Ca m'avait bien aidé au début, ainsi que ma mère

Je pense comprendre la position qui est la sienne aujourd'hui sur cette question. Dans la plupart des cas, la solution psy est avancée par des parents qui n'acceptent pas l'homosexualité de leur enfants et qui l'envoie chez un psy pour le fair changer. Je schématise mais c'est ça l'idée, en gros. Si il s'avère que son mal être est vraiment profond, un psy pourrait tout de même être d'une aide salutaire. Evidemment il s'agira de se renseigner auparavant de manière à être sûr de ne pas tomber sur un psy homophobe qui cherchera à lui faire croire que son homosexualité est un trouble psychologique.... Mais, avec cette précaution, et si s'en sortir seul n'est plus possible, ça pourrait être une possibilité. Cela dit, je rejoins Fade Out. Le changement d'environnement sera très probablement suffisant à un meilleur épanouissement.-il ne veut pas entendre parler de therapeute
Je vais répondre en tant que fils de parents qui comme vous m'ont toujours tenu ce discours.ce qui est terrible , c'est que nous lui avons toujours dit que quoi que ce soit qui puisse lui poser probleme , il pourait nous en parler et il ne l'a pas fait. lui-meme m'a rappelé hier une discussion que nous avions eu il y a 3 ans sur ce sujet a propos d'une de mes collegues de travail qui est lesbienne . nous lui avions dit que meme s'il avait une attirance homosexuelle , cela ne changerait rien . malgré cela il ne nous en a pas parlé . beaucoup de temps perdu . comme disait Nietschze " ce qui ne tue pas , fortifie " . aujourd'hui , mon fils doit etre tres fort . bonsoir et merci encore.
Je plussoie d'abondance.Pirlouit a écrit :Je vais répondre en tant que fils de parents qui comme vous m'ont toujours tenu ce discours.Et pas forcément que sur l'homosexualité, d'ailleurs.
Je crois qu'en dehors du fait que acquérir des certitudes sur son homosexualité prend du temps, la peur de décevoir est une véritable plaie. Les parents ont beau nous dire qu'on ne les décevra pas et qu'on pourra toujours tout leur dire, on construit en nous mêmes une idée de ce qu'ils sont supposés attendre de nous et on n'a de cesse de se convaincre que, même s'ils disent le contraire, ils seront effectivement déçus. Je pense aussi que pendant une première phase, celui qu'on craint de décevoir, avant même les parents, c'est nous-mêmes, c'est la raison pour laquelle on tarde parfois à se confier aux parents. C'est en tout cas la manière dont je perçois les choses.