J'avais déjà posté un sujet "Une histoire de fou", je crois que je suis un spécialiste en la matière. Là désolé, mais c'est extrêmement long à raconter, vraiment. Donc si vous vous y attaquez, il faudra vous armer de patience. Merci beaucoup en tout cas à tous ceux qui se lanceront dans l'aventure... Bonne lecture !
On est au début du mois de juin l’an dernier et moi je ne suis pas ce qu’on peut dire au meilleur de ma forme. Je suis triste, déprimé et touché par d’incontrôlables crises d’angoisse qui me pourrissent la vie et m’empêchent de vivre normalement au quotidien. Au hasard d’un forum d’un site de rencontres, un garçon m’envoie un message. Très vite, de nombreux atomes crochus se révèlent à nous et on se rapproche vraiment très rapidement. Moi je me confie beaucoup, parle beaucoup, lui essaie mais reste beaucoup sur la réserve. Je ne m’en préoccupe pas plus que ça au début, pensant que cela viendra avec le temps. J’ignorais à ce moment là que ce moment ne viendrait jamais. Pendant que je lui étale ma vie dans ses moindres détails ou pas loin, lui n’aborde les choses que superficiellement, à regret pour moi. Très vite nous passons nos soirées et une bonne partie de nos nuits sur skype à parler, rire, s’amuser. Rapidement vient l’envie de le voir, mais lui refuse, pas directement, certainement pour ne pas me blesser, mais il repousse l’échéance comme il le peut.
Finalement début juillet alors qu’il part en stage sur Paris, on s’accorde sur un week-end. Le grand jour arrivant, j’ai une énorme boule au ventre, je ne l’ai jamais rencontré mais j’en suis déjà amoureux, l’entente est tellement parfaite qu’il me manque à chaque seconde. On se voit durant tout un week-end, chaque instant est magique malgré quelques maladresses verbales de ma part et le moment de la séparation pour retourner chacun à nos vies est une vraie épreuve. Alors que mon train a quitté la capitale il y a moins d’une heure, il m’envoie un SMS me disant qu’il a acheté ses billets pour Strasbourg et qu’il vient me voir le week-end suivant pour le 14 juillet. Pendant cette semaine là, il se rapproche d’un bon ami à moi vivant sur Paris. Moi étant amoureux, je m’inquiète très vite, au-delà de la raison, mais la jalousie c’est dur à canaliser. Ce garçon que j’aime, est beau, c’est un fait, il est extrêmement courtisé à droite et à gauche et fait preuve d’un laxisme envers les autres à ce niveau qui moi me met dans un état d’angoisse quasi permanent, je me sens en danger. J’ose lui en parler, il dit me comprendre mais ne change rien pour autant. Il me parle des garçons qui le draguent avec un soupçon de fierté dans la voix, ce qui augmente ce sentiment de danger pour moi. Quand il revient me voir pour le 14 juillet, je suis totalement sous le charme mais avec une inquiétude latente. Je profite de sa venue pour le présenter à tous mes amis. Étant donné qui est jovial et sociable, il sympathise avec absolument tout le monde pour mon plus grand bonheur, mais je ne savais pas à ce moment-là que cette manoeuvre allait se retourner contre moi dans un futur proche.
Il revient me voir pour le dernier week-end de juillet, là je fais une connerie, je parle un peu trop de mon ex, il parle aussi du sien pour me faire comprendre de la fermer, mais je ne m’en rends pas compte et ça part dans la surenchère, et ça le blesse. Ce que j’ai raconté l’a beaucoup fait complexé et il ne se sent pas aimé, il pense que je me sers de lui pour récupérer mon ex, chose totalement fausse. Le week-end est resté très sympa tout de même, encore un moment magique avec lui. Étant englué dans de gros problèmes personnels, il essaie de m’aider et me décroche via un de mes contacts Facebook, il boulot en Freelance. Boulot qui au final ne donnera rien mais ce n’est pas cela qui compte au final. Début août je passe une semaine de formation à Paris pour ce boulot là et la magie de la chose veut que comme il y est aussi, on passe toute cette semaine là ensemble. La semaine est belle mais très dure psychologiquement pour moi, je suis attaqué comme rarement par des crises d’angoisse un peu plus fortes que d’habitude. On vit dans un 9 mètres carrés mais je m’en fiche, je n’ai qu’une hâte pendant la journée : le rejoindre et le retrouver le soir. On sort, on se promène sur les quais, bref tout est beau, voire même trop beau. La semaine de formation se termine en même temps que son stage, le même jour moi je rentre en Alsace et lui part en vacances au Touquet avec deux de ses amies. Mais la dernière nuit, lui devant rendre les clés du studio, on est hébergé par l’ami parisien dont je parlais plus haut. Tout le monde est content, une très bonne soirée en perspective se dessine, mais je vais complètement déchanté. Les deux ne parlent qu’entre eux, je me retrouve totalement mis en retrait sans que je ne sache pourquoi, je me sens réduit au rôle de plante décorative. C’est dur pour moi je décide alors de me mettre encore plus en retrait et de dormir.
Le lendemain c’est la dure loi de la « séparation ». Lui part en vacances avec ses deux amies, moi je rentre chez moi à Strasbourg. Pendant sa semaine, malgré mes sollicitations pour le voir un peu sur skype en tête à tête, impossible, il y a toujours l’une de ses deux amies qui est là, amies très sympathiques au demeurant. Il est aussi aux abonnés absents par SMS et les réponses se font vraiment rares. Il a un vieux téléphone qui ne réagit plus vraiment bien avec le temps on va dire. Moi forcément je m’inquiète de cette distance là, il me manque beaucoup, mais je prends mon mal en patience. Parallèlement, depuis quelques semaines, un de mes contacts skype que j’ai déjà rencontré me fait du rentre dedans non dissimulé, moi j’esquive tout le temps ses propositions et autres demandes. Moi par ennui, une journée, je rentre dans son jeu, mais juste pour le jeu, pas pour allez faire quoi que ce soit avec lui, la conversation est salace, mais rien ne se passe de plus.
