Oui : un psy. Je suis très sérieux, j'y suis passé, et, à condition de ne pas s'y enfermer, et de ne pas accepter tout et n'importe quoi - certains psys peuvent aussi être de vrais nuisances - cela marche... merveilleusement bien - libérateur.
Sinon tout cela ressemble fort à l'aventure de Sandoval en ce moment. Sauf que tu n'es pas Sandoval

et que ce qui marche pour l'un ne fonctionne pas nécessairement pour l'autre.
Mais c'est sûr, trouver confiance en toi, et t'aimer toi-même un peu, cela aiderait _beaucoup_. Sinon tu vas te consumer sur place en attendant
de l'extérieur une stratégie que pourtant tu es le seul à pouvoir valider du dedans de toi. Dit autrement : on aura beau te dire de faire ci ou ça, il n'y a que toi qui peut savoir au final si cela te convient ou convient à la situation.
Mais là, on dirait vraiment que tu es en l'attente d'un miracle - je me trompe peut-être et suis alors injustement sévère - alors que le seul miracle en la matière, et le seul faiseur de miracles, c'est toi.
Dépasser sa propre peur n'est pas une chose simple, quand ce dont on a peur est la rencontre avec son propre anéantissement - et quand on a peu de tendresse pour soi-même, c'est généralement cela, au fond, dont on a peut, quand bien même il ne serait pas du tout évident ni immédiat de le voir. Mais bon.
Et du coup : on tourne en rond, totalement bloqué par le désir d'un côté, et la peur de l'autre. Dans une petite boîte faite de tensions qui peuvent devenir insupportables. Le Prince Charmant est celui qui parviendra, croit-on, à faire exploser cette boîte. Illusion. En réalité, c'est celui dont on espère qu'il ne viendra pas toucher l'organisation si précieuse, si fragile, de la boîte : au contraire, qu'il viendra s'y nicher dans la place qu'on lui réserve. Et qu'on pourra rester tous les deux dans la petit boîte, à l'abri des choses qui font mal.
N'attends pas d'étouffer pour reconnaître dans la boîte où tu tournes la forme d'une prison où l'on t'a demandé de grandi pour ne pas déranger les autres. Prison que tu as acceptée - question de survivre à l'anéantissement, que pouvais-tu faire d'autre ? Mais qui n'est pas toi.
Bon, j'y vais au mortier, peut-être que je me trompe - et si je me trompe, il n'y autre pas d'autre mal qu'un grand éclat de rire. Et si je n'ai pas complètement tort, pas d'autre mal qu'une colère

et la sensation de n'avoir pas été compris - ce qui est bon signe aussi
En tous les cas, tout cela te donne à aller plus loin, et plus libre !