Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Pour eux.
man-hattan
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Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par man-hattan »

Bonjour à tous!
Ca faisait un petit moment que je n'avais pas posté sur le forum, ou même que j'y avais mis les pieds... Le temps passe vite, certaines occupations vous accaparent et on n'a pas le temps de se retourner... jusqu'au moment où on trouve un peu de ce temps et où on regarde un peu dans le rétro histoire de faire le point sur les quelques mois qui viennent de se passer et là... aïe! (Quelle intro! >_< )

Je suis dans cette phase justement et ce n'est pas très glorieux en fait! J'ai pris dernièrement le temps de faire ce petit bilan et j'ai eu / j'ai peur... très peur en fait! Peur de finir seul, peur de ne jamais pouvoir faire enfin mon CO, peur de ne jamais connaître la joie d'être libre, dans mes sentiments et dans mes actes... Ces craintes que beaucoup d'entre vous ont peut-être eues. Si je fais le résumé, du haut de mes 26 ans (p***** déjà!), de ses derniers mois, et en extrapolant un peu en remontant quelques années : toujours célibataire, pas de rencontres (en tout cas, pas comme je l'aurais souhaité), pas de CO... Pas heureux en fait. J'ai l'impression d'avoir gâché une partie de ma "jeunesse", d'avoir vécu ma vie en tant que spectateur jusque maintenant, tout simplement parce que je suis resté dans mon coin, que je me suis refusé à partager mes émotions, mes coups de coeurs et coups de blues. Et en plus, je sens que je vire doucement mais sûrement dans un certain isolement, me raccrochant au monde virtuel (et pas pour des rencontres je précise), me réfugiant dans la musique (l'écoute de musique), dans le travail, bref dans tout ce qui peut me faire oublier mon quotidien complètement vide... Je le sens et je ne peux pas lutter actuellement même si j'en ai vraiment envie.

Je ne sais même pas vraiment ce que je cherche en postant ce message mais le fait est que je n'ai pas vraiment de personnes à qui m'adresser et en ce moment ça ne va pas fort (non parce que sinon je peux être rigolo aussi! :euh: ). Je n'ai pas énormément d'amis (très proches j'en parle même pas), j'ai plus de connaissances on va dire et en tout cas rares sont ceux qui sont au courant de mon homosexualité (c'est ce qui m'a éloigné de pas mal de personnes d'ailleurs à mon grand regret) et du coup, je poste un message ici, endroit où je peux me libérer un peu.

En fait, je pense quand même avoir quelques attentes par rapport à ce post, un partage d'expérience déjà, si quelqu'un s'est déjà retrouvé dans cette situation (le petit bilan qui fait prendre conscience de beaucoup de choses pas forcément joyeuses...). Comment s'en sortir? Comment par exemple déclencher les rencontres quand on traverse une mauvaise passe mais que vous avez un certain besoin affectif / amical? (Surtout qu'apparemment je ne suis pas repoussant, oui parce que la confiance en soi et moi, ça fait 2 aussi...) Quel est le déclic? Peut-on toujours espérer? Tout conseil est bon à prendre finalement, même si je sais que chaque est différente et que seule la personne concernée peut trouver en soi ce qu'il faut pour aller mieux, mais je tente quand même, on ne sait jamais!

Je sais que ce message fait apitoiement sur son sort, qu'il y a des personnes qui sont dans une situation pire que la mienne et j'en suis désolé (en relisant, ça fait un peu égocentrique ce topic!). Et comme je l'ai dit, normalement je suis beaucoup plus gai (en plus d'être gay :content: ), si si je vous jure! Je pense aussi écrire sous le coup des émotions, d'où certains termes un peu forts. En tout cas, merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout, les courageux! :gentil:
aesoper
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par aesoper »

Salut,
j'ai l'impression que c'est quelque chose qui arrive plus souvent qu'on le crois qu'à cet âge, après quelques années dans la vie active, quand on a plus de structure scolaire pour nous forcer à nous socialiser, que les amis s'éparpillent en France et dans le monde pour le boulot, on puisse subir un isolement.

