Bravo pour ce changement!! J'espère que la vie ne te réservera que de bonnes surprises.
En tout cas, merci pour ce témoignage encourageant ! Cela prouve bien que tout le monde peut être heureux même les jeunes un peu timides et coincés comme moi.
A dix-huit ans, j'ai fait la connaissance d'un garçon charmant, doux, rêveur, poète à ses heures, David de son prénom, dont la spécificité affective se lisait entre les lignes à qui appliquait un œil exercé à sa façon de se comporter. Nous faisions un stage informatique et un soir, lassé des sempiternelles gasconnades des forts en gueule fiers de leur bite qui rivalisaient en belles paroles de leurs prouesses sexuelles avec leurs copines respectives, qui plus est puant l'homophobie à plein nez, il s'était exhorté à jeter un pavé dans la mare en lançant, textuellement : - Bof, garçon ou fille, il n'y a pas de mal à se faire du bien". Grimaces contrites, gêne, ricanements, je vous passe la palette expressive du scandale qui désarçonnait la congrégation des bons petits bourgeois indexés à la normalité politiquement correcte. Moi, je m'esclaffais de cette manière qui sous-entend une approbation pleine et entière du vilain petit canard semeur de trouble. Le lendemain matin, nous n'avions déjà plus rien à nous offrir, tant la nuit avait comblé nos attentes. Les autres commencèrent à soupçonner quelque anomalie qui s'était tramée entre nous, et y allaient de leurs sarcasmes à demi-mot tout en se rengorgeant de la fierté de ne pas appartenir à la famille des dépravés. La veille de la fin du stage, David me glisse un mot à l'oreille, je me mets à rire en l'assurant que je relève le défi. Les stagiaires se disent au revoir, je vais vers lui et devant l'assistance réunie au grand complet, nous nous collons un bon gros baiser charnu sur les lèvres. Puis nous partons ensemble, en nous tenant la main. J'imagine encore aujourd'hui la variété des commentaires que je n'ai pas entendus, mais que je supplée sans peine.
Tout à fait j'ai toujours été un jeune homme timide, coincé, à la nature solitaire. A vrai dire, je ne sais pas trop comment j'ai réussi à prendre confiance en moi. J'ai eu de la chance sur quelques mecs très sympas.
J'avais ouvert des topics d'amour impossibles, ça c'est vrai.
J'ai cessé de me poser trop de questions (je m'en pose toujours il est vrai), cela m'a fait beaucoup de bien.
Hey Bravo à toi c'est vraiment chic! Surtout que ce que tu dis résonne particulièrement car je suis en plein dans la phase de "déclic" (bon je prend mon temps mais je m'y dirige petit à petit) et du coup ça me donne de l'espoir, donc merci! Aussi, si toi aussi tu as tendance à hyperintellectualiser les choses ou tout simplement à te faire des films, je ne peux que recommander l'exercice régulier d'une forme de relaxation/méditation/sophro. Y a plein de petits trucs qui permettent de se vider des pensées parasitantes sur le court à long terme, pour ma part je trouve qu'une séance d'étirement tous les 2 ou 3 jour avec musique zen fait vachement de bien à mon cerveau ^^ Bref, merci encore pour ce témoignage et profites bien!!!
Je pense que la vie professionnelle y est pour beaucoup.
Il y a un tel décalage entre les écrits du début et ce que tu es en vrai.
Ce que tu as toujours décrit est ce qu'il y avait à l'intérieur ... mais je ne t'ai pas rencontré avant pour pouvoir en juger.