La malédiction du mois de janvier

Pour elles
cléo
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La malédiction du mois de janvier

Message par cléo »

Je pose rapidement le décor à cette histoire d'une banalité criante, mais qui me met le ventre, la tête, le coeur à l'envers.

Je l'ai rencontrée il y a 2 mois sur un ga*vox, 3 semaines d'échanges, une grande complicité déjà, des soirées à déconner sur msn et forcément la rencontre.

La rencontre a lieu un après-midi. La complicité se confirme, la discussion est fluide, intéressante, drôle... Bref on accroche énormément. Des gestes me laissent penser que je l'intéresse. On se revoit quelques jours plus tard en soirée pour un resto et on finit chez elle. ce qui devait arriver, arrive à son initiative.

Là tout va très vite. Elle a un enfant que je rencontre dès la première semaine. Plus un concours de circonstances qu'autre chose. Les sentiments commencent à se dévoiler. Tout semble très naturel, très simple.

Mais au bout de 15 jours, première discussion "désagréable". Elle se sent perdue, ne sait pas où elle en est de ses sentiments, "aime celle que je suis", trouve que je lui correspond, mais s'éloigne par moments, ne se reconnait pas et pense qu'elle ne me donne pas autant que je peux le faire avec elle. Elle n'en comprend pas la cause, peut-être une rupture récente (2 mois) qui n'aurait pas cicatrisée. Elle me dit même qu'il vaudrait mieux arrêter là car elle ne veut pas me faire souffrir, mais s'en sent incapable.
J'encaisse le coup difficilement. Ca repart avec un peu plus de réserves dans l'expression des sentiments de mon côté. Mais nous sommes toujours complices, elle pense à moi, est pleine d'attentions et me propose même un we rien que toutes les deux (c'était il y a une semaine). On se voit quasiment tous les soirs.

Et donc hier soir, 3 semaines après notre première discussion, elle me refait part de ses doutes, de ses peurs, de son égarement... Elle veut me voir, aime être avec moi, est très attachée... mais ne sait pas la nature exacte de ses sentiments. Bref c'est le gros bordel dans sa tête. Bordel accru par de gros changements dans sa vie depuis septembre dernier et par une histoire familiale compliquée et douloureuse qui vient de lui revenir dans les dents il y a une semaine. Elle décide que rompre est la meilleure solution. Mais ça lui fait mal au coeur, elle le fait parce qu'elle veut être honnête, se dépatouiller de ses questionnements, y voir plus clair... De mon côté, j'ai été honnête: je tiens à elle, j'ai des sentiments, je n'ai pas envie de me priver de cette histoire pour me préserver, je veux être avec elle mais je comprends sa démarche et sa décision même si je n'y adhère pas du tout et qu'elle me fait terriblement mal.

Elle ne me promet rien: pas de retour en arrière prévu, mais ce n'est pas non plus innenvisageable. Elle voudrait partir en we, aller se balader avec moi... mais pense devoir se l’interdire encore une fois pour me préserver (je dois vraiment avoir l'air d'une petite chose fragile)... Toujours ce gros bordel, ces questionnements et cette peur de faire souffrir. On doit malgré tout se voir vendredi soir.


Je n'ai pas de questions à proprement parler, juste un gros besoin de vider mon sac et ma peine.
Mais si certaines d'entre vous ont vécu ce genre d'histoires et désirent la partager je pense que ça pourrait m'aider. si vous avez des conseils sur l'attitude que je dois adopter avec elle, je suis preneuse aussi.
Avital.Ronell
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Re: La malédiction du mois de janvier

Message par Avital.Ronell »

OFF-Topic :
Gayvox ou le seul lieu au monde ou il est permis de draguer une fille sans passer pour une perverse, une immoraliste, ou une dévergondée... :arrow:
moniiique
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Re: La malédiction du mois de janvier

Message par moniiique »

Je vais te répondre, mais pas tout de suite parce que là j'ai pas le temps et que je crois que vu tout ce que ton post fait résonner en moi je vais avoir plein de trucs à te dire. J'attends de libérer suffisamment de temps d'affilée pour me plonger dans la réponse, puisse-t-elle nous éclairer toutes les deux en même temps.
popy
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Re: La malédiction du mois de janvier

Message par popy »

Je crois que tu dois, pour te préserver, être plus légère dans votre relation.
Elle a des sentiments pour toi mais ne veut pas te faire souffrir, c'est pour ca qu'elle a voulu mettre des distances.
Mais le manque revient au galop... Ca fait un peu "bonne poire", désolé de le dire, en espérant que ca ne soit pas ca.