T'as fait un bilan sur tes expériences, ta vie et c'est une bonne chose. Maintenant c'est à toi de faire l'effort pour que ta situation change. Il n'y a pas d'âge pour faire un bilan et changer de direction, c'est pas utile de passer trop de temps sur ce qu'on a pas vécu, faut vite penser au futur.
Je pense que ce qui peux souvent manquer c'est un amis, un confident qui te comprenne vraiment. Bref ce serait bien de te trouver un amis gay, avec qui tu puisses sortir et partager tes émotions. Je sais pas dans quelle ville tu vis et la qualité de sa vie gay, mais tu peux essayer de te renseigner sur les assos du coins, les club LGBT sportif.

Enfin je donne des conseils super généralistes car j'ai un peu de mal à cerner dans quel genre de coin tu habites, ton métier, tes expériences. T'as déjà vécu une histoire sérieuse ? Sinon tu as une idée de ce qui t'as retenu ?
Pirlouit
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par Pirlouit »

Bonjour,

Je me retrouve plutôt dans ce sentiment que tu décris: l'impression de ne pas vivre une jeunesse épanouie et flamboyante (oui la jeunesse doit être flamboyante..... Ah bon?), l'impression de passer son temps à se regarder vivre sans se bouger suffisamment pour changer les choses. Pourtant, je suis certain que nous n'avons pas forcément vécu les mêmes choses. Je pense néanmoins qu'il faut relativiser ce ressenti.

Comme le disait le camarade Aesoper, c'est aussi la période qui veut cela. On passe d'un monde à un autre, d'un rythme à un autre.... Et on voit autour de soi les autres avancer. Forcément, on a toujours l'impression d'être celui qui avance le moins bien, le moins vite. On se cherche (professionnellement, sentimentalement, etc) et là aussi on a l'impression qu'il faudrait réussir à trouver toutes les réponses tout de suite.

Ce qu'il faut se dire, il me semble en premier lieu, c'est qu'on en est tous, à des degrés divers certes, au même point. C'est normaaaaal! Et même si les autres ont l'air de moins se poser de questions, c'est juste parce qu'ils en parlent moins. Maigre consolation, mais consolation quand même.

Ensuite, il me paraît important de décomposer toutes ces raisons qui font que tu ne te sens pas heureux. Je te rassure, je donne des conseils que je suis incapable de suivre moi-même. Etre heureux ça veut dire quoi d'ailleurs? Laissons ce sujet de côté....
Tu as déjà identifié certains points (l'absence de sentiment amoureux, le coming out, etc....). Eh bien, essaie de prendre ces sujets un par un et d'avancer progressivement sur chacun d'entre eux. Tu as évoqué la musique comme lieu de refuge, ne serait-il pas possible d'en faire quelque chose qui te permette d'entrer en contact avec les autres? En en faisant par ex? Existe-t-il des choses qui te plaisent vraiment et qui pourraient te motiver / t'épanouir?

La socialisation par les asso, les clubs, les groupes peut être un bon point de départ également.

Peut-être est-ce une erreur de mettre en avant la question des rencontres conviviales / de la socialisation (c'est toujours ce que l'on conseille ici), mais généralement ça aide pas mal....

Bref, dis-en nous plus et continue à t'exprimer ici!
xenero
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par xenero »

Bonjour,
Je ne suis pas du genre à donner mon avis, mais là je me sens un peu concerné aussi. Déjà je croyais que le phénomène concernait plutôt les quadras, ça me rassure un peu.
J’ai l’impression que l’on a tous besoin de ce genre de période et même si c’est difficile à vivre chacun fini par faire des choix, c’est mieux que de se réveiller dans 20 ans et de se dire flûte… c’était pas vraiment ce que je voulais.

