Ma (misérable) vie, rien à faire...
Publié : ven. oct. 30, 2009 6:45 pm
Je suis enfin au lycée.
J’ai réussi à aller où je souhaitais et je me rends compte que je n’aurais pas pu rêver mieux car
je suis tombé sur une école géniale et où les gens sont géniaux à part quelques exceptions.
Je n’ai pas besoin de cacher ma sexualité car je suis accepté. Je me suis fais de nouveaux amis et j’ai perdu contact avec beaucoup d’anciens, ce qui au fond n’est pas plus mal.
Je ne suis quasiment jamais chez moi excepté les week-end et cela
me permet de gagner en indépendance et en maturité, bien que je m’estime assez mature par rapport aux ados de mon âge.
En clair, ma vie de lycéen a l’air très bien comme elle est. Mais pourtant…
Depuis la rentrée, ma vie a beaucoup changé. Elle a prit un tournant que je n’aurais jamais pu imaginer. Je savais que tout changerait mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là.
Ma famille commence à se douter de quelque chose. Pas que de ma sexualité, ils se doutent que quelque chose ne va pas et je ne veux pas leur en parler. A vrai dire, j’ai toujours eu du mal avec eux, ils ne sont pas durs, ni mauvais. Le problème c’est qu’ils sont trop bornés, ils sont incapables de sortir de leur préjugés ou de leurs idées même si ils savent clairement qu’ils ont tort. C’est pour cela que je ne peux pas.
Je pense finalement que si je leur disais que j’était gay - je me suis toujours estimé comme bi mais je me rend compte petit à petit que finalement, je ne suis pas si attiré par les filles que ça, du moins, je pourrais sortir avec une fille et avoir des sentiments mais je n’arrive pas à imaginer quelques chose de sexuel ou d’être attirer physiquement par une fille - je pense que si je leur disais que j’étais gay, ils l’accepteraient mais ils ne me laisseraient pas en paix pour autant. Ils ne me rejetteraient pas mais dès qu’ils en auraient l’occasion ils en profiteraient pour me le balancer par la gueule pour me descendre ou me blesser.
En tout cas, je pense que c’est quelque chose qu’ils ne sont pas encore prêt à entendre pourtant j’ai envie d’en parler mais comme je l’ai dis, j’ai du mal avec mes parents. C’est bizarre mais j’arrive pas à me dire que ce sont mes parents, je ne les déteste pas, au contraire. Mais je n’ai pas vraiment d’attache avec eux, ils m’adorent mais moi je n’arrive pas à les estimer comme mes parents et c’est quelque chose que je n’arrive pas à m’expliquer.
Il en va de même pour mon frère. Je l’aime beaucoup mais nous sommes très différents et je n’arrive pas à être proche de lui et pourtant nous sommes jumeaux.
D’ailleurs, je me rend compte que je n’ai jamais été très gentil avec eux, je suis constamment méchant et je ne leur laisse aucune chance de venir vers moi, je les repousse toujours.
Je pense avoir tout dit de ce côté. Du moins, le plus important est dit.
Mes amis…Si je peux dire que j’en ai. Je me suis rendu compte que finalement, mes amis ne m’aimait pas autant que ça. Quand je suis parti au lycée, ils m’ont tous dit « on s’appelle et blablabla » et finalement, ils m’ont tous oublié. Non, il y en a un qui m’a invité pour me poser un vent alors que j’étais très content de le revoir. Ca me blesse mais finalement, ce n’est pas très important. C’est juste que je suis frustré d’avoir été là pour des personnes qui maintenant ne me regarde même plus. Pourtant, je devrais être censé avoir l’habitude. La seule amie à qui je parle encore me ment à longueur de temps.
J’ai de nouveaux amis, même si j’ai parfois du mal avec certain(e )s, je pense que je ne suis pas tomber sur des personnes fausses cette fois-ci.
Au niveau de mes amours… Hum…Le néant, j’ai aimé une personne au collège qui n’assumait pas qui elle était et cette année je suis attiré par quelqu’un dont je ne connais pas (encore) la sexualité, même si je compte faire avancer un peu les choses à la rentrée.
