Vers 11 ans avec les copains on parlait des filles... j'avais une petite copine et on jouait dans la cave à se découvrir...
Et puis elle a déménagé, je l'ai perdue de vue. J'étais triste.
Un de mes copains m'a alors consolé... et j'ai pris goût à l'embrasser, nous nous caressions dans la même cave...
Je me souviens encore des émotions ressenties, je faisais tout pour lui plaire.
C'était lui qui prodiguais les caresses, il savait y faire, les premiers grands moments de plaisirs sexuels pour moi, çà devenait une véritable drogue.
Puis ce fût son tour à me quitter, non pas en déménageant mais en allant vers une copine.
J'ai déprimé sévère.
Il m'a fallu attendre l'âge de 18 ans pour rencontrer celle qui deviendra la mère de mes enfants, je rentrai dans la norme... mais mon attirance pour certains hommes était toujours là au fond de moi... être PD à l'époque, c'était être seul, rejeté de tout le monde... alors...
Et me revoila quelques 40 années plus tard à revenir sur ma véritable identité : je suis Homo, je suis BI, et je ne sais comment le vivre. Autour de moi c'est toujours Tabou... on entends toujours des insultes ou des moqueries sur les PD tarlouses et autres zanimaux... çà me met mal à l'aise.
Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Et maintenant, que ressens-tu quand tu vois passer un beau gars ? est-ce une attirance physique, ou le coeur est-il convoqué ?
Comptes-tu en parler à ta compagne ? Ou attends-tu d'avoir franchi le pas ?
Essaye de répondre en détail à ces questions et tu verras plus clair dans ta tête !
Comptes-tu en parler à ta compagne ? Ou attends-tu d'avoir franchi le pas ?
Essaye de répondre en détail à ces questions et tu verras plus clair dans ta tête !
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Pas vraiment une attirance physique, ce n'est pas spécialement le beau gars qui va attirer mon attention mais plus des attitudes un comportement, c'est plus cérébral en quelques sortes.zphyr a écrit :Et maintenant, que ressens-tu quand tu vois passer un beau gars ? est-ce une attirance physique, ou le coeur est-il convoqué ?
Comptes-tu en parler à ta compagne ? Ou attends-tu d'avoir franchi le pas ?
Essaye de répondre en détail à ces questions et tu verras plus clair dans ta tête !
non je ne pense pas en parler à mon épouse... nous avons construit un style de vie, avons des activités en commun, d'autres séparément mais avons une vie très riche en activités.... c'est pas facile de tout briser d'un coup. J'attends donc d'avoir franchis le pas, que tout soit bien clair dans mon esprit...
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Salut,
Si tu te définis comme bi, que tu es heureux avec ton épouse, que vous avez une vie bien remplie, qu'est-ce qui te fait souffrir ou qu'est-ce qui t'ennuie dans le fait de ne pas vivre ton homosexualité ?
Tu es plus attiré par les hommes ou par les femmes ?
Si tu te définis comme bi, que tu es heureux avec ton épouse, que vous avez une vie bien remplie, qu'est-ce qui te fait souffrir ou qu'est-ce qui t'ennuie dans le fait de ne pas vivre ton homosexualité ?
Tu es plus attiré par les hommes ou par les femmes ?
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Un passage à blanc (pas ou peu de rapports avec ma femme depuis pas mal de temps) et le besoin de savoir... Je me demande si ce passage à blanc ne correspond pas à un besoin d'assouvir mon homosexualité. Une attirance physique sur de rares hommes, mais cette attirance est bien là.Harmodius a écrit :Salut,
Si tu te définis comme bi, que tu es heureux avec ton épouse, que vous avez une vie bien remplie, qu'est-ce qui te fait souffrir ou qu'est-ce qui t'ennuie dans le fait de ne pas vivre ton homosexualité ?
Tu es plus attiré par les hommes ou par les femmes ?
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LeonardoForEver
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Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Bonjour gypaete33.
Ce que tu nous dévoiles de ton parcours me fait penser à l'histoire vécue par un homme que j'avais rencontré en 1985, quand j'étais militant dans une association gay. A l'époque, le monsieur avait 65 ans.
Né dans les années 20, et adolescent dans les années 30, il a connu les mêmes choses que toi: la découverte sensuelle et sexuelle avec une fille de son âge, puis avec un garçon. Les deux, là aussi, s'étaient éloignés de lui, comme pour toi.
Il me semble (dis-moi si je me trompe) que tu as été plus chamboulé quand le garçon dont tu parles est parti, que par l'éloignement de la fille. Comme si tu avais préféré ce que tu découvrais des plaisirs charnels avec le garçon.
Je te pose la question, car en te lisant, ça me rappelle quasiment à l'identique ce que ce monsieur m'expliquait, en 1985. Il avait été bien plus marqué par ce qui s'était passé avec le gars, et par son éloignement, que pour la fille.
Bref, cet homme se marie juste avant la seconde guerre mondiale, lui aussi pour être "socialement dans la norme", mais tout en aimant sa femme. Cependant, c'était un amour plus cérébral que charnel. Il sentait, par vagues de plus en plus puissantes et rapprochées, son attirance pour les hommes revenir, tout au long des 45 ans de vie commune avec son épouse.
