois qu'il va falloir revenir sur terre, c'est déjà un miracle qu'il n'y ait pas eu de conséquences fâcheuses. :oops:
AuraLaNuit
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par AuraLaNuit »

Après presque 1 an et demi de silence radio, je viens vous donner de mes nouvelles, ou plutôt vous éclairer sur les suites de cette histoire.
Avant de m’y mettre je tiens à vous remercier pour vos commentaires et aussi préciser que contrairement à ce que certains pensent, je confirme que dans cette histoire s’il y en a une qui a joué avec le feu c’est bien moi, pas elle. Au même titre qu’à aucun moment elle ne m’a manipulé ou a eu des intentions malveillantes à mon égard. Bien au contraire. Vous allez vite comprendre pourquoi…

La dernière fois je m’étais arrêtée fin janvier. Cet hiver fut pour moi le début d’un long chemin, autant sur un plan mental que sur celui de la santé. Je commençais à avoir des crises fulgurantes de douleurs dans la zone de l’estomac. Ne voulant pas aller creuser j’ai longtemps refusé d’aller voir un médecin. Il faut dire que depuis des mois je ne prenais pas bien soin de moi. Je vivais au rythme des rituels pervers de jeûne, consommation excessive de café et de tabac. Mon corps changeait à vue d’œil. Plusieurs fois elle (ma collègue) m’a alerté là-dessus, au point de finir par prendre rendez-vous pour moi. Elle m’a également poussé à me faire accompagner. Chose que j’ai faite. Début février j’enclenchais donc un suivi psy et médical pour mes crises de douleurs qui devenaient de plus en plus inquiétantes. Je ne voulais pas le voir mais j’étais devenue l’ombre de moi-même. Mon Directeur et ma coordinatrice m’ont même imposé plusieurs fois des entretiens individuels au motif qu’ils s’inquiétaient pour moi et ma santé. Moi enfermée dans mon monde, un monde ou paradoxalement je vivais enfin, pour de vrai, ma vie. Du côté de la psy, c’est une grande découverte. Son approche m’a vraiment convenue, nous avions une séance tous les 15 jours. Elle m’a aidé à comprendre que rien de vraiment grave se passait dans ma vie, pour autant elle sentait que quelque chose devait sortir, elle m’a donc laissé le temps venir à elle.

Mars 2021. Grosse descente en enfer. Ma collègue, qui était une amie très proche maintenant, avait besoin de se recentrer sur elle-même, retrouver une bulle solo. Chose que je n’ai évidemment pas bien pris. En même temps cela faisait des mois que nous vivions presque ensemble. Je passais des soirées entières rongée par mon angoisse. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Au final je ne savais pas vraiment pourquoi… la solitude ? le manque d’elle ? manque de confiance en moi ? ou autre ? J’étais réellement perdu. Bien sûr nous n’avions pas coupé les ponts. Pas du tout. Nous passions encore du temps ensemble mais beaucoup moins.
Mon état de santé avec ses crises hebdomadaires devenait mon quotidien. J’en oubliais même comment s’était avant, de ne pas souffrir. Bien sûr je faisais bonne figure, jamais je ne me plaignais, jamais je ne montrais ma fatigue ou mes douleurs. Tout devait aller bien dans le meilleur des mondes. Toujours présente au travail, redoublant d’effort pour tenir la distance. Inconsciemment j’étais en train de limer la corde qui me rattachait à la vie. Mon corps subissait et comme déconnecté de mon cerveau, jamais je ne le conscientisais. On m’avait diagnostiqué des calculs dans la vésicule biliaire provocant des crises de cholécystite aiguë. Rien de bien grave en somme, très douloureux mais réversible. Il fallait retirer la vésicule (rien d’urgent selon les médecins).

