
peut-on encore croire à l'amour?
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- Inscription : mer. juin 29, 2005 8:31 pm
Au lieu de parler d'amour, on pourrait peut-être parler d'affection, car l'affection est présente dans les relations d'amitié, d'amour, voire de famille. Et là, j'ai du mal à croire qu'on puisse vivre heureux sans affection, en remplaçant ça par une passion quelconque.
Et puis, ce que certains ne semblent pas ici capables de comprendre, c'est qu' aimer ou vouloir de l'amour n'est pas un désir, mais un besoin. Il est évidemment qu'il existe des personnes qui ne ressentent pas ce besoin, mais que celles-ci ne prétendent pas que tout le mondre pourrait faire comme elles. J'ai aussi l'impression que pour certains, ne pas avoir besoin d'amour c'est avoir atteint une sorte de niveau supérieur par rapport à la masse "sentimentaliste / niaise"...
Et puis, ce que certains ne semblent pas ici capables de comprendre, c'est qu' aimer ou vouloir de l'amour n'est pas un désir, mais un besoin. Il est évidemment qu'il existe des personnes qui ne ressentent pas ce besoin, mais que celles-ci ne prétendent pas que tout le mondre pourrait faire comme elles. J'ai aussi l'impression que pour certains, ne pas avoir besoin d'amour c'est avoir atteint une sorte de niveau supérieur par rapport à la masse "sentimentaliste / niaise"...
Luluth je sais pas si tu vise quelqu'un mais faisant partie de l'opposition sur ce topic je me sent visée. à tort peut être.
Bon il ne faut pas oublié qu'avoir besoin c'est avoir du désir, de l'envie pour quelque chose...
J'ai besoin d'affection de ressentir l'affection de quelqu'un, j'en ai envie, j'ai le désir de ressentir cette affection.
Moi je regarde d'un oeil méfiant les éxtrémes, qu'il s'agisse des gens qui sacralisent l'amour, comme ceux qui le rejettent.
Bon nous sommes d'accord pour dire que l'on ne peut vivre sans affection et que l'affection ne se trouve pas obligatoirement dans l'amour pour quelqu'un avec qui on a des rapports sexuel.
Bon il ne faut pas oublié qu'avoir besoin c'est avoir du désir, de l'envie pour quelque chose...
J'ai besoin d'affection de ressentir l'affection de quelqu'un, j'en ai envie, j'ai le désir de ressentir cette affection.
Moi je regarde d'un oeil méfiant les éxtrémes, qu'il s'agisse des gens qui sacralisent l'amour, comme ceux qui le rejettent.
Bon nous sommes d'accord pour dire que l'on ne peut vivre sans affection et que l'affection ne se trouve pas obligatoirement dans l'amour pour quelqu'un avec qui on a des rapports sexuel.
Y'a quelques mois j'aurais sûrement répondu "oui" à la question : peut-on croire en l'amour?
Pourquoi ce revirement? Simplement parceque avec le recul, mes seules "relations" (attention gros guillemets) avec des garçons étaient plus fondées sur l'amour de l'Amour que sur l'amour de la personne elle-même.
D'ailleurs je me sens "choqué" (tout est relatif) par cette remise en question. J'ai d'ailleurs maintenant du mal à me dire "j'ai été amoureux" et surtout par peur de me dire "je ne suis jamais tombé amoureux"...
Du coup toutes mes illusions sur la question s'effondrent. D'ailleurs c'est un bon sujet en fait.
Donc à la question Peut-on croire en l'amour? Je dirais non...(là je me choque lol!) mais comme certains l'ont dit l'affection oui.
Bref un bon sujet pour une remise en question personnelle....
Pourquoi ce revirement? Simplement parceque avec le recul, mes seules "relations" (attention gros guillemets) avec des garçons étaient plus fondées sur l'amour de l'Amour que sur l'amour de la personne elle-même.
D'ailleurs je me sens "choqué" (tout est relatif) par cette remise en question. J'ai d'ailleurs maintenant du mal à me dire "j'ai été amoureux" et surtout par peur de me dire "je ne suis jamais tombé amoureux"...
Du coup toutes mes illusions sur la question s'effondrent. D'ailleurs c'est un bon sujet en fait.
Donc à la question Peut-on croire en l'amour? Je dirais non...(là je me choque lol!) mais comme certains l'ont dit l'affection oui.
Bref un bon sujet pour une remise en question personnelle....

