Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
Aimerait*
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reloliepau
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- Inscription : sam. juil. 02, 2016 1:37 pm
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
Bonjour bonjour... J'aimerais à mon tour partager ma petite histoire sur ce post...
Il était une fois, dans un petit collège de ZEP... Bon, non, rentrons directement dans le lard du sujet : il était une fois rien du tout, c'est l'histoire de ma prof d'anglais, Justine Marchand et moi-même, Valentine (aucun de ces deux noms ne sont réels, je préfère préserver tout anonymat).
Je la connais depuis mon entrée en 6e. Autant vous dire que elle m'a connu toute gosse, toute sensible, elle a vu mon arrivée dans un nouveau milieu, elle m'a vue évoluer... grandir... Et puis avec le recul, je me rends compte que cette femme fut la première femme pour qui j'ai ressenti une attirance : en classe de sixième, la première femme qui m'a laissé penser à une éventuelle homosexualité. Précoce, je sais ahah. Bref. Je ne l'ai pas eue l'année suivante, à mon grand désespoir, mais l'ai retrouvée pour mon année de 4e. À mon grand bonheur.
En début d'année, nous faisions une activité sur.. je ne sais plus exactement, mais elle nous fis passer des questionnaires sur notre personnalité. Pour la première fois, dans la case 'hobbies', j'ose écrire 'writing songs', m'affirmant enfin, car ça faisait longtemps que je n'osais dévoiler à mes amies, mes parents, que j'avais un carnet rempli de chansons en tous genres. J'ai vu ses yeux pétiller quand elle a lu que moi, la petite Valentine de 4e, écrivait, et surtout osait le clamer.
Lors d'un certain voyage en Espagne auquel elle nous accompagnait, un jour où je ne me sentais pas bien, car je ne voulais pas retourner en terre française, elle me serra contre elle, dans ses bras, dans un chaleureux câlin.
En fin de 4e, elle vint me voir à ma représentation de théâtre. Elle partit sans me faire de retours, cependant elle me passe quelques semaines plus tard, une lettre dans une enveloppe verte. Elle m'y balance des compliments à la pelle. Elle me vante. Elle me dit croire en moi et en mon talent. Qu'elle souhaite que mes rêves deviennent réalité. Elle signe 'Tendrement, Justine Marchand'.
Pendant tout l'été, je pense à elle. Je n'ai qu'une hâte, c'est que la rentrée arrive. Quand elle arrive enfin, je constate avec soulagement que je passerais aussi mon année de 3e avec elle. Avec joie, je retrouve son sourire, ses encouragements, ses mots, sans me douter que je commence à en tomber amoureuse.
Un jour d'incertitude, je décide de lui faire part d'un de mes textes de chanson. Ravie, elle accepte et me couvre d'éloges. Puis, quelques semaines plus tard, je lui en fais part d'un autre. Puis d'un suivant. C'est sur cela que se basait notre relation en ce début d'année : je lui faisait part de mes écrits, nous avions un échange artistique.
Durant tout ce début d'année, je refusais de tomber amoureuse de cette femme. Du haut de mes 15 ans, je ne voulais pas me détruire en rêvant d'une idylle impossible. Elle avait 40 ans, deux enfants, et me considérait sûrement comme sa fille. Mais vous le savez sans doute aussi bien que moi, c'est lorsqu'on empêche les sentiments de naître qu'ils reviennent à la charge.
En janvier, Alan Rickman, mon idole, meurt. Je ne m'y attendais tellement pas, je l'ai appris l'après-midi même au collège, et me voilà submergée par des sanglots incontrôlables. Alan était pour moi un modèle, et le rencontrer était un rêve, sa mort fut pour moi un réel choc. Le soir-même, je m'arme de mon stylo et tente d'écrire un hommage à cet homme, sans que rien ne sorte. La langue anglaise, que parlait mon idole, fut la seule qui me venait à l'esprit. Je posa alors mes mots en anglais, me promettant d'en faire par à Justine le lendemain, pour qu'elle me le corrige.
