Besoin d'aide... Un de plus à ne plus savoir, ou peu.
Besoin d'aide... Un de plus à ne plus savoir, ou peu.
Et bien voila un petit nouveau de plus qui souhaite avoir des renseignements sur le phénomène homosexualité...
Il y avait encore peu de temps je ne me posais même pas la question de savoir quelle était mon orientation sexuelle. Mais suivant une discussion menée avec un ami que je pourrais qualifié de "proche". Aucune question ne me trottait l'esprit, persuadé que j'étais bel et bien hétéro.
On a parlé de lui et on en est arrivé au fait que lui-même venait juste de s'assumer pleinement, qu'il était sûr un homo.
Par la suite on a parlé de moi, et je suis venu a douté de ma propre hétérosexualité. Ce qui m'a mis d'une humeur palpable.
Plus passait le temps plus je me persuadais que j'étais bel et bien hétéro, et rien d'autres.
J'étais sorti avec une fille deux mois et demi avant (et ce durant seulement 1 mois)le début de mes "doutes". Par conséquent je m'étais butté à me disais que tout allait bien. Mais quelques épreuves de la vie m'ont encore fait mûrir et me persuader de ce que je n'étais pas devenait stupide en voyant toutes les preuves qui s'accumulaient.
Cependant depuis deux ans j'aimais passionément, du moins je me le laissais entendre dans mon subconscient, et elle s'est mise, aux environs du nouvel an, à finalement m'aimer. Un grand chamboulement en moment de mes doutes, mais c'était une façon pour moi de me dire que j'étais "normal", et cela me convenait.
Mais comme la précédente, tout me plaisait à l'exception d'une chose, et je ne pouvais savoir laquelle.
J'ai commencé à en parler avec ma meilleure amie, qui aujourd'hui sait tout de mes envies. J'ai quitté ma seconde petite amie (ci après nommée E) après en avoir parlé avec cette meilleure amie, et je la remercie si elle lit ceci un jour. 15 jours avant la rupture nous avons parlé de ça et avons conclu que j'étais surement bi plus qu'hétéro. La semaine suivante nous concluions que je n'étais certainement plus hétéro. J'ai quitté E, enfin et avec P, la meilleure amie, nous en avons parlé intensivement durant les deux, trois jours qui suivirent. J'ai lu chez elle un article de Phosphore, un sujet sur l'homosexualité, c'est ainsi que j'ai trouvé ce site, et je me suis tellement revu dans les lignes de cet article, hormis quelques détails, que ça devenait flagrant pour moi. Pour P aussi.
Même si ce n'est pas très clair, je conclue maintenant que je suis pleinement homo, et grâce à cette amie P, je m'assume quasi-complètement. J'aimerais cependant avoir votre avis, sur comment ça s'est passé pour vous, et comment l'avez vous vécu après l'acceptation de ce que vous êtes. Je dis j'assume, mais c'est pour moi, je n'assume pas encore le regard des autres, dû à l'homophobie ambiante. J'aimerais savoir si pour vous ça s'est caractérisé de la même façon, une attirance vers l'identique sexe, un recul face à l'amour féminin.
Merci beaucoup à ceux qui m'aideront, ça m'aideras à me fixer.
NB: J'ai vu beaucoup de gens plus âgé que moi, et me demande si c'est si tôt qu'ils ont réalisé leur homosexualité. Car de mes 15 ans et mon vécu, je comprends assez de choses mais j'aurais peur d'être pris pour un "petit". Juste ce point.
Il y avait encore peu de temps je ne me posais même pas la question de savoir quelle était mon orientation sexuelle. Mais suivant une discussion menée avec un ami que je pourrais qualifié de "proche". Aucune question ne me trottait l'esprit, persuadé que j'étais bel et bien hétéro.
On a parlé de lui et on en est arrivé au fait que lui-même venait juste de s'assumer pleinement, qu'il était sûr un homo.
Par la suite on a parlé de moi, et je suis venu a douté de ma propre hétérosexualité. Ce qui m'a mis d'une humeur palpable.
