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Chronique d'un gay ordinaire
Re: Chronique d'un gay ordinaire
Re: Chronique d'un gay ordinaire
Je constate avec soulagement que tu ne t'es pas coincé la zigounette en fermant ta braguette ! Tu as eu en prime le plan so sex : "je ne porte rien en dessous" ! Que va dire Panthère ? 
Re: Chronique d'un gay ordinaire
T'imaginer faire du sport, j'essaie. La p'tite Sirène oui mais courir avec les rats ... 
Re: Chronique d'un gay ordinaire
Je retiens 2 informations capitales:
1. Floridjan est une chaudasse qui trouve n'importe quel prétexte pour se promener sans sous-vêtement.
2. Floridjan porte des slips.
Au secouuuurs!
1. Floridjan est une chaudasse qui trouve n'importe quel prétexte pour se promener sans sous-vêtement.
2. Floridjan porte des slips.
Au secouuuurs!
Re: Chronique d'un gay ordinaire
Oh, moi j'emploie le mot "slip" pour désigner tout les sous vêtements qui se portent en bas, plus rapide à dire et à écrire^^
Re: Chronique d'un gay ordinaire
En tout cas, ça fait tellement du bien de te lire!!!
A croire que tu n'es plus très gay, ordinairement!!!
A croire que tu n'es plus très gay, ordinairement!!!
Re: Chronique d'un gay ordinaires
Chapitre 27 - les palaces ne sont plus ce qu'ils étaient
Je reprends ici le fil de mes chroniques pour une version "made in Canada". Depuis une semaine, j'ai en effet quitté Douce France et Glorieuse Ville de Paris pour émigrer un an dans le Grand Nord. J'ai donc fais mes adieux tout mouillé de larmes à GayBlack, Bogosse-sympa-mais-pas-gayfriendly, Pasbogosse-mais-sympa, Madame chef-de-service-de-Floridjan, Monsieur Tapette-de-type-petasse, Lesbienne-pas-sympa, Elle-a-tout-d'un-gay et tous les autres, que vous ne retrouverez plus dans les pages qui suivront, sauf coïncidence extraordinaire (inutile de chercher GayBlack dans mes bagages, vous ne l'y trouverez pas, je n'ai emmené que Panthere)
Impensable de débuter cette aventure canadienne ailleurs que dans le village, à quelques minutes du quartier LGBT de la rue Sainte Catherine Est et puisque tapettes et chochottes nous sommes, nous avons opté pour un hôtel tout luxe tout confort : le Arena Palace, dont je vais faire ici la publicité.
Le Arena Palace est un vieil établissement qui fout un peu les boules, le genre maison de la famille Adams mais en bleu ciel et vieux jaune criard, décoré ça et là d’œuvres d'art au gout douteux. Quelque chose aussi de l’hôtel Overlook de Shining mais niveau très bas de gamme : on n'y croise jamais personne mais on entend sans arrêt marcher dans les couloirs, monter les escaliers et claquer les portes. Le couloir toujours brillamment éclairé n'est pas chauffé, ce qui explique que l'on évite de s'y attarder, et on entend constamment le vent glacé y souffler. Les poubelles des sanitaires et des douches ne sont jamais changées. Nous avons pu ainsi observer le processus de décomposition d'une peau de banane au fil de la semaine. Les rouleaux de PQ ne sont pas remplaces non plus, il faut être économe de la feuille.
Cote chambre, l’éclairage est faiblard, les rideaux sont plutôt atroces niveau coloris, le robinet fuit et il n'y a pas d'eau chaude, il faut aller dans la douche sur le palier pour en avoir mais pas de miroir dans la douche, donc pour se raser, il faut commencer par se badigeonner les joues d'eau chaude dans la douche puis achever face au miroir de la chambre, à l'eau froide.
Un tableau à forte dominante de noir décore la chambre de façon intéressante, mais d'anciens clients ont du trouver que c’était insuffisant puisqu'ils ont cru bon d’agrémenter la tête de lit d'inscriptions personnelles. J'ai retenu entre autres "sex, drugs and uncorns" et "Sean like ate Willy"...
Je passe sur l'odeur bizarre qui flotte dans l’hôtel en permanence et sur la canette de bière trouvée sous le lit.
La dernière nuit, cadeau bonus, le chauffage n'a pas fonctionne.
Enfin bref, ras le bol des palaces ! Pour la 2e semaine, on part coucher en auberge de jeunesse, et tant pis si ce n'est pas approprie a notre dress code paillette et talons aiguilles.
La réceptionniste, en partant, a omis de me rendre les 5 dollars canadiens de caution pour la clé mais j'ai cru bon de lui le rappeler: Elle nous a souhaite un bon voyage et surtout nous a demandé de ne pas oublier de mettre des commentaires sur l’hôtel. Pas d’inquiétude, ma brave dame, on y pensera ! Ici, c'est chose faite ! A présent, il est temps de tester la dure vie à l'auberge de jeunesse où y a de l'eau chaude dans la chambre et où le chauffage fonctionne.
