J'avais dit que je ne souffrais pas encore de cette histoire, mais depuis hier j'ai le coeur qui se serre vraiment ... jusqu'à présent, j'avais surtout cette envie de l'embrasser quand je n'étais pas avec, cette sorte de fantasme persistant mais hier c'était différent. On était (très) en avance au cours, dans le couloir, assises à papoter, rien que toutes les deux, et je repensais à ce que vous aviez écrit "embrasse la" et c'était la réelle 1ère fois que je n'écoutais pas vraiment ce qu'elle me disait parce que j'essayais de ne plus y penser, j'avais tellement envie de goûter à ses lèvres mais ...
... mais, ma putain de timidité qui m'a tant causé de mal continue de me bloquer et de me pourrir la vie.
Il y a toujours ce paradoxe entre nous, entre le fait qu'elle m'ait déjà dit que j'étais "tout le temps collée à elle" (en rigolant) mais qu'elle aimait bien ça, elle en "réclame" même quand je fais semblant de bouder, ou comme hier, vautrées dans le bus, j'avais mis ma tête sur son épaule quelques secondes puis me suis redressée, elle m'a demandé de revenir pour faire un câlin, etc. Cette attitude, je ne l'ai clairement qu'avec elle, à la base c'est elle qui aime bien être tactile et je suis vraiment tombée dans le jeu, parce que perso ce n'est pas tellement dans ma nature, mais avec elle je ne peux m'en empêcher.
Et de l'autre côté, elle me sort dans des conversations banales, "notre amitié blabla", "plus tard, quand on sera mariées (pas ensemble hein ^^) avec des enfants", etc., et qui me renvoit directement à mon mal-être actuel puisqu'elle me paraît encore plus inaccessible.
Je ne sais vraiment plus quoi penser, j'ai tellement peur de faire une erreur et/ou une mauvaise interprétation des choses car j'ai bien l'impression que pour elle c'est de l'amitié d'après ce qu'elle sous-entend. Et puis, je n'ai pas envie de tomber dans l'extrême comme ce garçon dont j'avais parlé, qui me drague et qui devient un peu lourd, je lui ai soit-disant brisé le coeur et tout le blabla alors que je lui avais dit dès le début, s'il savait lol, bref.
Jusqu'à maintenant, j'étais vraiment persuadée être hermetique aux vrais sentiments, j'ai déjà fais "pleurer" des garçons en les quittant
(pfff au bout de quelques jours ou un mois c'est ridicule mais bon) et je ne m'étais pas rendu compte comment ils s'étaient fait des films un peu tous seuls, alors là, moi qui suis dans cette situation encore plus compliquée où j'ai dû mal à interprêter le vrai du faux, je sens que je vais souffir d'ici peu ... et comme vous l'aurez peut-être compris, ce soir en plus de la séance de torture psychologique quasi quotidienne, j'ai ma petite phase de déprime
PS: J'ai déjà songé à cette idée dans le métro, quand il y a des arrêts brusques (et c'est souvent), parfois j'en suis pas très loin mais bon ... peut-être un jour lol.