En tout cas : :gentil: :copain:
ExMembre L

Re: La malédiction du mois de janvier

Message par ExMembre L »

:s
moui.
J'en conclus peut être de façon un peu raide que ce qu'elle dit est vrai.

Elle trouve que avec toi c'est chouette; il y a certainement plein d'affection, mais tu n'es pas sa "révélation" au sens ou l'évidence ne s'imposent pas.

Donc ou tu restes avec elle parce que c'est bien tant qu'il n'y a pas mieux que c'est dommage de se priver et que vous passez de bons moments (au risque de te griller les ailes si tes sentiments s'intensifient et que les siens restent ce qu'ils sont)

ensuite il ya tous les problèmes connexes qui lui sont personnels et contribuent à lui embuer le cerveau. Une fois réglés, rien ne garantit rien, cad que elle peut aussi bien réalisé qu'elle s'est attachée à toi que t'associer à une période trouble de sa vie dont elle souhaite faire le deuil et toi avec.

Attention en aucun cas tu ne peux poursuivre cette liaison dans le but de te transformer en saint sauveur tu seras donc contrainte de regarder de loin sans vider tes piles.


De ton côté les choses sont beaucoup plus franches tu sais très bien où tu te situes, en effet tu es donc plus vulnérable. Je la comprends un peu.


sachant tout cela les routes qui s'offrent à toi sont claires.

Une séparation
une relation qui correspond à ce que tu cherches mais qui risque de voir un déséquilibre futur et de cultiver le présent.
une relation qui te fera seulement souffrir parce que ça ne colle pas avec tes désirs.

vivre une relation en ayant le futur "autre chose" à l'esprit est aussi possible! mais protège toi!
Points.de.suspension
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Re: La malédiction du mois de janvier

Message par Points.de.suspension »

En fait... ça me rappelle un peu moi, mais à l'envers, à la place de ta copine.

Je suis quelqu'un qui doute beaucoup. J'ai eu peu d'expériences amoureuses. Et puis il y a 5 mois, j'ai rencontré Virgule sur Ga*vox (oui, aussi) et comme toi, on a tout de suite accroché, eu de longues discussions jusque tard le soir, on s'est rencontrées, et la deuxième fois, ce qui doit arriver arrive... à mon initiative. C'est fou, hein ? C'est tout pareil, mais à l'envers.

Et... on est toujours ensemble, on va fêter nos cinq mois dans une vingtaine de jours et je n'ai absolument pas envie que ça s'arrête là. Pourtant, je suis quelqu'un qui doute. Beaucoup. Sur beaucoup de choses. Sur moi, sur ce que je ressens. Mais ç'a a été pareil pour ma première histoire qui a duré à peine un mois et dont j'ai mis beaucoup de temps à me remettre, réalisant qu'effectivement, j'étais peut-être plus amoureuse que ce que je pensais. Ma deuxième histoire a duré très très peu de temps, c'est celle de Gavroche, que tu as peut-être lue. Une fille de qui j'étais dingue, vraiment. Qui m'avait complètement chambouleversée. Qui s'est un peu fichue de moi au final, et avec qui le contact a été vite rompu, après 6 mois passés à l'idéaliser, un mois à se voir régulièrement, deux semaines à peine ensemble. Et moi, beaucoup, mais alors beaucoup trop attachée à elle, les symptômes complets de l'amoureuse et le cœur sans arrêt à l'envers parce qu'au final, la relation n'était pas du tout équilibrée. Alors certes, les bons moments étaient décuplés mais les mauvais aussi. Du coup, quand ça s'est terminé, je m'attendais à être anéantie et... je m'en suis très bien remise. Alors peut-être que, s'il y avait eu une véritable réciprocité, ça aurait pu marcher et je serais restée des mois sur mon nuage. Mais finalement, je retiens plus le côté négatif que positif de tout ça, l'attente terrible et délicieuse... Certes, ça fait peut-être partie du jeu. Mais étais-je vraiment amoureuse, malgré ce que je croyais ? J'en sais rien. Et à vrai dire, ça n'a aucune importance.

