Elle n'a pas "envie" de moi.
C'est une possibilité à laquelle je n'ai pas songé effectivement, sans doute parce que c'est très éloigné d'un type de réaction que je pourrais avoir et qu'on se base plus facilement sur ce qu'on ressent pour essayer de dégager des pistes. Et puis peut-être aussi que ce qui me frappe dans les cas de CO familiaux qui dérapent, c'est que les parents ont du mal à admettre que leur enfant puisse être homo, en partie parce que ça signifie qu'ils ont une sexualité avec quelqu'un du même sexe qu'eux mais que par défaut ils n'ont aucune indication sur cette vie sexuelle précisément. Et qu'il me semble que pour ne pas brusquer ses parents lorsqu'ils réagissent très mal il est plus courant d'arrêter d'être en couple, ce qui est visible, plutôt que d'arrêter de sexer puisque ce n'est pas quelque chose qu'on leur dira.
(Internet bugue chez moi, d'où la lenteur de ma réponse !)
Alors en fait, j'ai fait un raccourci un peu rapide en disant qu'on habitait sous le même toit parce que ça facilitait la compréhension, mais cela revient un peu au même : on a chacune notre appartement, mais à 10 minutes à pieds l'une de chez l'autre, ce qui fait qu'on est tantôt chez l'une ou chez l'autre depuis deux ans. Mais symboliquement, ça reste différent (d'ailleurs, c'est elle qui ne veut pas qu'on habite ensemble pour l'instant, mais c'est une autre histoire
).
Elle rentre chez ses parents tous les week-ends, donc au final, on est que 4 ou 5 soirs par semaine ensemble (ce qui est déjà très bien me direz-vous !).
Mais pour te répondre, Moniiiique, les absences plus ou moins longues n'ont aucune incidence sur son désir. Par exemble, ça fait un mois et demi qu'on n'a pas fait l'amour, et pourtant, je suis partie une semaine en Espagne, elle n'a pas arrêté de m'envoyer des messages pour me dire que je lui manquais, et pourtant, en rentrant, il ne s'est rien passé de ce côte-là...
Pour ce qui est de la réciprocité dans les actes, ça a toujours été comme ça : c'est pratiquement toujours venu de moi, ça a toujours été très sobre et rapide... Pas de changement depuis notre "vie commune".
Pour ce qui est de ses parents, ils le savent depuis le début (sa mère a fouillé dans son portable alors qu'on était ensemble depuis un mois). Je sais qu'à ce moment-là, la plus grande crainte de ma copine était "de finir lesbienne à 30 ans" (elle en avait 16 à l'époque), et elle avait dit à sa mère que c'était une passade et qu'elle "finirait avec un homme". Pas la meilleure stratégie de CO !!! Bon, depuis la situation a évolué de côté-là, mais ça reste toujours un sujet sensible pour elle(s).
Merci Moniiique pour ton paragraphe final qui résume trèèès bien l'état d'esprit dans lequel je me trouve... Je suis très sensible au respect des sexualités et je suis la première à dire d'habitude qu'il ne faut faire que ce que l'on a envie de faire, dans l'écoute et le respect d'autrui, que personne n'a à se forcer, que le devoir conjugal, c'est de la grosse connerie... et j'ai l'impression parfois de me retrouver de l'autre côté de la barrière, et c'est très déstabilisant !
Pour ce qui est de l'évolution de la situation, elle n'avait toujours pas fait la moindre allusion à ma lettre, mais a eu de petites attentions très mignonnes, pour me rassurer de son amour, je pense (je suis rentrée tard avant hier soir et elle m'avait laissé un petit mot accompagné d'une bougie pour ne pas que je rentre dans le noir). Alors comme mardi, ça n'allait pas très bien dans ma tête et qu'elle me tanait pour savoir ce que j'avais, je lui ai envoyé un message un peu plus tard pour lui dire que c'était en rapport avec le mail. Elle m'a répondu qu'on aurait une discussion à ce sujet quand elle rentrerait. Effectivement, on l'a eu, ça a duré 2 minutes, le temps qu'elle me dise qu'elle était en train de faire le point avec elle-même et que la situation finirait bien par évoluer, mais que c'était normal après 4 ans après tout...
Comme c'est pas la première fois qu'elle me dit ça, j'essaie de ne pas me réjouir trop vite, ça n'avait rien changé la première fois, mais bon... Je ne peux du coup plus lui reprocher de ne pas se pencher sur le problème !
Ce qui veut dire que si rien n'évolue, je n'ai plus la moindre marche de manoeuvre ! Mais ne soyons pas si défaitiste !
Merci encore...
Alors en fait, j'ai fait un raccourci un peu rapide en disant qu'on habitait sous le même toit parce que ça facilitait la compréhension, mais cela revient un peu au même : on a chacune notre appartement, mais à 10 minutes à pieds l'une de chez l'autre, ce qui fait qu'on est tantôt chez l'une ou chez l'autre depuis deux ans. Mais symboliquement, ça reste différent (d'ailleurs, c'est elle qui ne veut pas qu'on habite ensemble pour l'instant, mais c'est une autre histoire

