Que suis je ?

[Lostalone]

J'ignore si je suis dans la bonne section pour en parler. Alors je m'excuse d'avance si je me suis trompée.
Ma vie est d'une grande banalité d'erreurs, une suite de succession d'échec en tout genre.
A 18 ans, j'avais tout pour débuter une vie heureuse, Bac en poche, concours de gendarmerie en passe d'être réussi, et fiancée au garçon avec qui j'étais depuis 4 ans. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que je le suprennes au lit avec ma meilleure amie. S'ensuivit une descente au enfer... Rupture catastrophique et très douloureuse qui m'a plongée dans une spirale infernale de sorties, d'alcool et de drogue qui a durée environ 4 ou 5 ans. Disons que j'ai fait ma crise d'adolescence après l'heure.
A cette époque, j'avais pris pour habitude de me réveiller chaque week-end (pour ne pas dire chaque jours) dans le lit d'hommes, l'esprit fortement embrumé. Et oui, je suis la preuve que le coktail alcool-drogue crée de fort trouble de la mémoire. Il m'est arrivée d'oublier jusqu'à 72h de ce que j'avais pu faire. J'ai bien évidemment perdue boulot, appart, et toute vie sociale saine.
Alors que je me perdais totalement dans ce monde, un après midi, je me suis réveillée nue dans le lit d'une femme. Aucun souvenir de cette nuit, je me suis sauvée à toute vitesse avant d'avoir eue des explications, tentant de me dire que ça n'avait été qu'une erreur de parcours de plus.
Toutefois, dans les mois qui ont suivis, mes camarades de beuveries m'ont dit que je m'étais à draguer des femmes quand j'étais fortement alcoolisée. J'ai bien évidemment niée ça et comme pour me le prouver ai multiplier mes "conquêtes" masculines. Malheureusement, il m'ait de nouveau arrivée de me réveiller chez des femmes... Toujours sans souvenirs précis autres que quelques flashs brumeux.
Alors que je sombrais définitivement dans ce monde, je vivais à la rue, j'étais rarement à jeun en oubliant toute notion de temps et de réalité, ma mère m'a posé un ultimatum, me redresser, ou elle coupait les ponts avec moi et m'empêchais de voir mes frères et soeurs.
Ceci c'est produit il y 6 ou 7 ans, depuis, je me suis battue pour reprendre une vie "dite normale", j'ai un appart, du boulot...
Mais là où le bat blesse, c'est niveau amoureux... J'ai tentée plusieurs fois de vivre une vie de couple, avec des hommes sans succès, je n'en tombais pas amoureuse. Mais je suis tombée totalement amoureuse de femmes, sans réussir à franchir le pas, ou en me faisant jeter comme une malpropre à la déclaration.
Désormais, je n'essaie plus de rencontrer quelqu'un, et je ne veux surtout plus tomber amoureuse de nouveau pour souffrir encore (dur sachant que je suis un coeur d'artichaut, et me monte souvent de beaux films), alors j'évite de sortir, de rencontrer des gens, me cantonnant à un quotidien solitaire. Mon refus de sortir, ma différence et mon enfermement m'a fait perdre peu à peu mes amis. Mais je souffre de plus en plus de la solitude, même si je le cache en passant pour un clown au boulot et auprès des rares connaissances que j'ai encore.

Désolée du pavé, mais c'est pour espérer avoir peut-être des réponses à se qui torture l'esprit et soulager un peu ma conscience.
Que suis-je ? Hétéro? Bi ? Lesbienne refoulée ? sachant que je n'ai que de vagues souvenirs de mes expériences avec des femmes...
Que me conseillez vous de faire ? (j'ai déjà tentée le psy, mais elle s'endormait en consultation, donc j'ai vite stoppé)
Je suis assez génée d'avoir raconté tout ça... alors ne me jugez pas trop sévèrement svp...