Le lendemain, nous avons donc eu une longue conversation à propos de Alan. Et elle prononça ces mots : 'Je serais toujours là pour toi'.
Notre échange artistique continua. Un jour, elle commença même à me faire part de ses propres écrits. En me disant que c'était grâce à moi que elle s'était lancée dans l'écriture, que lire mes chansons lui donnait envie de faire de même. Que dans ses textes, il y avait un peu de moi.
Un jour, je lui fis part de ma dernière chanson. Un texte en anglais, une chanson d'amour, ma première d'ailleurs, qui lui était destinée. Le lendemain, elle me passa sa dernière chanson. Une chanson d'amour aussi, dans laquelle elle disait des choses qui ne pouvaient correspondre qu'à moi.
Je lui ai ensuite écris une lettre. Dans laquelle je lui dévoilais mon amour pour elle. Je puisa le courage de lui passer cette enveloppe rouge, les mains tremblantes. Elle m'ignora toute la journée, et également en cours le lendemain. J'avais compris le message : j'avais tout gâché, ett je m'étais complètement plantée. Ma meilleure amie, que nous appellerons Audrey, au courant de tout bien entendu, alla la voir, assez remontée. Elle ne supportait pas l'idée qu'elle puisse m'ignorer de la sorte, sans me donner aucune réponse.
En sortant de leur échange, elle me dit : 'Valentine, remonte, vite. Elle veut te parler'. Je pense que vous vous doutait de la suite. Elle m'avoua que les sentiments étaient réciproques, faisant de moi la femme la plus heureuse de ce monde.
J'aimerais pouvoir vous dire que nous sommes toujours ensemble et que jamais nous ne nous quitterons.
Nous avons vécu des moments magnifiques. Pendant plus d'un mois, de février à mars. Cependant, fin mars, je débarque dans sa salle avant la sonnerie pour profiter d'un peu de temps avec l'élue de mon cœur, et je la trouve assise à son bureau, les yeux rouges. Elle m'explique que elle a reçu un mail de ma mère. Tout s'écroule autour de moi lorsqu'elle fond en larmes dans mes bras. Ma mère lui demande de cesser toute relation avec moi, et de quitter le collège si elle ne veut pas que le principal, et surtout la police, ne soit avertie.
À la fin de la journée, je la quitte, sans la prendre dans mes bras, ni l'embrasser, car persuadée que je la retrouverais dès la rentrée du week-end, chose que je regrette énormément.
Elle ne voulait pas céder aux menaces de ma mère. Cependant, avant d'arriver au collège, elle fut prise de panique, et appela l'administration pour annoncer son arrêt maladie. Le lendemain, elle me demander de ne plus la contacter.
Mes dernières nouvelles d'elle datent d'avril. Je ne sais ni comment elle va, ni si elle reviendra au collège l'année prochaine. Ma mère m'a avertie qu'elle irait sans doute avertir le principal dans la semaine. Elle ne veut pas porter plainte, elle veut seulement signaler ce qu'il s'est passé.
Elle me manque horriblement. Cependant, je l'aime tellement, je ne veux que son bonheur, et je sais que elle sera mieux loin de moi.
Voilà, désolée pour le pavé, merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'au bout, j'espère que mon histoire vous a plu. Si vous avez les moindres questions ou commentaires, n'hésitez pas. Ca me fait du bien d'en parler, je crois.
Il était une fois, dans un petit collège de ZEP... Bon, non, rentrons directement dans le lard du sujet : il était une fois rien du tout, c'est l'histoire de ma prof d'anglais, Justine Marchand et moi-même, Valentine (aucun de ces deux noms ne sont réels, je préfère préserver tout anonymat).
