Je réfléchis et je me dis...

[yellowthing]

J'ai écris un pavé dans pourquoi tu pleures!

[monwen]

Coup de râlerie, ras le luc de toutes ses démarches administratives, de tous bords, pas à se plaindre il n'y a, personne de lésé et à toutes les sauces : CPAM, CPAM*2 (je les aurais bouffés ), agence immo (avec qui j'ai été bien patiente), assurance S*AM portable de chiotte qui en profite pour me prélever des montants mensuels en plus (sans mon accord)(mais paraît que c'est courant, chez eux), dossier inscription l'année pro (vi, je reprends les études. Cette perspective et tout ce qu'elle implique m'a pris des semaines (voir mois) de potassage), dossier crèche (fallait (re)faire des vœux, uhuh), dossier bourse (ma vraie première demande, et vu que la situation particulière, bonjour les complications et justifications au carré et au cube)(Oh: Et fallait (rere)faire des vœux.), entretiens régulier avec AS (qu'est gentille, qu'est super)(mais un truc de lourd en cours : requête je vais faire, avec avocat, j'y pense pas encore de trop mais ça me stresse, et risque de me stresser beaucoup dans les temps à venir), fait des semaines que je suis en plein de dans, ça touche ENFIN à sa fin quasi-finale pour un temps au moins (et samedi on se barre quelque part de bien )

[Kennedy]

L'été dernier, je râlais parce qu'on devait retourner élire le maire à cause des histoires à la c*n qu'il y a toujours entre les élus de ma commune.
Et donc l'élection de l'été dernier vient à son tour d'être annulée (t'as triché, non c'est toi, blabla, etc.).
Et donc on va encore voter.
Mais ça devient un peu drôle en fait.

[EDENCholola]

Je viens de croiser une cliente sympa dans la rue. Et du coup je repense au moment où elle m'a dit qu'elle bossait à l'église de Scientologie. Autant dire que ça m'a coupé le sifflet.
Je sais pas comment réagir à ce genre d'information. Surtout que bon, j'arrête pas d'oublier qu'ici la scientologie c'est ok. Puis en plus je suis un peu déconcertée que quelqu'un qui joue dans notre équipe (bah oui, je peux pas vraiment dire, l'équipe d'en face ) se colle dans un truc si glauque.

[yellowthing]

Je suis sur un banc sur une jolie place entre fontaine jet d'eau et mignons petits pins parasol, toute jolie sous un soleil radieux, et je lis des articles à la recherche de statistique pour savoir combien de chance en plus a un bipolaire de commettre un suicide comparé à la population générale... Et je m'amuse à lire "attentions voici les signes annonciateurs.".

Edit.
Rien à voir...
Ça serait bien si dans la vie on pouvait dès qu'on avait envie de parler à quelqu'un avoir quelqu'un qui apparait ou qu'on peut appeler pour discuter.
La vie est très solitaire.

[yellowthing]

Je suis en manque de contact humain.

Et pire, je suis en manque de contact humain sincère.
Outre le fait de n'être pas de cacher mon homosexualité au bureau (étant célibataire depuis la nuit des temps ou presque je n'ai pas trop de raison de me dévoiler) je dois en plus prétendre être normale en cachant ma bipolarité = pas déprimé quand je le suis, pas énervé quand j'ai envie de commettre un meurtre... et j'en ai marre...

J'en ai marre de mettre un sourire de façade, de rigoler devant la vulgarité (alors qu'elle me m'horrifie intérieurement), me faire passer plus bête que je ne le suis en feignant la surprise ou l'étonnement devant celui ou celle qui croit m'apprendre quelques chose (alors qu'en fait c'est connu et su depuis Mathusalem).
J'en ai marre d'ignorer le fait qu'une personne sort des propos raciste, ou misogyne sans me révolter et au lieu de ça continuer la discussion un sourire au lèvre en disant amen devant tout ce savoir!

C'est fatiguant de se faire passer plus idiot et plus con qu'on ne l'est...
Je me demande.
Est ce qu'on joue tous à ce jeu de se passer pour plus con qu'on ne l'est?
Ou est ce que les gens sont vraiment si cons que ça?

