Je me rends compte que mon texte est bourré de fautes. Désolée... JE corrigerai plus tard.
NAth me dit que non, que je n'ai pas à m'en faire, que je suis la femme qui la fait vivre, la femme qu'elle a envie d'avoir à ses côtés. Mais qu'en même temps je dois comprendre qu'elle ait besoin de voir quelqu'un, d'avoir de la compagnie. QUe je ne peux pas comprendre puisque moi, j'ai des amis, une vie sociale, une petite fille... Bref, les reproches commenet à se faire sentir. Mes sentiments à son égard n'ont jamais été aussi fort, je me défonce pour qu'elle sente que je la soutiens et que mon amour dépasse de loin la présence de son ex.
Chaque jour, on guette mutuellement notre pc, nos mails pour se lire. Les mots d'amour précèdent les moments de tristesse de n'être pas l'une avec l'autre, la frustration se fait sentir, elle n'est que violence. Elle me dit qu'elle va venir s'installer avec moi, en France, qu'elle va chercher un boulot, qu'on va enfin pouvoir vivre ensemble. On imagine des trucs de vieilles, de vieux couples : des petits plats, des séances de films devant la télé, dans les bras l'une de l'autre, les balades du dimanche d'après déjeuner. On aspire au bonheur, on se dit qu'on l'aura bien mérité. On se surprend même à jalouser les couples de filles dans la rue. On se dit aussi qu'on respectera l'indépendance affirmée de l'une et de l'autre, qu'on soutiendra les projets mutuels et personnels. Bêtement, je m'entraîne à signer mon futur nom de famille, car veux le sien.
Mes petites crises de jalousie ne s'atténuent pas malgré ses tentatives pour rassurer. JE sens que son ex jubile. Du moins je l'imagine. COmment peut-il en être autrement ? Elle semble m'accepter comme étant la nouvelle copine de NAth mais je me dis que c'est pour mieux bondir par la suite et reprendre sa place. Je me dis que je dois me faire des idées, que Nath m'aime, veut que l'on se marrie. On évoque même la possibilité d'avoir un enfant ensemble.
Je me trouve à mon boulot, un soir, je dois finir à 23heures mais le veilleur de nuit tarde à arriver. NAth et moi devons passer la soirée et une partie de la nuit sur le pc. J'ai bossé toute la journée déjà et j'ai vraiment envie de rentrer et la "retrouver". Elle, de son côté est allée à un concert avec son ex et d'anciennes amies. J'accepte de fermer ma gueule...
Cette nuit là, le veilleur n'a pas pris son poste. J'ai donc du enchaîner sur la nuit. Et pour ajouter à la malchance, mon portable ne sera rechargé que le lendemain, n'ayant pas ma prise avec moi.
Arrivée chez moi, je me connecte, je branche tout ce qui peut l'être pour rentrer en contact avec elle. Je lis son dernier mail, que je trouve un peu distant. Elle me dit être fatiguée d'attendre, qu'elle va se coucher. Un sms sur mon portable semble dire à peu près la même chose.
Je lui réponds en lui racontant ma prise de poste imprévue, ma tristesse de ne pas avoir été là cette nuit et en m'excusant une dizaine de fois en lui demandant de me pardonner. ALors que je n'y pouvais foutrement pas grand-chose... Je l'appelle plusieurs fois, sans succès. Intérieurement, c'est l'angoisse qui commence à monter. Je me dis que ça ne lui ressemble pas, qu'elle doit faire la tête. Je mulptiplie les appels et puis finalement décide de la laisser venir...
Elle m'appelle finalement, me dit que non, ce n'est pas grave, qu'elle est impatiente que l'on se retrouve ce soir, sur le net. On se dit que les jours qui nous séparent de notre rendez-vous diminuent. On doit se voir dans une dizaine de jours pour la fête de l'huma. C'est la première fois qu'elle assiste à cette manifestation, je suis heureuse de l'y emmener. Nous avons prévu de rejoindre des potes sur place, ça sera un week end encore super sympa.
Je me connecte sur msn à l'heure prévue, constate qu'elle a apposé le statut "asbent" à son pseudo. J'attends un peu après lui avoir signalé ma présence. Je vois que son pseudo apparaît, puis disparaît, j'attends... Elle répond enfin à mon message en restant polie. 3bonjour, désolée mais je n'étais pas devant mon pc". Quelques minutes passent sans qu'elle ni moi ne parlions et puis là : "Sol. Je ne voulais pas te le dire comme ça mais je suis retournée avec Rébecca, je suis désolée, ma décision est définitive, ne m'appelle plus, ne m'écris plus, c'est terminé".
Je relis ce que je viens de découvrir sur mon écran... Je ne comprends pas. Je ne sais plus lire. J'ai du me tromper, oui, c'est ça, je me suis trompée. JE relis. Encore et encore. Et là, je comprends qu'elle me quitte. En un qurt de seconde, je deviens dingue. Je saute sur mon clavier, en écrivant je hurle, j'implore à l'écrit, à l'oral. J'ai envie de pleurer, mais je n'y arrive pas. JE prends mon téléphone, je l'appelle, elle ne répond pas. Je rappelle, inlassablement. Elle n'a pas le droit de me laisser. Pas le droit de me jeter comme ça. JE l'aime, elle m'aime. Elle le sait. Elle a perdu la raison. C'est purement impossible qu'elle ait pu écrire ces lignes là. Elle décroche finalement. Au téléphone je lui dis "pourquoi ??? Pourquoi Nath ?? Non je ne veux pas ! Tu ne peux pas ! " J'implore, je supplie, je menace. Je tremble, mon corps est un spasme à lui tout seul (d'ailleurs, là, en écrivant tout ça, ça revient...). Elle me dit que sa décision est prise, que c'est comme ça, que c'est Rébecca qu'elle aime. Elle s'est trompée en disant m'aimer. Que c'est trop tard. Je hurle dans le téléphone qu'elle ment. Qu'elle me ment et qu'elle se ment. Mes prières, mes cris, mes pleures durent une demi heure. Elle tente de me calmer. Et là, je me demande si Rebecca n'écoute pas notre conversation. Je me dis que non, c'est impossible. De toute façon, Nath raconte n'importe quoi, elle ne me quitte pas, elle est simplement dans un moment de détresse et cherche à me faire du mal. Je lui demande si "l'autre" est là. Etant sure de la réponse, je suis fatalement surprise quand elle me répond que oui, Rebécca est là. Qu'elle s'est installée. Qu'elle prépare le dîner aux chandelles pour fêter ça, en sorte. Champagne !
Et puis, il me semblait bien que Nath parlait très fort... Soudain, elle chuchotte dans le téléphone "JE te rappelle demain. Rassure-toi Sol... Je t'aime mais je ne peux pas t'en dire davantage. Ne pleure plus. Je t'aime, à demain". CLic. Plus personne. Je me retrouve, complètement désoeuvrée au milieu du bureau, minable, le portable dans la main, ne comprendant toujours pas ce qui vient de de passer...
perso Sol (si je peux me permettre ce diminutif plutôt intime ) je t'admire..
Ce n'est pas la première fois que j'essaie de mon côté de mettre des mots et des lignes sur mon histoire mais dès que je commence ça fait ressortir des trucs que j'avais bien enfouis profondément, des sentiments, des sensations qui me rendent complètement malade et je suis tout bonnement incapable de continuer..
J'imagine donc bien la difficulté et la force dont tu dois faire preuve actuellement en nous écrivant tout ça et je pense que le but ultime de te soulager arrivera mais quand même chapeau bas