Elle rentre chez ses parents tous les week-ends, donc au final, on est que 4 ou 5 soirs par semaine ensemble (ce qui est déjà très bien me direz-vous !).
Mais pour te répondre, Moniiiique, les absences plus ou moins longues n'ont aucune incidence sur son désir. Par exemble, ça fait un mois et demi qu'on n'a pas fait l'amour, et pourtant, je suis partie une semaine en Espagne, elle n'a pas arrêté de m'envoyer des messages pour me dire que je lui manquais, et pourtant, en rentrant, il ne s'est rien passé de ce côte-là...
Pour ce qui est de la réciprocité dans les actes, ça a toujours été comme ça : c'est pratiquement toujours venu de moi, ça a toujours été très sobre et rapide... Pas de changement depuis notre "vie commune".
Pour ce qui est de ses parents, ils le savent depuis le début (sa mère a fouillé dans son portable alors qu'on était ensemble depuis un mois). Je sais qu'à ce moment-là, la plus grande crainte de ma copine était "de finir lesbienne à 30 ans" (elle en avait 16 à l'époque), et elle avait dit à sa mère que c'était une passade et qu'elle "finirait avec un homme". Pas la meilleure stratégie de CO !!! Bon, depuis la situation a évolué de côté-là, mais ça reste toujours un sujet sensible pour elle(s).
Merci Moniiique pour ton paragraphe final qui résume trèèès bien l'état d'esprit dans lequel je me trouve... Je suis très sensible au respect des sexualités et je suis la première à dire d'habitude qu'il ne faut faire que ce que l'on a envie de faire, dans l'écoute et le respect d'autrui, que personne n'a à se forcer, que le devoir conjugal, c'est de la grosse connerie... et j'ai l'impression parfois de me retrouver de l'autre côté de la barrière, et c'est très déstabilisant !
Pour ce qui est de l'évolution de la situation, elle n'avait toujours pas fait la moindre allusion à ma lettre, mais a eu de petites attentions très mignonnes, pour me rassurer de son amour, je pense (je suis rentrée tard avant hier soir et elle m'avait laissé un petit mot accompagné d'une bougie pour ne pas que je rentre dans le noir). Alors comme mardi, ça n'allait pas très bien dans ma tête et qu'elle me tanait pour savoir ce que j'avais, je lui ai envoyé un message un peu plus tard pour lui dire que c'était en rapport avec le mail. Elle m'a répondu qu'on aurait une discussion à ce sujet quand elle rentrerait. Effectivement, on l'a eu, ça a duré 2 minutes, le temps qu'elle me dise qu'elle était en train de faire le point avec elle-même et que la situation finirait bien par évoluer, mais que c'était normal après 4 ans après tout...
Comme c'est pas la première fois qu'elle me dit ça, j'essaie de ne pas me réjouir trop vite, ça n'avait rien changé la première fois, mais bon... Je ne peux du coup plus lui reprocher de ne pas se pencher sur le problème !
Ce qui veut dire que si rien n'évolue, je n'ai plus la moindre marche de manoeuvre ! Mais ne soyons pas si défaitiste !

Merci encore...