Début Avril. J’ai vrillé. Mon corps arrivait à épuisement. Je me suis quand même décidée à prendre des congés. Le 13 avril au soir je devais être en vacances pour une semaine. Juste avant, à l’annonce du 3ème confinement j’ai été prise d’angoisse à l’idée d’être de nouveau séparée d’elle, privée de mon travail qui était vital pour moi à ce moment-là. Un vendredi soir en rentrant du travail. Prise d’une crise d’angoisse terrassante, je ne savais plus quoi faire, il fallait que je mette mon cerveau sur pause quelques temps, cela devenait vital. Alors j’ai avalé 2 barrettes et demi de Lexomil. J’ai dormi d’un blackout total jusqu’au lendemain matin. Au point de loupé mon rendez-vous chez mon médecin. Pas de panique, cette prise de médoc n’était pas suicidaire, je sais comment gérer, je devais juste faire le vide pour repartir à zéro. C’est comme appuyer sur une touche RESET. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, ça a fonctionné. Je pouvais enfin réfléchir « normalement » même si ma vie en était au même point au moins mes angoisses me laissaient un peu tranquille.
Depuis quelques semaines, un soir d’errance j’ai décidé d’aller me balader sur un site de rencontre un peu appart. Dans le genre qui n’engage à rien, juste de l’échange, pas forcément de séduction. On peut juste se faire des amis aussi. Après être tombé sur des meufs chelou, j’ai échangé avec une en particulier. Intéressante, vivant une relation en poly amour. On a échangé pas mal de tout et de rien ; j’aimais bien papoter de sujet de société ou des débats un peu philo. Là où ça a merdé c’est que je me suis inscrite sur ce site comme pour me prouver quelque chose. Admettre que j’aimais les filles. Vouloir l’oublier ELLE ? Rien de précis à ce moment-là. Mais la fille du site est devenue pressente pour qu’on se rencontre. Moi j’y allais à reculons. Je ne la voulais pas elle. Seulement elle commençait à développer des sentiments pour moi alors qu’on ne s’était encore jamais rencontré. J’ai quand même accepté une visio. Je n’étais pas assez clair avec elle. Moi j’y allais doucement pour voir ce qui allait se passer. On ne sait jamais après tout, j’aurai très bien pu développer des sentiments pour elle. Je crois que ça ne fonctionne pas comme ça…Elle finissait par me mettre des coups de pressions parce que j’étais fuyante des fois. C’était quand même particulier ! On n’était pas en couple, on était rien ! A quel moment elle se permettait de me faire des scènes !
Revenons au soir de mes vacances ! Je l’abordais assez sereinement. Depuis l’annonce du 3ème confinement je m’étais trouvé des nouveaux projets ! Déco et aménagement de ma terrasse ! J’étais à fond ! Seulement dans la nuit du 13 au 14 avril. Vers minuit je suis prise d’une crise horrible ! Comme d’habitude, ça va passer… alors j’attends, tordue de douleur. Seulement ça ne passait pas. 4h du matin je l’appelle ELLE au téléphone (ma collègue) elle appelle des urgences. N’étant pas présente elle leur passe mon numéro et eux me contact directement. Un échange avec le médecin du SAMU m’a fait changer d’avis. Il faut dire qu’il m’a demandé de patienter pour voir si ça passait comme d’habitude. Alors en bonne patiente que je suis, je me suis exécutée. Pourtant cela faisait déjà 4h que je souffrais le martyr (oui je suis dur au mal). J’ai réussi à patienter 2h supplémentaire mais vers 6h du matin je sentais que mon corps lâchait. J’étais à peine consciente. Alors j’ai rappelé le SAMU. Ils sont venus. Pour faire court, j’ai en réalité fait une Pancréatite suite aux crises de coliques hépatiques. J’ai eu beaucoup de chance. C’est rare mais possible. J’ai été hospitalisé 10 jours. Opérée 2 fois. Mais après ça j’étais libérée de cette douleur qui m’accompagnait depuis plusieurs mois. Cette étape hôpital m’a aidé à avancer dans ma vie. M’occuper de moi. Bien sûr à ce moment-là j’ai pu compter sur ELLE, à mes côtés pour me soutenir et me rappelé qu’elle m’avait prévenue ! ^^
La fille du site a été particulièrement relou. Me sollicitant fortement pendant mon hospitalisation alors que je n’avais pas d’énergie disponible. Le peu que j’avais je m’en servais pour aller de l’avant. Elle ne comprenait pas pourquoi je ne lui parlais pas beaucoup, alors que moi j’étais dans un lit d’hôpital… cela semble clair non !? Bref à ma sortie j’ai pris la vie d’un autre pied ! J’ai eu 3 semaines de convalescences donc j’en ai profiter pour repeindre et décorer mon appart avec ELLE et son mari. Nous avons passé des moments formidables. Plein de complicité. Toujours aussi proche et tactile. J’étais sur un petit nuage. J’étais sûr d’une chose… J’avais besoin d’elle dans ma vie.
Fin Mai, j’ai fini par accepter de rencontrer la fille d’internet. Quelle mauvaise idée ! Nous nous étions donc données rdv chez moi le dernier samedi du mois de mai. A ce moment-là, personne ne savait que je la voyais et encore moins que nous avions échangé, ni que j’allais sur des sites pour rencontrer des femmes. C’était hyper secret pour moi. A son arrivée le malaise. Je ne me sentais pas bien, qu’est-ce que je foutais là ! Elle était pas méchante bien sûr mais je ne savais absolument pas ce que j’étais en train de faire ni pourquoi… Elle était trop collante. Elle m’a volé un baisé sur la joue ! ça m’a dégouté mais je n’ai rien dit. En fin de matinée ma collègue m’appelle. Je décroche et elle me propose d’aller faire les boutiques. Embêtée parce que j’étais coincée avec cette invitée chez moi (chose que je ne lui ai pas dit bien sûr) je refuse et en solution de secours je lui propose qu’on se fasse ça l’après-midi, espérant la retrouver elle et lâcher mon invitée. (svp ne me jugez pas trop fort, j’en suis pas fière) Elle décline et dit que c’est pas grave elle y va seule. Elle raccroche. Moi je suis perdue et frustrée. J’ai envie d’être avec elle, pas avec cette inconnue. Je poursuis la journée comme je peux. La fille d’internet tente des approches. Je ne dis pas non, pourtant je n’en ai absolument pas envie. (Elle a été respectueuse, c’est moi qui ne me suis pas respectée moi-même). C’est ainsi que cet après-midi de mai, j’ai eu ma première relation avec une femme, et je me dégoutais. Je n’ai pas aimé ce moment. La sentir contre moi me donnait la nausée. Je me suis forcée, je suis resté aussi rigide et stoïque qu’on puisse l’être. En soirée j’ai précipité son départ en prétextant un rdv. Elle m’a laissé une lettre en partant. Moi j’ai pris 15 douches et nettoyé l’appartement de fond en comble. J’ai lu sa lettre qui était en fait une déclaration d’amour. STOP ! C’était trop pour moi ! Je ne l’aimais pas. J’avais pourtant essayé de lui dire. Elle l’a mal pris. J’ai coupé les ponts. J’ai compris plus tard que j’ai volontairement été jusqu’au bout avec cette fille tout ça pour me faire du mal, car je n’en avais pas du tout envie mais je devais me prouver que j’avais un problème. Ce n’est pas cool pour elle vraiment mais j’ai porté un masque de A à Z avec elle, ce n’était pas vraiment moi.

