Bonjour @Tinnitus, en te lisant, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver devant un copier-coller de mon "cas" et je comprend très bien ce que tu dois ressentir. Si je ne pouvais te conseiller qu'une chose, ça serais de laisser le temps faire son oeuvre, d'essayer de ne pas trop te morfondre et de te laisser submerger par toutes les pensées qui traversent ton esprit. Essaye de trouver une petite activité de temps en temps, fais toi une ballade à pied ou à vélo, va au cinéma, ... même si ce n'est pas l'idéal, il y a toujours moyen de s'amuser et de se changer les idées seul.
Sinon, tu peux venir ici pour parler quand tu as un coup de blues ou si tu n'as pas envie de déballer ta vie à tout le monde, tu peux essayer de trouver quelqu'un ici ou sur un autre site avec qui parler de tout et de rien, parler de vos états d'âme, de tout ce qui te viens à l'esprit, ... et qui sais peut-être que tu finiras par te faire un ami et un confident qui t'aideras et sera là pour toi quand tu en as besoin.
Voilà j'ai essayer de ne pas être trop long et j'espère que tu m'auras compris. Sache que je suis de tout coeur avec toi
Je suis aussi en école d'ingé, et j'ai exactement le même rapport à ma famille, et le même genre de blocage quand les discussions entre amis dévient sur les amours/la sexualité.
Pour ma part, ce qui m'aide en ce moment, c'est une amie à qui je peux parler complètement librement. Ça fait vraiment du bien de pouvoir dire des trucs tous bêtes du genre "untel est pas mal" à quelqu'un, sans sentir un quelconque malaise. Aussi, je me plais dans mon école, ce qui est un peu différent de toi.
Pour finir : c'est vrai que faire/dire ce qu'on pense un peu plus spontanément, ça aide. Genre t'aurais envie d'inviter quelqu'un, ben tu l'invites, sans se demander "mais que va-t-il en penser ?". Je me posais tout le temps ce genre de questions d'un moment, et au final je ne faisais rien (je ne sais pas si c'est pertinent dans ton cas, mais c'est dit )
Ce que je redoutais est arrivé. Je suis passé à l'étape supérieur. J'ai la tête dans le brouillard, ce que je fais n'a plus trop de sens, autrement dit dormir et/ou no-lifer le pc. Je remets en question une bonne partie des choix que j'ai pu faire. Notamment d'orientation. Oui parce que je me suis demandé qu'est-ce qui a déclenché ça et il semblerait que le stress des partiels a été la goutte qui a fait déborder le vase. C'est bizarre parce que j'avais la même impression en prépa que j'allais me planter au concours, pourtant j'y suis arrivé. Mais là c'est différent, sans de grosses révisions j'ai aucune chance et chaque fois que je me mets devant mes cours j'angoisse et impossible de me concentrer. J'ai presque envie de laisser tomber parce que même si je passe ce semestre j'ai plus envie d'aller en cours. Pourquoi ? J'arrive pas à savoir. Mon état dépressif (et l'angoisse des partiels) ou alors ça ne me plait vraiment pas ? C'est bizarre parce que j'ai plus en plus l'impression que la deuxième raison est la vraie raison. Même en début d'année j'étais pas emballé par ce que j'avais choisi. Du coup, je me tâte : tout laisser tomber comme ça et prendre le temps d'aller mieux et recommencer autrement et peut-être ailleurs ou continuer à m'accrocher tout en essayant de m'aider et me faire aider ?
Je vais devoir passer par la case psy quoique j'en pense. Parce que le mode service minimum, ça m’emmènera pas bien loin. Si vous avez des conseils pour choisir son psy ou quoi, je prends.
Je ne sais pas trop quoi te conseiller pour le psy. Il me semble que dans un 1er temps, te rapprocher d'une infirmier / médecin au sein de la médecine universitaire, si il ou elle est facile à atteindre peut être une bonne chose.
En tout cas, c'est éjà une bonne chose d'avoir conscience de la situation et d'essayer d'y trouver un remède.
N'hésite pas à revenir par ici.....
Et que la force soit avec toi!
Au risque de paraphraser certains, je reste frappé par les similitudes entre les les gens de ce forum (et moi même, du coup).
Je n'ai pas la prétention d'apporter la lumière, la seul chose que je peux faire c'est soutenir en apportant ma petite pierre.