Plus passait le temps plus je me persuadais que j'étais bel et bien hétéro, et rien d'autres.
J'étais sorti avec une fille deux mois et demi avant (et ce durant seulement 1 mois)le début de mes "doutes". Par conséquent je m'étais butté à me disais que tout allait bien. Mais quelques épreuves de la vie m'ont encore fait mûrir et me persuader de ce que je n'étais pas devenait stupide en voyant toutes les preuves qui s'accumulaient.
Cependant depuis deux ans j'aimais passionément, du moins je me le laissais entendre dans mon subconscient, et elle s'est mise, aux environs du nouvel an, à finalement m'aimer. Un grand chamboulement en moment de mes doutes, mais c'était une façon pour moi de me dire que j'étais "normal", et cela me convenait.
Mais comme la précédente, tout me plaisait à l'exception d'une chose, et je ne pouvais savoir laquelle.
J'ai commencé à en parler avec ma meilleure amie, qui aujourd'hui sait tout de mes envies. J'ai quitté ma seconde petite amie (ci après nommée E) après en avoir parlé avec cette meilleure amie, et je la remercie si elle lit ceci un jour. 15 jours avant la rupture nous avons parlé de ça et avons conclu que j'étais surement bi plus qu'hétéro. La semaine suivante nous concluions que je n'étais certainement plus hétéro. J'ai quitté E, enfin et avec P, la meilleure amie, nous en avons parlé intensivement durant les deux, trois jours qui suivirent. J'ai lu chez elle un article de Phosphore, un sujet sur l'homosexualité, c'est ainsi que j'ai trouvé ce site, et je me suis tellement revu dans les lignes de cet article, hormis quelques détails, que ça devenait flagrant pour moi. Pour P aussi.
Même si ce n'est pas très clair, je conclue maintenant que je suis pleinement homo, et grâce à cette amie P, je m'assume quasi-complètement. J'aimerais cependant avoir votre avis, sur comment ça s'est passé pour vous, et comment l'avez vous vécu après l'acceptation de ce que vous êtes. Je dis j'assume, mais c'est pour moi, je n'assume pas encore le regard des autres, dû à l'homophobie ambiante. J'aimerais savoir si pour vous ça s'est caractérisé de la même façon, une attirance vers l'identique sexe, un recul face à l'amour féminin.
Merci beaucoup à ceux qui m'aideront, ça m'aideras à me fixer.
NB: J'ai vu beaucoup de gens plus âgé que moi, et me demande si c'est si tôt qu'ils ont réalisé leur homosexualité. Car de mes 15 ans et mon vécu, je comprends assez de choses mais j'aurais peur d'être pris pour un "petit". Juste ce point.
Coucou Zar'roc,
je ne vais parler que de mon cas et ne pas tenter de faire de generalites.
Je ne me souviens pas d'un moment specifique ou je me suis dit : je suis hetero ou je suis homo. Tout est venu plutot naturellement.
Je n'ai jamais vraiment ete confronte a l'homophobie durant mon adolescence, que ce soit pour moi ou vis a vis de quelqu'un d'autre. Aucune remarque dans ma famille, un cousin de ma mere gay qui vit a New York et c'est tout.
En clair aucun contact avec un homo de pres ou de loin. Pourtant, lorsque j'ai decouvert internet, j'ai comme tout ado ete voir des sites porno. C'etait au tout debut des sites heteros, mais je regardais plus les hommes que les femmes. Du coup, aux alentours de mes 15 ans, je m'identifiais comme bi. Vers la fin du lycee, j'etais considere bi aupres de certains, gay aupres de mes meilleurs amis et enfin hetero pour la plupart. Non pas que je le cachais mais je ne l'avais jamais vraiment dit sauf a mes amis.
Cela dit, tout ca etait encore tres flou pour moi, je n'etais jamais vraiment sorti avec quelqu'un, encore moins eu de relations sexuelles. Du coup j'avais beau dire que j'etais gay/hetoro/bi, ca n'avait pas vraiment de sens pour moi.
