Poilus ou imberbes?

[Xochipilli]

Non, non ce sont les miens, pas le droit
Par contre je veux bien faire des échanges: j'offre le vieux contre celui de Ankh 8) . Les autres sont à marchander, mais je garde de toute manière le premier pour moi

On est en train de ruiner le topic, là

[Ankh Neferkheperou]

Hey, si je vous ai montré mon Turc poilu, c'est pas pour en faire n'importe quoi ! L'échanger contre un vieux, non mais je rêve !!!

Ca va tomber, je vous le dis ! La censure arrive...

[Pluck]

Ca rentrait pas...

MDR !!!!!!! Bien vu Seb

[Coolio]

J'le vois pas le turc poilu

ankhhhhhhh j'veux voiiiiiiiiiiir c'est pas justeuuuuh

[Ankh Neferkheperou]

Tu le vois pas ? Et Olivier non plus ? Ben alors, c'est Billy Angel qui a tout gardé pour lui ou quoi ?

Bon on réessaie :



Ca passe, là ?

[tipoune]

Nous le voyons oui, nous le voyons...

Enfin, moi à part sur le torse et les jambes, j'ai quand même dû mal avec les poils! Vive le rasoir, la tondeuse et le taille-haie!

[Ankh Neferkheperou]

Vade retro avec tes instruments de malheur !!!

Bon, tu peux t'amuser un peu, mais pas sur tous, Ok ?

Je me rends de plus en plus compte, plaisanterie mise à part, que cette question du poil est devenu un vrai phénomène de mode ces derniers temps. La presse gay semble propager cette mode très anglo-saxonne et je m'interroge sur ses origines : faut-il y voir l'influence de la mode chez les homos des salles de muscu, où le poil est proscrit par tradition ? Un souci de l'éternelle jeunesse, pour cadrer avec le look ado ou post-ado bon teint actuellement en vogue ? Une influence féminine, la presse réservée à ces dames ayant depuis longtemps insisté pour faire déborder la chasse aux poils du cadre féminin ? etc.

Et autre question troublante : d'où vient, au fond, notre attirance ou notre aversion pour les poils ? Si on y réfléchit un peu, on se rend compte que nos goûts tiennent à de drôles de choses...

[Coolio]

Et oui il fait meilleur vivre d'etre imberbe ou avec une pilosité gardé sous HAUTE surveillance, malheur a celui qui ne fait pas ça

[Sigismond]

Et autre question troublante : d'où vient, au fond, notre attirance ou notre aversion pour les poils ? Si on y réfléchit un peu, on se rend compte que nos goûts tiennent à de drôles de choses...

Les marbres antiques, avec leur épiderme blanc et lisse, n'ont que très peu de poils (pubis et cheveux, c'est tout). Et beaucoup de muscles (dans la tradition polyclètéenne) ou alors une souplesse gracile (dans la tradition praxitèlienne). Je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin notre aversion pour les poils.
La mentalité greco-romaine est toujours là, quoi qu'on dise. Notre monde s'est bâti sur les ruines de ces civilisations, le Moyen-Age ne les a que partiellement mis de côté et les Temps Modernes, malgré quelques insurrections (Romantisme, notamment), ont grandement participé à leur... renaissance. Les goûts évoluent, certes, mais sur une base commune. Et ce qui était antiquement agréable aux Dieux est devenu agréable aux hommes.

[Ankh Neferkheperou]

Ah, Sigismond, une bouffée d'air pur qu'une intervention d'historien d'art !

C'est vrai, je n'y avais pas réfléchi (honte au passionné d'art antique que je suis ! ). La beauté classique est imberbe, en effet. Paradoxal, en même temps, parce que le Méditerranéen est loin d'être naturellement imberbe. Mais il est vrai que la plupart des cultures antiques préconisaient une épilation totale (avec des moyens bien plus barbares encore que ceux de Tipoune ! ), surtout pour les athlètes (car ce sont surtout des athlètes qui sont représentés à l'origine et qui ont servi de modèles à la "nudité héroïque"). Et il y a peut-être aussi toute cette culture de l'homosexualité à la grecque, ce culte de l'éphèbe... Piste intéressante, en tout cas !