Salut.
Pour le film Hannibal, c'est Vido Cor Meum de Patrick Cassidy qu'on entend. Arrangement par Hans Zimmer, de mémoire.
C'était superbe, en effet.
Opéraaaaaa
la vache ! 
Vous êtes des killers en musique....
Vous voulez pas qu'on fasse une équipe Et-alors pour une émission musicale, celle de Nagui ou autre... je prendrai 70 % en qualité de... euuuh... bah parce que c'est comme ca !
En tous cas mille merci LeonardoForEver, ca va tourner en boucle tout l'après-midi...
Vous êtes des killers en musique....
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LeonardoForEver
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- Inscription : jeu. avr. 17, 2008 6:49 pm
On va créer Radio Et-Alors, je le sens bien.-
fredouille
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- Inscription : mer. juin 29, 2005 8:31 pm
tout ca pour coucher hin??? avoue!tribiout a écrit :la vache !
Vous êtes des killers en musique....
Vous voulez pas qu'on fasse une équipe Et-alors pour une émission musicale, celle de Nagui ou autre... je prendrai 70 % en qualité de... euuuh... bah parce que c'est comme ca !
En tous cas mille merci LeonardoForEver, ca va tourner en boucle tout l'après-midi...
Je n'avais pas vu que ce sujet était remonté...
Il faudrait plusieurs postes pour épuiser un tel sujet, d'autant qu'il y aura toujours les irréconciliables partisans exclusifs de l'opéra allemand et ceux qui ne jurent que par l'opéra italien, sans parler des accros au baroque ou de ceux qui veulent redorer le blason de l'opéra français.
En ce qui me concerne, j'ai commencé à me frotter à l'opéra par le biais du Don Giovanni de Losey que j'allai voir dans une salle aujourd'hui disparu de l'avenue de l'Opéra à Paris. Je rencontrai dans mon École des connaisseurs déjà aguerri du genre et commençais mon initiation avec eux.
Beaucoup de Mozart, que je continue de placer au sommet du genre, et au sommet de sa musique, beaucoup de Wagner, même si je n'adhère pas à toutes ses élucubrations, du Richard Strauss, un peu d'italien, mais pas beaucoup.
Je reste surtout un amateur d'opéra allemand, même si j'ai appris à apprécier Verdi, Donizetti ou Puccini ; je ne connais pas d'expérience plus forte qu'une Elektra de Richard Strauss avec une soprano déchaînée dans le rôle titre. J'y entendis hurler il y a quelques années Debora Polaski, je n'en suis pas encore tout à fait remis.
L'opéra baroque m'emm...., je ne connais pas les codes et je trouve cela chichiteux, pas assez généreux, ce n'est pas pour moi.
Quelques coquetteries avec Le Château de Barbe Bleue de Bartok, qui reste l'un de mes préférés.
Je ne connais pas grand chose à l'opéra russe, c'est souvent assez bruyant et creux à mes oreilles, voir dégoulinant avec Tchaïkovski.
L'opéra français est souvent prétentieux, et les artistes capables d'y briller sont tellement rares, c'est à dire les artistes qu'on comprend, ce qui est possible quand on écoute de vieux enregistrements de l'Opéra de Paris ou de l'Opéra Comique : rien que pour la qualité de sa diction, Natalie Dessay est un trésor national (même si elle a beaucoup perdu en folie et donc en intérêt depuis sa dernière opération, elle est devenue presque banale, dommage, je l'avais adorée et applaudie avec les autres pendant un je ne sais combien de temps à la fin de la scène de la folie d'Hamlet d'Ambroise Thomas, même le grand Thomas Hampson faisait presque pâle figure à côté).
Je pourrais écrire des pavés sur mes rapports avec l'opéra.