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Désolée mais je ne comprend rien !
Alors ton amie a fait son CO auprés de ses parents... mais elle dit qu'elle est plus hétéro qu'homo ?? Personnellement je trouve cela plutôt en désaccord !! En principe on fait son CO quand on est sur de soi.
En tout cas je voulais savoir si cette baisse de désir avait eu lieu juste aprés ce fameux CO
Sinon j'ai vécu la même chose. Et puis je ne supportais plus cette "colocation". Pour moi il n'y avait plus de couple puisque plus d'intimité. Et puis elle a fait une déprime et a fini par me dire qu'elle ne m'aimait plus. J'espère que ça s'arrangera pour toi, pour moi perso ça était une libération ! J'ai pris du temps pour moi, j'étais moins énervée et puis maintenant je suis avec une fille formidable et je ne regrette absolument rien
Courage

Alors ton amie a fait son CO auprés de ses parents... mais elle dit qu'elle est plus hétéro qu'homo ?? Personnellement je trouve cela plutôt en désaccord !! En principe on fait son CO quand on est sur de soi.
En tout cas je voulais savoir si cette baisse de désir avait eu lieu juste aprés ce fameux CO

Sinon j'ai vécu la même chose. Et puis je ne supportais plus cette "colocation". Pour moi il n'y avait plus de couple puisque plus d'intimité. Et puis elle a fait une déprime et a fini par me dire qu'elle ne m'aimait plus. J'espère que ça s'arrangera pour toi, pour moi perso ça était une libération ! J'ai pris du temps pour moi, j'étais moins énervée et puis maintenant je suis avec une fille formidable et je ne regrette absolument rien

Courage

bon je reviens avec mes bottes de mecs, mes éperons, mon jeans sales, et ma barbe de 3 jours, aprés que le terrain soit défrichés.. tu disais que tout allait bien a part ce problème "de sexe", moi j'avais juste dit que les choses sont liés... maintenant tu constates que les choses sont liés entre elles...
je vais avancer une petite théorie, toute minuscule sorti de ce cerveau ou les vents contraires se baladent... ta copine a un problème avec sa sexualité, son positionnement dans le sexe et la vie... on a beau dire, on a beau répété 10 000 choses incongrues, l'homosexualité se définie pour les autres par le passage a l'acte, et je crois que comme l'on déja souligné beaucoup, ta copine a un problème vis a vis du mot lesbienne accolé a son prénom..tant que le sexe n'entre pas en jeu, elle peut se persuader, dans son inconscient, pour ses parents, pour son idéal, que vous êtes des copines trés proches, trés sensuelles, mais le sexe a quelque chose de définitif, il met des noms au choses, l'éviter c'est aussi un moyen de rester dans le flou..
il faut peut être aider ta copine a s'affirmer en tant que lesbienne, doucement, lentement, lui montrer qu'en fin de compte, les choses ne sont pas si différentes d'un couple hétéro, elle le sait mais le comprendre c'est autre chose; il faut la faire rentrer dans le monde des adultes qui font leur choix, bon ou mauvais ils leurs appartient, l'incertitude n'aide personne...
je ne suis pas un grand fan, des lettres, des grandes discussions, je crois que les choses les plus sincére le sont dans des situations de tension, émotionnelle, nerfs, de tendresse, dire les choses de façon médical ca m'a toujours fait peur, je crois a l'instinct, aux tripes qui parlent, alors laisse la venir a toi, avec tout celà, je te l'avais dit qu'elle ne répondrait pas a ton message comme tu le voulais...
et si jamais elle ne veut pas faire cette démarche, avancé, évoluer alors il sera temps pour toi de prendre une décision quand a ton futur..
edit : je viens de m'apercevoir que c'est a peu prés la même chose qu'a dit zunisch...désolé...
je vais avancer une petite théorie, toute minuscule sorti de ce cerveau ou les vents contraires se baladent... ta copine a un problème avec sa sexualité, son positionnement dans le sexe et la vie... on a beau dire, on a beau répété 10 000 choses incongrues, l'homosexualité se définie pour les autres par le passage a l'acte, et je crois que comme l'on déja souligné beaucoup, ta copine a un problème vis a vis du mot lesbienne accolé a son prénom..tant que le sexe n'entre pas en jeu, elle peut se persuader, dans son inconscient, pour ses parents, pour son idéal, que vous êtes des copines trés proches, trés sensuelles, mais le sexe a quelque chose de définitif, il met des noms au choses, l'éviter c'est aussi un moyen de rester dans le flou..
il faut peut être aider ta copine a s'affirmer en tant que lesbienne, doucement, lentement, lui montrer qu'en fin de compte, les choses ne sont pas si différentes d'un couple hétéro, elle le sait mais le comprendre c'est autre chose; il faut la faire rentrer dans le monde des adultes qui font leur choix, bon ou mauvais ils leurs appartient, l'incertitude n'aide personne...
je ne suis pas un grand fan, des lettres, des grandes discussions, je crois que les choses les plus sincére le sont dans des situations de tension, émotionnelle, nerfs, de tendresse, dire les choses de façon médical ca m'a toujours fait peur, je crois a l'instinct, aux tripes qui parlent, alors laisse la venir a toi, avec tout celà, je te l'avais dit qu'elle ne répondrait pas a ton message comme tu le voulais...
et si jamais elle ne veut pas faire cette démarche, avancé, évoluer alors il sera temps pour toi de prendre une décision quand a ton futur..
edit : je viens de m'apercevoir que c'est a peu prés la même chose qu'a dit zunisch...désolé...

