), je me laisse aller à la veille tradition psycho-thérapeutique qui consiste à exprimer immédiatement les pensées qui vous traversent l'esprit. Si je me trompe, ayez l'élégance de ne pas le souligner ou, du moins, de le faire avec tact. 
Pour ceux qui n'auront pas le courage de me lire (comme je les comprends), vous trouverez un excellent résumé de ce message à la fin de celui-ci.
Donc, j'ai 24 ans (c'est déjà un scandale). Je sais que je suis homo depuis ma tendre enfance. Je dirais vers l'âge de 8 ans. Je sais, c'est plutôt précoce. Je n'en ai jamais parlé à ma famille et ne le ferai jamais. J'ai commencé à le révéler difficilement à quelques amis vers l'âge de 22 ans. Puis, je l'assume - je déteste ce mot car être homo n'est pas une charge tout de même - de plus en plus, voire presque complètement (reste en effet la morsure familiale). J'oubliais, j'ai vécu des choses pas très réjouissantes durant mon enfance (putain, je me soûle moi-même en écrivant cette phrase).
Enfin bref, aujourd'hui je sais mon homosexualité depuis 16 ans et pourtant je n'ai jamais eu de relation avec un homme. Aucune. Ni d'ailleurs avec une fille. Oui, la frustration je connais. Mais pas au point de chercher des plans sur Internet. Je m'interroge vraiment sur ça. Quand j'avais 15 ans, je me disais que tous les gays étaient dans mon cas et qu'il fallait attendre l'âge adulte pour vivre une histoire avec un congénère. Donc, je mettais tout sur le compte de mon homosexualité. Puis à l'âge de 20 ans je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui clochait parce que, bien qu'homosexuels également, d'autres garçons de mon âge arrivaient à avoir des relations avec des mecs (parfois très moches je dois dire
). Et là, je dois dire que je songe de plus en plus à jeter l'éponge et finir par me laisser séduire par les filles. En effet, je constate que je plais beaucoup aux filles (parfois de très belles filles) mais rarement aux garçons.Je précise que mes amis (garçons homos et filles) sont tous surpris. Ils me disent que j'ai plein d'atouts : je suis loin d'être repoussant (ils me trouvent tous plutôt mignon même mais ça fait con de l'écrire je trouve), plutôt intelligent (je lis beaucoup mais pas assez encore je pense), assez drôle et agréable à écouter etc. Et quand ils me disent ça, mes interrogations se posent à moi avec encore plus d'acuité.
Ah oui, je dois aussi rajouter que je suis plutôt mal à l'aise en présence des hommes. Je n'arrive pas à être moi-même comme je le suis avec les filles (je ne suis pas une "folle" pour autant : ce n'est pas un jugement de valeur sur ces gays-là, juste une précision). Et les rares fois où je me suis fait draguer par des mecs (pas super mignons à vrai dire), je me suis tout de suite braqué, par peur. Mais une peur immédiate incontrôlable qui se caractérise par un air pathétiquement hautain que je prends en guise de réaction à toute forme d'approche. Je ne sais pas si ma réaction aurait été différente si ces mecs m'avaient réellement plu physiquement.
Pour résumé : J'ai 24 ans. Néant affectif, sentimental et sexuel depuis toujours. Relation pénible avec l'autre mâle.
Oh c'est long ce message. Désolé pour ceux qui auront le courage de me lire. Et vos réactions et témoignages seront les bienvenus.
Amicalement.
Adiloos.
), ses peurs, qui peuvent se combiner pour retarder l'échéance.
), ni dans les soirées gays. Et très peu de gens autour de moi savent que je suis gay , mais c'est une autre histoire. En revanche ce que je sais c'est que tchater ici débloque pas mal car on parle de tout, avec tous et super librement ; peut être que ça peut t'aider pour tes "soucis de contact avec l'autre mâle".