Quand on se révolte contre des propos révoltant (ce que je faisais dans ma jeunesse) les gens arrête dans leur connerie et tu ne te rends pas compte jusqu'à où elle peut aller.

Lorsqu'en manque de "normalité" et "de contact humain", par lâcheté tu laisses les gens continuer dans leur conneries tu te rends compte à quel point les gens sont cons et peuvent aller loin dans leurs conneries...

J'espère que la plupart des gens se font passer pour plus con qu'ils ne le sont.
Concernant l'état actuel de l'humanité se serait rassurant.


Mon moi même adolescent me manque.

Je ne parlais pas beaucoup mais à cette époque je n'avais pas peur de dire mes quatres vérités quand j'en ressentais le besoin.
Je n'avais pas peur du rejet et de l'opinion des autres, j'avais ma maman qui me soutenait et ma Sabine et ça faisait mon monde.
Mon monde s'est rudement réduit.

Aujourd'hui j'ai une collègue qui ait plus con qu'une bite, elle a toutes ses priorité de travers, sort des propos racistes et misogyne sans même s'en rendre compte et crois tout savoir de tout sur le religions. Combo de merde qui en plus ne fait pas son travail correctement. Et le pire dans tout ça c'est qu'elle se croit meilleure que tout le monde...

Voilà globalement ce qu'est devenu mon monde.

J'aimerai bien que ma collègue se fasse viré.
Qu'elle soit remplacé par quelqu'un de cool.

Que Sabine me recontacte avec un message du genre "c'est cool de savoir que t'es encore vivante".
J'en demande pas des tonnes et ça me suffira pour tenir 10 années de merde de plus à vivre dans un bonheur précaire.

Aujourd'hui j'ai envie d'écrire de communiquer, j'ai envie de quelqu'un qui me renverra un retour quelqu'un qui aura une réaction autre qu'un silence prolongé dans une mine renfrogné.

Mon père est un autiste de la communication, quand je commence à m’énerver contre des gens (qui sont à ce moment là absent donc j'ai tout le loisir de m'énerver à posteriori sur eux), il ne dit rien et regarde vers le sol comme si il avait peur que ça jette de l'huile sur le feu et que je me mette à casser des choses... C'est insupportable! Tout ce que je demande c'est une réaction logique, quand je m'énerve et qu'il y'a une raison logique à l’énervement. Dis "je comprends". Pas "chut". Pas "un geste de la main dédaigneux et agacé". Ne leur recherche pas des excuses! Je ne recherche pas de l'agacement je recherche de la compréhension, voire de la compassion. Est ce trop demander?
Bref, je pense qu'il est un peu autiste tout cours, ou rural, au choix...

Bref je recherche quelqu'un qui me comprend et avec qui communiquer sincèrement.
Je suis pas une actrice, j'en ai marre de porter un masque de bonne manière en société quand mon corps et mes émotions crie autrement.
J'ai l'impression de dénigrer qui je suis.
Et pire j'ai l'impression de perdre qui je suis, de perdre mon identité.
Je fais tellement nie sur mes opinions et mes sentiments que celles et ceux ci commencent à disparaître. C'est flippant.
Je ne sais plus qui est moi et qui est le masque.

J'aimerai redevenir un enfant, et ne plus avoir à me soucier d’apparaître complètement cinglé, de ne plus avoir peur d'être rejeter par les quelques personnes encore présente dans ta vie.

Je pense que si j'avais plus de contact social, je me générai moins de froisser quelques égo car j'aurai la possibilité d'aller voir ailleurs si mes remontrances n'étaient pas acceptée... Mais là, c'est restreint.

Quant au boulot c'est le boulot, ce n'est pas un endroit pour être sois même et ça, on ne peux rien y faire à moins éventuellement d'être le big boss. Le boulot c'est quand je suis au moins réel de moi même. Et ma collègue est si conne.... Oh la la...

*soupir*

J'espère avoir été lu.

[Kaghan]

Tu as été lu. Et oui les gens sont moins cons qu'ils veulent le faire croire... Quoique chaqu'un à une forme de pensée différente; donc peut-être en est-il de même pour l'intelligence.