On se compare trop aux personnes qui nous entourent, ou plutôt qui nous entouraient (au lycée ou après). Mes premières années dans ma petite fac, j’avais l’impression de faire quelque chose de nul, que la vie de mes amis était 100 fois mieux et finalement je me suis rendu compte qu’ils n’étaient pas aussi sûr d’eux que l’impression qu’ils en donnaient. Il parait que les réseaux sociaux accentuent ce sentiment.

Je pense aussi qu’il ne faut pas disserter trop longtemps sinon la déprime te guette (j’en sais quelque chose). Victime (ou bénéficiaire) par deux fois de « l’introspection », avec les doutes et les larmes de rage comme de désespoir j’en suis sorti plus fort, avec des nouveaux objectifs. C’est peut-être aussi ça le moteur de la vie, si les gens avaient des trajectoires bien droite la vie serait trop monotone, il faut des hauts et des bas c’est ainsi que l’on fait de nouvelle rencontre, que l’on prend un peu plus conscience de soi-même.
D’un autre coté cela ne résout pas tout, parfois je me questionne aussi au sujet de certains CO et la peur de finir seul, mais j’ai tendance à repousser, ça à plus tard, à la fin de mes études, c’est peut-être une erreur.
Je suis preneur d’autre avis, moi aussi

En fait je dis un peu la même chose que les posts précédents mais en moins bien.
ExMembre

Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par ExMembre »

xenero a écrit :Déjà je croyais que le phénomène concernait plutôt les quadras ...
Waaaahahahahah !

Non.
damiano
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par damiano »

Salut,

Je me retrouve totalement dans ce que tu a écrit (d'ailleurs je suis moi même en pleine remise en question). Les moments de déprime ça arrive à tous le monde, même aux personnes qu'on croient vraiment heureuses.

Je pense que pour sortir de l'isolement dans lequel tu te trouve (et dans lequel je suis aussi) il n'y a pas 30000 solutions, il faut se bouger même si parfois cela semble insurmontable.

On m'a conseillé ici de me tourner vers le milieu associatif et je pense que c'est un bon point de départ.
Voilà en tout cas ce que je veux te dire c'est que tu n'es pas le seul dans cette situation et qu'il ne faut pas perdre espoir.
aesoper
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par aesoper »

xenero a écrit : On se compare trop aux personnes qui nous entourent, ou plutôt qui nous entouraient (au lycée ou après). Mes premières années dans ma petite fac, j’avais l’impression de faire quelque chose de nul, que la vie de mes amis était 100 fois mieux et finalement je me suis rendu compte qu’ils n’étaient pas aussi sûr d’eux que l’impression qu’ils en donnaient. Il parait que les réseaux sociaux accentuent ce sentiment.
Facebook c'est dépriment car c'est comme être dans les embouteillages et avoir l'impression que les files de gauche et de droite avancent plus vite que toi parce que tu ne vois que le meilleur de chacun.
Ti Sim
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par Ti Sim »

Bonsoir,
je suis totalement d'accord avec toi, car comme c'est décrit, pour ma part, depuis que j'ai quitté le système scolaire et que j'ai un boulot correct ma vie social c'est considérablement atténuée. C'est peut être qu'une phase de ma vie je ne sais pas, mais il serait bien temps que ça change.
En tout cas je suis "content" de voir que je ne suis pas le seul dans ce cas et que finalement pas mal de monde partage ce sentiment. Alors je n'aurais de solution miracle à donner ici mais bon j'apporte ma petite contribution et évoquant un peu de ma vie.

A bientôt.
Floflo
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par Floflo »

Ton post me fait beaucoup penser au mien.

Je pense que, comme moi, tu as des périodes où tu te retrouves dans le creux de la vague, où tu te remets en question.. et c'est tout à fait légitime.