Au retour de ses vacances, comme prévu, il ne rentre pas chez lui mais vient chez moi pour une semaine. Je suis heureux comme un pape ! On se fait un ciné, on s’amuse, enfin tout se passe vraiment bien. Jusqu’au mardi où je dois aller à un rdv pro à quelques kilomètres de chez moi. Je prends mes affaires et j’y vais. A peine arrivé là-bas, mon téléphone sonne, c’est lui qui m’appelle et qui m’annonce qu’il rentre chez lui immédiatement. Moi mon coeur se décroche de la poitrine, je lui demande pourquoi et il me dit « tu n’auras qu’à demander à WTL ! ». Mon sang ne fait qu’un tour, WTL c’est le mec de skype avec qui j’avais eu une discussion salace. Aussi sec, je quitte mon rdv pour rentrer lui parler. Des cris, des pleurs, il vit très mal ce que j’ai fait, alors que ce n’était qu’une simple discussion qui n’avait aucun but à se concrétiser réellement. Il est blessé, ce qui est compréhensible et logique, mais il ne part pas, il reste et les choses se tassent dans les jours qui suivent. Lui, ami avec tous mes amis, parle à tout le monde de ce que j’ai fait, et je me fais démonter par un peu tout le monde. Pour lui prouver ma sincérité, je lui donne mes accès et mes mots de passe FB/Skype, pour qu’il soit tranquille. On s’aime et on ne veut pas se lâcher. Il finit par rentrer chez lui à la date prévue au départ et moi je pars en déplacement pro au même moment à Ajaccio pour quatre jours. J’ai eu bcp de mal à me remettre de cette nouvelle « séparation » de redevoir faire avec la distance (500 km nous séparent) et les jours qui suivent sont durs, heureusement que je vois du pays pour essayer de ne pas trop y penser.
La rentrée arrive et on trouve notre petit rythme de conversation : SMS, Facebook, Skype. D’autres garçons continuent de lui tourner autour, lui dit faire la sourde oreille, mais étant à distance, c’est vraiment qqch de très dur à vivre au quotidien, mais je ravale et j’essaie de ne pas trop l’embêter avec ça, mais j’en chie vraiment comme on dit. Depuis le week-end du 14 juillet, il a sympathisé avec un ami d’un ami. Mais mon ami en question m’a dit de beaucoup me méfié de lui, parce qu’il aime soit disant beaucoup draguer les hommes « mariés ». Et quand mon copain me dit que ce mec là lui donne des surnoms du type « mon futur copain », moi je bouillonne, je m’inquiète, j’ai peur, très peur. Mais encore une fois, je ravale, parce que je veux lui faire confiance coute que coute. Il revient passer un week-end chez moi fin septembre et tout se passe à nouveau superbement bien.
Fin septembre, un soir, je discute avec une connaissance gay, la conversation dérive et devient salace, mais une nouvelle fois sans intention de ma part d’aller plus loin que ça, chose que mon interlocuteur ignorait, j’ai joué à un jeu pas très sympa c’est vrai, je l’admets, c’est nul, débile et pas très respectueux, dégueulasse même surtout pour mon copain. La nuit passe et le lendemain à 6h30, mon copain me téléphone. A son réveil il était allé sur mon compte Facebook et était tombé sur ladite conversation. Il a été à nouveau blessé, chose qui est logique, et décide qu’on devait enlever le statut officiel de notre relation, je le mérite c’est vrai, mais même si moi je n’avais aucune intention d’aller plus loin, il est compréhensible que lui n’en croit pas un seul mot. Comme la fois précédente, il parle à tous mes amis de ce que j’ai fait et je me fais à nouveau démonter. Moi je me sens minable, je me sens con d’avoir fait ça, mais je l’aime vraiment et je n’aime que lui. Avec le recul, je ne sais toujours pas pourquoi j’ai eu ce type de conversation… Pourtant j’étais plus que bien avec mon copain. Le même jour il me dit qu’il m’avait réservé une surprise, qu’il m’avait pris des billets de train pour que je vienne passer une semaine chez lui mais qu’il allait les ramener à la gare et se les faire rembourser. Évidemment je n’ai aucune preuve que ces billets aient réellement été achetés un jour. Sur le coup je pense qu’il a dit ça pour me faire mal et se venger. J’expliquerai plus tard pourquoi je dis ça et je ne pense pas trop me tromper. Moi de mon côté je décide d’être totalement exemplaire et de montrer patte blanche à chaque instant et à chaque moment.
Trois semaines passent et il doit venir me voir pendant une semaine pendant la Toussaint, la veille de sa venue, il doute, il pense que j’ai toujours des conversations de ce type avec des garçons, chose complètement fausse, mais je ne peux pas lui reprocher de le penser. Je lui dis qu’il a tous mes accès pour le vérifier et là il me dit que non, que par mail je peux faire plein de trucs. Qu’à cela ne tienne, je lui donne mes accès mail. Moi totalement confiant, vu que je n’ai rien à me reprocher je ne m’attends pas à la suite. Il remonte jusqu’à une conversation que j’ai eu avec mon ex début juillet juste après mon premier week-end avec mon copain. Cet ex étant assez obsédé et trop présent dans ma vie, j’avais exagéré bcp de choses de ce qu’il s’était passé ce week-end là pour lui faire comprendre d’aller voir ailleurs si j’y étais. Mais là mon copain, a très mal pris la chose, lui il l’a pris dans le sens où j’aurais dit ça pour rendre mon ex jaloux pour le faire revenir alors que la rupture date de 5 ans et qu’on ne s’est plus revu depuis presque autant de temps. Il me dit que ce n’est pas grave et qu’il viendra quand même le lendemain. Moi, ce nouveau conflit me déclenche une redoutable crise d’angoisse alors que je suis chez une amie. Mon amie lui dit et il m’appelle, me rassure au téléphone me promettant que ça ne change rien et qu’il viendra quoi qu’il arrive le lendemain. Ma crise passe. Le lendemain, via Facebook, il m’annonce qu’il a reflechit, qu’il ne viendra pas, parce que je ne l’aime pas. Chose totalement fausse puisque je ne pense qu’à lui tout le temps. J’accumule les bêtises, c’est vrai on peut me lyncher pour ça, mais je suis réellement fou de lui. Il me confirme toujours par Facebook, qu’officiellement on n’est plus ensemble mais qu’on ne change strictement plus rien entre nous.