Deux petites choses avant de finir :
- l'opéra est essentiellement un art de la voix directe, il faut l'avoir vu de visu pour connaître son pouvoir, sans amplification, il faut recevoir la voix sans intermédiaire. Les spectacles montés à base d'opéra, avec amplification, sont des arnaques sans nom. Pour des artistes anciens (que j'adore), nous n'avons plus que des enregistrements, on s'en contente parce qu'on n'a pas le choix, et ce sont des grandes leçons de chant, ils sont devenus indispensables, mais rien ne remplace le contact direct avec l'artiste.
- l'art de la voix n'est pas représenté que par l'opéra. En ce qui me concerne, je préfère le récital d'un grand artiste, c'est à dire un piano et un chanteur à côté, qui interprète des lieder ou des mélodies, à un opéra. Le récital permet la subtilité, le goût du détail, ce n'est pas qu'un truc de chanteurs fatigués incapable d'affronter un orchestre. L'un de mes souvenirs les plus bouleversant avec la voix reste un Winterreise de Schubert avec Thomas Quasthoff : une espèce de chemin de croix pendant 70 minutes, un chanteur au milieu de la scène accompagné d'un pianiste attentif, une musique sublime, l'une des rares fois où j'ai pleuré à la fin, tellement c'était émouvant.
Il faudrait plusieurs postes pour épuiser un tel sujet, d'autant qu'il y aura toujours les irréconciliables partisans exclusifs de l'opéra allemand et ceux qui ne jurent que par l'opéra italien, sans parler des accros au baroque ou de ceux qui veulent redorer le blason de l'opéra français.
En ce qui me concerne, j'ai commencé à me frotter à l'opéra par le biais du Don Giovanni de Losey que j'allai voir dans une salle aujourd'hui disparu de l'avenue de l'Opéra à Paris. Je rencontrai dans mon École des connaisseurs déjà aguerri du genre et commençais mon initiation avec eux.
Beaucoup de Mozart, que je continue de placer au sommet du genre, et au sommet de sa musique, beaucoup de Wagner, même si je n'adhère pas à toutes ses élucubrations, du Richard Strauss, un peu d'italien, mais pas beaucoup.
Je reste surtout un amateur d'opéra allemand, même si j'ai appris à apprécier Verdi, Donizetti ou Puccini ; je ne connais pas d'expérience plus forte qu'une Elektra de Richard Strauss avec une soprano déchaînée dans le rôle titre. J'y entendis hurler il y a quelques années Debora Polaski, je n'en suis pas encore tout à fait remis.
L'opéra baroque m'emm...., je ne connais pas les codes et je trouve cela chichiteux, pas assez généreux, ce n'est pas pour moi.
Quelques coquetteries avec Le Château de Barbe Bleue de Bartok, qui reste l'un de mes préférés.
Je ne connais pas grand chose à l'opéra russe, c'est souvent assez bruyant et creux à mes oreilles, voir dégoulinant avec Tchaïkovski.
L'opéra français est souvent prétentieux, et les artistes capables d'y briller sont tellement rares, c'est à dire les artistes qu'on comprend, ce qui est possible quand on écoute de vieux enregistrements de l'Opéra de Paris ou de l'Opéra Comique : rien que pour la qualité de sa diction, Natalie Dessay est un trésor national (même si elle a beaucoup perdu en folie et donc en intérêt depuis sa dernière opération, elle est devenue presque banale, dommage, je l'avais adorée et applaudie avec les autres pendant un je ne sais combien de temps à la fin de la scène de la folie d'Hamlet d'Ambroise Thomas, même le grand Thomas Hampson faisait presque pâle figure à côté).
Je pourrais écrire des pavés sur mes rapports avec l'opéra.
Deux petites choses avant de finir :
- l'opéra est essentiellement un art de la voix directe, il faut l'avoir vu de visu pour connaître son pouvoir, sans amplification, il faut recevoir la voix sans intermédiaire. Les spectacles montés à base d'opéra, avec amplification, sont des arnaques sans nom. Pour des artistes anciens (que j'adore), nous n'avons plus que des enregistrements, on s'en contente parce qu'on n'a pas le choix, et ce sont des grandes leçons de chant, ils sont devenus indispensables, mais rien ne remplace le contact direct avec l'artiste.
