Amour inconditionnel
drdleu tu resteras un grand incompris, j'espére ne m'a pas démembré la pensée de drlrleu, y'a bien longtemps que cette histoire aurait du se terminer, on peut épiloguer, sur ce qui se passe maintenant, mais en fait c'était tellement prévisible..incubus je crois que tu le sais toi même, ton mec est un enfoiré qui a bien su te manipuler pour que tu restes aprés tout ce qu'il t'a fait, mais la grande question pourquoi avoir attendu, je crois et franchement c'est juste un avis que tu as peur de rester seul, de redémarrer ta vie... je ne connais pas ta vie, et aucun moment je ne permettrai de juger vous aviez un mode de fonctionnement qui peut convenir a un couple, toi a la maison, lui au travail, c'est noble, si tu n'oublie pas d'être toi, et de ne pas être ce qu'il veut... maintenant j'avoue je ne te donnerai pas de conseils, il y a des paramétres de ta vie qui m'échappent donc je finirai par cette phrase inutile mais qui sied a mon teint "fais au mieux pour en sortir sans trop y laisser des plumes !!"
ah une derniére chose un dépistage serait important a faire, non parce que vu la sincérité exemplaire de ton homme, quand il te dit qu'il s'est toujours protégé, comme dirait drlrleu "sur qu'il s'est toujours protégé, c'est un mec bien !" non ???
ah une derniére chose un dépistage serait important a faire, non parce que vu la sincérité exemplaire de ton homme, quand il te dit qu'il s'est toujours protégé, comme dirait drlrleu "sur qu'il s'est toujours protégé, c'est un mec bien !" non ???
Enfin, je veux pas dire (mais je le dis), rien que le titre du sujet : il m'a trompé une bonne vingtaine de fois... laisse pressentir que ça ne va pas s'arrêter là. Tu aurais dit : il m'a trompé une fois... Bon, on pouvait penser : incident de parcours... Deux fois, là c'est déjà qu'il y a pris goût... 20 fois, c'est quasiment autant que le nombre de fois où il a été chez le coiffeur (d'ailleurs, il t'a peut-être trompé avec le coiffeur). En clair : c'est mort cette affaire là ! Surtout que la peau de vache ne te dit même plus "c'est toi que j'aime, mais j'arrive pas à m'en empêcher, excuse-moi" mais "faisons une pause".
Dis lui de se foutre sa pause au cul !
Et change de train.
(ça me rappelle une réplique de film cette affaire là:
"Une fois, ça va. Deux fois, ça va. Trois fois, ça va. Quatre fois, ça va. Cinq fois, ça va. Six fois, ça va. Sept fois, ça va. Huit fois, ça va. Neuf fois, ça suffit ! C'est à neuf fois que ça suffit !")
Dis lui de se foutre sa pause au cul !
Et change de train.
(ça me rappelle une réplique de film cette affaire là:
"Une fois, ça va. Deux fois, ça va. Trois fois, ça va. Quatre fois, ça va. Cinq fois, ça va. Six fois, ça va. Sept fois, ça va. Huit fois, ça va. Neuf fois, ça suffit ! C'est à neuf fois que ça suffit !")
Dernière modification par floridjan le mar. juil. 14, 2009 8:25 pm, modifié 1 fois.
Bonsoir,
J’avoue être assez mal à l’aise à la lecture de vos réactions, qui sont pour les trois quarts un peu expéditives.
En gros, si on résume, ça donne « c’est un salaud, largue-le. »
J’avoue ne pas partager tout à fait ce conseil quelque peu lapidaire.
Déjà, le conseil me paraît complètement à côté de la plaque, si on prend en compte les circonstances matérielles. MecheRebelle le rappelait fort bien. Actuellement, comment vis-tu ? Est-ce lui qui bosse pour vous deux ? As-tu le soutien de tes parents ? A mon avis, tu ne pourras rien décider sereinement tant que ce point ne sera pas clarifié. Le clarifier, ça veut dire par exemple voir si tes parents pourraient éventuellement t’accueillir.