En prepa je suis meme sorti brievement avec une fille, mais c'etait plus a cause d'un manque d'affection que d'un interet reel. On s'entendait bien mais l'etincelle n'etait pas la. C'etait plus une amie qu'autre chose.
C'est dans ces alentours, 18/19 ans que je me suis dit que les filles ca irait comme copine mais que je me voyais mal avoir une petite copine et encore moins avoir des relations avec (non pas que ca me degoute, mais ca ne m'attire pas :p).
En j'avais toujours une bonne raison pour ne pas vraiment me lancer, que ce soit le bac ou des concours, je n'avais pas envie de m'embarasser d'une autre personne et des possibles complications qu'il peut en resulter.
Au final il a fallu attendre mon entree en ecole d'ingenieur pour que j'ai toutes mes premieres fois: premier baiser avec un mec, premier petit copain, premieres relations. Et aucune de ces premieres experience ne m'a paru bizarre ou contre nature. Je me sentais a l'aise, bien dans mon corps et dans ma tete: j'en ai donc conclu que j'etais bel et bien homo.
La difference avec maintenant c'est que 8ans plus tot, lorsque j'avais 15 ans, on parlait moins de l'homosexualite. Et dans un sens je pense que c'est mieux que l'on en parle plus. Meme si ca peut etre percu comme une 'mode', je pense qu'il est important qu'on dise aux jeunes filles ou aux jeunes garcons que c'est OK d'aimer les filles plutot que les garcons et vice versa. Que ca ne condamne pas a finir sa vie seul, que l'on n'attend pas de toi que tu te comportes comme ci ou comme ca.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui les gens commencent a realiser qu'etre homo ne signifie rien de plus que de preferer avec des relations amoureuses avec les hommes (ou les femmes). Le sexe y joue une part, mais ce n'est pas tout.
En resume, le plus important c'est plutot que de tenter de te mettre dans une case, essaye de savoir ce que tu veux. Ca peut etre une fille, un garcon ou les deux. L'important c'est de ne pas faire ce que l'on veut que tu fasses mais que ca soit ton choix. Tu n'as de compte a rendre a personne si ce n'est a toi-meme.
je ne vais parler que de mon cas et ne pas tenter de faire de generalites.
Je ne me souviens pas d'un moment specifique ou je me suis dit : je suis hetero ou je suis homo. Tout est venu plutot naturellement.
Je n'ai jamais vraiment ete confronte a l'homophobie durant mon adolescence, que ce soit pour moi ou vis a vis de quelqu'un d'autre. Aucune remarque dans ma famille, un cousin de ma mere gay qui vit a New York et c'est tout.
En clair aucun contact avec un homo de pres ou de loin. Pourtant, lorsque j'ai decouvert internet, j'ai comme tout ado ete voir des sites porno. C'etait au tout debut des sites heteros, mais je regardais plus les hommes que les femmes. Du coup, aux alentours de mes 15 ans, je m'identifiais comme bi. Vers la fin du lycee, j'etais considere bi aupres de certains, gay aupres de mes meilleurs amis et enfin hetero pour la plupart. Non pas que je le cachais mais je ne l'avais jamais vraiment dit sauf a mes amis.
Cela dit, tout ca etait encore tres flou pour moi, je n'etais jamais vraiment sorti avec quelqu'un, encore moins eu de relations sexuelles. Du coup j'avais beau dire que j'etais gay/hetoro/bi, ca n'avait pas vraiment de sens pour moi.
En prepa je suis meme sorti brievement avec une fille, mais c'etait plus a cause d'un manque d'affection que d'un interet reel. On s'entendait bien mais l'etincelle n'etait pas la. C'etait plus une amie qu'autre chose.
C'est dans ces alentours, 18/19 ans que je me suis dit que les filles ca irait comme copine mais que je me voyais mal avoir une petite copine et encore moins avoir des relations avec (non pas que ca me degoute, mais ca ne m'attire pas :p).