Qui n'a pas de masque ? Qui n'a jamais menti avec un sourire ? Ou pire, à soit même. La vie est une éternelle transition entre la personne d'avant, celle de maintenant et celle d'après. Ya des périodes comme ça, où on en a marre et qu'on en est fatigué. Où on regrette un peu le passé, voir beaucoup, et où on voit pas vraiment où on va ni à quelle vitesse.

Le plus difficile quand on se sent seul c'est de se contenter du présent, parce qu'il est rarement intéressant. Pourtant ces moments ont un point positif : ils permettent de mieux profiter des émotions qui viendront. Quand on explose après s'être trop retenu, çà fait du bien. Et ça c'est valable pour n'importe quelle émotion.

Les mauvaises périodes ont aussi une fin, courage

[Minipoussin]

Si ça peut te rassurer, au boulot, il y a des périodes noires et des périodes blanches. Parfois, tu ronges ton frein parce que tu sais que si tu mets de l'huile sur le feu, ça sera pire, et il arrive un moment où la situation change ( changement de poste, arrivée de nouvelles personnes ) voire, c'est toi qui change de situation.

Pour ma part, j'évolue dans un milieu où je suis à l'opposé total des gens avec lesquels je travaille, mais je ne cache rien. Je ne pourrais pas accepter d'entendre des propos racistes, sexistes ou autres choquants sans réagir. Y'aurait de quoi peter un câble sans être bipolaire.
Ils font avec. Mais ouais, c'est difficile quand même de ne pas avoir de conversation un minimum au dessus des pâquerettes dans un endroit où tu passes autant de temps.
On peut finir par s'en vouloir, souhaiter une lobotomie pour que ça soit plus simple et pour évoluer tranquillement en société, comme les autres, sans trop se poser de questions.

Je crois qu'il arrive un moment de rupture où on a besoin que les choses bougent, et on a besoin de rencontrer d'autres personnes avec lesquelles on peu recharger les batteries, sous peine de sombrer.
Alors, faut tenter le mouvement, chercher d'autres pistes, essayer d'autres choses.
Y'aura pas d'autres Sabine mais ptêtre au moins quelques prénoms sympas qui se cachent quelque part, n'importe où, et qui t'apporteront des choses auxquelles tu ne peux même pas encore penser.
Et puis, déjà, tenter de baisser un peu le masque social, même si tu as peur de perdre le contrôle, ça vaut le coup d'y aller à tâtons. Quitte à être jugée, autant l'être pour ce qui est vrai que ce qui est faux.

Bref, j'espère que tu vas trouver la sortie du tunnel.

[yellowthing]

Merci, ça fait du bien d'être écoutée et comprise.

J'ai repris un cacheton, et me voilà bien plus calme (mon dosage est passé de 150 à 250 mg la journée) l'augmentation des dosage se ressent mais j'en avais besoin donc bon... Ça ralenti l'écriture, ainsi que mon esprit mais c'est apaisant.


Je vais essayer d'être un peu plus honnête avec moi même en baissant un peu le masque social, le truc sera de trouver le bon ajustement pour que ça ne me crée pas d'ennuie et ne pas perdre le contrôle. J'aime pas les ennuis....

Hum... Au cas où c'était pas encore clair, je ne suis pas très douée socialement, et je suis réaliste, je n'attends pas grand chose de quelques prénoms que ce soit.
Même de mon propre prénom je n'attends pas grand chose!


Je sais que ce n'est qu'un bas, et que je vais finir par retrouver optimiste et bon humeur sous peu.
Mais pourquoi ce sentiment de petitesse, de ridicule, de pathétique, de triste solitude, parait bien plus réel?
Plus réel qu'un bonheur de façade baigné dans un bien être illusoire.

Pourquoi ce sentiment de bassesse parait-il plus vrai?

[Cactus moribond]

Les vacances, c'est vraiment trop chouettes, seule ou très bien accompagnée. Mon futur à moyen terme sera la vacance, ou semi-vacance, c'est dit.