Le mois de juin fut une renaissance pour moi. Nous passions quasiment toutes nos soirées et week-end ensemble. Comme avant. Chez la psy je me confiais de plus en plus ; Jusqu’au jour où j’ai accepté d’avouer pour la première fois à voix haute, devant ma psy donc, que j’étais amoureuse d’une femme et pas n’importe laquelle. De ce jour, les portes de ma vie se sont vraiment ouvertes. Une fois que je l’avais verbalisé je me sentais prête à avancer. Mi-juin, malgré mon expérience désastreuse sur le site, je recréé un profil. Ne cherchant rien de précis je tombe sur un profil intriguant. Je veux en savoir plus. Alors j’engage la conversation, chose que je fais pour la première fois de moi-même. Au final je rencontre une femme passionnante ! Nous discutons une bonne partie de la nuit. C’est un ravissement. On parle de tout et de notre intimité aussi. Je ne lui parle pas de ma collègue bien sûr parce que en même temps à ce moment-là elle est loin. Bizarrement je suis séduite, il y a quelque chose en elle que je trouve craquant. On rit beaucoup, on partage nos passions. Nos métiers qui sont complémentaires. Le reste du week-end je passe avec elle par message. M’expliquant que ce n’était pas son genre mais qu’elle a follement envie de me rencontrer, rapidement. Moi je fuis. J’ai peur. Alors elle me laisse le temps. Elle comprend. Puis je me lance. On convient d’une rencontre le samedi de la semaine suivante. C’est compliqué pour moi, j’en ai très envie mais pour la première fois je regrette de ne pas être totalement honnête avec elle. Il y a une part de moi qui n’a pas réglé quelque chose.
Alors tout a changé en un week-end. La veille de rencontrer cette fille pour la première fois, j’ai passé mon vendredi soir avec ma collègue. Nous avons beaucoup discuté. Je fini par lui parlé de l’épisode de la fille d’internet (la première) elle m’a avoué qu’elle avait senti au téléphone ce jour-là que quelque chose n’allait pas. Elle ne m’a pas félicité de m’être autant mal mené. Puis en me poussant dans la discussion, elle se rapprochait du sujet. Petit à petit elle me poussait à avouer ce que j’avais sur le cœur. Ce qui faisait battre mon cœur depuis des mois mais aussi ce qui me rendait malade. Je n’arrivais pas à prononcer les mots. Mais je savais qu’elle avait compris. Puis elle a abandonné face à mon silence. Je lui propose de la ramené en voiture elle accepte. Puis au moment de sortir, pour regagner son appartement. Elle retente sa chance. Je prends mon courage à deux mains et dans son oreille je lui confis mon plus grand secret. « Je suis tombée amoureuse de toi ». Ces quelques mots ont un pouvoir surprenant. Je me suis sentie vide, libérée d’un poids et en même temps morte de peur. Elle a été parfaite. M’a rassuré, m’a prise dans ses bras. Elle m’a dit « ben tu vois, le monde ne s’effondre pas pour autant, c’est que ça doit pas être si grave que ça ». J’ai beaucoup pleuré. Elle m’a longtemps consolé, câliné. Puis elle est rentrée chez elle. Moi j’ai passé la nuit sur ma terrasse, vide, néant. Plus rien. J’avais tout sortie.
Dès le lendemain matin elle m’a appelé et m’a dit, prépare-toi je t’embarque. Nous nous sommes promenées une partie de la journée. La voir auprès de moi, malgré mes révélations, n’ayant pas changé de comportement, ça me rassurait. Nous avons passé la journée à parler mais aussi à se câliner. Elle m’a expliqué qu’elle avait compris depuis le mois de mars mais que ça lui paraissait important que cette démarche vienne de moi, que j’affronte seule mes sentiments. Elle avait raison. Je lui demande comment nous allions faire à présent, elle m’a répondu qu’elle ne savait pas, selon comment moi je le sens. Tout ce qu’elle voulait c’était que je réussisse à ne pas en être malheureuse. Je savais qu’elle ne partageait pas mes sentiments (amoureux) là j’en avais la confirmation, cela allait m’aider à avancer. Pour autant on s’est dit beaucoup de mots doux et ce qui était sûr c’est qu’on s’aimait beaucoup, très fort, que cette relation des unique, quoi qu’il en soit. Les moments d’ambiguïté que j’ai ressenti auprès d’elle souvent trouve une explication dans son histoire personnelle, ce qui fausse sa façon d’être. En toute innocence elle se permettait d’être naturelle avec moi. Rien n’était sexualisé. Mais ça je le savais déjà depuis longtemps. Je lui ai alors parlé de cette nouvelle fille. Elle m’a poussé à la rencontrer mais surtout d’être très honnête avec moi-même ainsi de fait je le serais avec elle. Alors je l’ai recontacté. Dans un premier temps pour annuler le rendez-vous prévu le soir même. Lui expliquant que je vivais quelque chose qui ne me rendait pas disponible pour elle ce soir-là. Elle a tout à fait compris. Alors j’ai pris mon courage à deux main et je lui ai tout avoué. Elle m’a trouvé extrêmement courageuse. Elle a apprécié ma sincérité. Nous avons donc décidé de nous rencontrer chez elle le lundi soir suivant. Ma collègue m’a aidé à me préparer pour ma première vraie date ^^ la situation était cocasse. J’étais morte de trouille et en même temps elle me plaisait beaucoup cette fille.
Ce week-end a réellement fait basculé ma vie. Maintenant tout était clair. Rapidement j’ai retiré l’étiquette de sentiment amoureux pour ma collègue ma j’ai compris que c’était celle d’une vraie belle amitié sincère et puissante. J’étais maintenant près à m’assumer à vivre ma vie et accueillir l’amour pourquoi pas !