La première chose à faire, d'après ce que j'ai pu comprendre dans ce que tu as écris, c'est de faire ton CO: tu as l'impression de ne pas avoir profité à fond de ces dernières années en restant dans le placard, ce qui est compréhensible. Ne tient qu'à toi que les choses bougent! Le changement, c'est maintenant qu'il dit l'autre.. :mrgreen:

Pour ce qui est de trouver un copain et d'avoir une relation sérieuse, là.. ça se corse un peu.
En fait, et ça je l'ai appris à mes dépends, dans n'importe quelle situation, il faut s'aimer d'abord et avant toute chose soi-même! C'est con, oui..mais c'est vrai. Même si on est en pleine période de doute, qu'on flippe quand on voit le temps passer et que rien ne change. Etre bien dans sa peau, avoir pleins d'activités, profiter un max.. c'est tout ça qui nous rend désirables. T'aurais envie d'un mec qui semble dans l'attente, qui broie du noir et qui aurait besoin de sa dose d'affection telle une seringue d'héroïne? Moi, ça me ferait fuir sur le champs..

De plus, je suis rentré dans la vie active il y a seulement quelques mois, j'ai quitté Bruxelles où j'avais tous mes bons amis, dont mon meilleur ami gay, pour venir travailler à Paris: le choc! Je me suis senti terriblement seul, ce qui m'a poussé dans des extrêmes que je narre dans le lien de mon topic plus haut. Il m'a fallu du temps pour me reprendre en main, je n'en suis pas encore au stade de croisière mais je remonte la pente petit à petit.
Il faut savoir se faire violence dans ces moments là, avec l'aide d'amis si possible.

Bref. On est jeune, on a la vie devant nous, on est pas encore de vieilles peaux aigries.. tu peux rattraper le temps perdu sans problème!

Tiens nous au courant de la suite :wink:
man-hattan
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Re: Les joies de l'introspection! (déprime, inquiétudes,...)

Message par man-hattan »

Déjà, merci à tous pour vos réactions! (On n'est jamais déçu sur ce forum!) Ca fait déjà du bien de savoir que l'on n'est pas le seul à traverser cette passe difficile.
Je vais essayer de répondre aux différentes remarques point par point.
aesoper a écrit : Je pense que ce qui peux souvent manquer c'est un amis, un confident qui te comprenne vraiment. Bref ce serait bien de te trouver un amis gay, avec qui tu puisses sortir et partager tes émotions. Je sais pas dans quelle ville tu vis et la qualité de sa vie gay, mais tu peux essayer de te renseigner sur les assos du coins, les club LGBT sportif.
J'ai cet ami (ou connaissance, je ne sais plus...) gay mais on ne communique pas beaucoup en ce moment (enfin c'est un autre problème). Mais c'est clair qu'un ami proche serait déjà un bon soutien.
Oui, je lis beaucoup de conseils concernant les associations, ça mériterait de se pencher sur la question effectivement. J'habite dans le Nord, pas très loin d'une ville de taille respectable (désolé, c'est vague mais c'est mon côté parano! :euh: ) et à vrai dire, mais je ne connais pas trop ce qui se fait pour la communauté gay. Après Lille n'est pas très éloignée non plus, là je suis sûr de trouver au moins! Je tout étant de faire la démarche.
T'as déjà vécu une histoire sérieuse ? Sinon tu as une idée de ce qui t'as retenu ?
Non, pas d'histoire sérieuse avec un mec... Ce qui m'a retenu durant ces années, c'est plutôt "simple" : un énorme manque de confiance en soi (qui se corrige peu à peu heureusement), associé à une belle timidité, un certain sentiment d'infériorité et une peur de révéler mon homosexualité oo qu'on le fasse à ma place. Résultat, je n'ai jamais vraiment osé aller vers l'autre, même à la fac où pourtant l'esprit y est beaucoup moins étriqué. Actuellement, je suis quand même bien plus ouvert, moins timide (et l'humeur ça passe impec quand je suis mal à l'aise), mais je pense toujours avoir du mal avec la "séduction".
Pirlouit a écrit : Tu as déjà identifié certains points (l'absence de sentiment amoureux, le coming out, etc....). Eh bien, essaie de prendre ces sujets un par un et d'avancer progressivement sur chacun d'entre eux. Tu as évoqué la musique comme lieu de refuge, ne serait-il pas possible d'en faire quelque chose qui te permette d'entrer en contact avec les autres? En en faisant par ex? Existe-t-il des choses qui te plaisent vraiment et qui pourraient te motiver / t'épanouir?
Oui, la somme des "problèmes" a ajouté encore un peu plus d'angoisse. J'étais dans cette optique de prendre les obstacles un par un (en commençant par le CO par exemple, j'en avais fait un sujet d'ailleurs) mais je me suis laissé submergé et perdu le contrôle ces derniers mois... Il faut que je remette un peu d'ordre dans tout ça.