Je la connais depuis mon entrée en 6e. Autant vous dire que elle m'a connu toute gosse, toute sensible, elle a vu mon arrivée dans un nouveau milieu, elle m'a vue évoluer... grandir... Et puis avec le recul, je me rends compte que cette femme fut la première femme pour qui j'ai ressenti une attirance : en classe de sixième, la première femme qui m'a laissé penser à une éventuelle homosexualité. Précoce, je sais ahah. Bref. Je ne l'ai pas eue l'année suivante, à mon grand désespoir, mais l'ai retrouvée pour mon année de 4e. À mon grand bonheur.
En début d'année, nous faisions une activité sur.. je ne sais plus exactement, mais elle nous fis passer des questionnaires sur notre personnalité. Pour la première fois, dans la case 'hobbies', j'ose écrire 'writing songs', m'affirmant enfin, car ça faisait longtemps que je n'osais dévoiler à mes amies, mes parents, que j'avais un carnet rempli de chansons en tous genres. J'ai vu ses yeux pétiller quand elle a lu que moi, la petite Valentine de 4e, écrivait, et surtout osait le clamer.
Lors d'un certain voyage en Espagne auquel elle nous accompagnait, un jour où je ne me sentais pas bien, car je ne voulais pas retourner en terre française, elle me serra contre elle, dans ses bras, dans un chaleureux câlin.
En fin de 4e, elle vint me voir à ma représentation de théâtre. Elle partit sans me faire de retours, cependant elle me passe quelques semaines plus tard, une lettre dans une enveloppe verte. Elle m'y balance des compliments à la pelle. Elle me vante. Elle me dit croire en moi et en mon talent. Qu'elle souhaite que mes rêves deviennent réalité. Elle signe 'Tendrement, Justine Marchand'.
Pendant tout l'été, je pense à elle. Je n'ai qu'une hâte, c'est que la rentrée arrive. Quand elle arrive enfin, je constate avec soulagement que je passerais aussi mon année de 3e avec elle. Avec joie, je retrouve son sourire, ses encouragements, ses mots, sans me douter que je commence à en tomber amoureuse.
Un jour d'incertitude, je décide de lui faire part d'un de mes textes de chanson. Ravie, elle accepte et me couvre d'éloges. Puis, quelques semaines plus tard, je lui en fais part d'un autre. Puis d'un suivant. C'est sur cela que se basait notre relation en ce début d'année : je lui faisait part de mes écrits, nous avions un échange artistique.
Durant tout ce début d'année, je refusais de tomber amoureuse de cette femme. Du haut de mes 15 ans, je ne voulais pas me détruire en rêvant d'une idylle impossible. Elle avait 40 ans, deux enfants, et me considérait sûrement comme sa fille. Mais vous le savez sans doute aussi bien que moi, c'est lorsqu'on empêche les sentiments de naître qu'ils reviennent à la charge.
En janvier, Alan Rickman, mon idole, meurt. Je ne m'y attendais tellement pas, je l'ai appris l'après-midi même au collège, et me voilà submergée par des sanglots incontrôlables. Alan était pour moi un modèle, et le rencontrer était un rêve, sa mort fut pour moi un réel choc. Le soir-même, je m'arme de mon stylo et tente d'écrire un hommage à cet homme, sans que rien ne sorte. La langue anglaise, que parlait mon idole, fut la seule qui me venait à l'esprit. Je posa alors mes mots en anglais, me promettant d'en faire par à Justine le lendemain, pour qu'elle me le corrige.
Le lendemain, nous avons donc eu une longue conversation à propos de Alan. Et elle prononça ces mots : 'Je serais toujours là pour toi'.
Notre échange artistique continua. Un jour, elle commença même à me faire part de ses propres écrits. En me disant que c'était grâce à moi que elle s'était lancée dans l'écriture, que lire mes chansons lui donnait envie de faire de même. Que dans ses textes, il y avait un peu de moi.