- l'art de la voix n'est pas représenté que par l'opéra. En ce qui me concerne, je préfère le récital d'un grand artiste, c'est à dire un piano et un chanteur à côté, qui interprète des lieder ou des mélodies, à un opéra. Le récital permet la subtilité, le goût du détail, ce n'est pas qu'un truc de chanteurs fatigués incapable d'affronter un orchestre. L'un de mes souvenirs les plus bouleversant avec la voix reste un Winterreise de Schubert avec Thomas Quasthoff : une espèce de chemin de croix pendant 70 minutes, un chanteur au milieu de la scène accompagné d'un pianiste attentif, une musique sublime, l'une des rares fois où j'ai pleuré à la fin, tellement c'était émouvant.
L'art de la voix, ca depend des gens aussi... mais une voix travaillée, lyrique, avec du talent, un beau timbre, une belle couleur, etc c'est toujours magnifique ( heu... ) et c'est souvent grâce au lyrique qu'on peut tendre à cette beauté. C'est pas en chantant du rap... (enfin, si je me trompe, montrez moi ^^)
Faut du caractère aussi !!
En tout cas, un opéra bien monté (pas de vilain jeu de mot!!) et bien interprété peu être aussi intéressant vocalement qu'un récital.
De toute façon, croyez-moi, ça stresse autant l'un que l'autre!!!
Faut du caractère aussi !!
En tout cas, un opéra bien monté (pas de vilain jeu de mot!!) et bien interprété peu être aussi intéressant vocalement qu'un récital.
De toute façon, croyez-moi, ça stresse autant l'un que l'autre!!!
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SuperGarfield
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- Inscription : mar. sept. 05, 2006 2:47 pm
Ah, j'ai ouï Salomé du même Strauss, c'est renversant ! Je suppose qu'Elektra est du même acabit. De Strauss, je suis allé voir la Femme sans Ombre à l'opéra de Paris cette année, dans la mise en scène de Bob Wilson. un très très beau spectacle, une belle oeuvre, sans doute plus wagnérienne et moins audacieuse mais on se laisse prendre.Pygargue a écrit :Je reste surtout un amateur d'opéra allemand, même si j'ai appris à apprécier Verdi, Donizetti ou Puccini ; je ne connais pas d'expérience plus forte qu'une Elektra de Richard Strauss avec une soprano déchaînée dans le rôle titre. J'y entendis hurler il y a quelques années Debora Polaski, je n'en suis pas encore tout à fait remis.
Que connais-tu de l'opéra baroque ? Si tu as abordé le genre avec Purcell ou Lully, je comprends que ça t'ait refroidi ! Il faut se familiariser un peu. Je trouve que l'opéra italien de l'époque est nettement plus accessible. Cela dit, tu auras toujours des livrets à la con, auxquels on est totalement étranger. Dommage, mais il reste la musique.L'opéra baroque m'emm...., je ne connais pas les codes et je trouve cela chichiteux, pas assez généreux, ce n'est pas pour moi.
Alors je te conseille derechef le génial DVD présenté ci-dessus, Lady Macbeth de Mtsensk, de Chostakovitch. Rien de dégoulinant, là-dedans, hormis peut-être la semence masculine.Je ne connais pas grand chose à l'opéra russe, c'est souvent assez bruyant et creux à mes oreilles, voir dégoulinant avec Tchaïkovski.