Pour la musique, c'est marrant parce que je suis allé à un concert récemment où j'ai rejoint quelqu'un que je ne connaissais que par le biais d'internet. Je me suis éclaté mais après, garder le contact après n'est pas évident étant donné qu'on ne se connait finalement que très peu. Je ne voudrais pas sembler vouloir m'imposer en le forçant à m'intégrer dans sa vie (ou l'inverse).
Quant à en faire, je ne pense pas avoir les compétences pour! (Même si quand je vois des musiciens, je me dis que j'aurais bien aimé être à leur place!)
Mes centres d'intérêt restent "basiques" alors ce qui pourrait m'épanouir serait simplement déjà de trouver des gens avec qui partager ces centres d'intérêt (on revient avec la musique au paragraphe d'au-dessus du coup).
Floflo a écrit : La première chose à faire, d'après ce que j'ai pu comprendre dans ce que tu as écris, c'est de faire ton CO: tu as l'impression de ne pas avoir profité à fond de ces dernières années en restant dans le placard, ce qui est compréhensible. Ne tient qu'à toi que les choses bougent! Le changement, c'est maintenant qu'il dit l'autre.. :mrgreen:
J'étais très "motivé" il fut un temps (il y a quelques mois) et puis le soufflet est retombé si je puis dire, donc en effet, ce serait déjà un pas en avant. Quand j'y réflechis, je ne sais même pas ce qui me retiens de le faire à certaines personnes, pour lesquelles ça ne poserait pas de soucis. C'est une appréhension que je n'arrive pas à contrôler alors que la dépasser me ferait tellement de bien.
En fait, et ça je l'ai appris à mes dépends, dans n'importe quelle situation, il faut s'aimer d'abord et avant toute chose soi-même! C'est con, oui..mais c'est vrai. Même si on est en pleine période de doute, qu'on flippe quand on voit le temps passer et que rien ne change. Etre bien dans sa peau, avoir pleins d'activités, profiter un max.. c'est tout ça qui nous rend désirables.
C'est sûrement également ce qui m'a fait défaut pendant des années. Je ne me suis jamais aimé physiquement mais à l'heure actuelle, ça va déjà bien mieux (j'ai fait des efforts) et c'est vrai que j'ai eu droit à quelques compliments (bon, pas toujours par les personnes que je voulais mais bon! :mrgreen: ) qui m'encourage! Il faut juste que je persévère dans cette voie maintenant.
T'aurais envie d'un mec qui semble dans l'attente, qui broie du noir et qui aurait besoin de sa dose d'affection telle une seringue d'héroïne? Moi, ça me ferait fuir sur le champs..
Complètement! C'est pour ça aussi que je veux m'en sortir. Après, je masque très bien, je suis très souriant "en société" et je donne bien le change...

Je lirais ton topic avec attention donc. :^^:

Et merci beaucoup pour vos messages xenero et damiano! :content:
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