Le soir même il passe la nuit chez une nouvelle connaissance gay qu’il venait de faire, un garçon très gentil selon lui. Il me dit de ne pas m’inquiéter, qu’il ne se passera rien, il m’envoie des sms pendant la soirée, etc… Je passe une très mauvaise nuit, entre inquiétude et angoisses. Le lendemain à mon réveil, je vois un sms sur mon téléphone m’informant qu’il y avait eu qq dérapages durant la nuit avec ce garçon. Je creuse un peu et il m’avoue qu’il a eu une relation sexuelle avec lui mais sans pénétration. Qu’il avait fait ça pour se venger de ce que je lui avais fait. Moi je suis totalement dévasté, au fond du trou. Mais je décide de passer l’éponge, je l’aime et ce qu’il s’est passé est dû à mes erreurs à moi aussi, même si la vengeance est disproportionnée par rapport à ce que j’ai pu faire. On en parle beaucoup, les choses se tassent. On est tellement lié qu’on ne veut pas se séparer, on sait qu’on a un avenir ensemble.
La plus grosse crise arrivera en novembre. il vient me voir pour le week-end prolongé de l’armistice. Pendant que je préparais à manger dans la cuisine, il s’est emparé de mon téléphone et a fouillé dans mes SMS. Il a remonté une conversation avec mon meilleur ami qui datait du mois d’août. Un week-end en août, celui que je considérais comme mon meilleur ami vient me voir. On passe une bonne soirée, on regarde des films en buvant de la bière, chose relativement classique. On va se coucher. Et au réveil le lendemain, on a légèrement dérapé, enfin j’ai dérapé, je lui ai fait une fellation, même si la responsabilité est partagée, je n’aurais jamais dû. Faire ce genre de chose alors que je suis en couple, ce n’est pas moi du tout, je ne suis pas comme ça. On en a parlé et on a décidé de ne jamais en parler, parce que c’était inutile de faire du mal au gens pour une erreur. On avait un copain tous les deux à cette époque là. On s’en est voulu et on a décidé de laisser ça derrière nous. Mon copain découvre donc ces SMS parlant de ce dérapage. Là c’est le drame qu'on peut imaginer. Il pleure, je pleure, j’essaie d’arranger les choses. il est maintenant convaincu que je lui mens, que j’ai couché avec plein de mecs depuis qu’on se connait, que je ne l’aime pas et m’annonce qu’il veut qu’on se quitte définitivement et qu’il rentrera le lendemain chez lui. Il est furieux, blessé et se sent humilié. Moi je fais profil bas, je lui dis que je l’aime, que c’était une erreur. Finalement il rentre, on continue d’entretenir des discussions tous les soirs par SMS/Skype/Facebook.
Moi je veux tout sauver et je mets tout en oeuvre pour lui prouver que c’est réellement lui que j’aime et pas un autre, que je ne suis pas celui que je parais être. Il m’accorde le bénéfice du doute, mais que pour ça il faut tout redémarrer à zéro, que je dois tout lui dire et qu’à partir de maintenant il ne veut plus de belles paroles, de beaux discours, mais des preuves et des actes ! Je suis entièrement d’accord avec lui et je suis prêt à me plier à la moindre de ses volontés pour arranger les choses. La suite je vais la numéroter parce que c’est suffisamment compliqué comme histoire pour ne pas la complexité plus qu’il ne le faut :
1. Je parle de lui et de tout ce qu’il s’est passé à ma mère. Je ne parle jamais de ma vie privée et de ce genre de choses à ma mère. Je lui parle de la situation, elle me connait et elle sait que ce genre de choses que j’ai pu faire et dire ce n’est pas moi du tout. Elle me conseille, on en parle beaucoup.
2.Avec ma mère, dans notre réflexion, on trouve l’idée de l’inviter au réveillon de Noël avec toute ma famille. M’ayant dit qu’il passerait le réveillon tout seul étant donné que ses parents travaillent ce soir là, l’idée était plus que séduisante. De plus, il n’y a que ma famille proche qui est au courant de mon homosexualité, parents/amis/frères/soeurs. Cette invitation aura pour but de faire un coming out d’envergure, le grand plongeon avec tout le reste de ma famille qui est relativement immense (6 oncles/tantes et une grosse quantité de cousins/cousines), chose que je n’avais jamais de ma vie envisagé de faire. Il est vraiment très touché par cet acte d’amour envers lui, il en pleure même. Il ne sait pas quoi dire et il accepte.
3.Le lendemain de cette invitation, il passe la nuit chez un ami prétendument hétéro, mais le lendemain après l’avoir questionné, il m’apprend qu’ils ont couché ensemble, sans pénétration parce que je cite « ce n’arrivait pas à rentrer ». Moi je me sens complètement trahi et humilié d’être « victime » de ça après avoir commencer à mettre en oeuvre quelque chose d’énorme pour lui. Il me dit qu’il a fait ça juste par vengeance pour me faire comprendre qu’il peut avoir qui il veut et quand il veut. A nouveau je suis au fond, mais je prends sur moi pour aller de l’avant et ne pas perdre de vue mon objectif.
Lors d’une discussion animée sur notre avenir, on décide qu’il viendra passer une partie des vacances de noel chez moi, dans mon nouvel appartement. Il me dit que ce sera symbolique et qu’après le nouvel an, si tout se passe bien, on se remettra ensemble pour tout reprendre à zéro, on s’en fait la promesse. Il exige également que je sorte de ma vie mon meilleur ami avec qui j’ai dérapé pour que notre nouvel avenir soit possible. J’accepte et je le fais. En contrepartie, je lui demande de faire de même avec les deux mecs avec qui il a dérapé également. Ce qu’il accepte, on se fait la promesse et l’ambiance redevient tout doucement comme à nos débuts, même si parfois ça chauffe un peu, ce qui est relativement normal en de telles circonstances.
4. Début décembre, il me dit que sa mère s’est libérée pour le réveillon de Noel, je suis content pour lui, il va peut être passer un réveillon en famille. Mais il me dit qu’il ne s’est pas encore s’il va rester en famille ou venir dans la mienne pour les présentations officielles comme je me suis engagé à le faire. Je lui demande juste de me répondre assez vite pour que je puisse faire mon coming out familial avant le réveillon s’il vient. Et que s’il ne vient pas, j’organiserai quelque chose d’autre pendant les vacances pour le présenter à tout le monde.
