Bonjour à tous et à toutes!
Je reviens vers vous, cher(e)s forumeurs, pour vous poser une question toute simple, suite de mes dernières interrogations dans le cadre de ma relation.
J'explique :
j'ai eu il y a quelque semaine une crise m'ayant mené mon copain et moi au bord de la rupture. Je lui expliquais que suite à une conversation, j'avais eu une nuit de doute, durant laquelle je m'étais posé les questions "est-il le bon, suis-je sur la bonne voie, dois-je continuer avec lui?". Cela l'avait peiné, car m'a-t-il dit, j'étais pour lui son évidence et il eût aimé qu'il en soit de même pour moi. Il m'a également dit ce jour-là, que si je n'avais pas ces papillons à l'estomac en venant le voir, c'est qu'il n'était pas "le bon".
J'ai bien failli partir...mais je suis resté. Resté parce que je pense qu'il "en vaut la peine", parce que je me sens bien avec lui et ai envie de donner une chance à une relation qui a à mes yeux du potentiel.
La suite.
Quelque temps après, j'ai eu, suite à différents échanges à coeur ouvert avec lui et même quelques crises, la surprise de ressentir que j'étais amoureux : envie de le voir pendant le travail, d'être avec lui quand il n'est pas là, coeur qui bat en le rejoignant. Ce fameux Za Za Ztsu.
Or, ce qui m'inquiète aujourd'hui, c'est de constater, que cet état joue au yoyo avec moi : il m'arrive ainsi de ressentir avec mon copain, de grandes bouffées d'extase, de bien être et , à d'autres moments, d'être pris d'angoisses quand soudain, j'ai l'impression que cette flamme, ce za za ztsu a disparu. Il m'arrive ainsi de ne rien ressentir de "spécial" avec lui, d'être bien,sans plus, mais de me demander pour autant si cela "est normal", si c'est bien ainsi que les choses se passent parfois en couple (c'est ma toute première relation), sans pouvoir comparer à rien de précédent.
Bref, je m'interroge : et vous, qu'est-ce qui vous fait être en couple avec votre chéri(e)? Ce "za za ztsu" est il permanent chez-vous, avez vous parfois l'impression de jouer aux montagnes russes sentimentales?
Bref : éclairez-moi, s'il vous plaît!
Merci beaucoup.
Ce fameux Za Za Ztsu
Re: Ce fameux Za Za Ztsu
Jeune homme, il y a plusieurs stade à l'amour.
Celui passionnel, qui t'empêche de vivre, de manger, de faire quoi que soit d'autre que penser à l'être aimé (parfois de façon fort licencieuse).
Bien heureusement, cette folie amoureuse, cette soif inextinguible, ce ver solitaire s'agitant dans tes entrailles que tu nommes za za ztsu, ne dure pas éternellement. Sinon, les couples finiraient par atteindre une maigreur mortelle, perdraient leur capacité à travailler, leur lien avec leur famille et bientôt y laisseraient leur appartement et leur vie.
Il est donc bien normal que la passion laisse la place à un amour plus tranquille et serein, moins enflammé mais plus vivable.
Sans compter que vivre avec un autre sans avoir des instants où tu as envie de lui arracher les dents avec une clefs anglaise, de le vomir et de fuir à l'autre bout de la terre et t'arrachant un morceau de cerveau pour oublier que tu l'a un jour côtoyé, c'est un sentiment tout aussi normal que pour une jeune mère d'avoir envie d'envoyer le nourrisson par la fenêtre et de rouler dessus avec un Hammer.
Comme dit le psy, l'important, c'est de ne pas le faire.
Celui passionnel, qui t'empêche de vivre, de manger, de faire quoi que soit d'autre que penser à l'être aimé (parfois de façon fort licencieuse).
Bien heureusement, cette folie amoureuse, cette soif inextinguible, ce ver solitaire s'agitant dans tes entrailles que tu nommes za za ztsu, ne dure pas éternellement. Sinon, les couples finiraient par atteindre une maigreur mortelle, perdraient leur capacité à travailler, leur lien avec leur famille et bientôt y laisseraient leur appartement et leur vie.
Il est donc bien normal que la passion laisse la place à un amour plus tranquille et serein, moins enflammé mais plus vivable.
Sans compter que vivre avec un autre sans avoir des instants où tu as envie de lui arracher les dents avec une clefs anglaise, de le vomir et de fuir à l'autre bout de la terre et t'arrachant un morceau de cerveau pour oublier que tu l'a un jour côtoyé, c'est un sentiment tout aussi normal que pour une jeune mère d'avoir envie d'envoyer le nourrisson par la fenêtre et de rouler dessus avec un Hammer.