Près de 3 mois après, pendant lesquels j'ai essayé de laisser les choses se décanter, voilà un peu de nouvelles, et enfin une réponse à Lestump
Elle sait aussi très bien qu'il n'y a pas de différence entre un couple homo et hétéro, elle le constate tous les jours, et elle est la première à le dire !
3 mois, à l'échelle d'une vie c'est rien du tout, mais vraiment je ne sais plus quoi faire.
On est allé à Paris il y a quelques jours, et on est entré dans un sexshop très sobre pour chercher des gadgets (non sexuels !) pour ramener aux amis, et l'air de rien (!) on est allé du côté des vibros et autres godemichets ! Je lui ai demandé si elle aimerait tester, elle est restée morte de rire devant un vibro qui vibrait... très fort ! Et est repartie en disant "ah non quelle horreur" !
Elle se rend bien compte que ça me mine... J'ai traversé un épisode dépressif pendant 2 ans (je me suis demandée si ça n'avait pas joué sur sa libido, elle m'a assurée que non, et à la réflexion, c'était déjà comme ça avant), et elle m'a demandé l'autre jour si c'était à cause de cette frustration... Bien sûr que non ! Ce que je ne lui ai pas dit, c'est que ça n'avait sûrement pas arrangé les choses, parce que niveau estime de soi, c'était pas la meilleure reconstruction possible ! Mais c'est bien qu'elle voit que je le vis pas très bien...
Donc, statu quo face à cette situation, rien n'a changé depuis mon premier post, c'est toujours pareil.
Elle fuit la moindre discussion, se braque autant qu'avant... Elle prétexte toujours son stress dans la vie quotidienne : ben on n'est pas sorti de l'auberge : elle veut être prof
et les deux ans d'étude qui lui restent s'annoncent très durs.
Enfin, je crois que c'est une cause perdue, et qu'il faut vraiment que je remplace cette frustration par une autre forme d'épanouissement, et ça... j'ai vraiment du mal à me faire à cette idée.

Mais c'est là que j'arrive pas à la saisir, justement (et sans jeu de mot !) : dans les discussions avec les amis, entre nous, elle accole très naturellement le terme "lesbienne" à son prénom ! Quelque fois il m'était arrivé de la reprendre, très maladroitement, en lui disant : "ah bon, mais tu ne m'avais pas dit que tu étais plutôt bi ?", en rigolant, et elle se vexait à chaque fois, j'ai donc bien évidemment arrêter ces petites allusions pour ne pas la heurter dans sa définition d'elle-même.lestump a écrit : et je crois que comme l'on déja souligné beaucoup, ta copine a un problème vis a vis du mot lesbienne accolé a son prénom... (...)
il faut peut être aider ta copine a s'affirmer en tant que lesbienne, doucement, lentement, lui montrer qu'en fin de compte, les choses ne sont pas si différentes d'un couple hétéro, elle le sait mais le comprendre c'est autre chose; il faut la faire rentrer dans le monde des adultes qui font leur choix, bon ou mauvais ils leurs appartient, l'incertitude n'aide personne...
Elle sait aussi très bien qu'il n'y a pas de différence entre un couple homo et hétéro, elle le constate tous les jours, et elle est la première à le dire !
Bon, ben le mail date de 3 mois il me semble et... ben j'attends toujourslestump a écrit :je ne suis pas un grand fan, des lettres,(...), alors laisse la venir a toi, avec tout celà, je te l'avais dit qu'elle ne répondrait pas a ton message comme tu le voulais...