Si ça n’est pas le cas, ce n’est même pas la peine de te conseiller de partir. Quand bien même ton copain serait le pire des salauds.
Ensuite, j’ai l’impression qu’une véritable discussion sur vos sentiments et votre désir serait nécessaire. Par véritable discussion, j’entendre une discussion de compromis, pas un truc larmoyant où il te dit ce que tu veux entendre. Pardon de le dire aussi brutalement. Ca veut dire notamment pour toi de te poser la question de savoir si tu es prêt ou pas à partir dans une optique de couple libre. Si oui, dans quelles limites. Attention, je ne dis pas que tu devrais céder à toutes ses exigences. Je dis juste que vous pouvez réussir à trouver une situation dans laquelle tu ferais des compromis mais où lui aussi en ferait.
Il est possible que ça ne marche pas, évidemment. Ca serait cependant triste, je trouve, de ne pas prendre le temps de s’interroger là-dessus.
Peut-être cette réflexion vous conduira-t-elle à vous dire que vos sentiments ne sont plus réciproques et auquel cas la question sera réglée. Mais peut-être n’est-ce aussi qu’un problème de désire et/ ou d’attirance sexuelle qui peut trouver une issue.
En dehors de cette « question de sexe », est-ce que votre relation de couple s’est améliorée depuis votre dernière grande discussion ? Comment ça se passe au quotidien ?
C'est ce qui compte, je crois, plus que le reste.
J’avoue être assez mal à l’aise à la lecture de vos réactions, qui sont pour les trois quarts un peu expéditives.
En gros, si on résume, ça donne « c’est un salaud, largue-le. »
J’avoue ne pas partager tout à fait ce conseil quelque peu lapidaire.
Déjà, le conseil me paraît complètement à côté de la plaque, si on prend en compte les circonstances matérielles. MecheRebelle le rappelait fort bien. Actuellement, comment vis-tu ? Est-ce lui qui bosse pour vous deux ? As-tu le soutien de tes parents ? A mon avis, tu ne pourras rien décider sereinement tant que ce point ne sera pas clarifié. Le clarifier, ça veut dire par exemple voir si tes parents pourraient éventuellement t’accueillir.
Si ça n’est pas le cas, ce n’est même pas la peine de te conseiller de partir. Quand bien même ton copain serait le pire des salauds.
Ensuite, j’ai l’impression qu’une véritable discussion sur vos sentiments et votre désir serait nécessaire. Par véritable discussion, j’entendre une discussion de compromis, pas un truc larmoyant où il te dit ce que tu veux entendre. Pardon de le dire aussi brutalement. Ca veut dire notamment pour toi de te poser la question de savoir si tu es prêt ou pas à partir dans une optique de couple libre. Si oui, dans quelles limites. Attention, je ne dis pas que tu devrais céder à toutes ses exigences. Je dis juste que vous pouvez réussir à trouver une situation dans laquelle tu ferais des compromis mais où lui aussi en ferait.
Il est possible que ça ne marche pas, évidemment. Ca serait cependant triste, je trouve, de ne pas prendre le temps de s’interroger là-dessus.
Peut-être cette réflexion vous conduira-t-elle à vous dire que vos sentiments ne sont plus réciproques et auquel cas la question sera réglée. Mais peut-être n’est-ce aussi qu’un problème de désire et/ ou d’attirance sexuelle qui peut trouver une issue.
En dehors de cette « question de sexe », est-ce que votre relation de couple s’est améliorée depuis votre dernière grande discussion ? Comment ça se passe au quotidien ?
C'est ce qui compte, je crois, plus que le reste.
Mais c'est autre chose qu'une question de sexe, c'est plus profond que ça!