Prétentieux ? En quoi trouves-tu l'opéra français prétentieux ? Face à Wagner, où est la prétention ? Je crois que l'opéra français est moins un opéra d'action que de réflexion. Depuis le début, les Français ont insisté dans leurs oeuvres opératiques sur la prosodie et moins la musique. C'est pourquoi les opéras Français sont plus lents, plus déclamatoires : ils ressemblent à un long récitatif ininterrompu. Je trouve cela assez splendide pour ma part.L'opéra français est souvent prétentieux, et les artistes capables d'y briller sont tellement rares, c'est à dire les artistes qu'on comprend, ce qui est possible quand on écoute de vieux enregistrements de l'Opéra de Paris ou de l'Opéra Comique : rien que pour la qualité de sa diction, Natalie Dessay est un trésor national (même si elle a beaucoup perdu en folie et donc en intérêt depuis sa dernière opération, elle est devenue presque banale, dommage, je l'avais adorée et applaudie avec les autres pendant un je ne sais combien de temps à la fin de la scène de la folie d'Hamlet d'Ambroise Thomas, même le grand Thomas Hampson faisait presque pâle figure à côté).
Nous jouons les Dialogues des Carmélites de Poulenc au Conservatoire cette année, et c'est de la belle musique, même si elle est particulièrement contemplative...
Je suis entièrement d'accord avec ceci, toutefois, il faut bien reconnaître qu'aller à l'opéra représente quelques inconvénients.- l'opéra est essentiellement un art de la voix directe, il faut l'avoir vu de visu pour connaître son pouvoir, sans amplification, il faut recevoir la voix sans intermédiaire. Les spectacles montés à base d'opéra, avec amplification, sont des arnaques sans nom. Pour des artistes anciens (que j'adore), nous n'avons plus que des enregistrements, on s'en contente parce qu'on n'a pas le choix, et ce sont des grandes leçons de chant, ils sont devenus indispensables, mais rien ne remplace le contact direct avec l'artiste.
Tout d'abord, on peut voir son plaisir gâché par une mis en scène stupide ou sans intérêt. Et ça, c'est gonflant.
Ensuite, le prix ! Pour aller à toutes les soirées d'opéra potentiellement intéressantes, il faut avoir le portefeuille bien plein ! D'autant plus si on veut aller écouter des concerts d'orchestre, des récitals, voir du théâtre,... La culture, c'est cher.
Et enfin, pour les oeuvres rares, on est bien obligés de se rabattre sur le disque, tant la programmation des opéras est lacunaire. Ok, il y a bien quelques raretés, mais il y en a marre de retropuver les mêmes Rossini, Mozart et Verdi chaque année... D'autant que le public ne manquerait pas à mon avis.
Ce concert ne serait-il pas sorti en DVD, par hasard ? C'est avec Barenboïm au piano, je suppose ?L'un de mes souvenirs les plus bouleversant avec la voix reste un Winterreise de Schubert avec Thomas Quasthoff : une espèce de chemin de croix pendant 70 minutes, un chanteur au milieu de la scène accompagné d'un pianiste attentif, une musique sublime, l'une des rares fois où j'ai pleuré à la fin, tellement c'était émouvant.
Sinon, le récital, je n'ai jamais vraiment expérimenté (si, Kozena dans Haendel cette année). Ca peut être intéressant, mais je pense que cela me déplairait d'aller à la Salle Pleyel pour entendre des mélodies Françaises. Je crois qu'il me faut un cadre où la musique puisse remplir tout l'espace. Et puis, le récital est plus délicat à faire vivre, je trouve, car dans la formation piano-chant, la variété de timbre est bien faible, malheureusement...
J'ai vu aussi la femme sans ombre, il y a pas mal d'années, au Châtelet, j'avais beaucoup aimé, et ça passe mieux sur scène qu'en enregistrement, c'est qssez... long.
Pour l'opéra français, prétentieux ne convient pas, c'est vrai. Mais la musique ne m'y inspire pas, et je n'aime pas le français chanté, ceux qui savent la faire sont trop rares. J'ai failli pouffer de rire devant Pelléas (« ne me touchez pas, ou je me jette à l'eau », sur un ton niaiseux, pour cinq minutes d'émotions à la fin, superbes...)
J'ai vu Lady Macbeth de Mtzensk, et même deux fois, à la Bastille, c'était l'un des premiers spectacles qui y était donné, j'avais beaucoup aimé, mais c'est plus de l'opéra soviétique que de l'opéra russe.
