Clinique des coeurs brisés
Clinique des coeurs brisés
Je vous la fais courte : rencontre, tout va bien, tout va moins bien, rien ne va plus.
Tout ça en l'espace de heu... une semaine.
Je fais quoi là ? Je m'accroche quand même un peu ?
En une semaine, cette personne est (était) devenue mon "significant other". En ce qui me concerne, j'ai fait beaucoup de chemin dans l'investissement et l'implication.
Et là, je suis à ramasser au microscope à balayage électronique.
Analyse ? Réaction ? Conseils ?
Tout ça en l'espace de heu... une semaine.
Je fais quoi là ? Je m'accroche quand même un peu ?
En une semaine, cette personne est (était) devenue mon "significant other". En ce qui me concerne, j'ai fait beaucoup de chemin dans l'investissement et l'implication.
Et là, je suis à ramasser au microscope à balayage électronique.
Analyse ? Réaction ? Conseils ?
M'emballer vite est mon modus operandi habituel. Une fois sous l'influence des hormones du calin, mes neurones "séduction et entretien du désir" ne répondent plus.
Je deviens un nounours très/trop affectueux. Est-ce que je cesse de surprendre ? est-ce qu'une fontaine d'affection ininterrompue est un tue-l'amour ? (ça serait ironique, non ?).
Facteur externe : c'est pas comme si elle avait subi une journée d'hospitalisation et c'est pas non plus comme si elle était en convalescence pour le moment...
Je deviens un nounours très/trop affectueux. Est-ce que je cesse de surprendre ? est-ce qu'une fontaine d'affection ininterrompue est un tue-l'amour ? (ça serait ironique, non ?).
Facteur externe : c'est pas comme si elle avait subi une journée d'hospitalisation et c'est pas non plus comme si elle était en convalescence pour le moment...
Hum... Un envahissant.
A part te conseiller d'être "présent mais discret", ce qui n'a pas l'air d'être ta spécialité, je ne sais pas trop quoi dire. Essaie d'obtenir une discussion avec elle pour comprendre ses craintes et lui faire comprendre comment toi tu réagis et quels efforts tu peux faire pour qu'elle se sente moins étouffée.
Et oui, une fontaine d'affection intinterrompue est un répulsif pour quelqu'un qui a du mal à exprimer (ou même juste à laisser se développer) ses sentiments. Surtout au bout d'une semaine.
Trouve rapidement un robinet...

Et oui, une fontaine d'affection intinterrompue est un répulsif pour quelqu'un qui a du mal à exprimer (ou même juste à laisser se développer) ses sentiments. Surtout au bout d'une semaine.

Ce n'est pas forcément une peur de l'amour, ça peut être simplement :
- une surprise (quand on te fait "Bouh" alors que tu ouvres une porte, tu fais un bond en arrière mais t'as pas réellement eu peur)
- un manque de confiance en l'autre ("Haha genre on se connait depuis une semaine et ça y est je suis la femme de sa vie... n'importe quoi
En plus s'il s'enflamme à cette vitesse rien ne me dit que ce ne sera pas qu'un feu de paille.")
- une vraie difficulté à se sentir "aimable" (donc un manque de confiance en soi)
- une anti-niaiserie farouche (ça c'est plutôt mon cas : "ah mais ça dégouline... eurk... vite vite je m'en lave les mains [de cette histoire]")
- j'en oublie sûrement
Savoir à quel "clan" la demoiselle appartient permettrait de définir une stratégie adaptée pour la faire craquer.
Nomade, psychanalyste matrimonial (avec une grande expérience de la question...
ou pas)
- une surprise (quand on te fait "Bouh" alors que tu ouvres une porte, tu fais un bond en arrière mais t'as pas réellement eu peur)
- un manque de confiance en l'autre ("Haha genre on se connait depuis une semaine et ça y est je suis la femme de sa vie... n'importe quoi

- une vraie difficulté à se sentir "aimable" (donc un manque de confiance en soi)
- une anti-niaiserie farouche (ça c'est plutôt mon cas : "ah mais ça dégouline... eurk... vite vite je m'en lave les mains [de cette histoire]")
- j'en oublie sûrement
Savoir à quel "clan" la demoiselle appartient permettrait de définir une stratégie adaptée pour la faire craquer.