5. Finalement, il décide de passer noel avec sa famille, chose qu’on ne peut pas lui reprocher, c’est noel quand même ! Donc on s’oriente vers une présentation à la famille entre le noel et le nouvel an.
Outre le fait de me demander de me séparer de mon meilleur ami, ce que j’ai fait, il me demande également de mettre de l’ordre dans ma vie. Je vivais dans un appartement où je me sentais mal et que je n’entretenais plus du tout, je n’y vivais quasi plus d’ailleurs. J’ai donc déménagé dans un nouvel appart, chose prévue depuis l’été, et j’ai remis toute ma vie en ordre pour lui, par amour pour lui.
6. Le 20 décembre, un peu dans le speed pour la préparation de mes cartons, je demande à un ami gay avec qui j’ai eu des relations il y a 3 ans, de venir m’aider parce que tout seul je n’y arriverai pas. Il vient et m’aide de bon coeur, on avance très bien et grâce à lui en partie, tout est prêt pour le déménagement le lendemain. Le soir même, mon copain m’accuse d’avoir couché avec cet ami pendant qu’on faisait les cartons, qu’il en était convaincu. Chose évidemment totalement fausse… Je prends alors une décision totalement extrême pour lui prouver qu’il n’y a que lui qui compte. Je fais un énorme tri, je me sépare de tous mes amis et connaissances gay pour ne plus qu’il se sente en danger avec personne. Ça doit paraitre complètement débile de faire ça, mais je tiens tellement à lui que je suis prêt à tout pour lui prouver.
7. Le premier week-end des vacances il m’annonce qu’il va boire un verre avec le mec avec qui il avait dérapé en octobre, alors qu’on s’était promis de ne plus revoir les mecs avec qui on avait chacun dérapé. Je lui rappelle sa promesse et il me dit qu’il n’a pas à faire ça parce que ce n’est pas lui qui a déconné le premier. Et il en profite pour me remettre dans la gueule tout ce que j’ai fait de mal. Je ravale ma fierté, je prends sur moi.
8. Étant tous les deux financièrement très justes, se pose le problème du billet de train pour qu’il vienne. Je lui avais dit début décembre de ne pas s’inquiéter et que je m’en occuperai. Mais étant donné qu’il ne sait pas exactement où il sera le 26 décembre, jour de sa venue, je lui demande de se renseigner pour avoir une gare de départ. Sans gare de départ, aucune possibilité d’acheter des billets de train. Je le relance qq fois et il me répond que ses parents ne savent pas où ils seront ce jour là. Étrange organisation, on en conviendra.
9. A trois jours de sa venue, il m’en mets plein les dents parce que je n’ai pas encore acheté son billet alors que j’avais promis de m’en occuper. Mais comme je n’avais pas de gare de départ comment acheter un billet de train ? Il m’envoie chier et me dit de ne plus lui adresser la parole pendant deux jours. Nous sommes le 23 décembre, Joyeux Noel quoi ! Je décide donc dans la foulée de lui prendre un e-billet au départ de la très grande ville de sa région et qu’il doit se débrouiller pour la rejoindre pour l’heure de départ de son TGV.
10. Le 26 décembre arrive, il vient, il descend du train et moi je suis heureux comme jamais. On passe une véritable semaine de rêve. Je le présente à tout le monde. Une soirée avec mes cousins/cousines qui l’adoptent immédiatement, une autre soirée avec mes frères et soeurs qui l’adoptent aussi immédiatement. Et on prend l’apéro au réveillon du nouvel an chez ma mère avec mes oncles et tantes et là encore une fois tout le monde l’adopte aussi. La semaine est complètement idyllique ou presque.
11. Il n’y a eu qu’un accro, que j’ai très très mal vécu. Le 29 décembre, un de mes meilleurs amis organise une soirée chez lui. Mon copain est invité et moi non, parce que je cite « ce serait trop lourd de vous avoir tous les deux ». Il décide d’y aller et moi j’en suis réduit au rôle de taxi, je l’y dépose et je le recherche. Moi je vis très mal la chose, je m’emporte et lui me rétorque qu’il fait ce qu’il veut, que ce sont ses amis aussi et qu’il a le droit de les voir s’il veut. Moi je me sens totalement rejeté et pas aimé… N’importe qui aurait été réellement blessé. Plus tard on en discutera et il s’en excusera.
Le 2 janvier vient l’heure du retour pour lui. Je le ramène à la gare le coeur lourd. Sur le quai on a du mal à se séparer. C’est dur, mais son train part. A peine parti, il m’envoie un sms me disant que je lui manque déjà bcp, qu’il ne veut pas partir et qu’il aurait envie de descendre du train et revenir. On est mal tous les deux, mais les choses semblent reparties, on décide de se revoir le week-end du 31 janvier.
12. Le week-end suivant, je lui reparle qu’on avait convenu que si tout se passait bien qu’on se remettrait ensemble pour démarrer sur de nouvelles bases. Tout s’était passé à merveille, même de ses propres mots il avait dit que ça avait été comme un « rêve ». Mais il me dit aussi qu’il n’avait jamais promis qu’on se remettrait ensemble au premier janvier… alors qu’il l’avait bel et bien promis pour le côté symbolique du renouveau. Nouvelle année, nouvelle vie. Je me sens une nouvelle fois trahi après avoir fait tant d’effort et après avoir prouvé tant de choses…
13. Arrive une période difficile pour lui, bardée d’examens. Il bosse bcp et me donne de moins en moins de nouvelles. J’ai limite l’impression d’être indésirable et qu’il m’évite. Mais je mets ça sur le compte du stress des révisions et des examens, je ravale et prends sur moi. Nos conversations sur skype même rien que 3 minutes pour se dire bonne nuit ne sont pas les bienvenues pour lui, il prétend qu’on arrivera pas à raccrocher ensuite et qu’il sera trop fatigué le lendemain. Bon ça je veux bien le croire, mais si je sais être raisonnable quand même.