Le problème est qu’il faut toujours que je sois repoussant, dès que quelqu’un m’aime, il faut toujours que je sois dur ou méchant ce qui fait que je donne toujours l’impression de ne pas être intéressé. Il veut me prendre dans ses bras, me faire un bisou, en savoir plus sur moi et à chaque fois je dis non de manière hautaine.
Je vais bientôt (re)consulter un psychologue. Après plusieurs consultations, elle a finalement remarqué que j’étais peut-être dépressif mais elle voulait continué car elle pensait que c’était peut-être autre chose. J’ai arrêté les consultations, je ne sais pas trop pourquoi alors que ça m’aidait. A vrai dire, j’ai peur de ce qu’elle me dit car j’ai toujours peur de passer pour un dingue. J’agis de plus en plus bizarrement et je me fais presque peur à moi-même.
Je suis arrivé au lycée et j’ai menti sur qui j’étais, tout les jours je souris, je fais l’idiot, le prétentieux alors que ce n’est absolument pas qui je suis. Pourtant, je ne devrais pas à le faire mais je joue un rôle et j’en vais jusqu’à mentir sur mon passé où sur certaines choses. J’arrive même à me mentir à moi-même.
Certaines personnes pensent que je cache quelque chose de grave.
Ces derniers temps, je déprime pour un rien et je tombe facilement malade. Je me sens totalement vide alors que, comme j’ai déjà dû le dire, je devrais être heureux. J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose mais je n’arrive pas à savoir quoi.
Chaque semaine, dès que j’arrive au lycée, j’ai de gros maux de ventre qui se stoppent dès que je repars le week-end. Je n’arrive pas à comprendre, comme je l’ai dis, je suis heureux là-bas, c’est ma vie en ce moment qui ne me plait pas. Le lycée où je suis me permet d’apporter un peu de joie.
Du point de vue de ma sexualité, je ne la cache plus. Enfin, je la cache seulement à ma famille.
Je la vis beaucoup mieux, j’ai du mal mais je m’accepte de plus en plus.
Voilà, je crois que j’ai tout dis.
Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ce sujet. Enfin, si je sais. J’éprouve un profond besoin d’écrire ce que je vis pour avoir peut-être des conseils, si il a de quoi en donner…
J’ai réussi à aller où je souhaitais et je me rends compte que je n’aurais pas pu rêver mieux car
je suis tombé sur une école géniale et où les gens sont géniaux à part quelques exceptions.
Je n’ai pas besoin de cacher ma sexualité car je suis accepté. Je me suis fais de nouveaux amis et j’ai perdu contact avec beaucoup d’anciens, ce qui au fond n’est pas plus mal.
Je ne suis quasiment jamais chez moi excepté les week-end et cela
me permet de gagner en indépendance et en maturité, bien que je m’estime assez mature par rapport aux ados de mon âge.
En clair, ma vie de lycéen a l’air très bien comme elle est. Mais pourtant…
Depuis la rentrée, ma vie a beaucoup changé. Elle a prit un tournant que je n’aurais jamais pu imaginer. Je savais que tout changerait mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là.
Ma famille commence à se douter de quelque chose. Pas que de ma sexualité, ils se doutent que quelque chose ne va pas et je ne veux pas leur en parler. A vrai dire, j’ai toujours eu du mal avec eux, ils ne sont pas durs, ni mauvais. Le problème c’est qu’ils sont trop bornés, ils sont incapables de sortir de leur préjugés ou de leurs idées même si ils savent clairement qu’ils ont tort. C’est pour cela que je ne peux pas.
Je pense finalement que si je leur disais que j’était gay - je me suis toujours estimé comme bi mais je me rend compte petit à petit que finalement, je ne suis pas si attiré par les filles que ça, du moins, je pourrais sortir avec une fille et avoir des sentiments mais je n’arrive pas à imaginer quelques chose de sexuel ou d’être attirer physiquement par une fille - je pense que si je leur disais que j’étais gay, ils l’accepteraient mais ils ne me laisseraient pas en paix pour autant. Ils ne me rejetteraient pas mais dès qu’ils en auraient l’occasion ils en profiteraient pour me le balancer par la gueule pour me descendre ou me blesser.