EDIT : je viens de me relire, ça fait vraiment situation désespérée et me fait passer pour une tarée perdue sexuellement et en manque d'affection limite maniaco-dépressive... Alors je tiens juste à préciser que je suis saine d'esprit (se poser la question le prouve non ?), un gros manque de confiance en moi, une timidité qui me fait rougir et bafouiller comme une gosse face aux tentatives de drague trop évidentes (des oeillères si ce n'est pas équivoque...) et autant l'avouer, une inexpérience quasi totale en relations sentimentales saines et réciproques.

Merci d'avance si vous m'avez lu. Et encore plus si vous me répondez...

[lonelygirl]

Salut, déjà je ne pense pas que tu devrais essayer de te définir absolument. Ce n'est pas la peine de se coller une étiquette dans l'immédiat.
Tu as un passé compliqué mais tu t'en es bien sortie et tu as du avoir beaucoup de force et de courage pour arriver où tu en es aujourd'hui. Regarde le parcours que tu as déjà fait et ne t'arrête pas là, n'aie pas peur de sortir et de rencontrer des gens, même si tu vas vivre des histoires blessantes, ça fait partis du jeu. Je pense qu'il n'y a que en t'ouvrant à nouveau aux gens (d'une façon peut être plus saine et simple qu'à l'époque) et en te laissant vivre, émotionnellement, socialement, que tu finiras par te trouver.

[Lostalone]

Déjà, merci de ta réponse Lonelygirl.
Courageuse ? je ne le suis pas. je ne voulais juste pas perdre les seuls êtres qui comptent pour moi...

Je cherche à définir ce que je suis depuis pas mal d'années, j'ai abandonnée depuis maintenant 6 ans en me cantonnant dans une vie de célibat, et en me reconstruisant.
A 22 ou 23 ans, je m'étais mise à sortir fréquemment avec une bande de copine homo rencontrées en boite de nuit, malheureusement, leurs comportements sans gêne et leurs vulgarités m'ont vite fait quitter le groupe. Le fait d'être vue avec des lesbiennes notoires ne me dérangeais pas (j'habite une petite ville dans laquelle tout le monde se connait), ni même qu'elles s'embrassent en public, ce qui me dérangeait plus était le genre "je roule des mécaniques comme un macho alors que je suis une tite nenette" et "je crache et jure comme un mec"... J'ai eue une éducation vieux jeu et quasi militaire, où, par exemple, lâcher un rot ou un pet en public ne se fait pas, arborer sans cesse une attitude polie et courtoise même si on en a pas envie... Ce qui ne facilitait pas mon intégration dans un groupe où les filles parlaient de sexe ouvertement et sans prendre en considération le fait d'être entendue par de parfaits inconnus.
Les quelques connaissances homo que j'ai conservée de cet époque de recherche d'identité m'ont toutes définit comme étant lesbienne de part ma manière de penser et de réagir en présence de femmes qui m'attiraient ou par le propre effet que je pouvais donner à ses connaissances (ne me demander pas plus de précision à ce sujet, je n'ai jamais compris leurs explications quant à mon soit disant charisme et charme...). Inutile de préciser que je suis toujours tombée amoureuse de femmes hétéro...
Enfin, pour faire des rencontres, il faudrait que je sortes, hors c'est très complexe dans une ville où on se connait tous, et où mon passé tumultueux me précède... Sans parler du fait qu'il n'y a aucun lieu de rencontre gay et que je n'ai plus 20 ans..
Bref, de ce point de vue là je suis comme qui dirait grillée d'avance... Bien évidemment, ce n'est pas non plus un sujet que j'aborde au boulot.
J'ai pris la décision de m'inscrire dans une salle de sport, histoire de me pousser à quitter mes écrans, mais je doute que l'optique jogging et débardeur plein de sueur permette des rencontres...

EDIT : Oh, et je parviens pas me défaire de ma timidité, qui me bloque un max... Il n'y a que lorsque je suis alcoolisée que je parviens à me libérer de ses entraves... Mais après plusieurs mois à tout faire pour sortir de mes addictions, je ne tiens pas à replonger pour me prouver ma préférence et vaincre ma timidité...