14. Il a changé de téléphone mi décembre et a découvert les joies d’instagram, et dessus, il publie de temps à autre des photos de lui fortement dévêtu, juste en boxer, il s’abonne à une quantité de gay qui le font en retour. Au fur et à mesure il installe aussi Snapchat pour discuter, KIK, et au final donne son compte Facebook dans le texte de profil d’instagram… Moi je sombre complètement, je me sens en danger plus que jamais et j’ai terriblement peur… J’ai l’impression qu’il joue avec moi… Il a un côté narcissique extrêmement impressionnant, il est beau, il le sait, et il en joue clairement.
15. Mi-janvier, alors que ces examens sont passés, je le sollicite pour une soirée sur skype pour rattraper tout notre petit temps perdu. Il me propose de se faire ça le lendemain dès qu’il rentre de cours. Moi tout content j’accepte et le lendemain soir arrive. Il rentre, se connecte. Je lui envoie un appel qu’il refuse en me disant d’attendre, qu’il vient de rentrer et qu’il veut juste se détendre pendant une heure jusqu’à 19h30. J’accepte sans souci, arrive 19h45, je le resollicite et il me dit que là non, qu’il va prendre sa douche, je suis vexé d’être balloté comme ça mais je prends mon mal en patience. Il revient à de sa douche à 21h30, sacrée douche non ? Et là il me dit qu’il veut regarder tranquillement une série. Là j’explose de me faire prendre ouvertement pour une buse, et là, il ose s’énerver et m’envoyer chier, que si c’est comme ça, « pas de Skype ce soir ! ». Là je suis complètement déprimé et il en profite pour me resservir une nouvelle fois tout ce que j’ai pu faire l’été d’avant, comme pour justifier son refus. Je suis mal, très mal…
16. Au fil du temps, il refuse systématiquement toute communication via Skype pour des prétextes plus ubuesques les uns que les autres… Je me sens rejeté…
17. Pendant sa période d’examen, vu qu’il ne me parle plus bcp et le peu qu’il le fait il me parle des mecs qui lui tournent autour et le draguent, moi je me sens de plus en plus en danger et je me montre plus présent. Jusqu’au jour où il me dit qu’il faut qu’un fasse un break, qu’il se sent étouffé, qu’il n’en peut plus de ma jalousie, alors que c’est lui qui la provoque entièrement, même si j’ai une base de jalousie présente, comme beaucoup de monde… Il dit que je dois moins lui envoyer de sms, qu’on doit moins se parler, qu’il a besoin de souffler. Que tous les efforts que j’ai fait pour lui prouver que je l’aimais étaient venus trop vite, qu’il n’avait pas eu le temps de retomber sur ses pieds et qu’il n’avait pas eu le temps de souffler. Là je me sens une nouvelle fois pris pour un gros con, abusé, trahi, enfin tout ce qu’on veut. Mais encore une fois, j’accepte la situation, je lui accorde cela. Il me dit que ce n’est que temporaire et qu’il reviendra c’est promis, qu’il lui faut juste un peu de temps pour se retrouver pour pouvoir repartir du bon pied. Moi je prends une fois encore sur moi et je réduis le nombre de sms et de sollicitations. Et il me répète souvent qu’il n’a plus aucun compte à me rendre, qu’il voit qui il veut, qu’il fait ce qu’il veut et que s’il voulait coucher avec des garçons qu’il pourrait le faire puisqu’il n’a aucun compte à me rendre. Même s’il dit à demi-mot qu’il ne le fera pas. Moi de mon côté, j’encaisse et j’essaie de rester debout comme je peux...
18. Quatre jours avant de venir me voir fin janvier, il m’annonce que par manque d’argent il préfèrerait qu’on reporte au week-end suivant, alors qu’une semaine avant, je lui avais proposé de prendre ses billets pour profiter d’une énorme promo SNCF, chose qu’il avait refusé. On s’engueule mais après quelques jours, le week-end initial reste fixé.
19. Il vient donc passer le week-end chez moi, et à nouveau les trois jours sont justes géniaux, quand on est ensemble, les choses sont vraiment parfaites en tout sens. Et comme d’habitude, la « séparation » sur le quai de la gare est rudement difficile… Avant de partir il me confie qu’il est bien et que nous deux ça va repartir, que c’est vraiment sur la bonne voie, qu’il n’a pas envie de rentrer chez lui…
20. Une fois rentré, il change totalement sans que rien ne se soit passé, il répond de moins en moins, mais quand il le fait, tout se passe bien, il me redit plusieurs fois qu’on est sur la bonne voie, que « nous deux » ça repart, que c’est cool, qu’il est content. Moi je remonte la pente, je suis heureux, tous les gros efforts et autres sacrifices que j’ai fait sont en train de vraiment payer. Il me dit lui même que ce que j’ai fait c’est énorme. Il me confirme même que personne n’avait fait autant pour lui sur une si courte période. Que je devais être fier de moi et qu’il l’était aussi.
21. Puis patatra, d’un coup, le 15 février au matin, il m’annonce froidement comme ça que lui et moi c’est définitivement terminé, qu’il ne veut plus de relation de couple ni avec moi, ni avec personne. Tout ça parce qu’il s’est salement disputé avec sa meilleure amie et que sa trahison à elle lui a rappelé ce que moi j’ai pu faire l’été précédent. Que je n’ai pas changé, que je suis le même, que je n’ai jamais changé et que je ne changerai jamais. Il m’en met vraiment plein la tête. Moi je suis complètement sonné par l’annonce alors que 48h avant il me disait encore que nous deux c’était plus que bien parti. Encore une promesse non tenue… Il me supplie de ne pas l’éjecté de ma vie, que je suis essentiel à son équilibre, qu’il m’aime mais qu’il ne veut plus de couple. Je me sens une nouvelle fois trahi, pas respecté et roulé dans un farine. Il m’a savamment distillé de l’espoir pendant des semaines et des mois et d’un coup il me lance ce poignard en plein coeur ! Je me sens d’autant plus humilié qu’il a toujours proclamé haut et fort que quand il quittait quelqu’un, qu’il le faisait de face à face, moi je n’ai eu droit qu’un froid message sur Facebook, voilà donc la belle importance que j’ai pour lui.