Mais je reviens à Virgule. Je me suis lancée parce qu'à ce moment-là, j'en avais envie et il m'avait bien semblé qu'elle aussi. Le début fut chouette, je ne savais pas trop où ça allait nous mener, mais j'étais bien avec elle. Et puis badaboum, après quelques jours, LA question fatidique : "Suis-je amoureuse ?", "Est-ce que je tiens suffisamment à elle ?", "Pourquoi j'ai pas forcément envie de la voir, là, maintenant, tout de suite et que je préfèrerais être seule ?", "Pourquoi j'ai pas envie de faire l'amour ?", "Est-ce que je suis avec elle juste parce que c'est nouveau et que je n'ai pas envie d'être toute seule ?". Mais pourtant, j'avais envie de continuer, de voir jusqu'où on pouvait aller. Je suis incapable de garder mes doutes pour moi, je lui en ai donc fait part. Elle a été patiente même si j'ai su plus tard que ça l'avait effrayée, toute cette incertitude, parce qu'elle s'était attachée à moi, et s'y attachait de plus en plus, et qu'elle avait même envisagé de rompre vite pour ne pas trop souffrir. Et puis il y avait ces moments. Pas très fréquents, mais tout de même. Ceux où je me disais : "Je veux être là et nulle part ailleurs", quand elle était près de moi. Des moments fugaces mais auxquels je me raccrochais pour me rassurer. J'avais une peur bleue de lui faire du mal, de ne pas l'aimer assez. Je crois que je l'ai toujours, d'ailleurs, cette peur (cette impression, peut-être ?).

Et les moments ne se sont pas multipliés, mais ils ont duré un peu plus longtemps. J'ai commencé à avoir envie de lui dire certaines choses que je n'avais jamais ou rarement dites. "Je crois que je suis amoureuse", écrit presque en tremblant sur un cœur en carton. Des confidences faites à personne d'autre. Je me suis laissée le temps d'apprendre à la connaître, d'apprendre à l'aimer. Je ne sais pas si on apprend réellement à aimer. Mais je n'ai jamais connu cette évidence dont LuluG parle. Ma première copine m'a plu alors que je la connaissais depuis plus d'un an. J'ai craqué sur la deuxième en la voyant sans la connaître mais je me suis construit un mythe, une image et nous étions trop différentes. Peut-être que ça ne fonctionne pas comme ça (l'évidence) pour moi. Peut-être que ce sera quelqu'un d'autre, plus tard.

Et puis mes fameux moments de doute qui me reviennent parfois en pleine face me reviennent à des moments précis. A certaines périodes de mon cycle par exemple (vive les hormones) ou bien quand je ne la vois pas pendant un long moment. J'ai peur qu'elle ne me manque pas assez. J'ai peur de l'oublier si je ne la vois plus régulièrement, de ne plus assez penser à elle. De ne pas l'aimer assez, donc. De m'illusionner sur ce que je ressens. De ne pas "souffrir" assez quand elle n'est pas là. Mais plus le temps passe, moins ces crises sont fréquentes, ou plus je relativise. Je me dis que chacun réagit différemment, que si je n'ai pas ces papillons dans le ventre, ils sont remplacés par tous ces moments où je la regarde et où je me dis que je suis heureuse qu'elle m'ait "choisie", que j'ai de la chance d'être avec elle, ces autres moments où j'ai de subites envies de l'embrasser ou de lui faire l'amour sans que rien de spécial ne l'ait provoqué. Et puis, quand on ne se voit pas pendant de plus longues périodes (bon, le maximum n'a été que de 9 jours mais chacune son échelle), les retrouvailles sont justes belles, parce que c'est à ce moment-là que je réalise qu'elle m'avait manquée.