En tout cas, je pense que c’est quelque chose qu’ils ne sont pas encore prêt à entendre pourtant j’ai envie d’en parler mais comme je l’ai dis, j’ai du mal avec mes parents. C’est bizarre mais j’arrive pas à me dire que ce sont mes parents, je ne les déteste pas, au contraire. Mais je n’ai pas vraiment d’attache avec eux, ils m’adorent mais moi je n’arrive pas à les estimer comme mes parents et c’est quelque chose que je n’arrive pas à m’expliquer.
Il en va de même pour mon frère. Je l’aime beaucoup mais nous sommes très différents et je n’arrive pas à être proche de lui et pourtant nous sommes jumeaux.
D’ailleurs, je me rend compte que je n’ai jamais été très gentil avec eux, je suis constamment méchant et je ne leur laisse aucune chance de venir vers moi, je les repousse toujours.
Je pense avoir tout dit de ce côté. Du moins, le plus important est dit.
Mes amis…Si je peux dire que j’en ai. Je me suis rendu compte que finalement, mes amis ne m’aimait pas autant que ça. Quand je suis parti au lycée, ils m’ont tous dit « on s’appelle et blablabla » et finalement, ils m’ont tous oublié. Non, il y en a un qui m’a invité pour me poser un vent alors que j’étais très content de le revoir. Ca me blesse mais finalement, ce n’est pas très important. C’est juste que je suis frustré d’avoir été là pour des personnes qui maintenant ne me regarde même plus. Pourtant, je devrais être censé avoir l’habitude. La seule amie à qui je parle encore me ment à longueur de temps.
J’ai de nouveaux amis, même si j’ai parfois du mal avec certain(e )s, je pense que je ne suis pas tomber sur des personnes fausses cette fois-ci.
Au niveau de mes amours… Hum…Le néant, j’ai aimé une personne au collège qui n’assumait pas qui elle était et cette année je suis attiré par quelqu’un dont je ne connais pas (encore) la sexualité, même si je compte faire avancer un peu les choses à la rentrée.
Le problème est qu’il faut toujours que je sois repoussant, dès que quelqu’un m’aime, il faut toujours que je sois dur ou méchant ce qui fait que je donne toujours l’impression de ne pas être intéressé. Il veut me prendre dans ses bras, me faire un bisou, en savoir plus sur moi et à chaque fois je dis non de manière hautaine.
Je vais bientôt (re)consulter un psychologue. Après plusieurs consultations, elle a finalement remarqué que j’étais peut-être dépressif mais elle voulait continué car elle pensait que c’était peut-être autre chose. J’ai arrêté les consultations, je ne sais pas trop pourquoi alors que ça m’aidait. A vrai dire, j’ai peur de ce qu’elle me dit car j’ai toujours peur de passer pour un dingue. J’agis de plus en plus bizarrement et je me fais presque peur à moi-même.
Je suis arrivé au lycée et j’ai menti sur qui j’étais, tout les jours je souris, je fais l’idiot, le prétentieux alors que ce n’est absolument pas qui je suis. Pourtant, je ne devrais pas à le faire mais je joue un rôle et j’en vais jusqu’à mentir sur mon passé où sur certaines choses. J’arrive même à me mentir à moi-même.
Certaines personnes pensent que je cache quelque chose de grave.
Ces derniers temps, je déprime pour un rien et je tombe facilement malade. Je me sens totalement vide alors que, comme j’ai déjà dû le dire, je devrais être heureux. J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose mais je n’arrive pas à savoir quoi.
Chaque semaine, dès que j’arrive au lycée, j’ai de gros maux de ventre qui se stoppent dès que je repars le week-end. Je n’arrive pas à comprendre, comme je l’ai dis, je suis heureux là-bas, c’est ma vie en ce moment qui ne me plait pas. Le lycée où je suis me permet d’apporter un peu de joie.
Du point de vue de ma sexualité, je ne la cache plus. Enfin, je la cache seulement à ma famille.
Je la vis beaucoup mieux, j’ai du mal mais je m’accepte de plus en plus.
Voilà, je crois que j’ai tout dis.
Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ce sujet. Enfin, si je sais. J’éprouve un profond besoin d’écrire ce que je vis pour avoir peut-être des conseils, si il a de quoi en donner…