Je sais ce que je dois faire mais j'ai peur
Publié : dim. déc. 12, 2010 6:35 pm
Bonsoir à tous,
Je me décide enfin à profiter de ce forum pour tenter de mettre par écris mes pensées depuis 5 ans.
Lorsque, pour des raisons professionnelles, j’ai quitté le cocon familial, j’ai fais la connaissance d’Eric sur une liste de discussion. Nous avons rapidement échangé nos numéros de téléphone. Nous nous téléphonions tous les soirs après dîner. Nous nous sommes organisés un pique-nique de rencontre à mi-parcours pour chacun.
Nous sommes tombés mutuellement sous le charme. Nous avons ensuite passé deux week-ends ensemble à nous aimer comme deux tourtereaux qui se découvrent.
C’est après qu’eu lieu le drame, ma prise de conscience. Même si on s’aime à la folie je ne pourrais jamais être père. Un vœu qui m’est très chère depuis mon adolescence.
Donc j’ai rompu par téléphone avec Eric. Pour lui cela fut très douloureux, même si à l’époque je n’avais pas conscience de cela.
Trois mois après, pour le 1er de l’an, Eric me téléphone chez mes parents pour me fêter ses meilleurs vœux. Nous avons partagé un nouveau week-end dans sa maison où il venait de déménager. Nous avons passé le samedi sur la côte, là il avait son enfance. Il n’avait plus de contact avec ses parents. Je ne sais pas trop la cause, mais il semble qu’il m’a parlé d’une sorte de secte où ses parents pourraient être. Eric se sentait encore persécuter par celle-ci.
Entre nous rien n’avais changé. C’est comme si les 2 mois sans contact n’avaient pas existés.
De retour chez moi je l’ai appelé pour lui dire que j’étais bien rentré et depuis ni l’un ni l’autre n’avons repris contact.
Et pourtant depuis je pense toujours à lui.
Je suis moi-même handicapé physique, I.M.C, durant mon parcours scolaire, j’ai côtoyé des handicaps moteurs divers. Mais celui qui m’a plus marqué, ce sont les personnes myopathes.
C’est un handicap très évolutif. Enfant vous êtes valide et petit à petit votre autonomie diminue jusqu’au jour où vous vous retrouver cloué dans un fauteuil électrique et où vous avez besoin d’aide dans chaque gestes de votre vie quotidienne.
Eric est myopathe mais très autonome. Il vit seul, et n’a besoin d’aucune assistance de chaque instant.
Il ne devrait pas, contrairement à l’habitude, avoir besoin d’assistance respiratoire. Il m’a dit que je n’aurais jamais besoin de m’occuper de lui. Que je ne devrais pas être son assistant de vie. Et pourtant cela ne m’aurait pas dérangeais si ma résistance physique me le permettait.
Parfois en pensant à lui, je l’imagine dans un lit d’hopital où je viendrai m’occuper de lui : le laver, lui donner des soins, le faire manger…………..
C’est mon côté aide soignant qui doit ressortir, le besoin de prendre soin de quelqu’un.
Je pense quotidiennement à lui, et je me demande comment reprendre avoir lui, et ce que je ne veux surtout pas c’est que mes doutes reviennent et que je le relaisse tomber comme il y a cinq ans.
Je sens que j’ai évolué par rapport à mon homosexualité mais mon évolution est-elle suffisante ? Comment le savoir ?
Je me décide enfin à profiter de ce forum pour tenter de mettre par écris mes pensées depuis 5 ans.
Lorsque, pour des raisons professionnelles, j’ai quitté le cocon familial, j’ai fais la connaissance d’Eric sur une liste de discussion. Nous avons rapidement échangé nos numéros de téléphone. Nous nous téléphonions tous les soirs après dîner. Nous nous sommes organisés un pique-nique de rencontre à mi-parcours pour chacun.
Nous sommes tombés mutuellement sous le charme. Nous avons ensuite passé deux week-ends ensemble à nous aimer comme deux tourtereaux qui se découvrent.
C’est après qu’eu lieu le drame, ma prise de conscience. Même si on s’aime à la folie je ne pourrais jamais être père. Un vœu qui m’est très chère depuis mon adolescence.
Donc j’ai rompu par téléphone avec Eric. Pour lui cela fut très douloureux, même si à l’époque je n’avais pas conscience de cela.
Trois mois après, pour le 1er de l’an, Eric me téléphone chez mes parents pour me fêter ses meilleurs vœux. Nous avons partagé un nouveau week-end dans sa maison où il venait de déménager. Nous avons passé le samedi sur la côte, là il avait son enfance. Il n’avait plus de contact avec ses parents. Je ne sais pas trop la cause, mais il semble qu’il m’a parlé d’une sorte de secte où ses parents pourraient être. Eric se sentait encore persécuter par celle-ci.
Entre nous rien n’avais changé. C’est comme si les 2 mois sans contact n’avaient pas existés.
De retour chez moi je l’ai appelé pour lui dire que j’étais bien rentré et depuis ni l’un ni l’autre n’avons repris contact.
Et pourtant depuis je pense toujours à lui.
Je suis moi-même handicapé physique, I.M.C, durant mon parcours scolaire, j’ai côtoyé des handicaps moteurs divers. Mais celui qui m’a plus marqué, ce sont les personnes myopathes.
C’est un handicap très évolutif. Enfant vous êtes valide et petit à petit votre autonomie diminue jusqu’au jour où vous vous retrouver cloué dans un fauteuil électrique et où vous avez besoin d’aide dans chaque gestes de votre vie quotidienne.
Eric est myopathe mais très autonome. Il vit seul, et n’a besoin d’aucune assistance de chaque instant.
Il ne devrait pas, contrairement à l’habitude, avoir besoin d’assistance respiratoire. Il m’a dit que je n’aurais jamais besoin de m’occuper de lui. Que je ne devrais pas être son assistant de vie. Et pourtant cela ne m’aurait pas dérangeais si ma résistance physique me le permettait.
Parfois en pensant à lui, je l’imagine dans un lit d’hopital où je viendrai m’occuper de lui : le laver, lui donner des soins, le faire manger…………..
C’est mon côté aide soignant qui doit ressortir, le besoin de prendre soin de quelqu’un.
Je pense quotidiennement à lui, et je me demande comment reprendre avoir lui, et ce que je ne veux surtout pas c’est que mes doutes reviennent et que je le relaisse tomber comme il y a cinq ans.
Je sens que j’ai évolué par rapport à mon homosexualité mais mon évolution est-elle suffisante ? Comment le savoir ?