Pour le Winterreise chanté par Quasthoff, de mémoire le pianiste était Wolfram Rieger. C'était presque le dernier concert de cet excellent chanteur en France, je ne sais pas pourquoi, il a l'air de bouder ce pays depuis plusieurs années.
J'ai oublié de parler de Jenufa, de Janacek. Je suis même allé voir une production deux fois, pour Anja Silja en Kostelnitcka. Je l'avais vu une fois à l'orchestre, et j'avais trouvé ça tellement génial, avec cette artiste totalement allumée, qui n'avait déjà plus qu'une voix métallique mais une présence scénique extraordinaire, que j'ai repris dès le lendemain une place qui restait pour l'une des autres soirées, pas trop cher, mais tout de même correcte, quel pied !
C'est vrai que voir l'opéra en live coûte cher. Il faut être patient, il m'a fallu une quinzaine d'années pour voir à peu près tout ce que je voulais. J'y vais beaucoup moins aujourd'hui, ceux que j'aimais ont disparu, j'y retournerai peut être un jour, on verra. Il reste beaucoup (trop ?) d'enregistrements, mais je les écoute à l'aune de ce que j'ai vécu en salle (je ne sais pas si c'est clair).
Pour les récitals, c'est clair que c'est une art très exigeant, qui peut devenir ennuyeux. Certains sortent du lot, en parlant des chanteurs en activité : Thomas Hampson, Ian Bostridge, Karita Mattilla, Anne Sofie Van Otter, Sophie Koch (j'adore cette chanteuse, discrète, elle est géniale en Komponist dans Ariadne auf Naxos de Strauss (autre grand opéra de mon Panthéon personnel)), et j'en oublie sûrement. Mais j'aurais tant donné pour y entendre un Hans Hotter...
Pour l'opéra français, prétentieux ne convient pas, c'est vrai. Mais la musique ne m'y inspire pas, et je n'aime pas le français chanté, ceux qui savent la faire sont trop rares. J'ai failli pouffer de rire devant Pelléas (« ne me touchez pas, ou je me jette à l'eau », sur un ton niaiseux, pour cinq minutes d'émotions à la fin, superbes...)
J'ai vu Lady Macbeth de Mtzensk, et même deux fois, à la Bastille, c'était l'un des premiers spectacles qui y était donné, j'avais beaucoup aimé, mais c'est plus de l'opéra soviétique que de l'opéra russe.
Pour le Winterreise chanté par Quasthoff, de mémoire le pianiste était Wolfram Rieger. C'était presque le dernier concert de cet excellent chanteur en France, je ne sais pas pourquoi, il a l'air de bouder ce pays depuis plusieurs années.
J'ai oublié de parler de Jenufa, de Janacek. Je suis même allé voir une production deux fois, pour Anja Silja en Kostelnitcka. Je l'avais vu une fois à l'orchestre, et j'avais trouvé ça tellement génial, avec cette artiste totalement allumée, qui n'avait déjà plus qu'une voix métallique mais une présence scénique extraordinaire, que j'ai repris dès le lendemain une place qui restait pour l'une des autres soirées, pas trop cher, mais tout de même correcte, quel pied !
C'est vrai que voir l'opéra en live coûte cher. Il faut être patient, il m'a fallu une quinzaine d'années pour voir à peu près tout ce que je voulais. J'y vais beaucoup moins aujourd'hui, ceux que j'aimais ont disparu, j'y retournerai peut être un jour, on verra. Il reste beaucoup (trop ?) d'enregistrements, mais je les écoute à l'aune de ce que j'ai vécu en salle (je ne sais pas si c'est clair).