22. Les jours passent, le dialogue est difficile, et il m’interdit de reparler de « nous », qu’il ne voulait pas en parler pendant 30 ans, alors qu’on était trois jours après sa décision…
23. A compter de ce moment là, j’ai l’impression d’avoir à faire avec un homme avec deux personnalités différentes. D’un côté un mec adorable, sensible, gentil avec qui on peut parler de tout. Et de l’autre, il peut se transformer en monstre d’une minute sur l’autre et te balancer des horreurs, spécialement dédiées pour te faire volontairement le plus de mal possible ! Là pour le coup l’humiliation est totale, je me sens comme un jouet dont on s’est lassé et qu’on jète dans un coin avant d’y revenir de temps en temps puis pour à nouveau l’éclater contre un mur…
24. Moi j’essaie de lui parler de lui dire ce que je ressens par rapport à tout ça, et en guise de réponse, j’ai un rapide « désolé » puis derrière il m’enchaine en me remettant dans la gueule ce qu’il s’est passé cet été et quel connard je suis… Que je n’ai pas changé, que je ne changerai jamais, que je l’ai brisé, etc…
25. On garde le contact, on parle, et de temps en temps, il me glisse mignonnement, on comprendra l’ironie, qu’il va voir ou passer la nuit chez tel ou tel mec, gay bien évidemment sinon ce n’est pas drôle. Il sait pertinemment que ça va me faire mal et il laisse exprès planer un doute conséquent sur le type de relation qu’il entretient avec ces mecs là… Je suis mal, je m’enfonce…
26. Alors qu’il disait encore vouloir passer qq jours avec moi durant les vacances d’hiver, il les annule en me disant que la seule personne qu’il a envie de voir c’est un ami à moi de paris avec qui il a sympathisé. Donc voilà, pour quelqu’un soit disant essentiel à son équilibre, je deviens subitement indésirable à voir… Il me plonge de plus en plus la tête sous l’eau.
27. Il me reproche ensuite sans arrêt de lui rappeler l’échec de notre relation en voulant lui parler de ce que je ressens à propos de tout ça, chose qu’il refuse de me laisser faire, il m’envoie chier et me rebalançant des horreurs, en me rappelant tout ce que j’ai pu faire et être cet été puis en coupant court à la conversation.
28. Surprise ! Alors que la seule personne qu’il a envie de voir c’est mon ami de Paris qui est aussi devenu le sien, il m’annonce le premier samedi des vacances qu’il va passer trois jours dans une station de ski avec un garçon qui après ma petite enquête ne connait que depuis le 18 février. Avant son départ j’en prends plein la gueule et il me demande de lui foutre la paix, qu’il fait ce qu’il veut. Et de ne plus lui parler pendant qu’il sera là-bas. Là évidemment, je me sens déjà remplacé… même s’il dit que non.
29. Il revient de son séjour, il me répète qu’il veut qu’on soit de super amis proches, comme des frères, mais parfois il change du tout au tout, il m’en remet plein la gueule sur l’été dernier et en rajoute une louche en chiant littéralement sur les efforts et les preuves que je lui ai apportées, que ce n’était rien pas si énorme que ça, alors que quelques semaines avant il vantait encore mes mérites en disant que j’avais déplacé des montagnes… Là je me sens plus que trahi, il est en train de me briser d’une manière encore plus forte que l’avait déjà fait un de mes ex, même s’il proclame haut et fort que « je ne te ferai jamais ce que Quentin t’a fait ».
30. Il y a des moments où il n’est pas bien, où il se considère comme pas quelqu’un de bien, il n’a pas le moral, donc moi je lui parle, je le rassure, je lui remonte le moral. Mais quand moi je n’ai pas le moral, je n’ai simplement le droit qu’à un « arrête de pleurnicher sur ton sort » et autres sainteté du genre, avant de systématiquement embrayé sur le fait que TOUT est de ma faute sur ce que j’ai fait l’été dernier… Que je n’ai que ce que je mérite, etc…
31. Derrière il parle à certaines personnes dont je ne connais pas l’identité, mais je m’en fiche vu le peu d’intérêt qu’elles représentent à mes yeux. Elles lui mettent dans la tête que je suis en train de le manipuler que je ne suis pas quelqu’un de bien, et je pense que ce petit jeu là derrière mon dos dure depuis plusieurs semaines voire mois… Elle est belle maintenant sa phrase « tu es essentiel à mon équilibre » quand on a en écho le fait que je le manipule ou que j’essaie de le faire… Et j’ai eu droit aussi à un magnifique « tout ce que tu as fait ce n’était pas pour moi, mais pour te faire pardonner ! ». Alors, que tout ce que j’ai fait, je l’ai réellement fait pour lui, pas pour moi ou pour me faire pardonner, mais pour lui !
Voilà, l’histoire en est là aujourd’hui, tout ça c’est vraiment très compliqué à vivre, j’ai l’impression de m’être fait manipuler comme un pantin, qu’on a joué avec moi. Il y a d’autres points qui soulèvent le doute comme le fait que de mon côté il connait absolument tout et tout le monde, il connait toute ma vie dans son entièreté. Moi de mon côté, je suis totalement interdit de séjour chez lui, je n’ai jamais rien su de ses activités ni rien, ou à peine quelques mots. Quand moi je n’ai pas été correct avec lui, il en a parlé à tout le monde, même à mes amis, quand lui ne l’a pas été, et on peut voir que la liste est quand même longue, faut l’avouer, si j’avais le malheur de vouloir en parler rien qu’à lui, je me faisais démonter voir même limite insulté parfois. Au final, pour ceux qui ne connaissent pas l’entièreté de l’histoire je passe pour un énorme salopard, chose que lui entretient bien, et lui pour la victime. Dès que j’essaie de lui parler sincèrement, il me dit d’arrêter de me victimiser, puis que fait-il derrière ? Il se victimise, et me fait bien sentir à quel point je suis un salaud… et à quel point j’essaie de le manipuler.
