Depuis plusieurs jours j’ai un nœud dans le ventre, J’ai envie te tout claquer : mon boulot, mon régime, mon psy, mon abstinence alcoolique. Tout plaquer est partir vers les chemins les plus anesthésiants afin de bien toucher le fond.
On ne guéri pas de la vie ! Tout me fait chiez et j’ai l’impression de perdre mon temps. Une rétrospection sur mon passé me fait pleurer, sur l’avenir idem. Je suis un con ! Et c’est assez ironique pour quelqu’un qui à l’impétuosité de se trouver plus intelligent que la moyenne.
J’ai 32 ans et je vis dans une misère sociale à faire pâlir un Hermite, il faut dire que je n’ai jamais était doué pour créer des liens. Un jour un homme que j’ai rencontré en cure (j’avais 20 ans) m’a dit : « quand je te regarde je ne sais pas se qui cloche en toi ». Et il a raison, Jeune, grand, blanc, moyennement beau, pas trop con : je devrais cartonner. Je ne suis vraiment qu’une merde.
Il est 10:50, je suis en congé et je me demande depuis 7H ce matin ce que je vais bien pourvoir faire pour occupé ma putain de journée. J’ai envie de rien, j’ai envie de voir personne. Je sais qu’il faut que je fasse des efforts pour sortir du trou dans lequel je me suis mis mais la La seul pulsion que j’ai, c’est de fermer mes rideaux et de dormir, dormir, dormir…
L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même
J’ai un nœud dans le ventre…
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Deckard2501
- Messages : 146
- Inscription : mer. mai 31, 2006 8:24 pm
Beaucoup d'entre nous sont passés par ce stade.. Il faut parfois se laisser aller pour pouvoir donner un bon vrai coup de pied au fond et remonter à la surface..
Quelque soit les conseils qu'on peut te donner: auras tu envie de les écouter?? Je ne te dirais pas de consulter si tu n'en as pas envie et ce même si c'est une solution, je ne te dirais pas que ça ira mieux un jour et ce même si c'est vrai et que ça arrive, je ne te dirais rien de tout cela..
Tout ce que je dirais c'est: accroche toi doucement mais surement, ne te force pas à faire des choses que tu n'as pas envie de faire mais essaie de faire des choses qui te sont à ta portée.. sortir faire une course, regarder un bon film qui te tire un sourire, poster un message sur ce forum...
La remontée est difficile mais une chose est sure, elle se fait et elle se fait doucement par petits pas où chaque avancée doit être perçue comme une victoire pour toi!
Courage!! Nous sommes tous là pour t'écouter et t'épauler quand tu en as envie, alors n'hésite pas.. A trés vite..
Quelque soit les conseils qu'on peut te donner: auras tu envie de les écouter?? Je ne te dirais pas de consulter si tu n'en as pas envie et ce même si c'est une solution, je ne te dirais pas que ça ira mieux un jour et ce même si c'est vrai et que ça arrive, je ne te dirais rien de tout cela..
Tout ce que je dirais c'est: accroche toi doucement mais surement, ne te force pas à faire des choses que tu n'as pas envie de faire mais essaie de faire des choses qui te sont à ta portée.. sortir faire une course, regarder un bon film qui te tire un sourire, poster un message sur ce forum...
La remontée est difficile mais une chose est sure, elle se fait et elle se fait doucement par petits pas où chaque avancée doit être perçue comme une victoire pour toi!
Courage!! Nous sommes tous là pour t'écouter et t'épauler quand tu en as envie, alors n'hésite pas.. A trés vite..
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fredouille
- Messages : 8234
- Inscription : mer. juin 29, 2005 8:31 pm
Ouuuu la, tu es dans la fuite en avant on dirait...