Nomade, psychanalyste matrimonial (avec une grande expérience de la question...


heu oui, pour que ça tienne il faut doser.
Il va falloir gérer tes angoisses aussi, tu vois si l'autre s'est fait opérer et qu'elle considère que tout va bien c'est vachement anxiogène quelqu'un qui demande toutes les cinq minutes si ça va bien et qui est tellement présent qu'on a le sentiment d'être mourant.
En gros il va falloir te mettre en phase et gérer tes émotions pour ne laisser transparaitre que ce qui peut coller avec son humeur, doser quoi.
Et puis le plus simple c'est une discussion.
(qu'est-ce qui ne va pas? d'accord. Il te faudrait quoi à la place pour que ça aille? D'accord pis t'essaie d'appliquer.)
Dernier conseil : gérer l'emballement qui t'habite. ça peut faire peur. Pareil tu n'avance sentimentalement qu'en mesure de ce que l'autre s'emballe aussi pour bien vérifier que vous êtes en phase. Si tu vas trop loin, tu y vas tout seul, en fait.
Il va falloir gérer tes angoisses aussi, tu vois si l'autre s'est fait opérer et qu'elle considère que tout va bien c'est vachement anxiogène quelqu'un qui demande toutes les cinq minutes si ça va bien et qui est tellement présent qu'on a le sentiment d'être mourant.
En gros il va falloir te mettre en phase et gérer tes émotions pour ne laisser transparaitre que ce qui peut coller avec son humeur, doser quoi.
Et puis le plus simple c'est une discussion.
(qu'est-ce qui ne va pas? d'accord. Il te faudrait quoi à la place pour que ça aille? D'accord pis t'essaie d'appliquer.)
Dernier conseil : gérer l'emballement qui t'habite. ça peut faire peur. Pareil tu n'avance sentimentalement qu'en mesure de ce que l'autre s'emballe aussi pour bien vérifier que vous êtes en phase. Si tu vas trop loin, tu y vas tout seul, en fait.
ce qui me gerce le plus profondément, c'est que depuis le 29 aout 2007 :
http://www.retiendra.com/2007/08/29/amp ... ladresses/
je n'ai pas avancé d'un millimètre. Je pourrais réécrire le même texte 22 mois plus tard à la virgule près...
http://www.retiendra.com/2007/08/29/amp ... ladresses/
je n'ai pas avancé d'un millimètre. Je pourrais réécrire le même texte 22 mois plus tard à la virgule près...
c'est pas grave? C'est ta nature ça. Il faut composer avec. Tu as deux solutions : travailler en interne sur toi-même, et modérer tes ardeurs, limiter ton affection, tailler au couteau et faire marche arrière si tu t'emballes trop. Il vaut mieux toujours pour sa santé affective en donner moins que trop.
Ou bien tu ne changes rien à cela, mais tu bosses sur l'extérieur : dedans c'est le tourbillon mais en apparence tu es juste dans la norme. Réfréner ça s'appelle. Compose, joue, tant pis. Le but est de ne pas effaroucher, ne pas faire trop, ne pas sembler trop.
Il se peut qu'un jour tu trouves mais c'est la perle rare alors, et tu monteras avec elle jusques là où tu sais aller. Avec le commun des mortels hélas, c'est pédale douce.
Première chose à réaliser : la majeure partie de l'humanité ne fonctionne pas de cette manière!
Ou bien tu ne changes rien à cela, mais tu bosses sur l'extérieur : dedans c'est le tourbillon mais en apparence tu es juste dans la norme. Réfréner ça s'appelle. Compose, joue, tant pis. Le but est de ne pas effaroucher, ne pas faire trop, ne pas sembler trop.
Il se peut qu'un jour tu trouves mais c'est la perle rare alors, et tu monteras avec elle jusques là où tu sais aller. Avec le commun des mortels hélas, c'est pédale douce.
Première chose à réaliser : la majeure partie de l'humanité ne fonctionne pas de cette manière!
Ah oui ! Mais en plus, tu cultives un certain don de la paranoïa (genre : c'est sûr, on ne m'aime plus !), dixit le texte de 2007.
Bon ben faut bosser. commence peut-être par te dire qu'on peut t'aimer pour ce que tu es, car il me semble reconnaître ce sentiment "caliméro" d'être persuadé qu'on ne peut pas nous aimer... et donc, d'en faire des tonnes ! (Oui, oui, je connais).
Ça se soigne un peu, mets-toi tout nu (genre stop le discours ou rester de marbre), écoute l'autre. Force-toi à lire ses réactions, à attendre deux secondes avant de réagir...
Bon courage, c'est pas évident à se débarrasser de ça !
Bon ben faut bosser. commence peut-être par te dire qu'on peut t'aimer pour ce que tu es, car il me semble reconnaître ce sentiment "caliméro" d'être persuadé qu'on ne peut pas nous aimer... et donc, d'en faire des tonnes ! (Oui, oui, je connais).
Ça se soigne un peu, mets-toi tout nu (genre stop le discours ou rester de marbre), écoute l'autre. Force-toi à lire ses réactions, à attendre deux secondes avant de réagir...
Bon courage, c'est pas évident à se débarrasser de ça !