Il semble que cette fois-ci c’est la bonne ! En même temps le hasard fait bien les choses. Elle a débarqué dans ma vie au moment le plus surprenant. Notre premier rendez-vous nous a révélé. Premier baiser d’amour. Étreintes tendres. Beaucoup de choses à partager. Nous avons passé la nuit enlacées l’une contre l’autre, en tout bien tout honneur mais couvertes de tendresses. Au petit matin je suis partie au travail le cœur léger mais rempli d’amour. Son odeur sur moi. J’étais déjà addict. Nous voulions nous revoir vite, très vite !
L’été 2021 a commencé sous le signe de l’amour. Nous avons enchainé les rendez-vous. Très vite nous savions. Nous savions que nous voulions parcourir un bout de chemin ensemble, sinon tout une vie. Mon corps à découvert les plaisirs de l’amour, la fusion avec l’autre et j’ai aimé ça. Pour la première fois je n’ai pas subit l’acte mais je l’ai éprouvé avec tous mes sens. Je me suis sentie connecté et en plus j’étais remplie de désir pour elle. Rapidement cette nouvelle amoureuse a rencontré ma collègue comme nous passions beaucoup de temps ensemble c’était incontournable. Entre elles deux ç a bien matché et surtout il n’y a aucune ambigüité car je suis au clair avec tout le monde et surtout avec moi-même.
Aujourd’hui (plus d’un an après donc) mon cœur est comblé d’amour. Je suis toujours avec celle qui a fait basculé ma vie. Celle qui j’en suis persuadée m’était destinée. Nous avons enfin emménagé définitivement ensemble cet été et en septembre c’est le PACS. Plein de belles choses nous attendent. Et Surtout j’ai la chance inouïe d’avoir à mes côtés la femme la plus épatante que j’ai connue et une amie atypique mais tellement sincère ! Tout ça fait partie de moi et m’a aidé à me construire !
juggwa
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par juggwa »

Je suis content pour toi que les choses aient bien tourné, malgré toutes ces difficultés. Il suffit d'une personne, parfois...
Lune39
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par Lune39 »

Coucou Aura,
Ton message fait plaisir à lire même si je suis désolée de ces périodes de trouble/difficiles que tu évoques pour parvenir à plus d'harmonie.
Je pense que c'est un rappel que toutes les relations sont uniques et celle que tu as avec ta collègue l'est surement d'autant plus. Je ne connais pas son histoire personnelle et peut être que je vais un peu choquer en disant ceci mais je crois qu'au fond elle a de l'attirance pour toi, même si ce n'est pas sexualisé (par gout ou par limite qu'elle ne veut pas franchir ça je ne sais pas). En tout cas le tout est que tu aies trouvé quelqu'un avec qui tu peux construire sur un pied d'égalité, j'en suis très heureuse pour toi !

