Ce sujet, en quelque sorte, pourrait etre considéré comme la suite de l'un de mes autres sujets dans cette section que j'avais posté précédemment. Sujet où je parlais un peu de mon histoire, de "comment j'avais découvert ma sexualité", comme je suis venu à tenter de l'assumer et ce que je vivais actuellement.Le sujet
Je ne sais vraiment pas ce que cela m'apporte d'écrire un nouveau sujet, je déteste avoir à me plaindre sur les problèmes que j'ai traversé... Mais, d'une manière un peu égoiste j'ai envie de dire, j'ai envie de l'écrire ne serait-ce que pour savoir que l'on me lise, et que l'on peut s'intéresser à mon expérience.
J'ai du recommencer une nouvelle année au lycée après avoir passer une année de dépression majeure qui ce sera traduit par la perte (et les retrouvailles à la fin de l'année) de mes amis et la chute de mon travail scolaire. Par nouvelle année, j'entends : nouveaux amis, nouvelle classe, nouveaux profs, nouvelle orientation. Mais toujours le même lycée. Étrangement, c'est comme si je vivais dans un nouveau lycée. Je ne cotoie plus les memes personnes et je me suis éloigné des autres. Non pas parce qu'elle s'éloigne de moi, mais... Pour la plupart, ils savent toute ma vie et pourquoi j'ai eu des problèmes de santé, et... Je suis dans la parano qu'ils ne veulent pas de moi, tout comme mes nouveaux amis. Je sais que l'on va me dire que c'est un sentiment normal, mais est-ce vraiment normal de pleurer à peu près tous les jours à cause de ça ? Et de s'éloigner un peu de tout le monde par moment ? Ca me bouffe, et c'est comme ça depuis 3 ans de vie lycéenne.
Le problème, c'est que... Avant le lycée, je n'ai jamais réussi à me faire des amis convenablement, ou je devenais repoussant lorsque je me rapprochais trop de quelqu'un.
Mais voilà, je ne viens pas principalement pour étaler des choses que j'ai déjà dit. La situation a évolué depuis.
J'ai des notes convenables au lycée et je peux meme envisager de faire quelque chose d'intéressant, encore faudrait-il que je sache ce que je veuille faire. Pourtant, je ressens une forme de lassitude. L'école m'ennuie désormais et j'ai l'impression d'avoir fait mon temps, je ramène des notes convenables mais pas excellentes car je n'ai pas l'once de motivation suffisante, le pire c'est que, si je me donnais un minimum, je pourrais facilement donner le meilleur de moi dans mon travail. Lassitude qui s'exprime sans doute, par... Et bien, c'est sans doute ridicule car l'age ne signifie rien. Mais j'ai 18 ans et j'ai l'impression d'etre avec des momes désormais, ils n'ont pourtant que 2 ans de moins que moi mais c'est très flagrant, heureusement je ne cotoie pas ces personnes. Les cours m'ennuient, je n'arrive pas à m'intéresser à un professeur qui se contente d'etre assis sur une chose à faire une leçon = des exercices = un controle. Ca se ressent d'ailleurs puisque toutes les matières où le professeur sort de "cette zone de confort" (dira-t-on) sont celles où je m'en sors le mieux.
Je suis plus heureux cette année, mais pourtant je suis victimes de nouveaux symptomes de dépression qui me pousser à m'éloigner de tout le monde à nouveau. Et, je me suis toujours demande, est-ce que la perte d'un frère jumeau dans le ventre de la mère pourrait expliquer tout mon mal-etre ?
J'en ai parlé à un de mes professeurs qui a remarqué que je souffrais d'une dépression et qui souhaiterait m'aider. Mais je me sens tout le temps mal à l'aise, j'ai l'impression d'etre un boulet que mon entourage traine depuis 18 ans, toujours à etre triste, violent ou malade sans jamais vraiment savoir ce qu'il se passe.
Cela pourrait paraitre ridicule, car je ferais mieux d'en parler à un médecin ou un psy, mais mon psy justement ne trouve pas mieux que de faire "hmmm...hmmm" quand je dis ça et me planifier un rendez-vous avec un psychiatre histoire d'avoir des médicaments. Médicaments que je ne prendrais plus, car ils m'ont été plus dangereux que bénéfique : hypersomnie ou insomnie (quand ce n'était pas l'un, c'était l'autre), tremblements continus et pensées suicidaires... Enfin bref, pas quelque chose de bénéfique. Et au final, on ne m'a jamais répondu à cette question, alors que lorsque je réfléchis, tout me ramène à cette évènement de ma vie, ou de ma naissance en l'occurrence.
Mes nouveaux amis essayent de comprendre mon mal-etre, tout le monde a bien remarqué que quelque chose clochait chez moi. Pour l'instant, je ne les ai pas encore perdu, mais mon expérience m'inquiète pour ce qui en adviendra pour la suite.