Les amis à qui j’en parle et qui me connaissent vraiment me dise que je mérite vraiment mieux, qu’après tout ce que j’ai fait pour lui, c’est indécent qu’il chie sur tout comme ça, et faire comme si je n’avais rien fait, que je lui mentais et que je le manipulais… Il se trompe, tout le monde sait que je ne suis pas ça. Le pire c’est qu’il le sait aussi. L’échec de notre relation ne vient pas de ce que j’ai fait cet été, non, ça l’aurait été si elle s’était arrêté en novembre, là oui. Mais là il a exigé des preuves et des actes que je lui ai apportés en quantité et plus que ce qu’il demandait. J’ai été parfait, il n’a plus rien du tout à me reprocher depuis longtemps alors que lui c’est bcp plus discutable ! Mais après tout ce que j’ai fait, on ne peut plus rejeter l’échec de la relation sur moi, parce que je suis, de l’avis de tous mes amis et de mes frères/soeurs, plus qu’irréprochables. On m’a même souvent dit que c’était vraiment beau tout ce que j’avais fait pour lui, que j’avais bcp changé et que j’étais mieux ! Voilà pour ma très longue histoire et vraiment désolé pour sa longueur, mais j’avais tout ça sur le coeur et il fallait que ça sorte ! Merci pour votre patience et j’espère que vous ne vous êtes pas endormis ou perdus en cours de route. Si vous avez un avis à donner ou un commentaire à faire, n'hésitez pas !
Encore une histoire de fou...
Re: Encore une histoire de fou...
Moi ce qui m'étonne dans cette histoire c'est que soyez restés aussi longtemps ensemble alors que ça a commencé à puer la merde dès la première semaine et que c'est allé de pire en pire.
A ce stade, c'est plus de l'acharnement, c'est l'immolation.
Mais en fait, toi, t'aime bien être traité comme un paillasson, c'est ça ? Ou alors les dramas te font te sentir vivant ? C'est quoi, le truc, juste du masochisme ? Parce que bon, ça sert peut être à rien de t'acharner à lui parler et à être sympa avec lui vu le résultat ...
Bon. Bin. Euh. Courage du coup. Et coupe les ponts, ça te fera du bien.
A ce stade, c'est plus de l'acharnement, c'est l'immolation.
Mais en fait, toi, t'aime bien être traité comme un paillasson, c'est ça ? Ou alors les dramas te font te sentir vivant ? C'est quoi, le truc, juste du masochisme ? Parce que bon, ça sert peut être à rien de t'acharner à lui parler et à être sympa avec lui vu le résultat ...
Bon. Bin. Euh. Courage du coup. Et coupe les ponts, ça te fera du bien.
Re: Encore une histoire de fou...
Bon, je trouve ton titre un peu trompeur : c'est pas une histoire de fou (même si tu l'as vécue comme ça car la chute a été rude), c'est tristement banal je dirai.
Dès la base, votre relation était bancale parce que : t'es un mec jaloux et lui c'est un mec jaloux (et exclusif). Après, sorry je suis direct, je trouve ça juste malsain dans un couple de s'espionner ainsi, de lire les conversations skype, facebook ou de fureter sur la messagerie de son mec, en remontant loin en arrière. Jamais je ferai un truc pareil à mon mec et si je le fais un jour, ça voudra dire que c'est fini entre nous je pense bien.
Ensuite, de part et d'autres, vous avez eu des coucheries que vous avez regretté et qui vous ont fait mutuellement souffrir, du fait de votre jalousie réciproque.
Après, le mec a vu que, bogosse comme il est, il peut avoir des mecs à la pelle et ça l'a saoulé de rester avec toi, il a pas su rompre et il a fait mumuse. En même temps, les trucs que tu as fait "juste pour lui" comme chasser ton meilleur ami de ta vie ou déménager, j'espère qu'avec le recul tu te rends compte comme ça témoigne d'une mauvaise dépendance.
Alors, pour l'avenir :
- un mec qui t'espionne, tu le largues
- un mec qui te demande de ne plus voir ton meilleur ami ou tes amis, tu le largues
Et puis un conseil : faut que tu t'occupes de tes problèmes de crises d'angoisse et de jalousie. Je sais pas trop comment. En parler à un psy, apprendre des techniques de relaxation, etc.
Et ne soit plus dépendant comme ça de quelqu'un. Etre amoureux, c'est super mais faut que y ait de la confiance mutuelle et du respect mutuel. Un mec qui t'espionne, qui te fait des scènes de jalousie, qui te demande de ne plus voir tes amis, qui te demande de démenager, qui te fait des ultimatums, c'est un manque de respect et de confiance.
Crois moi tu es bien débarrassé, même si c'est de la souffrance puisque tu étais étais amoureux. Mais c'était pas bon d'être à ce point dépendant de lui et de ses désirs.
(et ton ami qui invite ton mec et pas toi à sa soirée... qu'est-ce que c'est que ce connard ? A rayer de ta liste, si tu veux mon avis)
Dès la base, votre relation était bancale parce que : t'es un mec jaloux et lui c'est un mec jaloux (et exclusif). Après, sorry je suis direct, je trouve ça juste malsain dans un couple de s'espionner ainsi, de lire les conversations skype, facebook ou de fureter sur la messagerie de son mec, en remontant loin en arrière. Jamais je ferai un truc pareil à mon mec et si je le fais un jour, ça voudra dire que c'est fini entre nous je pense bien.
Ensuite, de part et d'autres, vous avez eu des coucheries que vous avez regretté et qui vous ont fait mutuellement souffrir, du fait de votre jalousie réciproque.
Après, le mec a vu que, bogosse comme il est, il peut avoir des mecs à la pelle et ça l'a saoulé de rester avec toi, il a pas su rompre et il a fait mumuse. En même temps, les trucs que tu as fait "juste pour lui" comme chasser ton meilleur ami de ta vie ou déménager, j'espère qu'avec le recul tu te rends compte comme ça témoigne d'une mauvaise dépendance.
Alors, pour l'avenir :
- un mec qui t'espionne, tu le largues
- un mec qui te demande de ne plus voir ton meilleur ami ou tes amis, tu le largues
Et puis un conseil : faut que tu t'occupes de tes problèmes de crises d'angoisse et de jalousie. Je sais pas trop comment. En parler à un psy, apprendre des techniques de relaxation, etc.
Et ne soit plus dépendant comme ça de quelqu'un. Etre amoureux, c'est super mais faut que y ait de la confiance mutuelle et du respect mutuel. Un mec qui t'espionne, qui te fait des scènes de jalousie, qui te demande de ne plus voir tes amis, qui te demande de démenager, qui te fait des ultimatums, c'est un manque de respect et de confiance.
Crois moi tu es bien débarrassé, même si c'est de la souffrance puisque tu étais étais amoureux. Mais c'était pas bon d'être à ce point dépendant de lui et de ses désirs.