Un jour, je lui fis part de ma dernière chanson. Un texte en anglais, une chanson d'amour, ma première d'ailleurs, qui lui était destinée. Le lendemain, elle me passa sa dernière chanson. Une chanson d'amour aussi, dans laquelle elle disait des choses qui ne pouvaient correspondre qu'à moi.
Je lui ai ensuite écris une lettre. Dans laquelle je lui dévoilais mon amour pour elle. Je puisa le courage de lui passer cette enveloppe rouge, les mains tremblantes. Elle m'ignora toute la journée, et également en cours le lendemain. J'avais compris le message : j'avais tout gâché, ett je m'étais complètement plantée. Ma meilleure amie, que nous appellerons Audrey, au courant de tout bien entendu, alla la voir, assez remontée. Elle ne supportait pas l'idée qu'elle puisse m'ignorer de la sorte, sans me donner aucune réponse.
En sortant de leur échange, elle me dit : 'Valentine, remonte, vite. Elle veut te parler'. Je pense que vous vous doutait de la suite. Elle m'avoua que les sentiments étaient réciproques, faisant de moi la femme la plus heureuse de ce monde.
J'aimerais pouvoir vous dire que nous sommes toujours ensemble et que jamais nous ne nous quitterons.
Nous avons vécu des moments magnifiques. Pendant plus d'un mois, de février à mars. Cependant, fin mars, je débarque dans sa salle avant la sonnerie pour profiter d'un peu de temps avec l'élue de mon cœur, et je la trouve assise à son bureau, les yeux rouges. Elle m'explique que elle a reçu un mail de ma mère. Tout s'écroule autour de moi lorsqu'elle fond en larmes dans mes bras. Ma mère lui demande de cesser toute relation avec moi, et de quitter le collège si elle ne veut pas que le principal, et surtout la police, ne soit avertie.
À la fin de la journée, je la quitte, sans la prendre dans mes bras, ni l'embrasser, car persuadée que je la retrouverais dès la rentrée du week-end, chose que je regrette énormément.
Elle ne voulait pas céder aux menaces de ma mère. Cependant, avant d'arriver au collège, elle fut prise de panique, et appela l'administration pour annoncer son arrêt maladie. Le lendemain, elle me demander de ne plus la contacter.
Mes dernières nouvelles d'elle datent d'avril. Je ne sais ni comment elle va, ni si elle reviendra au collège l'année prochaine. Ma mère m'a avertie qu'elle irait sans doute avertir le principal dans la semaine. Elle ne veut pas porter plainte, elle veut seulement signaler ce qu'il s'est passé.
Elle me manque horriblement. Cependant, je l'aime tellement, je ne veux que son bonheur, et je sais que elle sera mieux loin de moi.
Voilà, désolée pour le pavé, merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'au bout, j'espère que mon histoire vous a plu. Si vous avez les moindres questions ou commentaires, n'hésitez pas. Ca me fait du bien d'en parler, je crois.
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
J'ai lu toute ton histoire reloliepau
et je pense que le mieux pour vous deux, c'est que votre relation s'arrête. Je comprends que tu es triste de la quitter mais à mon avis, c'est la meilleure chose à faire.
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reloliepau
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- Inscription : sam. juil. 02, 2016 1:37 pm
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
je suis bien d'accord ! pour moi, c'est une histoire magnifique que je suis fière d'avoir vécue, mais une histoire désormais passée ^^
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Anonyme E
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
reloliepau a écrit :je suis bien d'accord ! pour moi, c'est une histoire magnifique que je suis fière d'avoir vécue, mais une histoire désormais passée ^^
Je suis tombee sur ton post, qui repond a la question que je me posais sur ton histoire avec cette fameuse femme de 40 ans...
C'est une belle histoire... Triste aussi, parce qu'impossible legalement parlant
Elle semble avoir ete sincere avec toi, la-dessus c'est bien.