Déjà Incubus est dépendant émotionnellement de son copain, en + de l'être matériellement, et celui ci abuse de la situation. Ca ne serait qu'une histoire de besoins/limites sexuelles dans le couple, il y aurait possibilité d'en discuter entre les deux pour voir que faire, mais là le copain d'Incubus continue d'enfoncer le clou et de faire du mal sachant l'amour inconditionnel et exclusif que lui porte celui ci.
Pour la dépendance matérielle, je rejoint Pirlouit uniquement sur le fait que c'est un problème lorsqu'il s'agit de quitter quelqu'un. Par contre, j'avoue avoir été un petit peu choquée par ceci, lorsqu'il parlait du cas où les parents d'Incubus ne pourraient/ne voudraient pas l'accueillir.
Bon, je ne sais pas si ça n'est qu'une histoire de formulation qui m'a fait tiquer ou quelque chose de plus profond mais toujours est-il que la dépendance matérielle change quand même effectivement beaucoup de chose, mais peut être également une fausse excuse. Car il peut y avoir tout de même des solutions (parents, amis, famille, solutions alternatives, reprendre un travail avant de se résoudre à partir, bénéficier d'aides financières). C'est très difficile mais pas insurmontable. Quelqu'un en situation de dépendance matérielle à un moment critique et qui le reste encore des années durant, c'est qu'il ne fait absolument rien pour le changer. A moins d'être vraiment dans le dénuement total et de ne bénéficier d'aucune solution, certes, mais avant d"en arriver là, encore faut il essayer.
Mais pour vouloir essayer de se libérer de la dépendance matérielle, faut déjà réussir à se libérer de la dépendance émotionnelle. Et ça c'est le plus dur.
Déjà Incubus est dépendant émotionnellement de son copain, en + de l'être matériellement, et celui ci abuse de la situation. Ca ne serait qu'une histoire de besoins/limites sexuelles dans le couple, il y aurait possibilité d'en discuter entre les deux pour voir que faire, mais là le copain d'Incubus continue d'enfoncer le clou et de faire du mal sachant l'amour inconditionnel et exclusif que lui porte celui ci.
Pour la dépendance matérielle, je rejoint Pirlouit uniquement sur le fait que c'est un problème lorsqu'il s'agit de quitter quelqu'un. Par contre, j'avoue avoir été un petit peu choquée par ceci, lorsqu'il parlait du cas où les parents d'Incubus ne pourraient/ne voudraient pas l'accueillir.
Je trouve ça assez dangereux de dire ceci, car dans ce cas, va conseiller la même chose à quelqu'un qui serait battu/e par son/sa compagne/gnon!Si ça n’est pas le cas, ce n’est même pas la peine de te conseiller de partir. Quand bien même ton copain serait le pire des salauds.
Bon, je ne sais pas si ça n'est qu'une histoire de formulation qui m'a fait tiquer ou quelque chose de plus profond mais toujours est-il que la dépendance matérielle change quand même effectivement beaucoup de chose, mais peut être également une fausse excuse. Car il peut y avoir tout de même des solutions (parents, amis, famille, solutions alternatives, reprendre un travail avant de se résoudre à partir, bénéficier d'aides financières). C'est très difficile mais pas insurmontable. Quelqu'un en situation de dépendance matérielle à un moment critique et qui le reste encore des années durant, c'est qu'il ne fait absolument rien pour le changer. A moins d'être vraiment dans le dénuement total et de ne bénéficier d'aucune solution, certes, mais avant d"en arriver là, encore faut il essayer.
Mais pour vouloir essayer de se libérer de la dépendance matérielle, faut déjà réussir à se libérer de la dépendance émotionnelle. Et ça c'est le plus dur.
Et savoir si lui t'est nécessaire, il s'en tape ? C'est quand même l'égoïsme incarné, ce gars !Incubus a écrit :c'est vivre comme un célibataire pour voir ce que cela fait, pour voir également si je lui suis nécessaire.
Pire que moi, c'est dire.