A un de ces jours

Lune
samdefrance
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Inscription : dim. févr. 18, 2024 6:43 pm
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par samdefrance »

AuraLaNuit a écrit : mer. août 24, 2022 3:05 pm Après presque 1 an et demi de silence radio, je viens vous donner de mes nouvelles, ou plutôt vous éclairer sur les suites de cette histoire.
Avant de m’y mettre je tiens à vous remercier pour vos commentaires et aussi préciser que contrairement à ce que certains pensent, je confirme que dans cette histoire s’il y en a une qui a joué avec le feu c’est bien moi, pas elle. Au même titre qu’à aucun moment elle ne m’a manipulé ou a eu des intentions malveillantes à mon égard. Bien au contraire. Vous allez vite comprendre pourquoi…

La dernière fois je m’étais arrêtée fin janvier. Cet hiver fut pour moi le début d’un long chemin, autant sur un plan mental que sur celui de la santé. Je commençais à avoir des crises fulgurantes de douleurs dans la zone de l’estomac. Ne voulant pas aller creuser j’ai longtemps refusé d’aller voir un médecin. Il faut dire que depuis des mois je ne prenais pas bien soin de moi. Je vivais au rythme des rituels pervers de jeûne, consommation excessive de café et de tabac. Mon corps changeait à vue d’œil. Plusieurs fois elle (ma collègue) m’a alerté là-dessus, au point de finir par prendre rendez-vous pour moi. Elle m’a également poussé à me faire accompagner. Chose que j’ai faite. Début février j’enclenchais donc un suivi psy et médical pour mes crises de douleurs qui devenaient de plus en plus inquiétantes. Je ne voulais pas le voir mais j’étais devenue l’ombre de moi-même. Mon Directeur et ma coordinatrice m’ont même imposé plusieurs fois des entretiens individuels au motif qu’ils s’inquiétaient pour moi et ma santé. Moi enfermée dans mon monde, un monde ou paradoxalement je vivais enfin, pour de vrai, ma vie. Du côté de la psy, c’est une grande découverte. Son approche m’a vraiment convenue, nous avions une séance tous les 15 jours. Elle m’a aidé à comprendre que rien de vraiment grave se passait dans ma vie, pour autant elle sentait que quelque chose devait sortir, elle m’a donc laissé le temps venir à elle.

Mars 2021. Grosse descente en enfer. Ma collègue, qui était une amie très proche maintenant, avait besoin de se recentrer sur elle-même, retrouver une bulle solo. Chose que je n’ai évidemment pas bien pris. En même temps cela faisait des mois que nous vivions presque ensemble. Je passais des soirées entières rongée par mon angoisse. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Au final je ne savais pas vraiment pourquoi… la solitude ? le manque d’elle ? manque de confiance en moi ? ou autre ? J’étais réellement perdu. Bien sûr nous n’avions pas coupé les ponts. Pas du tout. Nous passions encore du temps ensemble mais beaucoup moins.
Mon état de santé avec ses crises hebdomadaires devenait mon quotidien. J’en oubliais même comment s’était avant, de ne pas souffrir. Bien sûr je faisais bonne figure, jamais je ne me plaignais, jamais je ne montrais ma fatigue ou mes douleurs. Tout devait aller bien dans le meilleur des mondes. Toujours présente au travail, redoublant d’effort pour tenir la distance. Inconsciemment j’étais en train de limer la corde qui me rattachait à la vie. Mon corps subissait et comme déconnecté de mon cerveau, jamais je ne le conscientisais. On m’avait diagnostiqué des calculs dans la vésicule biliaire provocant des crises de cholécystite aiguë. Rien de bien grave en somme, très douloureux mais réversible. Il fallait retirer la vésicule (rien d’urgent selon les médecins).