[Gé]

Bonjour à toi...

Je ne viens que confirmer ce qu'a dit lonelygirl.. Pourquoi à tout prix te coller une étiquette?
Tu es TOI et c'est déjà pas mal!! non?

Bon si ça ne te suffit pas, je vais continuer un peu:

Quand je te lis, je vois une femme avec un passé tumultueux, qui même si la raison te semble minime, a réussi à s'en sortir et remonter une pente bien verglaçante.. Cela démontre une certaine force de caractère, une certaine volonté.. et perso, je trouve ça assez impressionnant.

Après, j'ai la sensation que tu sembles vouloir te définir comme lesbienne mais que les exemples que tu as autour de toi ne correspondent pas à ce que tu sembles être ou vouloir être. Et c'est pour ça que tu bloques..
J'ai envie de te dire qu'il ne faut pas s'arrêter à ça et que surtout on ne se définit pas en fonction des gens autour de soi qui ne représentent qu'une partie minime de ce que peut offrir le vaste monde...
Il y a autant de lesbiennes que de femmes différentes... Rien que sur ce forum, on rencontre de tout et c'est ça qui est interessant..

Maintenant savoir si oui ou non tu es lesbienne n'appartient qu'à toi et ça, seule toi peut réellement le savoir... Il existe néanmoins des signes qui peuvent t'aider sur ton cheminement.. Je pense par exemple à ce que tu peux ressentir en face d'une femme ou d'un homme.. Personnellement il n'y a que les femmes qui m'ont fait avoir les papillons dans le ventre.. J'ai eu beaucoup de tendresses pour certains hommes (dont un qui est devenu mon meilleur ami) mais seule les femmes me donnent envie d'aller décrocher la lune et faire des trucs de fous!
Bref c'est en faisant le point sur ce genre de choses que tu commenceras à savoir ce que tu veux, et qui tu es..

Courage à toi et en tout cas déjà Bravo pour le chemin parcouru!

[Lostalone]

Bonjour Gé.
Merci beaucoup de ta réponse.
Je ne cherche pas à impressionner qui que se soit, je ne retire strictement aucune fierté de mon passé et des épreuves pour m'en tirée, car après tout, si j'avais été plus maligne, moins influençable et faible, je n'aurais pas basculée ni connue tout ça... Bref, ce passé est désormais mort, il ne me sert aujourd'hui qu'à tenter d'empécher des gosses de refaire mes erreurs.

Sinon, pourquoi chercher à me mettre une étiquette ? Parce que je sais pas qui est ce Moi.
Je pense qu'une fois que je me serais vraiment identifiée, je pourrais commencer à vivre. Par exemple, lorsque enfin j'ai pu me dire, je suis alcoolique, j'ai enfin acceptée et agis. Je pense que se serait pareil. C'est plutôt simple de se dire que quand on identifie quelque chose, on peut enfin agir pour ou contre, malheureusement, je suis aussi basique que ça. Et je ne peux me tourner vers personne de mon entourage pour discuter de ça. Lepeu de contact que j'ai pu conserver, je ne tiens pas vraiment à les faire fuir avec une question telle que "suis-je lesbienne ou hétéro curieuse ?" D'où ma venue ici...
Je n'ai plus de désir pour les hommes depuis des années, à part peut-être des fois, une étincelle, mais vite étouffée. Quant aux femmes, mon corps réagit à leurs attentions, avec aussi cet effet papillon dans le ventre, mais surtout par une augmentation du ryhtme cardiaque, et toute sortes de réaction idiote dûe à ma timidité, le rougissement intempestif étant le moindre à mes yeux....

Enfin, je me rend compte après une courte nuit de sommeil, que peut-être que j'essaie de me convaincre que mon trouble est la cause de ma solitude... Et que vous demandez, comme ça, de me définir à travers quelques mots confus semblant sortir de la bouche d'une ado est surréaliste et je m'en excuse.