Mais en tant qu'adulte majeure ET prof... Elle a bien derape
Y'en a des histoires comme ca, entre prof et eleve... J'en avais connu un qui etait tombe amoureux d'une fille de terminale. Il a attendu qu'elle obtienne le bac, soit majeure et il s'est marie avec elle. Malgre cela, l'administration ne lui a pas pardonne, il a change d'etablissement...
Et pour la reaction de ta mere... J'espere que tu ne vas pas le prendre mal... Mais je pense que j'aurais eu la meme reaction qu'elle :/ je ne pense pas que j'aurais porte plainte mais j'aurais menace de le faire...
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reloliepau
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- Inscription : sam. juil. 02, 2016 1:37 pm
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
t tu sais quoi, le pire, c'est que j'ai conscience que elle n'aurait pas du et que jamais ce qui s'est passé entre nous n'aurait du arriver. A force d'entendre ma mere me l'hurler dans les oreilles, j'ai compris ahah
Mais en fait avec du recul, je crois que ni elle ni moi ne nous rendions compte de la gravité de ce que nous faisions, et surtout du danger qu'elle courait. Je veux dire, pas une seule fois nous n'avons parlé de ce qui se passerait si quelqu'un découvrait notre relation. Nous nous faisions des câlins dans sa salle, il nous ai même arrivé de nous y embrasser (chose que je n'ai par contre pas laissé se reproduire car j'avais trop peur pour elle). Quand nous nous voyions en dehors du collège, nous nous tenions la main sans avoir peur que quelqu'un nous voit. Bref, je crois que au fond on ne se rendait pas bien compte, car on était plongées dans notre histoire, et trop heureuses de pouvoir partager ces moments.
Ça me fait plaisir que tu me dises que tu penses qu'elle a été sincère, tu es une des premières adultes (les autres étant les amis de ma mere) a ne pas tenter de me convaincre que j'ai été salement manipulée ^^
Et non, bien sur que non je ne le prends pas mal ! Après en avoir parlé avec Justine, elle m'a dit que elle aurait sans doute réagi de la même manière si c'était de son fils qu'il s'agissait.
Mais en fait avec du recul, je crois que ni elle ni moi ne nous rendions compte de la gravité de ce que nous faisions, et surtout du danger qu'elle courait. Je veux dire, pas une seule fois nous n'avons parlé de ce qui se passerait si quelqu'un découvrait notre relation. Nous nous faisions des câlins dans sa salle, il nous ai même arrivé de nous y embrasser (chose que je n'ai par contre pas laissé se reproduire car j'avais trop peur pour elle). Quand nous nous voyions en dehors du collège, nous nous tenions la main sans avoir peur que quelqu'un nous voit. Bref, je crois que au fond on ne se rendait pas bien compte, car on était plongées dans notre histoire, et trop heureuses de pouvoir partager ces moments.
Ça me fait plaisir que tu me dises que tu penses qu'elle a été sincère, tu es une des premières adultes (les autres étant les amis de ma mere) a ne pas tenter de me convaincre que j'ai été salement manipulée ^^
Et non, bien sur que non je ne le prends pas mal ! Après en avoir parlé avec Justine, elle m'a dit que elle aurait sans doute réagi de la même manière si c'était de son fils qu'il s'agissait.
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Anonyme E
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
J'ai lu plusieurs fous ton histoire Reloliepau...
C'est difficile d'avoir un avis tranche sur l'attitude de ta prof. On n'a que tes mots, ton ressenti.
D'un cote, comme elle ne faisait pas attention du tout et qu'elle s'est mise en danger sans penser aux consequences... Comme il y avait ta copine dans la confidence (donc temoin susceptible de tout dire a un moment ou un autre)... Je dirais (avec un gros conditionnel) qu'a priori dans sa tete c'etait pas calcule, il n'y avait pas de manipulation. Les predateurs (trices) sont beaucoup plus subtiles, et ils s'arrangent pour etre inattaquables.