Que te dire de plus? Si ce n'est que a debouche sur une impasse, mais c'est vrai que souvent y faut toucher le fond pour pouvoir rebondir, meme si c'est tres con comme methode, on est plusieurs ici a avoir passer ce stade, et la periode de reconstruction qui commence quand tout semble joué est longue mais tres gratifiante. Courage, essaie de te (re)socialiser pendant ces quelques jours de congés. profite du temps pour balader et faire des explos, chais pas moi, chacun fonctionne avec ses trucs pour se reoxygener, moi c'est l'eau et la piscine.
Que te dire de plus? Si ce n'est que a debouche sur une impasse, mais c'est vrai que souvent y faut toucher le fond pour pouvoir rebondir, meme si c'est tres con comme methode, on est plusieurs ici a avoir passer ce stade, et la periode de reconstruction qui commence quand tout semble joué est longue mais tres gratifiante. Courage, essaie de te (re)socialiser pendant ces quelques jours de congés. profite du temps pour balader et faire des explos, chais pas moi, chacun fonctionne avec ses trucs pour se reoxygener, moi c'est l'eau et la piscine.
Déjà le fait de venir en parler ici est une bonne chose, c'est que tu te rends compte que qqchose ne va pas bien, et donc que tu cherches des solutions ne serait-ce que par le dialogue !
Parler est la chose la plus importante dans ce cas, plutôt que de refermer le rideau et se rendormir, car au réveil la situation n'aura pas beaucoup évolué. Et surtout laisse tomber les paradis artificiels, souviens-toi de la gueule de bois, c'est terrible !
Parfois, le désespoir nous fait nous enfermer dans une coquille, on se dit j'aimerais être comme ceci, faire cela, on se dévalorise tellement qu'on se fixe des objectifs improbables, on met la berre très haut pour ne surtout pas l'atteindre...
Ma seule solution, c'est de réapprendre à goûter aux petits plaisirs que la vie peut offrir : bouger, apprécier les choses simples, regarder les gens, la vie autour de soi sans rien chercher en retour au départ.
Petit à petit, tu vas voir les choses différemment, dépasser ton amertume, tu seras plus épanoui et alors, alors seulement les gens vont s'intéresser à toi,, et tu verras que tu n'es pas si insignifiant que tu veux le croire !
Je te fais confiance, le fait d'en parler, c'est déjà une façon de crever ta bulle (et une bulle ce n'est que de l'eau et du savon
)
Bon courage, lâche pas l'affaire ! On te soutient ! 8)
Parler est la chose la plus importante dans ce cas, plutôt que de refermer le rideau et se rendormir, car au réveil la situation n'aura pas beaucoup évolué. Et surtout laisse tomber les paradis artificiels, souviens-toi de la gueule de bois, c'est terrible !
Parfois, le désespoir nous fait nous enfermer dans une coquille, on se dit j'aimerais être comme ceci, faire cela, on se dévalorise tellement qu'on se fixe des objectifs improbables, on met la berre très haut pour ne surtout pas l'atteindre...
Ma seule solution, c'est de réapprendre à goûter aux petits plaisirs que la vie peut offrir : bouger, apprécier les choses simples, regarder les gens, la vie autour de soi sans rien chercher en retour au départ.
Petit à petit, tu vas voir les choses différemment, dépasser ton amertume, tu seras plus épanoui et alors, alors seulement les gens vont s'intéresser à toi,, et tu verras que tu n'es pas si insignifiant que tu veux le croire !
Je te fais confiance, le fait d'en parler, c'est déjà une façon de crever ta bulle (et une bulle ce n'est que de l'eau et du savon
)Bon courage, lâche pas l'affaire ! On te soutient ! 8)
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AngeOuDemon
- Messages : 63
- Inscription : sam. mai 27, 2006 2:11 pm
C'est clair qu'il n'y a pas de mots assez fort qui pourraient, j'imagine, compenser ce que tu ressent...
J'aurai simplement été heureux de pouvoir t'offrir une épaule sur laquelle poser ta tête un moment, sans te juger, sans dire un mot, te prêter une oreille attentive, semblable à un grand sac où tu deverserai ta chape de plomb...