[Norma]

Coucou.

Juste un tout petit message pour te dire un truc super important : arrête de t'excuser. C'est pas nécessaire. Tu ne gènes personnes, et tu n'es pas la seule non plus à avoir eu un parcours atypique. Tu n'as ni à avoir honte ni à te sentir différente des autres personnes ici. On ne te perçois ni comme une ado, ni comme une folle.

Après, cette période de solitude n'est peut être pas si mal : si ces amis faisaient partis d'un passé que tu veux laisser derrière toi, autant ne plus les voir pour te réinventer. Et rencontrer d'autres gens autour d'autres loisirs qui n'impliquent pas de se mettre une mine.

Avant de trouver si tu aimes les garçon, les filles ou les deux, je pense que tu dois avant tout trouver ton équilibre et être à l'aise avec toi-même. Te réconcilier avec toi, t'aimer, accepter que tu ais fais des erreurs et que ce n'est pas grave, et que ça ne t'empêche pas d'être quelqu'un de bien et digne d'amour.

Après, si tu as besoin de trouver ton orientation pour te sentir bien (ce que je comprend bien, hein) : de ce que tu en dis tu me sembles plutôt lesbienne ou bisexuelle en phase plutôt "filles". Dans tous les cas, pas purement hétéro.

[Lostalone]

Coucou Norma,

Merci beaucoup de ton petit message, c'est bête à dire, mais ça m'a émue...
Je suis habituée à être traitée limite comme un déchet ou une indésirable, d'où le fait de sans cesse m'excuser ou le fait de faire le clown au boulot pour être un minimum acceptée en tant qu'être humain... Des années de galère, de petits boulots, de foyers suivit de période de rue à faire la manche ne m'ont pas franchement aidée à avoir une haute opinion de moi même.
Quant à m'aimer moi même, c'est carrément impossible, car non seulement je ne m'aime pas, mais je m'identifiais sans cesse à mes relations sentimentales dans le regard de l'autre, pour avoir une raison de vivre et de me sentir utile... Ce que cette période de solitude forcée m'a obligée a abandonner, me mettant face à moi-même chaque jours qui passe.
Je vais aujourd'hui sur mes 31 ans, et je réalise que je n'ai au final rien accompli de ma vie, certes, j'ai enfin décroché un CDI après 6 ans de petits boulots, j'ai un appart, mais le sentimental est stérile, et c'est ce qui me rendait vivante par le passé...
Et j'ai peur de me dévoiler de nouveau pour être encore rejetée avec des regards de dégoût ou de pitié. Accepter le regard de l'être aimé sur son propre passé qu'on a du mal à supporter soi-même est difficile. Le cacher serait un manque de confiance, sans parler de réussir à le cacher.
Si je suis vraiment lesbienne ou bi, je ne doute pas de réussir à l'assumer sans problème, après tout je suis habituée au jugement des gens sur le reste, et ais appris à supporter sans broncher extérieurement les remarques blessantes en prenant sur moi.

Me conseilleriez vous d'essayer de sortir rencontrer du monde (et où ?) ou de continuer encore ma vie seule ?

[Norma]

Personnellement, je pense que tu devrais rencontrer des gens mais dans un contexte différent. Un truc qui te fait te sentir bien, utile, un terrain ou tu pourras échanger avec les autres sur ce que tu fais bien,ce que tu aimes. Je pense que si tu viens ici c'est déjà en soi une preuve que tu es prête pour te sociabiliser à nouveau, et que tu en as besoin.

C'est peut être un mauvais conseil, mais peut être que tu devrais faire du bénévolat et rencontrer des gens par ce billet. Je pense comme ça au planning familial, ou à du tutorat pour gamins qui lâche prisent.

Quelque chose qui transformerait tes expériences négatives en une force, quelque chose à donner. Ou tu pourrais donc être toi même et voir que tu peux apporter quelque chose aux autres en étant toi même, sans avoir besoin de prendre un masque ou de faire le clown.

