des erreurs du passé et des moyens d'y remedier (??)...

[Pluck]

Ouais, moi aussi j'suis d'accord ! (genre...)

Sérieusement, Gandalf a raison : ya plein de gens du site sur Lyon. Essaye de monter qq chose. Tu verras que tes clichés vont se dissiper

D'ailleurs il est tout à fait possible que quelque chose soit organisé pour la gay pride, participe à la rencontre !

[captain]

[edition : toute la partie Hors sujet à été mise à la poubelle. merci de ne pas polluer les sujets serieux]

[Comte de Talmont]

[edit captain : pas de Hs, voir ci-dessus.]

[edit moi : Ben voyons... tu veux pas voir dans les 83 topics de débat si y a pas du HS ? C'est dans la charte ça pourtant... Bon j'arrête mais franchement vous abusez. Tu peux supprimer si tu veux... ]

Enfin bref, pour répondre à Bacchus, ne vis pas dans l'illusion ou dans le rêve, sois pragmatique !

Et puis le premier mec, c'est toujours le complexe du prince charmant, alors ca marche rarement du premier coup. Il n'y aucun problème à se tromper... Je n'irais pas dire que c'est en forgeant qu'on devient forgeron (surtout que l'image peut paraitre louche ) mais c'est quand même en goutant à plusieurs plats qu'on connait ses préférences (je m'enfonce là ... non je ne parle pas de physique, y a le topic siiiii passionnant et siiiiii constructif des "hommes de vos rêves" pour ça ). A mon gout il faut accepter les choses comme elles viennent, si tu sens un truc bien avec quelqu'un il suffit de voir si ça marche (dans ce cas là tant mieux), et sinon tant pis. Si tu commences à te faire un film de ce que doit être une vie de couple, déjà tu ne peux que t'angoisser de ne pas le trouver, et ensuite être décu si ca foire (surtout que ce qu'on rêve, c'est quand même super idéalisé et devient quasiment inaccessible - c'est beaucoup plus simple de recevoir des choses bien, d'en profiter et tout simplement de trouver son bonheur la dedans).

Quant aux mEAtings (puisqu'il faut en parler tous les deux topics), ça peut aider, nul doute là dessus. Et justement ça te montrera bien une chose importante : que les gays, c'est comme les hétéros, y'en a que tu pourras pas du tout piffrer et d'autres avec qui tu t'entendras bien, et ca ne sera pas en rapport avec une histoire de sexualité, mais de caractère.

Au fait, t'avais pas un pull jaune ou rose/saumon aujourd'hui?

[Ankh Neferkheperou]

Comme toi, j'ai eu mes premières relations sexuelles très tôt (j'en ai parlé déjà sur le forum), relativement soft à 12 ans et "la totale" à 14. Comme ça a eu des conséquences désastreuses, je suis passé comme toi dans une phase de négation totale, sans aucune relation amoureuse et encore moins sexuelle, pratiquement jusqu'à mon entrée en fac : là, c'est vrai, j'ai rattrappé le temps perdu ! Des plans Q, mais aussi de belles histoires d'amour, la vie quoi.

Bref, ta situation va changer, il suffit que tu t'en donnes les moyens. D'abord, faire la paix avec le passé, sans quoi tu ne peux avancer. Et puis, comme l'on dit les autres, être toi-même, rencontrer du monde (à commencer effectivement par les gens du forum quand il y a un mEAting)... Tu verras, les choses se font naturellement dès qu'on adopte une attitude positive vis-à-vis de ce qu'on est et qu'on n'a pas choisi. Tu as droit à l'amour, mais aussi au plaisir, il n'y a rien de mal à ça. Et en ce qui concerne les histoires qui durent, elles commencent d'abord par une attirance physique ; après, on voit comment ça évolue... L'important, c'est de se sentir bien. Foooonnnce !

[Nathan]

Bon j'arrive tard sur ce post, j'ai vu que mon expérience t'avais inspiré, comme celle de plein d'autres d'ailleurs (et ok avec eedee, kikou).

Ben pas grand chose à rajouter, l'essentiel a été dit, et tu dis y voir plus clair, donc mission accomplie.
Que l'on soit homo ou hétéro, je pense que des revers en amour et même en sexe il y en a, la seule différence est que nous ne pouvons pas tjrs entrer en communication entre homos, car comme l'a dit captain, je crois, des homos il y en a plein mais on ne les voit en général pas !

Je pense que sortir te fera du bien, pas simplement en milieu homo, faire des connaissances, créer un réseau d'amis... En ce qui concerne le milieu homo, et particulièrement ok avec eedee, tu peux y aller sans crainte à partir du moment où tu gardes ton libre arbitre, tu décides seul et on nous a doté du pouvoir de dire non, c'est pas pour les chiens.

Concernant mon expérience, oui j'ai refoulé vers 20 ans mon homosexualité, mais brièvement, et je considère que si mon premier rapport fut précoce, cela ne relevait pas d'une sexualité épanouie, car non assumée en réalité.
2e différence, pour ceux qui ont 30 ans ici, la situation était plus complexe il y a 10 ans qu'aujourd'hui ! on n'a pas fait de CO, les lieux gays étaient rares et très secrets (selon les villes), c'était tabou, être vu à l'entrée d'une boîte gay pouvait exposer à des sourires narquois, voire des moqueries blessantes voire carrément des actes de violence homophobe.