(et ton ami qui invite ton mec et pas toi à sa soirée... qu'est-ce que c'est que ce connard ? A rayer de ta liste, si tu veux mon avis)
Re: Encore une histoire de fou...
Pas mieux que Norma.
Vu le nombre de fois dans ton histoire avec ce mec où tu dis que tu encaisses, que tu ravales, que tu laisses couler, que tu es humilié, insulté, dénigré, malmené, angoissé, stressé etc. je me demande encore pourquoi tu cherches à rester en contact avec lui. Cette relation te fais beaucoup plus de mal que de bien.
Et puis franchement, donner tous ses codes d'accès à Facebook, skype et même sa boîte mails... nan mais sérieux?
T'as le droit de garder une vie privée même si tu es en couple. C'est quand même super malsain de poser une telle condition pour construire une relation.
Idem quand il te demande de larguer tes meilleurs amis. Mais tu as vu ça où? Un mec qui te demande ça, c'est qu'il a déjà un souci et tu le fuis direct.
Edit : ah ben floridjan a répondu avant moi pendant que je lisais. +1 Avec ce qu'il a écrit.
Vu le nombre de fois dans ton histoire avec ce mec où tu dis que tu encaisses, que tu ravales, que tu laisses couler, que tu es humilié, insulté, dénigré, malmené, angoissé, stressé etc. je me demande encore pourquoi tu cherches à rester en contact avec lui. Cette relation te fais beaucoup plus de mal que de bien.
Et puis franchement, donner tous ses codes d'accès à Facebook, skype et même sa boîte mails... nan mais sérieux?

Idem quand il te demande de larguer tes meilleurs amis. Mais tu as vu ça où? Un mec qui te demande ça, c'est qu'il a déjà un souci et tu le fuis direct.
Edit : ah ben floridjan a répondu avant moi pendant que je lisais. +1 Avec ce qu'il a écrit.
Re: Encore une histoire de fou...
Mais qu'est ce que c'est que ce mec... Il est totalement irrespectueux c'est incroyable... C'est facile à dire mais next direct!
Pour le reste, je rejoins ce qui a été dit précédemment.
Courage!
Pour le reste, je rejoins ce qui a été dit précédemment.
Courage!
Re: Encore une histoire de fou...
La situation est délicate en effet, mais à te lire, tu n'as pas vraiment l'air d'avoir conscience que l'emprise qu'exerce sur toi ton "(ex)copain", est en grande partie responsable de ton mal être. Les conséquences de ta mésaventure ont quand même pris une tournure disproportionnée, et maintenant que vous êtes séparés, je ne comprends pas bien quel intérêt tu as à entretenir une relation qui te tourmente autant et surtout qu'est-ce que toi tu en attends ?
Tu devrais lui exposer ton ressenti de façon claire et réfléchie par écrit afin de lui expliquer comment tu vis la situation, et surtout, arrêter de le laisser t'insulter en utilisant cette histoire comme prétexte pour justifier la façon dont il se comporte à ton égard.
Si il tient vraiment à toi comme il l'entend, alors il fera des efforts. Dans le cas contraire, vous gagnerez tout les deux à couper les ponts d'une relation qui vous empoisonne la vie !
Quoi qu'il en soit, je te souhaite bon courage pour la suite !
Tu devrais lui exposer ton ressenti de façon claire et réfléchie par écrit afin de lui expliquer comment tu vis la situation, et surtout, arrêter de le laisser t'insulter en utilisant cette histoire comme prétexte pour justifier la façon dont il se comporte à ton égard.
Si il tient vraiment à toi comme il l'entend, alors il fera des efforts. Dans le cas contraire, vous gagnerez tout les deux à couper les ponts d'une relation qui vous empoisonne la vie !
Quoi qu'il en soit, je te souhaite bon courage pour la suite !
Re: Encore une histoire de fou...
Oh purée ... Ravenclaw, tes histoires sont toujours très compliquées. C'est vraiment pas de bol.
Il ne fait pas de doute que vous vous aimez tous les deux, sinon chacun aurait pris le large des mois plus tôt. Mais vu que vous manquez tous les deux de confiance en vous, ce qui explique pourquoi vous êtes tous les deux jaloux, lui plutôt rancunier et toi un peu envahissant, çà ne risque pas de s'arranger pour sortir de cette relation amour-haine que vous avez construit. Honnêtement, continuer comme cela ne vous apportera que souffrance.
Ce n'est pas un changement dans le couple, par exemple vivre ensemble ou au moins dans la même ville, qui y changera grand chose, même si cela explique certains de tes écarts de conduite j'imagine.
Il faut, si cela devait reprendre, que vous d'eux appreniez à réagir de manière plus mature face à ces épreuves, sinon il n'y aura pas d'issue.
A ce stade, je ne vois qu'une thérapie de couple comme possibilité en dehors de la rupture. Et arrêtez de faire n'importe quoi sur les réseaux sociaux ! Agissez comme si vous saviez à l'avance que vous étiez observés, cela vous modérera un peu et évitera bien des problèmes par la suite.
Bonne chance
Il ne fait pas de doute que vous vous aimez tous les deux, sinon chacun aurait pris le large des mois plus tôt. Mais vu que vous manquez tous les deux de confiance en vous, ce qui explique pourquoi vous êtes tous les deux jaloux, lui plutôt rancunier et toi un peu envahissant, çà ne risque pas de s'arranger pour sortir de cette relation amour-haine que vous avez construit. Honnêtement, continuer comme cela ne vous apportera que souffrance.
Ce n'est pas un changement dans le couple, par exemple vivre ensemble ou au moins dans la même ville, qui y changera grand chose, même si cela explique certains de tes écarts de conduite j'imagine.
Il faut, si cela devait reprendre, que vous d'eux appreniez à réagir de manière plus mature face à ces épreuves, sinon il n'y aura pas d'issue.
A ce stade, je ne vois qu'une thérapie de couple comme possibilité en dehors de la rupture. Et arrêtez de faire n'importe quoi sur les réseaux sociaux ! Agissez comme si vous saviez à l'avance que vous étiez observés, cela vous modérera un peu et évitera bien des problèmes par la suite.
Bonne chance