Niveau amour et bien... J'ai eu une très courte relation (avec une fille) durant les vacances. Je me rends compte que ma bisexualité serait plutôt... Et bien... C'est ça le problème, je n'arrive pas à faire la différence entre un garçon, une fille, un trans quand il s'agit d'amour, je ne sais pas trop ce que cela veut dire, mais je n'ai pas l'impression de pouvoir me considérer comme bisexuel, car... C'est sans doute ridicule, mais je n'arrive pas à différencier les deux sexes quand il s'agit d'amour. Je m'exprime très mal pour le coup et j'en suis désolé.
Cette fille habite très loin et nous sommes meilleurs amis désormais, mais à chaque fois que je pense à elle, j'en attends plus. Tout en sachant que c'est impossible, et que je ne me vois en aucun cas vivre un amour à distance. Je crois d'ailleurs etre trop instable pour avoir une vraie histoire d'amour. Je vis aussi l'histoire habituel du gars de l'entourage, de mon age en plus, dont on ne sait jamais vraiment la sexualité et sur qui on se fait des films dans l'espoir qu'il se passe quelque chose, j'aimerais qu'il se passe quelque chose d'ailleurs, mais je sais comment ce genre d'histoire finit généralement.
Tout perdre, se reconstruire
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Re: Tout perdre, se reconstruire
Bonjour,
Il y a beaucoup de choses dans ton message, je vais essayer de te faire une réponse claire.
Si on prend la fin de ton message, tu dis que la bisexualité ne te convient pas. Tu devrais peut-être aller faire un tour dans la section en question (un peu plus bas dans la forum), tu pourrais y trouver des informations sur la pansexualité (qui semble proche de ce que tu décris).
Ensuite, en ce qui concerne ta dépression, je pense qu'il faut que tu accepte de te donner du temps pour aller mieux. Peut-être aussi que trouver un nouveau psy dont tu trouverais les réponses plus adéquates pourrait t'aider. C'est difficile de trouver le psy qui nous correspond.
En ce qui concerne tes amis et ton sentiment de t'éloigner de tout le monde, je pense (mais ce n'est que mon avis) qu'ils sont capable de comprendre si tu leur donne une chance.
Et puis, pour cette jolie jeune fille, profite de votre relation, et laisse toi porter il en ressortira peut-être quelque chose d'extraordinaire !
En tout cas, je te souhaite de retrouver le bonheur
Il y a beaucoup de choses dans ton message, je vais essayer de te faire une réponse claire.
Si on prend la fin de ton message, tu dis que la bisexualité ne te convient pas. Tu devrais peut-être aller faire un tour dans la section en question (un peu plus bas dans la forum), tu pourrais y trouver des informations sur la pansexualité (qui semble proche de ce que tu décris).
Ensuite, en ce qui concerne ta dépression, je pense qu'il faut que tu accepte de te donner du temps pour aller mieux. Peut-être aussi que trouver un nouveau psy dont tu trouverais les réponses plus adéquates pourrait t'aider. C'est difficile de trouver le psy qui nous correspond.
En ce qui concerne tes amis et ton sentiment de t'éloigner de tout le monde, je pense (mais ce n'est que mon avis) qu'ils sont capable de comprendre si tu leur donne une chance.
Et puis, pour cette jolie jeune fille, profite de votre relation, et laisse toi porter il en ressortira peut-être quelque chose d'extraordinaire !
En tout cas, je te souhaite de retrouver le bonheur

Re: Tout perdre, se reconstruire
Je pense au fait que je suis peut-être non bisexuel mais pansexuel assez souvent. Seul le temps répondra à ma question, même si il me semble de plus en plus clair que je suis pansexuel.
Quant à ma relation avec cette fille, justement, il y a très peu de chance que quelque chose se reproduise. C'était une belle expérience, mais ce n'est malheureusement pas fait pour durer. D'autant plus qu'un garçon me plait désormais, comme je l'ai écris.
Quant à ma relation avec cette fille, justement, il y a très peu de chance que quelque chose se reproduise. C'était une belle expérience, mais ce n'est malheureusement pas fait pour durer. D'autant plus qu'un garçon me plait désormais, comme je l'ai écris.
Re: Tout perdre, se reconstruire
Sur ce sujet, tu as le droit à l'erreur, tu peux avoir une petite idée et changer d'avis plus tard...Draper a écrit :J'ai des notes convenables au lycée et je peux meme envisager de faire quelque chose d'intéressant, encore faudrait-il que je sache ce que je veuille faire.
Si tu arrives à trouver un domaine qui t’intéresse (et sur lequel tu penses pouvoir passer beaucoup de temps) tu pourras trouver une école supérieur ou une formation qui te ferra "rêver". Avec ça tu auras un but, la motivation viendra et je crois que ça participera à alléger ta dépression.
En plus tu laisses entendre que tu as les capacités, donc les portes sont grandes ouvertes.