Début Avril. J’ai vrillé. Mon corps arrivait à épuisement. Je me suis quand même décidée à prendre des congés. Le 13 avril au soir je devais être en vacances pour une semaine. Juste avant, à l’annonce du 3ème confinement j’ai été prise d’angoisse à l’idée d’être de nouveau séparée d’elle, privée de mon travail qui était vital pour moi à ce moment-là. Un vendredi soir en rentrant du travail. Prise d’une crise d’angoisse terrassante, je ne savais plus quoi faire, il fallait que je mette mon cerveau sur pause quelques temps, cela devenait vital. Alors j’ai avalé 2 barrettes et demi de Lexomil. J’ai dormi d’un blackout total jusqu’au lendemain matin. Au point de loupé mon rendez-vous chez mon médecin. Pas de panique, cette prise de médoc n’était pas suicidaire, je sais comment gérer, je devais juste faire le vide pour repartir à zéro. C’est comme appuyer sur une touche RESET. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, ça a fonctionné. Je pouvais enfin réfléchir « normalement » même si ma vie en était au même point au moins mes angoisses me laissaient un peu tranquille.
Depuis quelques semaines, un soir d’errance j’ai décidé d’aller me balader sur un site de rencontre un peu appart. Dans le genre qui n’engage à rien, juste de l’échange, pas forcément de séduction. On peut juste se faire des amis aussi. Après être tombé sur des meufs chelou, j’ai échangé avec une en particulier. Intéressante, vivant une relation en poly amour. On a échangé pas mal de tout et de rien ; j’aimais bien papoter de sujet de société ou des débats un peu philo. Là où ça a merdé c’est que je me suis inscrite sur ce site comme pour me prouver quelque chose. Admettre que j’aimais les filles. Vouloir l’oublier ELLE ? Rien de précis à ce moment-là. Mais la fille du site est devenue pressente pour qu’on se rencontre. Moi j’y allais à reculons. Je ne la voulais pas elle. Seulement elle commençait à développer des sentiments pour moi alors qu’on ne s’était encore jamais rencontré. J’ai quand même accepté une visio. Je n’étais pas assez clair avec elle. Moi j’y allais doucement pour voir ce qui allait se passer. On ne sait jamais après tout, j’aurai très bien pu développer des sentiments pour elle. Je crois que ça ne fonctionne pas comme ça…Elle finissait par me mettre des coups de pressions parce que j’étais fuyante des fois. C’était quand même particulier ! On n’était pas en couple, on était rien ! A quel moment elle se permettait de me faire des scènes !
Revenons au soir de mes vacances ! Je l’abordais assez sereinement. Depuis l’annonce du 3ème confinement je m’étais trouvé des nouveaux projets ! Déco et aménagement de ma terrasse ! J’étais à fond ! Seulement dans la nuit du 13 au 14 avril. Vers minuit je suis prise d’une crise horrible ! Comme d’habitude, ça va passer… alors j’attends, tordue de douleur. Seulement ça ne passait pas. 4h du matin je l’appelle ELLE au téléphone (ma collègue) elle appelle des urgences. N’étant pas présente elle leur passe mon numéro et eux me contact directement. Un échange avec le médecin du SAMU m’a fait changer d’avis. Il faut dire qu’il m’a demandé de patienter pour voir si ça passait comme d’habitude. Alors en bonne patiente que je suis, je me suis exécutée. Pourtant cela faisait déjà 4h que je souffrais le martyr (oui je suis dur au mal). J’ai réussi à patienter 2h supplémentaire mais vers 6h du matin je sentais que mon corps lâchait. J’étais à peine consciente. Alors j’ai rappelé le SAMU. Ils sont venus. Pour faire court, j’ai en réalité fait une Pancréatite suite aux crises de coliques hépatiques. J’ai eu beaucoup de chance. C’est rare mais possible. J’ai été hospitalisé 10 jours. Opérée 2 fois. Mais après ça j’étais libérée de cette douleur qui m’accompagnait depuis plusieurs mois. Cette étape hôpital m’a aidé à avancer dans ma vie. M’occuper de moi. Bien sûr à ce moment-là j’ai pu compter sur ELLE, à mes côtés pour me soutenir et me rappelé qu’elle m’avait prévenue ! ^^
La fille du site a été particulièrement relou. Me sollicitant fortement pendant mon hospitalisation alors que je n’avais pas d’énergie disponible. Le peu que j’avais je m’en servais pour aller de l’avant. Elle ne comprenait pas pourquoi je ne lui parlais pas beaucoup, alors que moi j’étais dans un lit d’hôpital… cela semble clair non !? Bref à ma sortie j’ai pris la vie d’un autre pied ! J’ai eu 3 semaines de convalescences donc j’en ai profiter pour repeindre et décorer mon appart avec ELLE et son mari. Nous avons passé des moments formidables. Plein de complicité. Toujours aussi proche et tactile. J’étais sur un petit nuage. J’étais sûr d’une chose… J’avais besoin d’elle dans ma vie.
Fin Mai, j’ai fini par accepter de rencontrer la fille d’internet. Quelle mauvaise idée ! Nous nous étions donc données rdv chez moi le dernier samedi du mois de mai. A ce moment-là, personne ne savait que je la voyais et encore moins que nous avions échangé, ni que j’allais sur des sites pour rencontrer des femmes. C’était hyper secret pour moi. A son arrivée le malaise. Je ne me sentais pas bien, qu’est-ce que je foutais là ! Elle était pas méchante bien sûr mais je ne savais absolument pas ce que j’étais en train de faire ni pourquoi… Elle était trop collante. Elle m’a volé un baisé sur la joue ! ça m’a dégouté mais je n’ai rien dit. En fin de matinée ma collègue m’appelle. Je décroche et elle me propose d’aller faire les boutiques. Embêtée parce que j’étais coincée avec cette invitée chez moi (chose que je ne lui ai pas dit bien sûr) je refuse et en solution de secours je lui propose qu’on se fasse ça l’après-midi, espérant la retrouver elle et lâcher mon invitée. (svp ne me jugez pas trop fort, j’en suis pas fière) Elle décline et dit que c’est pas grave elle y va seule. Elle raccroche. Moi je suis perdue et frustrée. J’ai envie d’être avec elle, pas avec cette inconnue. Je poursuis la journée comme je peux. La fille d’internet tente des approches. Je ne dis pas non, pourtant je n’en ai absolument pas envie. (Elle a été respectueuse, c’est moi qui ne me suis pas respectée moi-même). C’est ainsi que cet après-midi de mai, j’ai eu ma première relation avec une femme, et je me dégoutais. Je n’ai pas aimé ce moment. La sentir contre moi me donnait la nausée. Je me suis forcée, je suis resté aussi rigide et stoïque qu’on puisse l’être. En soirée j’ai précipité son départ en prétextant un rdv. Elle m’a laissé une lettre en partant. Moi j’ai pris 15 douches et nettoyé l’appartement de fond en comble. J’ai lu sa lettre qui était en fait une déclaration d’amour. STOP ! C’était trop pour moi ! Je ne l’aimais pas. J’avais pourtant essayé de lui dire. Elle l’a mal pris. J’ai coupé les ponts. J’ai compris plus tard que j’ai volontairement été jusqu’au bout avec cette fille tout ça pour me faire du mal, car je n’en avais pas du tout envie mais je devais me prouver que j’avais un problème. Ce n’est pas cool pour elle vraiment mais j’ai porté un masque de A à Z avec elle, ce n’était pas vraiment moi.