Pour les récitals, c'est clair que c'est une art très exigeant, qui peut devenir ennuyeux. Certains sortent du lot, en parlant des chanteurs en activité : Thomas Hampson, Ian Bostridge, Karita Mattilla, Anne Sofie Van Otter, Sophie Koch (j'adore cette chanteuse, discrète, elle est géniale en Komponist dans Ariadne auf Naxos de Strauss (autre grand opéra de mon Panthéon personnel)), et j'en oublie sûrement. Mais j'aurais tant donné pour y entendre un Hans Hotter...
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SuperGarfield
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- Inscription : mar. sept. 05, 2006 2:47 pm
Je crois qu'il est plus difficile d'apprécier lorsqu'on comprend directement la langue, sans traduction... Après, je crois qu'on peut passer outre tout cela. On ne va pas à l'opéra pour voir du réalisme, ni des dialogues ultra-modernes et qui ont leur place dans la vie de ltous les jours. Surtout lorsqu'on va voir du baroque ou du Mozart ! Il reste toujours le plaisir de la musique, et puis on s'y fait petit à petit, jusqu'à y croire vraiment si c'est bien fait !Pygargue a écrit :J'ai vu aussi la femme sans ombre, il y a pas mal d'années, au Châtelet, j'avais beaucoup aimé, et ça passe mieux sur scène qu'en enregistrement, c'est qssez... long.
Pour l'opéra français, prétentieux ne convient pas, c'est vrai. Mais la musique ne m'y inspire pas, et je n'aime pas le français chanté, ceux qui savent la faire sont trop rares. J'ai failli pouffer de rire devant Pelléas (« ne me touchez pas, ou je me jette à l'eau », sur un ton niaiseux, pour cinq minutes d'émotions à la fin, superbes...)
La prodigieuse version présentée een haut de page précédente passe à Bastille l'année prochaine ! Youhou !J'ai vu Lady Macbeth de Mtzensk, et même deux fois, à la Bastille, c'était l'un des premiers spectacles qui y était donné, j'avais beaucoup aimé, mais c'est plus de l'opéra soviétique que de l'opéra russe.
C'est un peu réciproque, visiblement. La France ne l'invite pas beaucoup, mais il faut dire qu'il n'aime pas les orchestres français, et encore moins leur attitude "fonctionnaire" (dans la plus mauvaise acception du teme).Pour le Winterreise chanté par Quasthoff, de mémoire le pianiste était Wolfram Rieger. C'était presque le dernier concert de cet excellent chanteur en France, je ne sais pas pourquoi, il a l'air de bouder ce pays depuis plusieurs années.
J'ai beaucoup entendu parler des Janacek, notamment Jenufa, De la maison des Morts et l'Affaire Makropoulos. Ca me tenterait bien d'y aller, mais il faut de l'argent, et puis je connais peu ce genre de musique (je pense que ça me plairait tout de même même sans introduction préalable). J'attendrai simplement peut-être qu'il y ait des productions moins douteuses à Paris !J'ai oublié de parler de Jenufa, de Janacek. Je suis même allé voir une production deux fois, pour Anja Silja en Kostelnitcka. Je l'avais vu une fois à l'orchestre, et j'avais trouvé ça tellement génial, avec cette artiste totalement allumée, qui n'avait déjà plus qu'une voix métallique mais une présence scénique extraordinaire, que j'ai repris dès le lendemain une place qui restait pour l'une des autres soirées, pas trop cher, mais tout de même correcte, quel pied !
Oui, oui, je comprends bien. Tu cherches à te remémorer les souvenirs de tes spectacles grâce au disque. Mais cela signifie-t-il que selon toi, la musique ne fonctionne pas toute seule ?C'est vrai que voir l'opéra en live coûte cher. Il faut être patient, il m'a fallu une quinzaine d'années pour voir à peu près tout ce que je voulais. J'y vais beaucoup moins aujourd'hui, ceux que j'aimais ont disparu, j'y retournerai peut être un jour, on verra. Il reste beaucoup (trop ?) d'enregistrements, mais je les écoute à l'aune de ce que j'ai vécu en salle (je ne sais pas si c'est clair).