Alors peut-être que je ne suis pas aussi amoureuses que d'autres filles. C'est possible. Ça m'effraie un peu, parfois, comme je l'ai dit. Mais j'ai cette sensation que mon amour pour elle grandit doucement, très progressivement. Ça fait un mois qu'on vit quasiment ensemble 24h/24, en partie dans mon 10m2. Sans prises de tête, sans lassitude, sans trop d'habitudes. Qu'on est en cours ensemble. Certes, parfois, je crois qu'on a envie de prendre l'air chacune de notre côté et c'est normal. Mais au bout d'un mois de relation, à passer moins d'une semaine dans mon mini-appart, on était toutes les deux de mauvaise humeur et la coupure des vacances a été bénéfique. Ça évolue, et en bien.

Après, j'ai aussi pas mal d'angoisses de mon côté qui n'arrangent rien à mes peurs de ne pas l'aimer assez, bien qu'elles ne lui soient pas directement liées. Mais je commence à les régler, doucement, en espérant que ça ne fera qu'améliorer les choses.

Au début, on parlait en plaisantant de faire des projets, j'avais peur, de la quitter trop tôt, de ne plus rien ressentir. Et ç'aurait été la vie. Maintenant, ça ne m'effraie plus. C'est toujours de l'ordre de la supposition, de l'hypothèse (et si à la rentrée prochaine je pars, que fera-t-on si on est toujours ensemble ? etc) mais la différence est que je ne mets plus cette pression du début.

Et puis on a un nombre fou de points communs, et c'est quand même important pour base d'une relation. On se comprend très bien, on se rassure, on a des goûts similaires mais pas identiques, on dit souvent les mêmes choses au même moment (ça, ça le fait depuis le début)... des petits trucs en plus.

Ça ne sera peut-être pas toujours comme ça. Mais j'ai l'impression qu'on a trouvé un certain équilibre. Pour l'instant, je n'ai pas envie d'arrêter, ou d'aller voir ailleurs. Je continue à regarder les autres filles, mais plus par habitude de mes longues années de célibat et parce que les yeux, ce n'est pas grand-chose, mais c'est elle que je veux retrouver le soir et dans les bras de qui j'ai envie de me blottir.

Et là tout de suite, je souris en pensant à elle, à la nouvelle veste qu'elle a acheté, à son sourire... et j'ai envie qu'elle rentre et de l'embrasser.

Bien entendu, je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, mais ce n'est pas très grave, parce que c'est elle qui correspond à cette période de ma vie et je crois que ça n'aurait pas marché avec quelqu'un d'autre. Peut-être que, si elle me quittait, je serais plus effondrée que je ne le crois, peut-être que ça irait. Je ne me vois pas passer toute ma vie avec elle parce que je n'ai que vingt ans et que ça ne fait même pas cinq mois, mais qui sait ? Dans tous les cas, j'ai envie de poursuivre mon chemin avec elle, même si j'ai mis du temps à le réaliser, même si parfois j'ai l'impression d'être avec elle en attendant mieux, alors que c'est faux puisque euh, je m'embrouille mais bref, là maintenant, c'est elle qu'il me faut.

[Fin du pavé "jeracontemavie".]

Tout ça pour te dire que euh... je ne regrette pas d'avoir continué la relation malgré mes doutes du début. Mais que, bien évidemment, chaque cas est différent et ce qui a marché pour moi ne fonctionnera pas forcément pour ta copine.
En attendant, tu devrais essayer de vivre ta vie, soit en gardant un peu de place pour elle en attendant qu'elle revienne éventuellement (mais pas trop longtemps non plus), soit en tentant de passer complètement à autre chose. Peut-être qu'elle aura envie de continuer. Peut-être pas. Dans tous les cas, comme ce qui a été dit avant moi, tu dois te préserver. Tu peux attendre, mais pas trop. Et je ne crois pas que ce soit à toi de faire un pas vers elle. Laisse-la revenir si elle en a envie. Et si c'est le cas... sois patiente, mais pas trop. Y a un moment, faut savoir penser à toi et si tous ses doutes recommencent, il faudra mettre le holà parce que le but d'une relation, c'est quand même de te faire plus de bien que de mal.