On est allé à Paris il y a quelques jours, et on est entré dans un sexshop très sobre pour chercher des gadgets (non sexuels !) pour ramener aux amis, et l'air de rien (!) on est allé du côté des vibros et autres godemichets ! Je lui ai demandé si elle aimerait tester, elle est restée morte de rire devant un vibro qui vibrait... très fort ! Et est repartie en disant "ah non quelle horreur" !
Elle se rend bien compte que ça me mine... J'ai traversé un épisode dépressif pendant 2 ans (je me suis demandée si ça n'avait pas joué sur sa libido, elle m'a assurée que non, et à la réflexion, c'était déjà comme ça avant), et elle m'a demandé l'autre jour si c'était à cause de cette frustration... Bien sûr que non ! Ce que je ne lui ai pas dit, c'est que ça n'avait sûrement pas arrangé les choses, parce que niveau estime de soi, c'était pas la meilleure reconstruction possible ! Mais c'est bien qu'elle voit que je le vis pas très bien...
Donc, statu quo face à cette situation, rien n'a changé depuis mon premier post, c'est toujours pareil.
Elle fuit la moindre discussion, se braque autant qu'avant... Elle prétexte toujours son stress dans la vie quotidienne : ben on n'est pas sorti de l'auberge : elle veut être prof