Je reprends ici le fil de mes chroniques pour une version "made in Canada". Depuis une semaine, j'ai en effet quitté Douce France et Glorieuse Ville de Paris pour émigrer un an dans le Grand Nord. J'ai donc fais mes adieux tout mouillé de larmes à GayBlack, Bogosse-sympa-mais-pas-gayfriendly, Pasbogosse-mais-sympa, Madame chef-de-service-de-Floridjan, Monsieur Tapette-de-type-petasse, Lesbienne-pas-sympa, Elle-a-tout-d'un-gay et tous les autres, que vous ne retrouverez plus dans les pages qui suivront, sauf coïncidence extraordinaire (inutile de chercher GayBlack dans mes bagages, vous ne l'y trouverez pas, je n'ai emmené que Panthere)
Impensable de débuter cette aventure canadienne ailleurs que dans le village, à quelques minutes du quartier LGBT de la rue Sainte Catherine Est et puisque tapettes et chochottes nous sommes, nous avons opté pour un hôtel tout luxe tout confort : le Arena Palace, dont je vais faire ici la publicité.
Le Arena Palace est un vieil établissement qui fout un peu les boules, le genre maison de la famille Adams mais en bleu ciel et vieux jaune criard, décoré ça et là d’œuvres d'art au gout douteux. Quelque chose aussi de l’hôtel Overlook de Shining mais niveau très bas de gamme : on n'y croise jamais personne mais on entend sans arrêt marcher dans les couloirs, monter les escaliers et claquer les portes. Le couloir toujours brillamment éclairé n'est pas chauffé, ce qui explique que l'on évite de s'y attarder, et on entend constamment le vent glacé y souffler. Les poubelles des sanitaires et des douches ne sont jamais changées. Nous avons pu ainsi observer le processus de décomposition d'une peau de banane au fil de la semaine. Les rouleaux de PQ ne sont pas remplaces non plus, il faut être économe de la feuille.
Cote chambre, l’éclairage est faiblard, les rideaux sont plutôt atroces niveau coloris, le robinet fuit et il n'y a pas d'eau chaude, il faut aller dans la douche sur le palier pour en avoir mais pas de miroir dans la douche, donc pour se raser, il faut commencer par se badigeonner les joues d'eau chaude dans la douche puis achever face au miroir de la chambre, à l'eau froide.
Un tableau à forte dominante de noir décore la chambre de façon intéressante, mais d'anciens clients ont du trouver que c’était insuffisant puisqu'ils ont cru bon d’agrémenter la tête de lit d'inscriptions personnelles. J'ai retenu entre autres "sex, drugs and uncorns" et "Sean like ate Willy"...
Je passe sur l'odeur bizarre qui flotte dans l’hôtel en permanence et sur la canette de bière trouvée sous le lit.
La dernière nuit, cadeau bonus, le chauffage n'a pas fonctionne.
Enfin bref, ras le bol des palaces ! Pour la 2e semaine, on part coucher en auberge de jeunesse, et tant pis si ce n'est pas approprie a notre dress code paillette et talons aiguilles.
La réceptionniste, en partant, a omis de me rendre les 5 dollars canadiens de caution pour la clé mais j'ai cru bon de lui le rappeler: Elle nous a souhaite un bon voyage et surtout nous a demandé de ne pas oublier de mettre des commentaires sur l’hôtel. Pas d’inquiétude, ma brave dame, on y pensera ! Ici, c'est chose faite ! A présent, il est temps de tester la dure vie à l'auberge de jeunesse où y a de l'eau chaude dans la chambre et où le chauffage fonctionne.
Re: Chronique d'un gay ordinaire
Ah, enfin les nouvelles que j'attendais !
Je me suis dit que j'allais rire, mais alors là.
Si tu as prévu de rester un an, tu devrais opter pour une location le plus rapidement possible, surtout avec l'hiver qui arrive. Tu verras que louer un studio pour pas cher (chauffage inclus) est beaucoup plus facile qu'en France.
Je me suis dit que j'allais rire, mais alors là.
Si tu as prévu de rester un an, tu devrais opter pour une location le plus rapidement possible, surtout avec l'hiver qui arrive. Tu verras que louer un studio pour pas cher (chauffage inclus) est beaucoup plus facile qu'en France.
Re: Chronique d'un gay ordinaire
On reste sur Montréal que deux semaines, le temps de faire les formalités (la principale étant l`achat d`une voiture). On va tacher de louer quelque chose du cote de Sherbrooke ou on a prévu de se poser quelques temps et d`y trouver un job)Laharl a écrit :Ah, enfin les nouvelles que j'attendais !
Je me suis dit que j'allais rire, mais alors là.
Si tu as prévu de rester un an, tu devrais opter pour une location le plus rapidement possible, surtout avec l'hiver qui arrive. Tu verras que louer un studio pour pas cher (chauffage inclus) est beaucoup plus facile qu'en France.
Affaire a suivre...
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Cactus moribond
- Messages : 2207
- Inscription : jeu. août 26, 2010 4:28 pm
Re: Chronique d'un gay ordinaire
Chouettes news ! Aurais tu une dent contre ce palais par hasard
?