Les rencontres amoureuses reviendront en leur temps, ça c'est certain. Mais ouep, reconstruire des rapports sociaux et retrouver un rôle positif dans un tissu social, ça pourrait te faire beaucoup de bien.

[Lostalone]

Pour le bénévolat, c'est une idée, mais j'en ai déjà plus où moins fait... Il y a 9 ans, j'ai été pendant 6 mois dans un foyer d'insertion avec des bénévoles étrangers pour solidarité jeunesse, ce qui m'a d'ailleurs permis de voyager lors de chantiers internationaux à l'étranger. Donc je pourrais toujours essayer de voir si je peux reprendre contact avec eux, mais vu mes horaires de boulot, se serait chaud de trouver un créneau...
Je fais aussi partie d'une association locale qui organise une fois par an un festival de musique. Mais bon, c'est une fois par an... Et pour les rencontres, les 3 quart de l'équipe a plus de 50 ans...
J'ai toujours la salle de sport, mais j'y vais dans l'optique de me défouler... De plus, jogging, débardeur, serviette autour du cou et écouteurs dans les oreilles n'aident pas vraiment à se sociabiliser.
Je pensais peut-être reprendre le tir à l'arc, mes horaires de boulot découpés me permettraient d'aller à l'entrainement du mercredi et de temps à autres du samedi apmidi.. Resterait plus qu'à racheter un arc, car je l'ai vendu. Serait ce une bonne idée ?
J'adore le billard, mais je préfère éviter de passer mes soirées dans un bar entourée des vieux saoulards habituels ou de gamins effrontés qui déteste être battus par une femme (tite pointe d'humour)...
Pour le reste, pas trop d'idée, il n'y a que 2 boites de nuit vers chez moi, et la moyenne d'âge ne dépasse pas 25 ans, sans parler que je bosse tout les week-end et que je suis plus trop boite de nuit...

[Légion]

Salut, tu as l'air d'avoir traversé beaucoup de difficultés jusqu'ici et je comprends totalement que la découverte d'une sexualité moins traditionnelle s'ajoute et soit flippante. Je n'ai pas du tout le même vécu, mais certaines questions que tu te poses, je me les suis posées aussi pendant longtemps. J'ai aussi été très homophobe envers moi-même alors que je soutenais les luttes LGBTQ par exemple (je fais référence au réflexe "nooon, mais je suis hétéro" qu'on a souvent au début).

Tu es perdue, tu ne sais pas trop qui tu es, mais les autres ont raison : tu es toujours toi. Une part d'homosexualité ou de bisexualité ? Ça semble clair, mais tu n'es pas obligée de te coller une étiquette stricte pour être toi et pour être bien. Pour certaines personnes, la sexualité est fluide, pour d'autres, elle est fixe. Pour certaines, elle est évidente, pour d'autres, c'est une construction de chaque instant, pierre par pierre, vers la définition de soi qui convient le mieux. Et s'il y a une chose qui est certaine, c'est que personne n'a le même ressenti et le même vécu, sous la même étiquette nous avons tou-te-s nos propres définitions. J'ai opté pour bisexuelle, mais je fonctionne parfois par phases assez exclusives et certain-e-s me diront plutôt lesbienne (je n'ai aucun désir pour les hommes actuellement), je ne me considère pas refoulée pour autant, je n'aime rarement qu'un genre à la fois (que ces genres soient binaires ou non) et je vis ma sexualité avec fluidité donc, pour moi, bi c'est ce qui va le mieux. D'autres regarderont quel est le penchant le plus fort face à l'incertitude, mais il est aussi possible de laisser évoluer la manière dont on se définit. Tu peux être lesbienne ou bie pendant des années pour ensuite te dire "finalement, une autre étiquette me conviendrait mieux".

Je te souhaite beaucoup de courage et d'amour, avec ou sans étiquette fixe. Prends ton temps, prends soin de toi au mieux.