Enfin, je crois que c'est une cause perdue, et qu'il faut vraiment que je remplace cette frustration par une autre forme d'épanouissement, et ça... j'ai vraiment du mal à me faire à cette idée.
J'ai lu ton pavé pas les commentaires et je vais te répondre peut-être quelque chose que l'on t'a déjà répondu au dessus et j'en suis désolée d'avance. --'
Je m'explique.
Cela fait deux ans que je suis en couple, j'aime beaucoup la personne avec qui je suis mais l'ennuie c'est que je n'ai plus trop envie de faire l'amour avec elle.
Avant on le faisait assez souvent, je vais pas le nier, mais depuis plusieurs mois déjà l'envie n'est plus très présente.
Alors oui ça la frustre énormément et je le fais donc une fois de temps en temps pour lui faire plaisir mais moi sincèrement, je ressens plus rien.
Pourtant je l'aime, donc je pense que ta compagne t'aime aussi.
Ensuite, elle t'a dit qu'elle se sentait plus bi que lesb et ensuite plus hétéro que bi, mais ça c'est une réaction normale du fait que ses parents aient très mal pris son CO.
Personnellement je n'ai jamais parlé de ma sexualité avec mon père car je veux vraiment pas le blesser comme j'ai blessé ma mère, et j'ai un peur de me faire virer aussi --'... de ce fait j'ai tenté, je dis bien tenté, de me trouver un "boyfriend", je suis restée avec... hm... une semaine ! En fait j'avais quitté ma copine dont j'étais follement amoureuse juste pour me sentir "hétéro", en vain. Je suis donc retombée dans les bras de ma tendre et chère.
Donc je pense que la réaction de ta copine vis à vis de sa "sexualité" vient car ses parents ont très mal pris sa situation, et aussi du stresse, ça joue énormément.
Je pense que tu devrais tout simplement patienter et ne pas la "brusquer", ça lui passera probablement.
Je m'explique.
Cela fait deux ans que je suis en couple, j'aime beaucoup la personne avec qui je suis mais l'ennuie c'est que je n'ai plus trop envie de faire l'amour avec elle.
Avant on le faisait assez souvent, je vais pas le nier, mais depuis plusieurs mois déjà l'envie n'est plus très présente.
Alors oui ça la frustre énormément et je le fais donc une fois de temps en temps pour lui faire plaisir mais moi sincèrement, je ressens plus rien.
Pourtant je l'aime, donc je pense que ta compagne t'aime aussi.
Ensuite, elle t'a dit qu'elle se sentait plus bi que lesb et ensuite plus hétéro que bi, mais ça c'est une réaction normale du fait que ses parents aient très mal pris son CO.
Personnellement je n'ai jamais parlé de ma sexualité avec mon père car je veux vraiment pas le blesser comme j'ai blessé ma mère, et j'ai un peur de me faire virer aussi --'... de ce fait j'ai tenté, je dis bien tenté, de me trouver un "boyfriend", je suis restée avec... hm... une semaine ! En fait j'avais quitté ma copine dont j'étais follement amoureuse juste pour me sentir "hétéro", en vain. Je suis donc retombée dans les bras de ma tendre et chère.
Donc je pense que la réaction de ta copine vis à vis de sa "sexualité" vient car ses parents ont très mal pris sa situation, et aussi du stresse, ça joue énormément.
Je pense que tu devrais tout simplement patienter et ne pas la "brusquer", ça lui passera probablement.
J'ai lu ton premier post, et plus succintement les réponses, car je voulais garder a l'esprit ce que je voulais te "partager".
Ce que tu as écrit, je peux dire a 95% que j'aurais pu l'écrire en 2005.
(meme le fait de cacher le pseudo pour témoigner "sous X"
)
Donc en 2005, j'en était au meme point que toi. J'en pleurais parfois meme de cette frustration de merde.
Le questionnement sur "je veux pas une autre qu'elle, mais j'ai envie de sexe.", "je peux pas larguer une personne que j'aime pour simple manque de cul merde"... J'ai connu aussi.
J'ai tenu 2 ans, a raison de un peu moins d'une fois par mois. (on ne couchaient ensemble que lorsqu'elle était vraiment tres excité... Mais ce n'était pas parce qu'elle me désirait moi, juste qu'elle avait grave envie de cul - merci les hormones féminines)
Et alors? Ca a donné quoi?
Et bien j'ai envie de lui dire merci aujourd'hui.
Merci de m'avoir larguée.
Je ne l'aurais jamais fait de mon prpore gré, et j'aurais continué a souffrir...
Car oui, elle m'a pris dans ses bras un jour et elle m'a dit "je n'ai plus d'amour pour toi, je prefere qu'on arrete là"
...
Comment direuuuh, a ce moment là je crois que la totalité de mon sang a dégouliné dans mes pieds en 2 secondes. Froid partout, mal...
Larguée quoi.
Moins d'un mois plus tard, elle se trouvait une nouvelle nana, avec qui il n'était plus question de désirs du tout puisque sa libido a étrangement retrouvé sa pleine forme.
Nous vivions sous le meme toit, je la voyait se "préparer"... Epilation totale, couleur, nouvelles fringues, maquillage. Tout ce qui faisait défaut quand elle était avec moi parce qu'elle avait plus d'envie ni de désir.
Le stress, le surpoids, le travail, la fatigue... Tout s'est envolé.
Et moi je suis resté un an comme une conne, a pleurer celle que j'aimais et qui avait su si facillement retrouver avec d'autres ce qui me faisait défaut.
Et 4 ans plus tard, j'en suis a t'écrire ici.
J'ai dépassé tout ça, et comme je disais plus haut, je la REMERCIE DE M'AVOIR LARGUE.
J'ai connu une demoiselle entre temps... Qui m'a aidé a oublié cette fille qui ne me désirait plus. Elle m'a dit que cela ne venait pas de moi, du tout.
Et ses mots m'ont fait vraiment du bien, car je doutais profondément.
Cette demoiselle m'a ouvert les yeux, et je la remercie aussi pour cela.
Et depuis un an et demi, je vis une belle histoire, avec celle qui me comprend, qui sait que pour moi, si le sexe ne va pas dans le couple, ça ne sert a rien de forcer... Et que si cela ne revient pas, il faut savoir couper les ponts.
Je sais que mes mots peuvent la "forcer" au sexe : si tu ne veux pas me perdre, faut niquer!
Mais elle sait qu'au fond de moi, ce n'est pas du tout ce que je pense.
Donc voila, pavé a mon tour, mais apres tout, je te montre un des chemins possible que ta vie pourrait prendre.
Apres, ce n'est pas ton chemin...
Ce que tu as écrit, je peux dire a 95% que j'aurais pu l'écrire en 2005.
(meme le fait de cacher le pseudo pour témoigner "sous X"