Le mois de juin fut une renaissance pour moi. Nous passions quasiment toutes nos soirées et week-end ensemble. Comme avant. Chez la psy je me confiais de plus en plus ; Jusqu’au jour où j’ai accepté d’avouer pour la première fois à voix haute, devant ma psy donc, que j’étais amoureuse d’une femme et pas n’importe laquelle. De ce jour, les portes de ma vie se sont vraiment ouvertes. Une fois que je l’avais verbalisé je me sentais prête à avancer. Mi-juin, malgré mon expérience désastreuse sur le site, je recréé un profil. Ne cherchant rien de précis je tombe sur un profil intriguant. Je veux en savoir plus. Alors j’engage la conversation, chose que je fais pour la première fois de moi-même. Au final je rencontre une femme passionnante ! Nous discutons une bonne partie de la nuit. C’est un ravissement. On parle de tout et de notre intimité aussi. Je ne lui parle pas de ma collègue bien sûr parce que en même temps à ce moment-là elle est loin. Bizarrement je suis séduite, il y a quelque chose en elle que je trouve craquant. On rit beaucoup, on partage nos passions. Nos métiers qui sont complémentaires. Le reste du week-end je passe avec elle par message. M’expliquant que ce n’était pas son genre mais qu’elle a follement envie de me rencontrer, rapidement. Moi je fuis. J’ai peur. Alors elle me laisse le temps. Elle comprend. Puis je me lance. On convient d’une rencontre le samedi de la semaine suivante. C’est compliqué pour moi, j’en ai très envie mais pour la première fois je regrette de ne pas être totalement honnête avec elle. Il y a une part de moi qui n’a pas réglé quelque chose.
Alors tout a changé en un week-end. La veille de rencontrer cette fille pour la première fois, j’ai passé mon vendredi soir avec ma collègue. Nous avons beaucoup discuté. Je fini par lui parlé de l’épisode de la fille d’internet (la première) elle m’a avoué qu’elle avait senti au téléphone ce jour-là que quelque chose n’allait pas. Elle ne m’a pas félicité de m’être autant mal mené. Puis en me poussant dans la discussion, elle se rapprochait du sujet. Petit à petit elle me poussait à avouer ce que j’avais sur le cœur. Ce qui faisait battre mon cœur depuis des mois mais aussi ce qui me rendait malade. Je n’arrivais pas à prononcer les mots. Mais je savais qu’elle avait compris. Puis elle a abandonné face à mon silence. Je lui propose de la ramené en voiture elle accepte. Puis au moment de sortir, pour regagner son appartement. Elle retente sa chance. Je prends mon courage à deux mains et dans son oreille je lui confis mon plus grand secret. « Je suis tombée amoureuse de toi ». Ces quelques mots ont un pouvoir surprenant. Je me suis sentie vide, libérée d’un poids et en même temps morte de peur. Elle a été parfaite. M’a rassuré, m’a prise dans ses bras. Elle m’a dit « ben tu vois, le monde ne s’effondre pas pour autant, c’est que ça doit pas être si grave que ça ». J’ai beaucoup pleuré. Elle m’a longtemps consolé, câliné. Puis elle est rentrée chez elle. Moi j’ai passé la nuit sur ma terrasse, vide, néant. Plus rien. J’avais tout sortie.
Dès le lendemain matin elle m’a appelé et m’a dit, prépare-toi je t’embarque. Nous nous sommes promenées une partie de la journée. La voir auprès de moi, malgré mes révélations, n’ayant pas changé de comportement, ça me rassurait. Nous avons passé la journée à parler mais aussi à se câliner. Elle m’a expliqué qu’elle avait compris depuis le mois de mars mais que ça lui paraissait important que cette démarche vienne de moi, que j’affronte seule mes sentiments. Elle avait raison. Je lui demande comment nous allions faire à présent, elle m’a répondu qu’elle ne savait pas, selon comment moi je le sens. Tout ce qu’elle voulait c’était que je réussisse à ne pas en être malheureuse. Je savais qu’elle ne partageait pas mes sentiments (amoureux) là j’en avais la confirmation, cela allait m’aider à avancer. Pour autant on s’est dit beaucoup de mots doux et ce qui était sûr c’est qu’on s’aimait beaucoup, très fort, que cette relation des unique, quoi qu’il en soit. Les moments d’ambiguïté que j’ai ressenti auprès d’elle souvent trouve une explication dans son histoire personnelle, ce qui fausse sa façon d’être. En toute innocence elle se permettait d’être naturelle avec moi. Rien n’était sexualisé. Mais ça je le savais déjà depuis longtemps. Je lui ai alors parlé de cette nouvelle fille. Elle m’a poussé à la rencontrer mais surtout d’être très honnête avec moi-même ainsi de fait je le serais avec elle. Alors je l’ai recontacté. Dans un premier temps pour annuler le rendez-vous prévu le soir même. Lui expliquant que je vivais quelque chose qui ne me rendait pas disponible pour elle ce soir-là. Elle a tout à fait compris. Alors j’ai pris mon courage à deux main et je lui ai tout avoué. Elle m’a trouvé extrêmement courageuse. Elle a apprécié ma sincérité. Nous avons donc décidé de nous rencontrer chez elle le lundi soir suivant. Ma collègue m’a aidé à me préparer pour ma première vraie date ^^ la situation était cocasse. J’étais morte de trouille et en même temps elle me plaisait beaucoup cette fille.
Ce week-end a réellement fait basculé ma vie. Maintenant tout était clair. Rapidement j’ai retiré l’étiquette de sentiment amoureux pour ma collègue ma j’ai compris que c’était celle d’une vraie belle amitié sincère et puissante. J’étais maintenant près à m’assumer à vivre ma vie et accueillir l’amour pourquoi pas !

