Le titre n'est pas très explicite, c'est seulement un petit avertissement. Le problème est de taille, l'histoire est longue.
Si vous avez le courage de lire, je mets le lien de mes deux anciens posts.
Le premier: http://www.et-alors.net/forum/setopic_1 ... %E9sespoir
Le deuxième: http://www.et-alors.net/forum/setopic_1 ... %E9sespoir
Pour les personnes moins adeptes des pavés, un petit résumé (je vais faire de mon mieux pour raccourcir

J'ai rencontré ma copine il y a un peu plus d'un an. On est vite tombées amoureuses, mais notre relation a commencé doucement, étapes par étapes. On a passé 6mois de grand bonheur. Jusqu'à la semaine fatidique... On s'est fait des vacances en août dans les pyrénées, et là, disputes. Elle a encaissé certaines choses pendant...disons les deux derniers mois, et a craqué, m'a tout balancé à la g***le d'un coup. Dur dur d'encaisser, même si ses reproches étaient justifiés. A partir de ce moment là, gros problème de confiance en moi, et en elle. Je ne me suis pas vue sombrer. Au lieu de laisser les choses se faire, et passer à autre chose, j'ai ressassé, ressassé, déprimé etc.
Pendant un certain temps ça c'est arrangé, puis je lui ai sorti la phrase-catastrophe, vers octobre je crois: "j'ai peur que la fac m'éloigne de toi, de rencontrer quelqu'un d'autre et de te briser le coeur comme tes exs." Ce qui était très sincère. C'est par peur de lui faire du mal, après avoir vu combien ses hostoires passées l'avaient affectée, mais pas par doute de mon amour pour elle. Là, les choses se sont compliquées. Ces mots l'ont énormément blessée (ce qui est tout à fait compréhensible), elle a eu du mal à "revenir", la relation était tumultueuse (en plus de moi qui perdait confiance!).
Elle a faillit rompre. Je me suis alors battue pour lui prouver mon amour, en lui "ouvrant mon coeur", par des gestes, des paroles, chose que je n'avais jamais eu le courage de faire. Elle a fini par revenir. On a vécu de très beaux moments, malheureusement interrompus par quelques "rechutes". En fait, j'ai sombré sans vraiment m'en rendre compte. Je n'ai pas réussi à passer à autre chose, je n'ai pas cessé d'essayer de lui parler, de lui faire dire ce qu'elle avait sur le coeur... Pendant tout ce temps, j'ai eu une peur bleue de la perdre, et une grosse nostalgie du passé. Elle m'a dit de laisser les choses se faire, de la laisser revenir. Je ne lui en ai pas laissé le temps. Dès qu'elle étaitun peu distante, pas suffisament "dépendante" de moi (comme par le passé

Il faut également savoir qu'elle n'est pas facile non plus. Les fois où j'aurais eu besoin d'un peu de récomfort, elle s'est énervée, et est devenue distante, ce qui, forcément étant donné mon petit problème, a empiré les choses.
Aujourd'hui, on en est au stade où la communication est devenue impossible. Si je lui parle, ça devient dramatique. Il y a...un mois, je crois, j'ai craqué, je lui ai parlé. Elle s'est éloignée, progressivement, et je l'ai vue déperrir (par ses pseudos), à essayer de prendre la décision de rompre. pendant un peu plus de deux semaines, nous ne nous sommes pas vues, je l'ai appelée un soir, longue conversation, qui n'a servit à rien au final, puisque quelques jours plus tard, je la sentais partir.
Je suis allée voir la psy, j'ai un peu revu mes amis, je me suis inscrite au code (enfin!), enfin bref, j'ai essayé de me bouger. Pour sauver notre couple. il y a deux semaines, je lui ai dit "il faut que je te parle". t là, miracle, elle a accepté. Elle avait l'air mal en point. On s'est donné rendez-vous, et on a beaucoup parlé. Et un peu crié aussi. De vieux dossiers sont ressortis, on a crevé quelques abcès, et, se rendant compte qu'elle n'a pas été tip top non plus avec moi, sa colère s'est estompée. On a passé la soirée ensemble, je l'ai accompagnée chez le tatoueur, puis elle m'a ramenée. On s'est vues à 18h, on s'est quittées vers 3h du matin.
Le lendemain, on s'est vu. J'ai travaillé avec elle a la boîte à son cousin, on a passé une exellente soirée. Le lendemain, elle me ramène. Le lundi, on se retrouve sur skype, et là, elle smble un peu distante. Je m'inquiète, je ne comprends pas trop...Je recommence à être un peu "loude", je craque un peu. Le mardi soir, on passe la soirée et la nuit ensmble. Elle est distante, différente du week end qu'on a passé ensemble. Et voilà le retour de la reloue. J'avais très mal, surtout de la voir souriante avec les autres mais assez froide avec moi. La semaine passe, et, elle devient encore plus froide. Elle est "saoulée", c'est tout ce que j'ai pû en tirer. Ce week end, j'ai a nouveau travaillé avec elle, et, face à sa froideur, j'ai complètement craqué. Mais complètement. Gros monologue sur notre relation. Elle restait impassible.
Hier et avant hier je l'ai joué soft. Ptit texto le midi, cam le soir, conversations banales. Aujourd'hui, pas de réponse au petit texto, et je doute qu'elle me réponde si je vais lui parler sur m*n ce soir.
Il faut savoir que, durant ces deux semaines, j'ai très légèrement craqué par des "t'es fâchée?" ou, "ça ne va pas?", un p'tit "qu'est ce que tu fais?" quand elle ne me répondait pas. Et les deux fois où j'ai vraiment essayé de lui parler (mardi et ce week end), elle a eu des paroles assez difficiles. Mais la plupart du temps, j'ai essayé de lui montrer que tout allait bien, je n'ai pas été opressante, je me suis fait petite. Il faut également savoir que, quand elle est revenue, je lui ai expliqué que ma psy m'a dit que j'avais un travail à faire, et que je risquais de recommencer même si elle revenait. Aussi, j'ai fait de gros progrès sur d'autres points qui l'affectaient.
Voilà. J'ai essayé de faire court tout en restant claire. Ce soir, j'ai à nouveau peur qu'elle sombre. Je pense que, si elle n'accepte plus le moindre écart de ma part, si ça lui fait tant de mal, c'est qu'elle a elle aussi besoin d'un soutien extérieur. Mais quand j'essaie de lui dire, elle ne l'accepte pas. Je suis un peu perdue, je ne sais plus quoi faire, et je ne veux surtout pas la perdre. S'il vous plaît, épargnez moi les conseils de rupture.
Encore désolée pour ce roman.

Merçi