Donc en 2005, j'en était au meme point que toi. J'en pleurais parfois meme de cette frustration de merde.
Le questionnement sur "je veux pas une autre qu'elle, mais j'ai envie de sexe.", "je peux pas larguer une personne que j'aime pour simple manque de cul merde"... J'ai connu aussi.
J'ai tenu 2 ans, a raison de un peu moins d'une fois par mois. (on ne couchaient ensemble que lorsqu'elle était vraiment tres excité... Mais ce n'était pas parce qu'elle me désirait moi, juste qu'elle avait grave envie de cul - merci les hormones féminines)
Et alors? Ca a donné quoi?
Et bien j'ai envie de lui dire merci aujourd'hui.
Merci de m'avoir larguée.
Je ne l'aurais jamais fait de mon prpore gré, et j'aurais continué a souffrir...
Car oui, elle m'a pris dans ses bras un jour et elle m'a dit "je n'ai plus d'amour pour toi, je prefere qu'on arrete là"
...
Comment direuuuh, a ce moment là je crois que la totalité de mon sang a dégouliné dans mes pieds en 2 secondes. Froid partout, mal...
Larguée quoi.
Moins d'un mois plus tard, elle se trouvait une nouvelle nana, avec qui il n'était plus question de désirs du tout puisque sa libido a étrangement retrouvé sa pleine forme.
Nous vivions sous le meme toit, je la voyait se "préparer"... Epilation totale, couleur, nouvelles fringues, maquillage. Tout ce qui faisait défaut quand elle était avec moi parce qu'elle avait plus d'envie ni de désir.
Le stress, le surpoids, le travail, la fatigue... Tout s'est envolé.
Et moi je suis resté un an comme une conne, a pleurer celle que j'aimais et qui avait su si facillement retrouver avec d'autres ce qui me faisait défaut.
Et 4 ans plus tard, j'en suis a t'écrire ici.
J'ai dépassé tout ça, et comme je disais plus haut, je la REMERCIE DE M'AVOIR LARGUE.

J'ai connu une demoiselle entre temps... Qui m'a aidé a oublié cette fille qui ne me désirait plus. Elle m'a dit que cela ne venait pas de moi, du tout.
Et ses mots m'ont fait vraiment du bien, car je doutais profondément.
Cette demoiselle m'a ouvert les yeux, et je la remercie aussi pour cela.
Et depuis un an et demi, je vis une belle histoire, avec celle qui me comprend, qui sait que pour moi, si le sexe ne va pas dans le couple, ça ne sert a rien de forcer... Et que si cela ne revient pas, il faut savoir couper les ponts.
Je sais que mes mots peuvent la "forcer" au sexe : si tu ne veux pas me perdre, faut niquer!
Mais elle sait qu'au fond de moi, ce n'est pas du tout ce que je pense.
Donc voila, pavé a mon tour, mais apres tout, je te montre un des chemins possible que ta vie pourrait prendre.
Apres, ce n'est pas ton chemin...