Comme pour toi, c'est suite à un passage à vide (conséquent, le passage à vide, dans son cas) dans sa vie de couple, après la soixantaine, qu'il a fini par se poser de réelles questions sur sa vraie inclinaison. Il a fini par affronter ses propres contradictions, par réaliser qu'il désirait les hommes plus que les femmes, et par se questionner sur la vie qu'il menait. Avec son épouse, il avait beaucoup d'activités en commun ou séparément (comme toi), et éprouvait pour elle une réelle affection.
Mais malgré cette affection, il ne la désirait plus, et ne la voyait que comme une compagne, voire une amie tendre, mais pas plus.
Quand il a débarqué dans l'association, il était arrivé au bout de ses questionnements, et venait de tout mettre à plat avec son épouse. Ca lui avait pris du temps, et énormément de courage, pour évoquer avec elle ses interrogations.
D'après lui, même si ça avait été très difficile de faire le premier pas, discuter avec sa femme de ce qu'il gardait enfoui au fond de lui depuis plus de 40 ans s'était avéré libérateur et salvateur. Ils étaient toujours ensemble, car elle tenait à lui (et lui à elle). J'imagine que ça n'a pas du être facile tous les jours pour chacun d'eux, mais ils avaient trouvé un compromis pour préserver leur couple, tout en permettant à ce monsieur de vivre enfin une sexualité épanouie.
Peut-être ce témoignage t'aidera-t-il? Je l'espère en tout cas.
Ce que tu nous dévoiles de ton parcours me fait penser à l'histoire vécue par un homme que j'avais rencontré en 1985, quand j'étais militant dans une association gay. A l'époque, le monsieur avait 65 ans.
Né dans les années 20, et adolescent dans les années 30, il a connu les mêmes choses que toi: la découverte sensuelle et sexuelle avec une fille de son âge, puis avec un garçon. Les deux, là aussi, s'étaient éloignés de lui, comme pour toi.
Il me semble (dis-moi si je me trompe) que tu as été plus chamboulé quand le garçon dont tu parles est parti, que par l'éloignement de la fille. Comme si tu avais préféré ce que tu découvrais des plaisirs charnels avec le garçon.
Je te pose la question, car en te lisant, ça me rappelle quasiment à l'identique ce que ce monsieur m'expliquait, en 1985. Il avait été bien plus marqué par ce qui s'était passé avec le gars, et par son éloignement, que pour la fille.
Bref, cet homme se marie juste avant la seconde guerre mondiale, lui aussi pour être "socialement dans la norme", mais tout en aimant sa femme. Cependant, c'était un amour plus cérébral que charnel. Il sentait, par vagues de plus en plus puissantes et rapprochées, son attirance pour les hommes revenir, tout au long des 45 ans de vie commune avec son épouse.
Comme pour toi, c'est suite à un passage à vide (conséquent, le passage à vide, dans son cas) dans sa vie de couple, après la soixantaine, qu'il a fini par se poser de réelles questions sur sa vraie inclinaison. Il a fini par affronter ses propres contradictions, par réaliser qu'il désirait les hommes plus que les femmes, et par se questionner sur la vie qu'il menait. Avec son épouse, il avait beaucoup d'activités en commun ou séparément (comme toi), et éprouvait pour elle une réelle affection.
Mais malgré cette affection, il ne la désirait plus, et ne la voyait que comme une compagne, voire une amie tendre, mais pas plus.
Quand il a débarqué dans l'association, il était arrivé au bout de ses questionnements, et venait de tout mettre à plat avec son épouse. Ca lui avait pris du temps, et énormément de courage, pour évoquer avec elle ses interrogations.
D'après lui, même si ça avait été très difficile de faire le premier pas, discuter avec sa femme de ce qu'il gardait enfoui au fond de lui depuis plus de 40 ans s'était avéré libérateur et salvateur. Ils étaient toujours ensemble, car elle tenait à lui (et lui à elle). J'imagine que ça n'a pas du être facile tous les jours pour chacun d'eux, mais ils avaient trouvé un compromis pour préserver leur couple, tout en permettant à ce monsieur de vivre enfin une sexualité épanouie.
Peut-être ce témoignage t'aidera-t-il? Je l'espère en tout cas.
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Effectivement, je me retrouve sur beaucoup de points dans ton récit...
en tous cas merci, çà va m'aider c'est sur.
en tous cas merci, çà va m'aider c'est sur.
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Bonjour, gypaete33,
je ne sais pas trop quoi te conseiller mais j'ai une question (que tu réponds si tu veux)
tu parles de 40 ans plus tard, cela veux dire que pendant 40 ans tu n'a rien ressenti pour des hommes ?
je ne sais pas trop quoi te conseiller mais j'ai une question (que tu réponds si tu veux)
tu parles de 40 ans plus tard, cela veux dire que pendant 40 ans tu n'a rien ressenti pour des hommes ?
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Si si, mais je me remets en question 40 ans plus tardlooping a écrit :Bonjour, gypaete33,
je ne sais pas trop quoi te conseiller mais j'ai une question (que tu réponds si tu veux)
tu parles de 40 ans plus tard, cela veux dire que pendant 40 ans tu n'a rien ressenti pour des hommes ?
Re: Comment ai-je découvert mon Homosexulaté
Voila qu'un ami entame un divorce... et que je fantasme sur lui. Il semble doux, calme et posé... physiquement pas vraiment beau, disons quelconque, mais je vois en lui un homme seul.
C'est du grand n'importe quoi. Du moins c'est ce que je me dis.
C'est du grand n'importe quoi. Du moins c'est ce que je me dis.