En j'avais toujours une bonne raison pour ne pas vraiment me lancer, que ce soit le bac ou des concours, je n'avais pas envie de m'embarasser d'une autre personne et des possibles complications qu'il peut en resulter.
Au final il a fallu attendre mon entree en ecole d'ingenieur pour que j'ai toutes mes premieres fois: premier baiser avec un mec, premier petit copain, premieres relations. Et aucune de ces premieres experience ne m'a paru bizarre ou contre nature. Je me sentais a l'aise, bien dans mon corps et dans ma tete: j'en ai donc conclu que j'etais bel et bien homo.
La difference avec maintenant c'est que 8ans plus tot, lorsque j'avais 15 ans, on parlait moins de l'homosexualite. Et dans un sens je pense que c'est mieux que l'on en parle plus. Meme si ca peut etre percu comme une 'mode', je pense qu'il est important qu'on dise aux jeunes filles ou aux jeunes garcons que c'est OK d'aimer les filles plutot que les garcons et vice versa. Que ca ne condamne pas a finir sa vie seul, que l'on n'attend pas de toi que tu te comportes comme ci ou comme ca.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui les gens commencent a realiser qu'etre homo ne signifie rien de plus que de preferer avec des relations amoureuses avec les hommes (ou les femmes). Le sexe y joue une part, mais ce n'est pas tout.
En resume, le plus important c'est plutot que de tenter de te mettre dans une case, essaye de savoir ce que tu veux. Ca peut etre une fille, un garcon ou les deux. L'important c'est de ne pas faire ce que l'on veut que tu fasses mais que ca soit ton choix. Tu n'as de compte a rendre a personne si ce n'est a toi-meme.
Le phénomène dont tu parles peut même arriver très très tard, même à 40 ans :http://www.et-alors.net/forum/ftopic13321.php !
Chaque trajectoire est unique et l'important c'est d'aimer, d'être en accord avec soi-même, de croquer dans la vie !
zphyr a raison, on trouve ces réponses en soi-même, et par l'expérience.
Je n'ai jamais douté de mon homosexualité, même si j'ai mis du temps à l'accepter, mais c'est autre chose.
Après, chacun son histoire, et à bas les tiroirs où l'on voudrait ranger tout le monde définitivement (dit le gay assumé et pacsé qui n'a jamais regardé une fille avec une pensée érotique !).
Je n'ai jamais douté de mon homosexualité, même si j'ai mis du temps à l'accepter, mais c'est autre chose.
Après, chacun son histoire, et à bas les tiroirs où l'on voudrait ranger tout le monde définitivement (dit le gay assumé et pacsé qui n'a jamais regardé une fille avec une pensée érotique !).
Je sur-plussois, indéniablement.Alcoori a écrit :En resume, le plus important c'est plutot que de tenter de te mettre dans une case, essaye de savoir ce que tu veux. Ca peut etre une fille, un garcon ou les deux. L'important c'est de ne pas faire ce que l'on veut que tu fasses mais que ca soit ton choix. Tu n'as de compte a rendre a personne si ce n'est a toi-meme.
De mon côté, ça s'est passé en gros comme cela - il y a un topic qui en parle de long en large et en travers, je ne sais plus où, de "comment avez-vous découvert que..." - j'ai dû y dire plus là-bas que je n'en laisserai ici. En gros : je découvre ça d'un coup à 16 ans - parce qu'à mon époque à moi, moins encore qu'il n'y a 8 ans (c'était il y a euh 39 - 16 = 23 ans, oui
A l'époque, on se posait bien moins qu'aujourd'hui les questions de l'"identité" bisexuelle. Je ne me suis jamais senti bi, ce qui ne signifie pas que je ne le sois pas
C'est en prépa que 'ai eu ma première expérience sexuelle ; ça m'a semblé totalement naturel et spontané. Bien plus qu'avec l'unique fille que j'aie jamais embrassé de ma vie - si je suis bi, je suis très certainement plus attiré par les hommes que par les femmes, sans pour autant pouvoir dire "fontaine...".