J'avais déjà lu ton témoignage dans la partie Sexualité, Dokou...
Je lui ai déjà tendu plusieurs fois des perches sur ce que tu as abordes, et elle ne les a jamais saisi. Tout ce que ton ex faisait quand vous habitiez ensemble, en prenant soin d'elle, etc., ma copine le fait tout le temps ! Elle cherche visiblement à me séduire, mais rien de "sexuel" là-dedans...
Hier soir, on a encore abordé ce sujet. Elle m'a dit qu'elle était fatiguée, qu'il était tard, et je lui ai dit que je ne croyais pas à cette "excuse". Les quelques après-midi où aucune de nous deux n'a cours, c'est la même chose...
Elle a ensuite dit que je lui mettais trop de pression là-dessus, que c'était très dur pour elle. Et ça, c'est vraiment pour éviter ça que je me bats contre moi-même. Pour rien...
Est-ce donc se résigner, que de faire une croix sur une vie sexuelle satisfaisante ? Ce n’est pas la bonne question : satisfaisante pour qui ? Comment conjuguer alors nos deux envies ? L’incompatibilité est-elle la seule réponse ? Quand bien même, que faire alors ? C’est une impasse, peut-être… Lorsque qu'elle n’a pas envie, je n’ai pas envie de la forcer, mais j’ai envie de faire l’amour. Pas avec quelqu’un d’autre, avec elle. Mais la réciproque n’a pas lieu. Que faire alors ? Je retourne la devinette dans tous les sens, je ne trouve pas la solution. Qu'elle change, que je change. Forcément, j’évaluerai son changement comme un déblocage tandis que je prendrai le mien pour une résignation. Ma non-neutralité m’empêche donc d’y voir clair. Et lorsque je me tourne vers d’autres avis, j’entends dire qu’à nos âges, c’est qu’on n’a pas trouvé la personne qui nous convenait, et qu’il faut savoir passer son chemin.
Bref, toujours aussi paumée. Elle a bien compris hier soir que ça me minait beaucoup, elle m'a tendrement consolée en me prenant dans ses bras, et en murmurant "on s'est trouvé sur tout le reste, sauf sur ça..."
Je lui ai déjà tendu plusieurs fois des perches sur ce que tu as abordes, et elle ne les a jamais saisi. Tout ce que ton ex faisait quand vous habitiez ensemble, en prenant soin d'elle, etc., ma copine le fait tout le temps ! Elle cherche visiblement à me séduire, mais rien de "sexuel" là-dedans...
Hier soir, on a encore abordé ce sujet. Elle m'a dit qu'elle était fatiguée, qu'il était tard, et je lui ai dit que je ne croyais pas à cette "excuse". Les quelques après-midi où aucune de nous deux n'a cours, c'est la même chose...
Elle a ensuite dit que je lui mettais trop de pression là-dessus, que c'était très dur pour elle. Et ça, c'est vraiment pour éviter ça que je me bats contre moi-même. Pour rien...
Est-ce donc se résigner, que de faire une croix sur une vie sexuelle satisfaisante ? Ce n’est pas la bonne question : satisfaisante pour qui ? Comment conjuguer alors nos deux envies ? L’incompatibilité est-elle la seule réponse ? Quand bien même, que faire alors ? C’est une impasse, peut-être… Lorsque qu'elle n’a pas envie, je n’ai pas envie de la forcer, mais j’ai envie de faire l’amour. Pas avec quelqu’un d’autre, avec elle. Mais la réciproque n’a pas lieu. Que faire alors ? Je retourne la devinette dans tous les sens, je ne trouve pas la solution. Qu'elle change, que je change. Forcément, j’évaluerai son changement comme un déblocage tandis que je prendrai le mien pour une résignation. Ma non-neutralité m’empêche donc d’y voir clair. Et lorsque je me tourne vers d’autres avis, j’entends dire qu’à nos âges, c’est qu’on n’a pas trouvé la personne qui nous convenait, et qu’il faut savoir passer son chemin.
Bref, toujours aussi paumée. Elle a bien compris hier soir que ça me minait beaucoup, elle m'a tendrement consolée en me prenant dans ses bras, et en murmurant "on s'est trouvé sur tout le reste, sauf sur ça..."
Erm. Et ce "ça" n'est-il pas essentiel?Bernard a écrit : "on s'est trouvé sur tout le reste, sauf sur ça..."
Bon, je note que le fait d'avoir une résidence séparée ne vous aide pas plus que cela

Maintenant, il me parait évident que la relation que vous entretenez, n'est de son côté pas se*uelle. Conserver cette relation insatisfaisante pour toi, relève de la torture

As tu déjà pensé (concrètement) à la rupture?
Ah bah j'avoue qu'elle a le choix entre la peste et le choléra...
Soit elle largue celle qu'elle aime pour un désaccord sexuel
Soit elle reste avec son amoureuse mais vit comme une none...
A moins d'arriver au compromis que je n'avais jamais accepté. Prendre maitresse...
Apres tout, si tu lui dit ouvertement que tu l'aimes et que tu vas voir une autre nana une fois de temps en temps pour ton égo... Si elle t'aime elle comprendra.
Si elle t'aime encore plus que ça elle te larguera.
Et si elle ne t'aime pas, elle en aura rien a foutre...
En gros, la maitresse, c'est un bon compromis que je n'aurais jamais envisagé si je n'avait pas passé ce cap difficile dans lequel tu es.
En tout cas, je ne repasserai par là pour rien au monde.
Soit elle largue celle qu'elle aime pour un désaccord sexuel
Soit elle reste avec son amoureuse mais vit comme une none...
A moins d'arriver au compromis que je n'avais jamais accepté. Prendre maitresse...
Apres tout, si tu lui dit ouvertement que tu l'aimes et que tu vas voir une autre nana une fois de temps en temps pour ton égo... Si elle t'aime elle comprendra.
Si elle t'aime encore plus que ça elle te larguera.
Et si elle ne t'aime pas, elle en aura rien a foutre...
En gros, la maitresse, c'est un bon compromis que je n'aurais jamais envisagé si je n'avait pas passé ce cap difficile dans lequel tu es.
En tout cas, je ne repasserai par là pour rien au monde.