Je crois vraiment qu'il te prend poour un con. Tu lui apportes une certaine sécurité et il en profite un maximum en te donnant des miettes en échange et en foulant au pied le respect qui est censé être la base d'un couple.
Il me semble aussi que la soi-disant "pause" c'est en fait une rupture "en douceur". Mais bon je me trompe peut-être.
Tu l'aimes, ça ne fait aucune doute, mais ouvre les yeux et cesse de tout lui pardonner. A moins d'être masochiste, récupère ta vie tant qu'elle n'est pas en morceaux...
Bon courage.
-
ex-membre 11
- Messages : 3125
- Inscription : mer. mars 01, 2006 6:12 am
Je trouve ahurissant de lire que le problème n'est pas aussi simple, qu'il faut voir l'aspect matériel de la chose, etc..
QUOI ? On devrait rester avec quelqu'un ne serait-ce que temporairement parce qu'on n'est pas indépendant financièrement parlant ? C'est la crise d'accord mais quand même là, c'est dangereux de lui conseiller ça, je trouve, je suis entièrement d'accord avec Imaginary.
D'autre part je suis en couple libre, je suis pour la possibilité de rencontrer des gens si on en a envie, mais il y a des limites ! Il faut que ça soit consenti par l'autre, sinon où sont la fidélité, le respect ? je reformule, tant que les choses sont discutées dans le couple, que le fonctionnement de celui-ci est accepté par les deux membres de ce couple, pas de problème. Au delà, c'est du foutage de gueule.
QUOI ? On devrait rester avec quelqu'un ne serait-ce que temporairement parce qu'on n'est pas indépendant financièrement parlant ? C'est la crise d'accord mais quand même là, c'est dangereux de lui conseiller ça, je trouve, je suis entièrement d'accord avec Imaginary.
D'autre part je suis en couple libre, je suis pour la possibilité de rencontrer des gens si on en a envie, mais il y a des limites ! Il faut que ça soit consenti par l'autre, sinon où sont la fidélité, le respect ? je reformule, tant que les choses sont discutées dans le couple, que le fonctionnement de celui-ci est accepté par les deux membres de ce couple, pas de problème. Au delà, c'est du foutage de gueule.
Il me semble que mon message n’était pas clair, donc je reformule.eedee a écrit :Je trouve ahurissant de lire que le problème n'est pas aussi simple, qu'il faut voir l'aspect matériel de la chose, etc..
QUOI ? On devrait rester avec quelqu'un ne serait-ce que temporairement parce qu'on n'est pas indépendant financièrement parlant ? C'est la crise d'accord mais quand même là, c'est dangereux de lui conseiller ça, je trouve, je suis entièrement d'accord avec Imaginary.
D'autre part je suis en couple libre, je suis pour la possibilité de rencontrer des gens si on en a envie, mais il y a des limites ! Il faut que ça soit consenti par l'autre, sinon où sont la fidélité, le respect ? je reformule, tant que les choses sont discutées dans le couple, que le fonctionnement de celui-ci est accepté par les deux membres de ce couple, pas de problème. Au delà, c'est du foutage de gueule.
Je disais deux choses différentes.
Premièrement, il me paraît primordial que, Incubus, tu atteignes une certaine indépendance matérielle. Eedee, je ne partage pas forcément ton optimisme. Incubus nous a dit plus haut qu’il n’avait actuellement pas de boulot et qu’il n’avait quasiment jamais bossé. C’est en tout cas ce que j’ai compris puisqu’il nous disait qu’il sortait peu et attendait que son copain rentre du boulot à la maison, chaque jour depuis qu’ils ont aménagé. Dans ces conditions, je ne pense pas qu’il puisse trouver un boulot et un appart en un coup de cuillère à pot.