Se revendiquer gay au lycée c'était s'exposer au bannissement public. Quant à la famille ...

Tout n'est pas rose actuellement encore, mais tu as des possibilités, profites-en, vis tout simplement sans trop rationnaliser (ah ces scientifiques), causes avec ton oncle, il est outé, dc tu sais ce qu'il est.

Enfin à toi de voir, mais je crois que t'as toutes les cartes en main.

[fredouille]

salut,
Evité de poster jusqu'a present ici. Mais bon...
J'ai, moi aussi, eu pas mal de trucs à regler et ca a pris sans doute plus longtemps pour diverses raisons, j'explique ca par ailleurs dans un article, et je tiens pas à y revenir dessus.
Toujours est il que j'ai bien mis 10 ans à faire le ménage dans ma tête. Et que ya quand meme plusieurs choses importantes qui ressortent:
-suivant ce que tu as à regler il est illusoire de penser pouvoir le faire seul.
-Au depart, sans connaitre des gens, aller dans le "milieu homo" genre bar ou autre a plus tendance à bloquer qu'autre chose: j'ai vrament eu l'impression d'etre au zoo, mais je ne savais pas de quel coté etait les grilles. Et souvent tu as l'impression d'etre un crocodile dans une maroquinerie. Cette derniere impression peut rester persistante loooongtemps. Tu as effectivement le pouvoir de dire non, mais c'est un mot que l'on a tendance a vouloir nous faire oublier avec le temps.
-Le plus simple pour calmer tes doutes et apréhension est de commencer effectivement par voir des gens que tu connais par ailleurs de maniere un peu plus virtuelle. ca te permettra de voir que bin non y sont pas tous des clones de ABBA (yen a aussi de bonnie tyler). Que ca discute d'autre chose que de cul. Et pis c'est vrai aussi que tu es moins sur tes gardes et moins dans la defense passive.

[Syrinx]

Ce que dit fredouille est tout à fait vrai, notamment concernant la question du "mili"u, mais c'est un autre débat, le milieu, c'est comme un peu tout, c'est ce qu'on en fait... Si personnellement je suis aussi échaudé quand au milieu, ce n'est pas tant parce qu'il n'a rien à offrir (ce qui serait faux), mais parce qu'il y a une tendance violente à l'uniformisation et la perte de soi au profit d'une sorte de cliché gay que les gays ont eux-mêmes, ce qui finalement n'est pas plus intéressant et ne permet pas plus l'épanouissement que les stéréotypes hétéros... C'est pourquoi je pense qu'il n'y a pas que les homos qui peuvent te faire du bien, et que les mEAtings et les nombreux avantages qu'ils présentent ne suffisent pas et ne constituent qu'une part dans le processus d'acceptation et de réalisation de soi. Si c'est rassurant de s'entourer d'homos, c'est aussi un piège. Je crois que la démarche est réussie quand on peut faire la même chose devant des hétéros, et je ne parle pas du tout de se rouler des pelles sur les quais de Seine mais juste de pouvoir parler de ses histoires de coeur ou de cul à ses copains-et-copines-pas-que-homos... Je pense notamment à Pascala en disant ça, qui en faisant son coming-out a fini par conclure qu'il serait mieux avec des homos parce que ça cause moins de problèmes... Je pense qu'on y perd dans ce genre de démarche et qu'accepter de pouvoir être rejeté c'est un pas de plus dans l'affirmation se soi et donc vers la paix intérieure, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Et je crois que dans un premier temps, parler de ton homosexualité (donc de toi) à tes amis te permettrait de te rendre compte que tes problèmes sont le lot de chacun, et que ce n'est pas le fardeau de ton homosexualité que tu traînes derrière toi mais juste le poids de l'exigence en général que tu peux exprimer quant à ton niveau de vie, de relations... Et ça, c'est vraiment le lot de tout un chacun.

Enfin bon, c'est juste mon avis, mais cette démarche a toujours été extrêmement bénéfique à ceux et celle que j'ai vu l'appliquer (homos ou pas d'ailleurs)... Et puis le gros problème souvent qu'on peut avoir en tant qu'homos c'est qu'on ne peut parler de rien avec personne, alors que des fois, parler juste de quelque chose suffit à soulager la tension, voire à régler le problème (pas forcément le résoudre mais réaliser que ce n'est parfois pas si grave). Il est clair que c'est beaucoup plus facile de parler à des gens comme soi et plus proches de soi donc plus prêts à t'accepter, mais finalement, ils seront surtout prêts à t'accepter pour tes points communs et non tes différences, et c'est une forme d'enfermement qui me fait du coup paraître la démarche utile mais limitée. Pouvoir parler de tes problèmes à tes amis te permettrait de renforcer vos liens mais aussi de partager avec eux des choses originales, plutôt que de leur cacher ce que tu penses "vraiment". Tu pourras être accepté pour (et non malgré) tes différences. Et réaliser que finalemnt, tu n'es pas si différent...