Il semble que cette fois-ci c’est la bonne ! En même temps le hasard fait bien les choses. Elle a débarqué dans ma vie au moment le plus surprenant. Notre premier rendez-vous nous a révélé. Premier baiser d’amour. Étreintes tendres. Beaucoup de choses à partager. Nous avons passé la nuit enlacées l’une contre l’autre, en tout bien tout honneur mais couvertes de tendresses. Au petit matin je suis partie au travail le cœur léger mais rempli d’amour. Son odeur sur moi. J’étais déjà addict. Nous voulions nous revoir vite, très vite !
L’été 2021 a commencé sous le signe de l’amour. Nous avons enchainé les rendez-vous. Très vite nous savions. Nous savions que nous voulions parcourir un bout de chemin ensemble, sinon tout une vie. Mon corps à découvert les plaisirs de l’amour, la fusion avec l’autre et j’ai aimé ça. Pour la première fois je n’ai pas subit l’acte mais je l’ai éprouvé avec tous mes sens. Je me suis sentie connecté et en plus j’étais remplie de désir pour elle. Rapidement cette nouvelle amoureuse a rencontré ma collègue comme nous passions beaucoup de temps ensemble c’était incontournable. Entre elles deux ç a bien matché et surtout il n’y a aucune ambigüité car je suis au clair avec tout le monde et surtout avec moi-même.
Aujourd’hui (plus d’un an après donc) mon cœur est comblé d’amour. Je suis toujours avec celle qui a fait basculé ma vie. Celle qui j’en suis persuadée m’était destinée. Nous avons enfin emménagé définitivement ensemble cet été et en septembre c’est le PACS. Plein de belles choses nous attendent. Et Surtout j’ai la chance inouïe d’avoir à mes côtés la femme la plus épatante que j’ai connue et une amie atypique mais tellement sincère ! Tout ça fait partie de moi et m’a aidé à me construire !
Aie aie aie les odeurs les odeurs.
C'est souvent le parfum qui nous rappelle le plus une personne ou une période amoureuse


parfum dubai
Théa
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Inscription : sam. janv. 27, 2024 12:06 pm

Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par Théa »

Bonjour,
Je vois que la situation que vous traversez est délicate et chargée d'émotions. Voici ce que je suggère pour naviguer au mieux dans cette relation complexe :
Tout d'abord, je vous recommande d'avoir une conversation ouverte avec votre collègue afin de clarifier les limites de votre relation, en tenant compte de sa situation matrimoniale.
Ensuite, prenez le temps de réfléchir aux implications émotionnelles, professionnelles et environnementales que cette relation pourrait avoir.
Il est primordial de respecter la vie privée de chacun, surtout dans un cadre professionnel.
Pensez également à explorer vos propres sentiments, besoins et attentes afin de mieux comprendre vos motivations dans cette relation.
N'hésitez pas à chercher un plan cul chez sexe shop en ligne et aussi d'un conseiller ou d'un groupe de soutien LGBTQ+ pour gérer ces émotions complexes.
Soyez consciente des différences d'âge, de statut marital et d'orientation sexuelle qui pourraient influencer vos attentes.
En résumé, abordez cette situation avec sensibilité, en tenant compte des implications personnelles et professionnelles. La clarté, l'honnêteté dans la communication et le respect des limites sont essentiels pour naviguer dans cette relation délicate.
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