Comme dit le psy, l'important, c'est de ne pas le faire.
Re: Ce fameux Za Za Ztsu
+1Norma a écrit :Jeune homme, il y a plusieurs stade à l'amour.
Celui passionnel, qui t'empêche de vivre, de manger, de faire quoi que soit d'autre que penser à l'être aimé (parfois de façon fort licencieuse).
Bien heureusement, cette folie amoureuse, cette soif inextinguible, ce ver solitaire s'agitant dans tes entrailles que tu nommes za za ztsu, ne dure pas éternellement. Sinon, les couples finiraient par atteindre une maigreur mortelle, perdraient leur capacité à travailler, leur lien avec leur famille et bientôt y laisseraient leur appartement et leur vie.
Il est donc bien normal que la passion laisse la place à un amour plus tranquille et serein, moins enflammé mais plus vivable.
Sans compter que vivre avec un autre sans avoir des instants où tu as envie de lui arracher les dents avec une clefs anglaise, de le vomir et de fuir à l'autre bout de la terre et t'arrachant un morceau de cerveau pour oublier que tu l'a un jour côtoyé, c'est un sentiment tout aussi normal que pour une jeune mère d'avoir envie d'envoyer le nourrisson par la fenêtre et de rouler dessus avec un Hammer.
Comme dit le psy, l'important, c'est de ne pas le faire.
Ton "Za Za Ztsu", c'est la passion amoureuse, l'amour chimiquo-hormonal. Cet état est rare, et il ne dure pas longtemps (bien sûr, il y a des exceptions). Si tu es heureux avec ton mec, si tu lis le bonheur dans ses yeux quand il est avec toi, ne te torture pas l'esprit, vis ces moments de bonheur comme si c'étaient les derniers. Profite !
Re: Ce fameux Za Za Ztsu
Autant, je veux bien que la passion amoureuse ne dure qu'un temps (pas longtemps, tout est relatif, quelques jours/mois/années? (il parait que la chimie tient plusieurs années, me semble)), autant dire qu'elle est rare, suis pas tout à fait d'accord. A mon avis on peut connaître cet état à maintes reprises, selon notre disponibilité, notre envie, notre rythme de sorties et donc de rencontre etc. Evidemment, si tu es disponible, que tu en as envie, que tu sors et rencontres des gens, que tu es beauintelligentetriche, ça sera plus facile que si tu restes enfermé chez toi, que tu es mocheconetpauvre (le "tu/toi" est un "on").Lolo a écrit : Ton "Za Za Ztsu", c'est la passion amoureuse, l'amour chimiquo-hormonal. Cet état est rare, et il ne dure pas longtemps (bien sûr, il y a des exceptions).
Bref, tout ça pour dire que je suis convaincu que ce n'est pas rare. Un jour...mon prince viendra... Tout ça.
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Re: Ce fameux Za Za Ztsu
C'est Zsa zsa zsu, pour info. Connaissez vos classiques. 

Re: Ce fameux Za Za Ztsu
Ouhlala ,je manque à tous mes devoirs : je ne vous ai même pas remercié pour vos réponses!
Merci donc à tous, et en particulier à Lolo, qui m'a bien fait rire!
Ces réponses m'aident à garder mon calme quand le me rends compte qu'aimer ne signifie pas brûler de passion 24h/24. Il est très difficile, je le constate, quand on est dans une première vraie relation, de ce débarrasser des schémas dont a pu être abreuvé par les films et autres romances à l’eau de rose. Exemple très « con » : il m’arrive de culpabiliser, mais genre « grave », quand je constate que j’apprécie quelques moments de solitude. Ca donne quelque chose du genre : OMG, je suis seul et j’aime ça, c’est mort, ça veut dire que je suis mieux célibataire qu’en couple = crise d’angoisse= gros stress. C’est donc un travail, ça s’apprend de se défaire de ces clichés. Et vos messages m’y aident. Merci, donc !
Merci donc à tous, et en particulier à Lolo, qui m'a bien fait rire!
Ces réponses m'aident à garder mon calme quand le me rends compte qu'aimer ne signifie pas brûler de passion 24h/24. Il est très difficile, je le constate, quand on est dans une première vraie relation, de ce débarrasser des schémas dont a pu être abreuvé par les films et autres romances à l’eau de rose. Exemple très « con » : il m’arrive de culpabiliser, mais genre « grave », quand je constate que j’apprécie quelques moments de solitude. Ca donne quelque chose du genre : OMG, je suis seul et j’aime ça, c’est mort, ça veut dire que je suis mieux célibataire qu’en couple = crise d’angoisse= gros stress. C’est donc un travail, ça s’apprend de se défaire de ces clichés. Et vos messages m’y aident. Merci, donc !
