la transexualité en general
Par silence, le
Apres mon experience, ce coup ci celà va etre plus general, mais utile pour que chacun puisse comprendre.
Un ou une trans (je vais utiliser le diminutif par simplicité) peut être autant homo qu'hetero, l'orientation identitaire n'est pas commune à l'orientation sexuelle, meme si en regardant de plus pres un(e) trans sera forcement homo à un moment donné... un homme devenant femme attiré par les hommes sera homo au depart puis hetero à la fin de sa transition (et vice versa).
Justement la transition passage long et difficile pour les trans car manque de bol on ne change pas de sexe en une nuit ni en changeant de fringues (l'habit ne fais pas le moine ;)), celà commence; en France du moins; par plusieures visites chez un psychiatre qui en theorie est competent pour dire si la personne est trans ou pas; ceci afin d'eviter une erreur. Celà a son importance car l'evolution qui suit est irreversible (ce qui est coupé ne repousse pas :D) donc la plupart suivent ce parcours, celà facilite aussi le changement d'etat civil à la fin.
Ensuite si accord du psy c'est le traitemant hormonal qui debute, à ce stade la personne vit dejà dans l'apparence du sexe desiré, ce qui pose souvent pas mal de souci car celà revient à "jouer" au travesti pendant pas mal de mois !
La prise d'hormone est à vie, etant donné que c'est indispensable à un certain equilibre de l'organisme; celà se decompose en plusieures partie variable dans leur ordre en fonction du toubib et de la reaction de notre corps; mais en general celà comporte la prise d'oestrogene et de progestogene et d'un "castrateur" chimique afin de reduire la fabrication de l'hormone male (inversement pour les FTM).
Forcement les changement deviennent plus ou moins rapidement visible 'pousse des seins pour l'homme, barbe pour la femme, etc...) on est vraiment "en travaux".
une fois que les hormones ont fait une grande partie du travail on peut arrivé à l'operation qui va accorder le reste du corps; vaginoplastie ou phalloplastie selon le but à atteindre, ablation des seins aussi pour les FTM.
Tous les trans ne vont pas forcement jusqu au stade de l'operation pour diverses raisons; le cout si non prise en charge par la secu en cas de parcours hors protocole etc.., bref une certaines partie non negligable restent avec leur sexe d'origine, ce qui ne les empeche pas de vivre comme ils le desirent meme si dans ces cas l'integration est encore plus difficile car l'etat civil reste lui aussi celui de naissance (et là je peux vous dire que c'est souvent galere).
Mais l'etroitesse d'esprit du corps medical française est tel que bien souvent un trans est considéré à tort comme non trans ou pas assez pour avoir acces au traitement, donc systeme D et prise de risque sont souvent la seule solution pour etre malgres tout soi meme. pour l'exemple un trans sera dejà separé en 2 sous section le primaire et le secondaire, bien souvent seul le primaire aura acces à la suite tout ça sur les critères à la c**
Par primaire ou secondaire, le corps médical français a institué les limites de la prise en charge pour transsexualisme, les primaires étant considérés comme les « vrais » et les secondaires comme les « faux ». Si la personne est mariée, a des enfants, a un certain âge, elle sera considérée comme étant transsexuelle secondaire ; ce qui il y a encore peu de temps sous-entendait un refus du corps médical pour une transformation. Si l'utilisation de ces catégories s'est assouplie avec le temps, celles-ci n'en restent pas moins marquantes. Bon nombre de transsexuel/les s'inquiète d'être dans la mauvaise colonne. La différence entre les deux est liée au vécu de l'individu quand il prend contact avec le corps médical. Ces deux catégories distinctes ont de moins en moins cours dans les pays étrangers. Cela reste une habitude française bien restrictive, et sans aucun fondement scientifique
Le rapport avec la loi est aussi bien français, Le Sénateur Caillavet avait présenté deux projets de loi en 1981 et en 1982 qui furent tous deux rejetés. Le Conseil de l'Ordre des Médecins a rédigé dans le Code de Déontologie un article particulier concernant la question transsexuelle, l'article 41, qui indique les modalités de prise en charge médicale. Le Code de la Sécurité Sociale a également établi un protocole pour sa prise en charge. Le corps médical s'est vu empêcher d'effectuer de nombreuses opérations (pas seulement dans le cadre des transsexuels) à cause du Code Napoléon, qui interdit la castration. En 1989, dans le cadre de l'avant-projet de loi sur les sciences de la vie et les droits de l'homme, Guy Braibant fut le rapporteur sur le transsexualisme. De crainte d'un effet inflationniste de demandes de changement de sexe, par la mise en place d'une législation, il préfère octroyer tout pouvoir au corps médical.
A ce jour, il n'y a toujours pas de loi en France. La question reste cependant d'actualité : est-il nécessaire qu'une loi soit votée ? actuellement, le changement d'état civil est une procédure uniquement basé sur la jurisprudence et certains tribunaux continuent à rejeter les demandes. Il serait souhaitable qu'une loi soit élaborée de concert avec les intéressés. Beaucoup de transsexuels craignent en effet la mise en place d'une loi restrictive et abusive.
Certains trans sont aussi considéré comme malade mentaux et sont reconnu par la COTOREP, le bon coté est que celà aide à subvenir aux besoins materiels, le mauvais coté est que les trans sont considérés comme fou...