Aujourd'hui, je ne me pose plus a question en termes de ceci ou cela, mais en termes de qualités de relation. C'est sûr que es fantasmes tournent plus autour des hommes. Mais "homosexuel" m'est aussi extérieur qu'ingénieur ou philosopheux : un mot auquel je puis opiner dans certaines circonstances, mais juste un mot. 8)
Cela dit, il est vrai qu'à une étape de mon développement, il m'a été important de pouvoir rentrer dans la dynamique de ce mot, me laisser porter par ses implications, psychologiques, sociales, me laisser un temps bâtir par lui.
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rbsnowtrance4
- Messages : 573
- Inscription : mer. avr. 25, 2007 8:32 pm
Alors, tout d'abord, bienvenue ici! [mais ça c'est pour la section accueil].
Ensuite, en ce qui concerne le quand et comment de l'acceptation de son homosexualité, il y a untopic déjà existant sur ce sujet ici qui pourra sûrement répondre à beaucoup de tes questions - tu verra qu'il n'y a pas vraiment d'age pour ça.
En ce qui me concerne, dès mes 13-14 ans j'ai commencé à comprendre, et j'ai accepté ça progressivement. Et je me suis inscrit au site à mes 15 ans, moi aussi, et il y a plus jeune que toi ici je crois (peu, mais bon^^).
En tout cas tu as l'air de bien prendre tout ça, c'est super
. Et comme disent les autres, c'est vraiment quelque chose dont on se rend compte soi même, plus que s'appliquer une étiquette.
Ensuite, en ce qui concerne le quand et comment de l'acceptation de son homosexualité, il y a untopic déjà existant sur ce sujet ici qui pourra sûrement répondre à beaucoup de tes questions - tu verra qu'il n'y a pas vraiment d'age pour ça.
En ce qui me concerne, dès mes 13-14 ans j'ai commencé à comprendre, et j'ai accepté ça progressivement. Et je me suis inscrit au site à mes 15 ans, moi aussi, et il y a plus jeune que toi ici je crois (peu, mais bon^^).
En tout cas tu as l'air de bien prendre tout ça, c'est super
Re: Besoin d'aide... Un de plus à ne plus savoir, ou peu.
J'adooooooooooooooore 8)Zar'roc a écrit :. Ce qui m'a mis d'une humeur palpable.
Apres, pour le reste pas ca deja été dis
Déjà merci d'avoir répondu si rapidement à ce cas de figure...
Il est vrai que pour le moment je le prends assez bien, et ce depuis hier soir. Jamais je me serais cru capable de chuter si rapidement.
En effet, hier soir j'ai piquer une assez forte crise, un appel au secours pour moi-même, j'étais en grande détresse, à envoyer chier mes amis qui osait prendre de mes nouvelles... (Enfin surtout P.), j'étais dans un colère incroyable... Depuis hier midi, je n'ai plus faim, et jamais ça ne m'est arrivé depuis une éternité. Une colère palpable, oui palpable. J'avais besoin de quelqu'un. Je voyais ce quelqu'un, mais je ne savais pas qui, tout ce que je savais c'est que ce n'était pas quelqu'un de mon entourage, et sûr.
Je ne savais qu'une chose, c'est que je voulais une présence masculine auprès de moi. Maintenant je pense, suite à une journée qui fût un massacre, et je suis rentré de très mauvaise humeur. Je pense que c'est le fait d'en avoir concrétiser les pensées et états d'âmes que j'avais depuis quelques semaines et d'avoir révéler mes ressentis et ma vraie personnalité à des personnes que je ne connaissais pas. Tout cela m'a permis de réaliser pleinement ce que je devenais.
Là ça va un peu mieux car j'en ai parlé ici, et aussi avec P. Mais je crains une rechute ce soir même, ce qui serait possible.