Simplement t'offrir 2 bras pour t'enlacer un moment et te serrer très fort.
Courage à toi Deckard2501, et bats-toi (même si c'est contre toi-même !).
J'aurai simplement été heureux de pouvoir t'offrir une épaule sur laquelle poser ta tête un moment, sans te juger, sans dire un mot, te prêter une oreille attentive, semblable à un grand sac où tu deverserai ta chape de plomb...
Simplement t'offrir 2 bras pour t'enlacer un moment et te serrer très fort.
Courage à toi Deckard2501, et bats-toi (même si c'est contre toi-même !).
il faut que tu saches qu'ici tu as plein d'amis et amies "virtuels" mais qui sont en fait de vraies personnes, et que ce que chacun écrit est sincère.
Que tu saches que d'autres sont en effet passés par là, et vont bien mieux maintenant.
Il est possible que tu aies déjà fait la partie la plus longue et difficile du chemin, que ça va s'améliorer doucement.
Ce serait dommage de baisser les bras alors que tu es sans doute pas très loin de progresser doucement. Il serait dommage que tu reviennes sur l'abstinence d'alcool, qui est quand même un chose positive, pour laquelle tu as sans doute pas mal lutté. Idem, le boulot, le psy, etc, tout ça ce sont des méthodes pour surnager, continue ainsi, malgré l'envie que tu as de faire les mauvais choix, ceux qui te feront du mal à moyen terme pour un hypothétique "bien" sur l'instant..
Dis-toi que tu me feras personnellement plaisir en te donnant les moyens de continuer à te battre encore, et de remonter.
Affectueusement Iorini
Que tu saches que d'autres sont en effet passés par là, et vont bien mieux maintenant.
Il est possible que tu aies déjà fait la partie la plus longue et difficile du chemin, que ça va s'améliorer doucement.
Ce serait dommage de baisser les bras alors que tu es sans doute pas très loin de progresser doucement. Il serait dommage que tu reviennes sur l'abstinence d'alcool, qui est quand même un chose positive, pour laquelle tu as sans doute pas mal lutté. Idem, le boulot, le psy, etc, tout ça ce sont des méthodes pour surnager, continue ainsi, malgré l'envie que tu as de faire les mauvais choix, ceux qui te feront du mal à moyen terme pour un hypothétique "bien" sur l'instant..
Dis-toi que tu me feras personnellement plaisir en te donnant les moyens de continuer à te battre encore, et de remonter.
Affectueusement Iorini
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La Noiraude
- Messages : 6664
- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Il y a quelques années, c'est moi qui aurais pu écrire ce post, en changeant abstinence alcoolique par abstinence de psychotropes, mais pour le reste, ça aurait été pareil...
Maintenant, quelques fois par an, je pourrais encore l'écrire, mais pas tous les jours. Comment j'ai réussi à changer ma façon de penser, de vivre, je ne pourrais pas l'expliquer car je n'en sais rien...
Quelques éléments quand même :
- Une psychothérapie (avec chaque semaine l'envie de la laisser tomber juste avant chaque séance) ;
- une longue cure "antidépresseurs (2 ans) - anxyolitiques (8 mois) - hypnotiques (6mois)" ;
- un nouveau boulot ;
- la rencontre de nouvelles personnes ne me connaissant pas telle que j'étais au fond, histoire de me voir à travers leur regard sans pour autant voir une grosse merde ;
- du temps, du temps, beaucoup de temps, encore du temps ;
- au bout de tout ce temps, enfin, la rencontre de celle avec qui je vis maintenant (à ce moment là j'étais en cours d'aller mieux, mais c'était pas encore du 24 h/24 ;
- et surtout, pour dépasser l'envie de drogue, je me suis mise au sport, je me suis shootée au sport, défoncée au sport, j'y suis devenue accro, et je te jure que le premier mois de courbatures et de manque de souffle dépassé, c'est meilleur que tout, tu te sens... invincible... Tu oublies tout... Le descente se fait en douceur, et tu ne vomis pas le lendemain...Si tu es sur Paris, défonce-toi aux randos de Roller du dimanche, et quand tu commences à avoir le niveau, va aussi à celle du vendredi. Quand ça devient facile, demande à entrer dans le staff, ça donne de l'importance, tu te fais mater par les minets/minettes, c'est toujours bon pour l'égo... Tente le badmington ça se développe, y'a des petits clubs un peu partout, quand tu as fini tes 2 ou 3 heures, t'as plus assez d'énergie pour te sentir être une merde ;
- et là, ça va paraître con, mais : un clébard. J'ai vachement plus envie de me lever depuis que j'ai mon chien (un boxer, c'est tellement dynamique que ça te file de l'énergie les jour où t'en n'as pas)
- participation dans une troupe de théâtre amateur (jouer à être différent jusqu'au jour où on se rend compte qu'on est vraiment devenu différent)...