En clair, ça veut dire soit que Incubus, tu es prêt à accepter la situation jusqu’à ce que tu aies un boulot et que tu sois apte à juger ton copain de manière neutre, soit tu trouves un parent ou un ami qui soit prêt à t’héberger pendant quelques semaines, voire mois.
Je suis peut-être bassement pragmatique mais je ne pense pas qu’on soit capable de juger son copain clairement quand on dépend entièrement de son salaire pour le logement, la nourriture et la vie quotidienne.
Deuxièmement, à aucun moment je n’ai dit qu’il fallait tout accepter. Il me semble même avoir écrit le mot « compromis » ; la notion de « compromis » est contraire à l’idée d’imposition d’une idée par la force. Je ne faisais avancer qu’une idée ; je n’est absolument pas dit que c’était la seule solution. La solution est peut-être la rupture, à Incubus et à son copain d’en décider. Ca serait cependant bête d’envisager la rupture avant d’avoir véritablement fait le tour de la question. Compromis ne signifie pas non plus sacrifice, ça veut dire qu’il faut que tu y trouves aussi un certain épanouissement, même s’il est différent de ton épanouissement passé. Le problème de la dépendance matérielle, c’est justement qu’elle ne permet pas d’envisager la situation sereinement puisqu'elle biaise la décision.
@Imaginary :
Quand je dis « quand bien même ton copain serait le pire des salauds », il est évident que le cas de violence conjugale est à part. Dans ces circonstances-là, il existe des solutions d’urgence qui peuvent pallier un déficit de soutien de la famille ou des amis. Même si le copain d’Incubus a été infidèle, on est très loin d’un cas de violence physique. De ce que j’ai pu lire, Incubus, tu sembles avoir une famille très présente et qui accepte ton homosexualité. Encore faut-il que cette famille ait les moyens financiers et la place pour t’héberger en cas de rupture. Et ça, il faut le vérifier avant de décider quoi que ce soit. Idem pour les amis.
Ce que dit Pirlouit est très censé mais avant d'être aussi pragmatique et d'envisager ces solutions/compromis qui paraissent évidente pour quelqu'un d'extérieur, il faut déjà faire le deuil de la relation et accepter que ses sentiments ne sont pas partagés.
Quand à tenter d'éviter la rupture il semblerait que la confiance aie été bafouée et que les sentiments sont déséquilibrés. Et oui, la dépendance matérielle biaise le jugement car en dépendant de quelqu'un, tu ne peux pas te réaliser en tant qu'individu et être sur un pied d'égalité avec le/la partenaire. Je le sais bien pour avoir dépendu matériellement de mon ex copine pour deux trois trucs, ça a en partie faussé mon jugement sur les choses. Alors une dépendance totale...
Au fait il est où Incubus? Il réponds plus. Tiens nous au courant quand même, hein!
Quand à tenter d'éviter la rupture il semblerait que la confiance aie été bafouée et que les sentiments sont déséquilibrés. Et oui, la dépendance matérielle biaise le jugement car en dépendant de quelqu'un, tu ne peux pas te réaliser en tant qu'individu et être sur un pied d'égalité avec le/la partenaire. Je le sais bien pour avoir dépendu matériellement de mon ex copine pour deux trois trucs, ça a en partie faussé mon jugement sur les choses. Alors une dépendance totale...
Au fait il est où Incubus? Il réponds plus. Tiens nous au courant quand même, hein!
Dernière modification par Imaginary le mar. juil. 14, 2009 6:18 pm, modifié 1 fois.
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ex-membre 11
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- Inscription : mer. mars 01, 2006 6:12 am
Il y a peut-être un biais, mais il n'est certainement pas du côté de la rupture. En cas de dépendance matérielle, c'est même plutôt l'inverse, c'est d'ailleurs ce que tu conseilles, Pirlouit, attendre d'atteindre l'indépendance matérielle pour décider. C'est donc qu'en attendant il doit rester, non ?Pirlouit a écrit :Il me semble que mon message n’était pas clair, donc je reformule.eedee a écrit :Je trouve ahurissant de lire que le problème n'est pas aussi simple, qu'il faut voir l'aspect matériel de la chose, etc..