J'ai l'impression... L'impression que je suis encore plus différent que possible (à notifier qu'une maladie rare de peau me touche, et qu'une situation familiale particulière me touche aussi), et que je finirais à jamais seul. P. est là pour me dire que "homo" ne rime pas avec "seul comme un gros rat", selon ses termes. Je le sais seulement je me fixe cette idée là...
Je vais voir ce soir comment ça ira...
Encore merci pour les réponses.
Il est vrai que pour le moment je le prends assez bien, et ce depuis hier soir. Jamais je me serais cru capable de chuter si rapidement.
En effet, hier soir j'ai piquer une assez forte crise, un appel au secours pour moi-même, j'étais en grande détresse, à envoyer chier mes amis qui osait prendre de mes nouvelles... (Enfin surtout P.), j'étais dans un colère incroyable... Depuis hier midi, je n'ai plus faim, et jamais ça ne m'est arrivé depuis une éternité. Une colère palpable, oui palpable. J'avais besoin de quelqu'un. Je voyais ce quelqu'un, mais je ne savais pas qui, tout ce que je savais c'est que ce n'était pas quelqu'un de mon entourage, et sûr.
Je ne savais qu'une chose, c'est que je voulais une présence masculine auprès de moi. Maintenant je pense, suite à une journée qui fût un massacre, et je suis rentré de très mauvaise humeur. Je pense que c'est le fait d'en avoir concrétiser les pensées et états d'âmes que j'avais depuis quelques semaines et d'avoir révéler mes ressentis et ma vraie personnalité à des personnes que je ne connaissais pas. Tout cela m'a permis de réaliser pleinement ce que je devenais.
Là ça va un peu mieux car j'en ai parlé ici, et aussi avec P. Mais je crains une rechute ce soir même, ce qui serait possible.
J'ai l'impression... L'impression que je suis encore plus différent que possible (à notifier qu'une maladie rare de peau me touche, et qu'une situation familiale particulière me touche aussi), et que je finirais à jamais seul. P. est là pour me dire que "homo" ne rime pas avec "seul comme un gros rat", selon ses termes. Je le sais seulement je me fixe cette idée là...
Je vais voir ce soir comment ça ira...
Encore merci pour les réponses.
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Littleyoda69
- Messages : 169
- Inscription : sam. janv. 19, 2008 12:27 pm
Je ne le dirais peut être pas de la même manière que ton ami (même si j'aime bien son expression
) mais il est clair qu'être homo ne signifie pas forcément solitude et désespoir (de la même façon qu'être hétéro ne signifie pas amour et bonheur éternel d'ailleurs, j'ai connu suffisamment d'amis hétéros malheureux)
De ce que j'ai pu connaitre, je pense aussi que tout ce que tu ressens, colère, tristesse, désespoir...sont des sentiments normaux dans cette période où tu te cherches / t'acceptes... Dis toi aussi que rien ne t'oblige à te mettre une pression de dingue pour tout assumer tout de suite : commence par être bien avec toi même, que tu sois homo, hétéro, bi, tu es toi avant tout
Enfin, n'oublies pas que tu es loin d'être seul, loin d'être le premier à emprunter ce chemin de doutes et que même si on ne choisit pas cette voie, on est bien mieux quand on relève la tête pour regarder droit devant!!
Bon courage et donnes nous de tes nouvelles.
De ce que j'ai pu connaitre, je pense aussi que tout ce que tu ressens, colère, tristesse, désespoir...sont des sentiments normaux dans cette période où tu te cherches / t'acceptes... Dis toi aussi que rien ne t'oblige à te mettre une pression de dingue pour tout assumer tout de suite : commence par être bien avec toi même, que tu sois homo, hétéro, bi, tu es toi avant tout
Enfin, n'oublies pas que tu es loin d'être seul, loin d'être le premier à emprunter ce chemin de doutes et que même si on ne choisit pas cette voie, on est bien mieux quand on relève la tête pour regarder droit devant!!
Bon courage et donnes nous de tes nouvelles.