De mon côté j'ai jamais été vraiment été heureux (pour de diverses et multiples raisons) et les choses ont pris de l'ampleur à mes 19 ans, lorsque j'ai ouvert les yeux sur celui que j'étais.
Persuadé de pouvoir réussir à gérer tout ça seul dans ma tête, le monde s'est vidé autour de moi, de "peu" c'est passé à "quasi-rien".
Le tord que j'ai eu c'est d'attendre le fameux "mieux"; de me dire que les choses allaient forcément un jour changer.
Je me suis laissé embarqué par les "Roo mais dis pas ça, t'es jeune ! tu verras ça va passer !".
Que ce soit une pression des études, professionnelle, sociale ou métaphysique il y a des choses que l'on ne peut pas régler avec des amis, des sorties ou tout autre "cache misère", l'effet boomerang c'est du concret.
Tu parles de psy et c'est là ou je voulais en venir.
J'ai attendu novembre dernier pour prendre cette décision : consulter un médecin, ayant passé une grande partie de ma vie à me dire "tu n'es pas malade, ça sert à rien de consulter".
Pour l'instant cela fait très peu de temps que j'ai entamé le travail avec un psy, je ne peux donc pas assurer d'un résultat.
Cependant, ce que je peux te conseiller c'est, comme je l'ai fait, consulter d'abord un généraliste qui lui, déjà, pourra t'assurer de la nécessité (ou pas) de poursuivre avec un autre professionnel.
J'ai joué franc jeux, j'ai dit à mon généraliste :
"Voilà, je vais pas bien, pour ça, ça ça et ça et je sais plus quoi faire. J'ai pas de quoi assumer une psychothérapie à 50 € de l'heure toutes les semaines, j'ai pas de symptômes physiologiques, ça se réglera pas par un traitement, je sais pas quoi faire, aidez-moi"
et il m'a envoyé vers un psychiatre (remboursé) pour établir un diagnostic.
Je me répète, pour l'instant, je n'ai pas de résultats concrets puisque toujours en phase de diagnostic, mais je peux t'assurer, que pendant ces quelques séances, je lui ai dit des choses que même après tant d'années à chercher de l'aide autre part (amis, internet, forum, écrits...) je n'avais jamais réussi à formuler ainsi.
Il y a des mots (maux) qui doivent sortir, quelque soient leur forme, leur portée ou leur pertinence à tes yeux.
Contrairement aux autres personne, un psy c'est fait pour ça.
Alors vas-y tente le coup, de toute manière t'es a deux doigts de le faire alors lance toi !
Qu'est ce que t'en penses ?
@lutece : Toujours au même tant au niveau de mon état psychologique que des mes interrogations. J'ai donc passé mes partiels sans révisions. C'était un petit enfer, j'en ai planté au moins la moitié mais ça permettra d'éviter de repasser toutes les épreuves en rattrapage, ce sera déjà ça de pris si je décide de continuer dans cette voie. Au niveau du psy je vais tenter de régler ça mais c'est pas facile.
@Atalanthe : C'est pas évident de parler de ça à un inconnu. Pour moi, en tout cas. J'essaye au maximum de cacher que je ne vais pas si bien quand je suis en "publique" sans vraiment le faire exprès. D'accord ils sont là pour ça mais j'aime pas ça me "dévoiler" parce que c'est un peu dire "voyez c'est là, ici et à cet endroit qu'il faut appuyer pour me faire mal". Peut-être que c'est précisement pour cette raison qu'on va chez un psy en fait. Bref, c'est difficile ça ira sans doute mieux une fois que j'aurais sauté le pas.
La démarche que t'as adopté me semble pas mal. A propos, tu fais un genre de psychothérapie en ce moment ? C'est pas censé être assuré par un psychologue ?
Atalanthe a écrit :@Atalanthe : C'est pas évident de parler de ça à un inconnu. Pour moi, en tout cas. J'essaye au maximum de cacher que je ne vais pas si bien quand je suis en "publique" sans vraiment le faire exprès. D'accord ils sont là pour ça mais j'aime pas ça me "dévoiler" parce que c'est un peu dire "voyez c'est là, ici et à cet endroit qu'il faut appuyer pour me faire mal". Peut-être que c'est précisement pour cette raison qu'on va chez un psy en fait. Bref, c'est difficile ça ira sans doute mieux une fois que j'aurais sauté le pas.