Après... Y'a des trucs qui me chiffonnent :/
Par exemple, elle t'a vue grandir... Tu dis que tu la connais depuis la classe de 6 eme. Donc on ne peut pas conclure qu'elle aurait pu etre aveuglee par un aspect mature chez toi (et que du coup, elle aie occulte le fait que tu n'avais que 15 ans). Ensuite, c'est elle qui a fait le premier geste: te donner une enveloppe pleine de mots d'admiration, c'est déjà depasser la limite...
Je ne sais pas ce qui s'est passee dans sa tete. Le plus probable c'est que tu lui as plue et qu'elle s'est laissee submerger. Elle n'aurait pas du car elle etait pour toi, en tant que prof, un adulte referent.
Et puis, mais la ce n'est qu'une hypothese, meme si elle pense avoir ete sincere, elle a vecu avec toi sa crise de la quarantaine. Comme cette derniere ressemble beaucoup a la crise d'adolescence, elle s'est identifiee a toi. Tu lui as peut-etre fait penser a l'adolescente qu'elle etait/aurait voulu etre. Elle s'est mise a ecrire des chansons comme toi, par exemple...
Tu es bien sure que c'est la premiere fois que ca lui arrivait? Elle etait depuis longtemps dans ton etablissement? Pas de rumeurs sur elle?
Quoi qu'il en soit si cette histoire etait vraie et "innocente" (avec de grooos guillemets) comme tu l'as compris toi-meme, elle n'aurait pas du. Ou alors attendre 3-4 ans.
C'est difficile d'avoir un avis tranche sur l'attitude de ta prof. On n'a que tes mots, ton ressenti.
D'un cote, comme elle ne faisait pas attention du tout et qu'elle s'est mise en danger sans penser aux consequences... Comme il y avait ta copine dans la confidence (donc temoin susceptible de tout dire a un moment ou un autre)... Je dirais (avec un gros conditionnel) qu'a priori dans sa tete c'etait pas calcule, il n'y avait pas de manipulation. Les predateurs (trices) sont beaucoup plus subtiles, et ils s'arrangent pour etre inattaquables.
Après... Y'a des trucs qui me chiffonnent :/
Par exemple, elle t'a vue grandir... Tu dis que tu la connais depuis la classe de 6 eme. Donc on ne peut pas conclure qu'elle aurait pu etre aveuglee par un aspect mature chez toi (et que du coup, elle aie occulte le fait que tu n'avais que 15 ans). Ensuite, c'est elle qui a fait le premier geste: te donner une enveloppe pleine de mots d'admiration, c'est déjà depasser la limite...
Je ne sais pas ce qui s'est passee dans sa tete. Le plus probable c'est que tu lui as plue et qu'elle s'est laissee submerger. Elle n'aurait pas du car elle etait pour toi, en tant que prof, un adulte referent.
Et puis, mais la ce n'est qu'une hypothese, meme si elle pense avoir ete sincere, elle a vecu avec toi sa crise de la quarantaine. Comme cette derniere ressemble beaucoup a la crise d'adolescence, elle s'est identifiee a toi. Tu lui as peut-etre fait penser a l'adolescente qu'elle etait/aurait voulu etre. Elle s'est mise a ecrire des chansons comme toi, par exemple...
Tu es bien sure que c'est la premiere fois que ca lui arrivait? Elle etait depuis longtemps dans ton etablissement? Pas de rumeurs sur elle?
Quoi qu'il en soit si cette histoire etait vraie et "innocente" (avec de grooos guillemets) comme tu l'as compris toi-meme, elle n'aurait pas du. Ou alors attendre 3-4 ans.
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reloliepau
- Messages : 14
- Inscription : sam. juil. 02, 2016 1:37 pm
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
Je suis sûre à 99% que c'était la première fois. Bien sûr je ne peut pas et je ne pourrais sans doute jamais en avoir la certitude, mais j'en suis quasiment certaine.