J'ai toujours eu des moments de rechute, et j'en aurai surement encore, et ça sera pareil pour toi.
C'est long, très long, je te souhaite tout le courage du monde, même si je sais que y'a certains jours où c'est pas suffisant pour avoir envie de se lever... Passe sur le forum de temps en temps... A défaut de te faire du bien, ça ne te fera pas de mal. Et lance-toi dans le sport.
Maintenant, quelques fois par an, je pourrais encore l'écrire, mais pas tous les jours. Comment j'ai réussi à changer ma façon de penser, de vivre, je ne pourrais pas l'expliquer car je n'en sais rien...
Quelques éléments quand même :
- Une psychothérapie (avec chaque semaine l'envie de la laisser tomber juste avant chaque séance) ;
- une longue cure "antidépresseurs (2 ans) - anxyolitiques (8 mois) - hypnotiques (6mois)" ;
- un nouveau boulot ;
- la rencontre de nouvelles personnes ne me connaissant pas telle que j'étais au fond, histoire de me voir à travers leur regard sans pour autant voir une grosse merde ;
- du temps, du temps, beaucoup de temps, encore du temps ;
- au bout de tout ce temps, enfin, la rencontre de celle avec qui je vis maintenant (à ce moment là j'étais en cours d'aller mieux, mais c'était pas encore du 24 h/24 ;
- et surtout, pour dépasser l'envie de drogue, je me suis mise au sport, je me suis shootée au sport, défoncée au sport, j'y suis devenue accro, et je te jure que le premier mois de courbatures et de manque de souffle dépassé, c'est meilleur que tout, tu te sens... invincible... Tu oublies tout... Le descente se fait en douceur, et tu ne vomis pas le lendemain...Si tu es sur Paris, défonce-toi aux randos de Roller du dimanche, et quand tu commences à avoir le niveau, va aussi à celle du vendredi. Quand ça devient facile, demande à entrer dans le staff, ça donne de l'importance, tu te fais mater par les minets/minettes, c'est toujours bon pour l'égo... Tente le badmington ça se développe, y'a des petits clubs un peu partout, quand tu as fini tes 2 ou 3 heures, t'as plus assez d'énergie pour te sentir être une merde ;
- et là, ça va paraître con, mais : un clébard. J'ai vachement plus envie de me lever depuis que j'ai mon chien (un boxer, c'est tellement dynamique que ça te file de l'énergie les jour où t'en n'as pas)
- participation dans une troupe de théâtre amateur (jouer à être différent jusqu'au jour où on se rend compte qu'on est vraiment devenu différent)...
J'ai toujours eu des moments de rechute, et j'en aurai surement encore, et ça sera pareil pour toi.
C'est long, très long, je te souhaite tout le courage du monde, même si je sais que y'a certains jours où c'est pas suffisant pour avoir envie de se lever... Passe sur le forum de temps en temps... A défaut de te faire du bien, ça ne te fera pas de mal. Et lance-toi dans le sport.