QUOI ? On devrait rester avec quelqu'un ne serait-ce que temporairement parce qu'on n'est pas indépendant financièrement parlant ? C'est la crise d'accord mais quand même là, c'est dangereux de lui conseiller ça, je trouve, je suis entièrement d'accord avec Imaginary.
D'autre part je suis en couple libre, je suis pour la possibilité de rencontrer des gens si on en a envie, mais il y a des limites ! Il faut que ça soit consenti par l'autre, sinon où sont la fidélité, le respect ? je reformule, tant que les choses sont discutées dans le couple, que le fonctionnement de celui-ci est accepté par les deux membres de ce couple, pas de problème. Au delà, c'est du foutage de gueule.
Je disais deux choses différentes.
Premièrement, il me paraît primordial que, Incubus, tu atteignes une certaine indépendance matérielle. Eedee, je ne partage pas forcément ton optimisme. Incubus nous a dit plus haut qu’il n’avait actuellement pas de boulot et qu’il n’avait quasiment jamais bossé. C’est en tout cas ce que j’ai compris puisqu’il nous disait qu’il sortait peu et attendait que son copain rentre du boulot à la maison, chaque jour depuis qu’ils ont aménagé. Dans ces conditions, je ne pense pas qu’il puisse trouver un boulot et un appart en un coup de cuillère à pot.
En clair, ça veut dire soit que Incubus, tu es prêt à accepter la situation jusqu’à ce que tu aies un boulot et que tu sois apte à juger ton copain de manière neutre, soit tu trouves un parent ou un ami qui soit prêt à t’héberger pendant quelques semaines, voire mois.
Je suis peut-être bassement pragmatique mais je ne pense pas qu’on soit capable de juger son copain clairement quand on dépend entièrement de son salaire pour le logement, la nourriture et la vie quotidienne.
Deuxièmement, à aucun moment je n’ai dit qu’il fallait tout accepter. Il me semble même avoir écrit le mot « compromis » ; la notion de « compromis » est contraire à l’idée d’imposition d’une idée par la force. Je ne faisais avancer qu’une idée ; je n’est absolument pas dit que c’était la seule solution. La solution est peut-être la rupture, à Incubus et à son copain d’en décider. Ca serait cependant bête d’envisager la rupture avant d’avoir véritablement fait le tour de la question. Compromis ne signifie pas non plus sacrifice, ça veut dire qu’il faut que tu y trouves aussi un certain épanouissement, même s’il est différent de ton épanouissement passé. Le problème de la dépendance matérielle, c’est justement qu’elle ne permet pas d’envisager la situation sereinement puisqu'elle biaise la décision.
@Imaginary :
Quand je dis « quand bien même ton copain serait le pire des salauds », il est évident que le cas de violence conjugale est à part. Dans ces circonstances-là, il existe des solutions d’urgence qui peuvent pallier un déficit de soutien de la famille ou des amis. Même si le copain d’Incubus a été infidèle, on est très loin d’un cas de violence physique. De ce que j’ai pu lire, Incubus, tu sembles avoir une famille très présente et qui accepte ton homosexualité. Encore faut-il que cette famille ait les moyens financiers et la place pour t’héberger en cas de rupture. Et ça, il faut le vérifier avant de décider quoi que ce soit. Idem pour les amis.
Après c'est à chacun de voir. En ce qui me concerne, j'estime que la situation financière de mon copain n'a pas à influencer ma capacité à rester avec lui, jamais. Ce n'est pas de l'optimise
edit: je précise que je ne veux pas dire que tu (Pirlouit) calcules, juste que personnellement, dans le même contexte, je n'arriverais pas à envisager ça autrement que comme du calcul. Mais ça me concerne, bien entendu, ce n'est donc pas un conseil.