Les relation fusionnelles
Les relation fusionnelles
récit d'une rupture difficile ( témoignage d'un éAlorien qui a souhaité conserver l'anonymat)
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J'ai vécu une relation de ce genre pendant quelques années (au jour d'aujourd'hui je ne sais pas comment j'ai pu tenir aussi longtemps, tellement s'est étouffant et fatiguant...) et cette phrase définit assez bien "l'après" des relations fusionnelles...Val a écrit :C'est exactement comme une cicatrice : ça ne fait plus vraiment mal mais ça ne s'en va pas pour autant.
Bravo pour ce récit qui dépeint avec finesse ce genre de situation, que j'ai déjà vécue. Il y a peut-être des personnes plus disposées que d'autres à ce genre de relations, mais je dirais que ça a tendance à diminuer avec l'age.
J'ai aussi tendance à penser que c'est le couple lui-même, la personne que l'on a rencontrée, associée à notre sensibilité du moment, qui nous amène à plonger dans ce type de relation. Par la suite il faut à tout prix éviter de fréquenter de nouveau la personne avec qui on a vécu ce type de relation, il y a toujours un risque de replonger avec cette même personne, même des années après.
En tous cas la plaie se referme toujours avec le temps, mais il restera toujours quelque chose. Il faut surtout garder les bons côtés de la relation vécue en mémoire, avec recul pour envisager sereinement l'avenir.
J'ai aussi tendance à penser que c'est le couple lui-même, la personne que l'on a rencontrée, associée à notre sensibilité du moment, qui nous amène à plonger dans ce type de relation. Par la suite il faut à tout prix éviter de fréquenter de nouveau la personne avec qui on a vécu ce type de relation, il y a toujours un risque de replonger avec cette même personne, même des années après.
En tous cas la plaie se referme toujours avec le temps, mais il restera toujours quelque chose. Il faut surtout garder les bons côtés de la relation vécue en mémoire, avec recul pour envisager sereinement l'avenir.

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- Inscription : sam. juil. 23, 2005 3:46 pm
Très beau témoignage sur les ravages de la passion.
Effectivement, c'est bien la passion qui y est décrite, cette forme d'amour tellement forte qu'elle est destructrice et porte en elle sa propre mort.
Je ne sais pas si tout le monde le vit au moins une fois dans sa vie. Car il y a des formes d'amour plus sereines, heureusement. Mais c'est vrai que c'est une expérience douloureuse qu'on ne peut analyser qu'avec le temps.
J'ai vécu ce type de relation une fois, et, honnêtement, j'espère que ça ne m'arrivera plus. Comme c'est très bien décrit, on ne vit plus, on est obsédé par l'autre et, sans le réaliser, par le désir de posséder l'autre ; car dès le départ il y a cette possessivité qui annonce que ça ne durera pas, que ça ne peut pas durer, et que ça se terminera mal. Et même quand on prend conscience qu'on va trop loin, on ne peut pas s'empêcher de posséder. Jusqu'à ce qu'on obtienne l'effet inverse : l'autre s'en va. Logique : qui a envie de se sentir enfermé ?
Un thème que le texte aborde peu est aussi la dépendance physique, autant que la dépendance mentale qui est décrite. L'absence de l'autre est une vraie souffrance physique, un vrai manque ; ça paraît incroyable a posteriori. Le corps de l'autre est une sorte de drogue, c'est l'image qui est la plus proche de ce qu'on ressent. Il faut une proximité physique quasi permanente (au-delà de la simple sexualité).
L'amour, celui qui peut durer, celui qui s'établit avec équilibre entre deux êtres, repose avant tout sur deux choses, je crois : la confiance réciproque et le respect de la liberté de l'autre. On le construit avec le temps, de la patience, des concessions, en faisant passer son amour de l'autre avant celui de soi-même, en laissant à chacun ses moments d'intimité, ses activités non communes, en ne construisant pas une cage, même une cage dorée... Et tout ça, la passion en est incapable.
Effectivement, c'est bien la passion qui y est décrite, cette forme d'amour tellement forte qu'elle est destructrice et porte en elle sa propre mort.
Je ne sais pas si tout le monde le vit au moins une fois dans sa vie. Car il y a des formes d'amour plus sereines, heureusement. Mais c'est vrai que c'est une expérience douloureuse qu'on ne peut analyser qu'avec le temps.
J'ai vécu ce type de relation une fois, et, honnêtement, j'espère que ça ne m'arrivera plus. Comme c'est très bien décrit, on ne vit plus, on est obsédé par l'autre et, sans le réaliser, par le désir de posséder l'autre ; car dès le départ il y a cette possessivité qui annonce que ça ne durera pas, que ça ne peut pas durer, et que ça se terminera mal. Et même quand on prend conscience qu'on va trop loin, on ne peut pas s'empêcher de posséder. Jusqu'à ce qu'on obtienne l'effet inverse : l'autre s'en va. Logique : qui a envie de se sentir enfermé ?
Un thème que le texte aborde peu est aussi la dépendance physique, autant que la dépendance mentale qui est décrite. L'absence de l'autre est une vraie souffrance physique, un vrai manque ; ça paraît incroyable a posteriori. Le corps de l'autre est une sorte de drogue, c'est l'image qui est la plus proche de ce qu'on ressent. Il faut une proximité physique quasi permanente (au-delà de la simple sexualité).
L'amour, celui qui peut durer, celui qui s'établit avec équilibre entre deux êtres, repose avant tout sur deux choses, je crois : la confiance réciproque et le respect de la liberté de l'autre. On le construit avec le temps, de la patience, des concessions, en faisant passer son amour de l'autre avant celui de soi-même, en laissant à chacun ses moments d'intimité, ses activités non communes, en ne construisant pas une cage, même une cage dorée... Et tout ça, la passion en est incapable.
Chouette témoignage, qui met en lumière pas mal de choses à mon avis.
La folie d'un coup de foudre, l'aveuglement qui résulte de tout ce qu'on peut plaquer sur l'objet de cette folie (qui souvent n'en demande pas tant & aimerait plutot rester lui meme), le sentiment de trahison quand l'autre n'est pas assez fort pour se protéger de tant d'attention et réagir assez vite pour faire évoluer la situation.
Je ne crois pas, comme tipoune, que la passion soit destructrice mais plutôt que ce sont l'obsession et l'idéalisation qui le sont. L'extrème quoi.
Nul n'est parfait et se retrouver soudainement super héro de quelqu'un ça me met mal à l'aise car j'ai l'impression de ne plus être aimé pour moi mais plutôt en tant qu'une création fantasmatique de l'autre, un objet quoi.
[édit - PS : que l'auteur anonyme ne se froisse pas, j'extrapole sur la base de son témoignage - pas sur ce qu'il a vécu]
La folie d'un coup de foudre, l'aveuglement qui résulte de tout ce qu'on peut plaquer sur l'objet de cette folie (qui souvent n'en demande pas tant & aimerait plutot rester lui meme), le sentiment de trahison quand l'autre n'est pas assez fort pour se protéger de tant d'attention et réagir assez vite pour faire évoluer la situation.
Je ne crois pas, comme tipoune, que la passion soit destructrice mais plutôt que ce sont l'obsession et l'idéalisation qui le sont. L'extrème quoi.
Nul n'est parfait et se retrouver soudainement super héro de quelqu'un ça me met mal à l'aise car j'ai l'impression de ne plus être aimé pour moi mais plutôt en tant qu'une création fantasmatique de l'autre, un objet quoi.
[édit - PS : que l'auteur anonyme ne se froisse pas, j'extrapole sur la base de son témoignage - pas sur ce qu'il a vécu]