La démarche que t'as adopté me semble pas mal. A propos, tu fais un genre de psychothérapie en ce moment ? C'est pas censé être assuré par un psychologue ?
Tu as tout intérêt à donner ton mode d'emploi à un professionnel, lui expliquer tes "boutons", tu réaliseras vite qu'avec ce genre de personne, l'impression d'être ridicule, de pleurnicher ou autre sentiment qui pourrait t’empêcher de parler, s'estompe très rapidement.
Pour l'instant de mon coté, avec le psychiatre que je consulte, je suis simplement à une étape de redirection, comme si j'étais à un carrefour. Il est sensé "m'observer" pendant quelques temps pour me dire si j'ai besoin d'aller vers une psychothérapie particulière, vers le soutien d'un psychologue, une psychanalyse ou autre (ou même rien du tout d'ailleurs).
Beaucoup de personnes diront que voir un "psy" ne sert à rien. Dans mon cas, déjà, ça ne me coûte rien si ce n'est un petit peu de temps. Après pour l'efficacité, je verrai ça plus tard
Pour l'instant, il ne dit pas grand chose. Il prend des notes quand je lui parles. Je me suis vite rendu compte qu'il ne dirait pas grand chose alors je lui ai demandé en quels termes je devais lui parler il m'a répondu "comme ça vous vient, ne vous inquiétez pas de la forme et du fond". Il aurait jamais du me dire ça parce que qu'avec le débit de paroles que j'ai et les années de prises de tête que j'ai accumulé, il a intérêt à être un bon preneur de notes ! mais pour l'instant il tient le coup, je crois qu'il y a pire que moi ! haha
Salut!
EN regardant tout ça, je pense que tu as une situation assez similaire à la mienne.
Depuis a peu près 3 ans maintenant, depuis que j'ai commencé la prépa environ, je suis dans une horrible spirale descendante, et j'arrive pas à m'en tirer. Gros problème d'angoisse, du mal à parler et m'entendre avec les gens, souvent fatigué et problemes de rythme de sommeil, a force je connais ca.
Moi perso j'ai meme arrêter la prépa, j'ai repris des études d'informatique à la fac, mais meme ca j'ai arrete parce que j'ai plus aucune motivtion et j'ai "peur" d'y aller.
Penser qu'on a fait quelque chose de travers, qu'on a pas fait le bon choix... y arriver quand meme sans rien faire... mais y'a un moment ou on en peut vriament plus, impossible de meme se concentrer sur quelque chose...
Je pense que ca vaut le coup d'essayer le psy, mais t'attend melheureusement pas à un mircale. Je suis suivi depuis 2 ans maintenant et c'est pire depuis que j'ai commencé.
Pour le moment je vais meme faire de l'hopital de jour en clinique psy, en espérant que ca aille mieux...
J'en ai marre de ma situation, mais en meme temps j'ai pas la motivation de m'en sortir, comme si je préférais me laisser mourir mentalement et physiquement plutot qu'oser aller mieux....
Dans tous les cas je te souhaite bon courage.... je sais que c'est difficile d'etre "précoce" et dans cette situation de dépression.
Et durant ces 2 ans t'as pas eu de traitement médicamenteux ? On t'en a proposé ?
Et comment tu gères le fait d'avoir arrêté ta licence ? Tu gardes des activités ? Tu vas quand même à certains cours ?
Vis à vis de tes parents comment ça se passe ?
Qu'entends-tu par "précoce" ?
Je suis pas sûr d'avoir fait que des mauvais choix, je veux dire si j'ai tenu en prépa c'est que malgré tout je me sentais intéressé assez souvent et donc arrivait à me concentrer au moins en cours. C'est plus le cas maintenant mais on nous laisse plus d'autonomie en école et les cours sont moins bien menés j'ai l'impression, ça joue aussi.
Oui le psy c'est pas une solution miracle mais ça vaut le coup d'essayer. Je comprends ce que tu veux dire aussi c'est dur de vouloir aller mieux parfois à la vue de ce qu'on doit affronter (càd tous les problèmes/choix/questions de ces dernières années que t'as reporté à plus tard en une seule fois) et que finalement on se sent pas si mal entre les "crises".