Ça fait 14 ans qu'elle enseigne, et au moins 6-7 ans dans ce collège. Aucune rumeur sur elle, non, au contraire, je pense que si il y avait eu ce genre de rumeurs sur une prof du collège, elle aurait été la dernière. Titulaire au conseil d'administration, elle était quelqu'un de digne et que les autres profs respectaient beaucoup (les élèves moins). Elle était le genre de prof a mettre la barrière qu'il doit y avoir entre une prof et son élève. Elle a bien tenté de la mettre avec moi les premières années.
Ensuite, je te rejoins sur le point que ma meilleure amie, Audrey, etait un témoin susceptible. Surtout que le jour où elle m'a appris qu'elle avait reçu un mail de ma mère, j'étais en pleurs quand je suis sortie de la salle. Je ne suis pas allée en cours l'heure suivante, assise à pleurer à la vie sco, sans que personne ne comprenne ce que j'ai. L'heure d'après, j'avais cours avec elle. Malgré mon insistance, Audrey à réussi à me convaincre de ne pas y aller. Puis mon pere est venu me chercher au collège.
Audrey m'a racontée plus tard que Justine avait été plusieurs fois au bord des larmes lors de ce cours. Audrey est allée la voir à la fin du cours, et elle l'a rassurée en lui disant que j'étais chez moi, que tout allais bien. Puis elles ont parlé un peu de moi, et Audrey m'a racontée que elle a plusieurs fois cru qu'elle allait lui exploser en sanglots dans les bras. Et elle me soutient depuis que elle ne peut pas m'avoir menti, parce que c'est physiquement impossible d'être dans un etat pareil dans être sincère.
Ça fait 14 ans qu'elle enseigne, et au moins 6-7 ans dans ce collège. Aucune rumeur sur elle, non, au contraire, je pense que si il y avait eu ce genre de rumeurs sur une prof du collège, elle aurait été la dernière. Titulaire au conseil d'administration, elle était quelqu'un de digne et que les autres profs respectaient beaucoup (les élèves moins). Elle était le genre de prof a mettre la barrière qu'il doit y avoir entre une prof et son élève. Elle a bien tenté de la mettre avec moi les premières années.
Ensuite, je te rejoins sur le point que ma meilleure amie, Audrey, etait un témoin susceptible. Surtout que le jour où elle m'a appris qu'elle avait reçu un mail de ma mère, j'étais en pleurs quand je suis sortie de la salle. Je ne suis pas allée en cours l'heure suivante, assise à pleurer à la vie sco, sans que personne ne comprenne ce que j'ai. L'heure d'après, j'avais cours avec elle. Malgré mon insistance, Audrey à réussi à me convaincre de ne pas y aller. Puis mon pere est venu me chercher au collège.
Audrey m'a racontée plus tard que Justine avait été plusieurs fois au bord des larmes lors de ce cours. Audrey est allée la voir à la fin du cours, et elle l'a rassurée en lui disant que j'étais chez moi, que tout allais bien. Puis elles ont parlé un peu de moi, et Audrey m'a racontée que elle a plusieurs fois cru qu'elle allait lui exploser en sanglots dans les bras. Et elle me soutient depuis que elle ne peut pas m'avoir menti, parce que c'est physiquement impossible d'être dans un etat pareil dans être sincère.
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
Peut-être qu'elle pleurait parce qu'elle avait peur de perdre son mari, ses enfants, son travail et que ta mère porte plainte contre elle ?reloliepau a écrit :Audrey m'a raconté qu'elle a plusieurs fois cru qu'elle allait lui exploser en sanglots dans les bras. Et elle me soutient depuis qu'elle ne peut pas m'avoir menti, parce que c'est physiquement impossible d'être dans un état pareil sans être sincère.
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reloliepau
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- Inscription : sam. juil. 02, 2016 1:37 pm
Re: Fantasmes d'une élève amoureuse de sa prof
Ou peut être qu'elle pleurait parce qu'elle avait peur de me perdre. ces deux possibilités sont envisageables. on ne le saura sans doute jamais.