A mon avis, c'est parce qu'ils se sentent un peu comme libéré d'une certaine dépendance que la masse "sentimentaliste / niaise" a. C'est une réaction normale puisque d'un point de vue objectif, si on attribut ce besoin d'amour à une dépendance, ceux qui en sont exemptés acquièrent automatiquement plus de libertés et de contrôle sur eux-mêmes.luluth a écrit :J'ai aussi l'impression que pour certains, ne pas avoir besoin d'amour c'est avoir atteint une sorte de niveau supérieur par rapport à la masse "sentimentaliste / niaise"...
C'est un peu ce que je devrais ressentir quand je vois quelqu'un fumer ou boire.

Sinon, moi, j'essaie de devenir un "qui n'en a pas besoin", mais j'y arrive pas... Et c'est pas faute d'essayer... (De toute façon, j'ai que ça à faire : essayer, jusqu'à que j'y arrive.)
Coolio je ne te vise pas !
Par contre, je reste sur ma distinction entre besoin et désir. On a besoin d'eau, on désir du café. Avoir une vie affective est pour beaucoup un besoin, et pas un simple désir ! Il n'y a pas grand monde qui est capable de se dire "bon, je suis seul et frustré depuis 20 ans, il faut que je lutte contre mon désir pour pouvoir enfin être heureux".
Je te rejoins tout à fait quand tu dis que tu aimes autant ta mère que ton mec, je pense que les sentiments amoureux et ceux qu'on éprouve envers un parent par exemple ne sont pas fondamentalement opposé, et peuvent même être plutôt proches.
Et tu as évidemment raison quand tu veux désacraliser l'amour ! Je ne veux pas faire dans le stéréotype mais quand j'observe la population d'un lycée ou d'un collège, ce sont souvent les gens qui ont le moins d'intérêts / passions dans la vie qui mettent l'amour comme principal ingrédient du bonheur. Par contre, je ne pense pas qu'un personne qui souhaite absoluement être aimé soit forcémment influencée par un effet de mode, surtout parmis les personnes plus âgés.
Par contre, je reste sur ma distinction entre besoin et désir. On a besoin d'eau, on désir du café. Avoir une vie affective est pour beaucoup un besoin, et pas un simple désir ! Il n'y a pas grand monde qui est capable de se dire "bon, je suis seul et frustré depuis 20 ans, il faut que je lutte contre mon désir pour pouvoir enfin être heureux".
Et inversement, il est difficile de comprendre à quel point être aimé peut devenir un besoin furieux et dévastateur chez une personne frustrée depuis longtemps. Une personne peut complètement se dégrader à force de frustration affective/amoureuse.Parle d'amour alors qu'on est soit même célibataire et donc incapable de géré une relation c'est qu'il y a fausse note quelquepart...
Je te rejoins tout à fait quand tu dis que tu aimes autant ta mère que ton mec, je pense que les sentiments amoureux et ceux qu'on éprouve envers un parent par exemple ne sont pas fondamentalement opposé, et peuvent même être plutôt proches.
Et tu as évidemment raison quand tu veux désacraliser l'amour ! Je ne veux pas faire dans le stéréotype mais quand j'observe la population d'un lycée ou d'un collège, ce sont souvent les gens qui ont le moins d'intérêts / passions dans la vie qui mettent l'amour comme principal ingrédient du bonheur. Par contre, je ne pense pas qu'un personne qui souhaite absoluement être aimé soit forcémment influencée par un effet de mode, surtout parmis les personnes plus âgés.
Moi aussi. J'ai réussi un temps. Mais je n'ai jamais eu envie "d'avoir un copain", seulement "d'être aimé par celui que j'aime", tout simplement parce quand je me lasse enfin d'être amoureux de façon non réciproque de quelqu'un après plusieurs années, je tombe amoureux très vite d'une autre personne et j'en ai encore pour un certain temps avant de parvenir à ne plus l'aimer.Sinon, moi, j'essaie de devenir un "qui n'en a pas besoin", mais j'y arrive pas... Et c'est pas faute d'essayer... (De toute façon, j'ai que ça à faire : essayer, jusqu'à que j'y arrive.)
19 ans de vide affectif total

Et pourtant j'en ai des passions dans la vie, qui me tiennent plus à coeur que le reste ! Je m'en passerai bien de tout ça.