Alors voilà comme je suppose beaucoup de personnes avant moi je me retrouve dans une situation guère enviable.
Pour commencer je suis une fille de 22 ans, et je "crois" que je suis bisexuelle à tendance lesbienne, bien que je n'aime pas me mettre dans des cases. Disons que je suis fortement attirée par les femmes, mais après ses mon coeur qui choisira.
Mon problème est que pour le moment je vis assez mal cette petite révolution sentimentale. J'ai été élevée dans une famille hétéro, avec un père exigent, autoritaire et sauf son respect un peu con sur les bord. Ma mère est cool mais tant que ce n'est pas chez elle. Ah oui et j'ai un grand frère qui tient malheureusement de son père.
Depuis toujours j'ai pensé que je finirai avec un homme, jusqu'à hop petit dé-clique (grâce a un film). Bon au début, j'ai fais la politique de l'autruche qui a marché pendant environ 1 ans, avant de revenir au galop.
J'ai rencontré une fille, qui ma relativement fait découvrir l'amour entre femmes, bon bref elle m'a quitter du jour au lendemain. Ce n'est pas le problème.
Mais depuis elle, je ne vois pas ma vie avec un homme. Et il est la le problème. Au fond de moi, je n'ai pas de problème à être ce que je suis mais c'est pour mon entourage que je me rend malade.
J'ai peur de devoir tout leurs dire... La peur qu'il me laisse en plan, comme effacer un virus sur un ordi.
Ma mère est "au courant". Étant donné que j'ai toujours été proche avec elle, j'ai commencé par le plus facile. Mais quand je lui ai dit, elle me sort la phrase toute faite, "Tu es jeune, tu peux encore changer d'avis" ou encore "Il faut gouter les deux pour savoir" (oui je suis toujours vierge, j’attends la bonne personne pour me lancer), ah et la phrase que j'adore le plus "Je n'aurai pas de petits enfants". Pourtant au début avant de lâcher la bombe, je lui ai demander comme ça comment elle réagirait si moi ou mon frère étions gay et la elle répond "Tant que tu es heureuse". J'ai l'impression que ça ne la dérange pas tant que c'est chez les autres.
Mon père et mon frère j'ai même pas essayer, car pour eux, excuser moi nous sommes des déchets voire des monstres. Pire que la lèpre.

J'ai l'impression que je leur ment du coup. Quand ils reçoivent des ami(e)s, ont me demande toujours alors pas marier, pas d'hommes en vue.
Je vie assez mal cette hypocrisie, je me sens comme enfermé sans que l'on puisse me comprendre.
J'ai pris contact avec une petite association pas loin de chez moi, pour rencontré des gens comme moi. Au moins la bas j'espère me sentir relativement a ma place.
Enfaite je souhaiterai des conseils de personnes ayant vécu la même chose. Et merci a tous ceux qui ont trouvé le courage de lire jusqu'au bout.
Bonne soirée, nuit ou journée à tous