Je ne sais pas si c'est clair, ce que je raconte...

Enfin je trouve un peu "stupide" de sa part de s'interdire des choses dont elle a envie, comme se balader avec toi, etc... Ça n'engage à rien, surtout si vous ne vous baladez pas en tant que couple. Au pire, ça fait des souvenirs, au mieux elle se rend compte qu'être simplement amie avec toi ne lui suffit pas. Y a des moments lors desquels il faut juste suivre ses envies et se laisser le temps d'évoluer...

PS : Me suis pas relue, y aura peut-être des fautes.
cléo
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Re: La malédiction du mois de janvier

Message par cléo »

Merci pour vos réponses et témoignages...

Bon il y a eu du nouveau.
Mardi soir donc elle me disait qu'elle préfèrait qu'on stoppe notre relation. Je lui ai demandé de passer la nuit chez moi, parce que j'étais juste incapable de la voir partir en pleine nuit...
Une longue nuit d'insomnie pour moi, mais elle était là présente moralement et physiquement.
Le lendemain matin, elle a beaucoup pleuré me redisant à quel point elle avait envie de faire plein de choses avec moi. Mais elle a fini par partir, me rendant la clé de mon appart ce qui a enfin ouvert les vannes et m'a permis de pleurer un bon coup. Jusque là c'était bloqué!
Elle m'a proposé que l'on se revoie vendredi soir pour un ciné. J'ai évidemment accepté.

Deux heures après son départ, une série de messages auxquels je répond, dans lesquels elle me demande si je peux venir chez elle, qu'elle a peur d'avoir pris la mauvaise décision. Cette rupture lui fait mal. Elle est perdue.

C'est donc reparti, mais je sais que tout ça est très fragile, que ses doutes sont toujours présents, mais que pour l'instant elle est juste incapable de me quitter.
ExMembre L

Re: La malédiction du mois de janvier

Message par ExMembre L »

ouille ouille ouille.

Attention tu risques de vider tes piles à ce rythme. "oui mais non, mais oui mais non, peut-être"

Et à part ça elle te quitte parce qu'elle ne veut pas te faire de mal, et puis finalement c'est elle qui évite de s'en faire en revenant, alors que tu es cassée en deux.... à ta place je demanderais un truc clair. C'est un peu facile de plaider le romantisme amoureux "je te quitte pour ne pas te faire souffrir, comme je dois être forte pour faire une telle chose qui de surcroit me brise tellement mon petit coeur." (de 1 c'est pas à elle de choisir à ta place) et ensuite de se retrouver à regretter et à tirer sur la corde doublement "navrée je souffre trop tu as souffert aussi, mais allez sois honnête, tu n'avais pas envie que je parte pour de bon, hein, tu m'aimes?"


En gros un moment il faudra choisir, c'est elle qu'elle aime le plus ou bien toi? C'est noir, c'est blanc? Mais ce type de scénario est totalement perturbant, et une relation qui multiplierait ce type de rature finira par te fatiguer à fond en te tirant vers le bas. Cela étant, ça permet aussi de se détacher au fur et à mesure des ratés...et de finir par couper à sa place pour préserver sa santé mentale.


Par pur respect de toi, moi je lui demanderais de trancher une bonne fois. On essaie pour de bon ou on n'essaie pas pour de bon, mais on n'essaie pas en prenant la liberté de mettre fin à la chose quand on veut un peu aléatoirement sans vraie raison en plaidant que c'est tout par amour. à ta place je chercherait plutôt un amour épanouissant et équilibrant. C'est le cas typique de l'amour impossible qui fait souffrir des années sans ça.
cléo
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Re: La malédiction du mois de janvier

Message par cléo »

Remontage de topic...

3 mois de passés et toujours autant de questions mais quelques réponses, pas forcément très agréables au demeurant.

Durant ces 3 mois, de jolis moments passés toutes les deux, une jolie complicité qui grandit peu à peu entre son fils et moi et des projets de we, de vacances.
Mais voilà, toujours ces moments d'éloignement, cette distance de temps en temps, son "enfermement"... Et moi, je patiente, j'espère... L'impression d'une relation qui vit par vagues, des hauts, des bas... réguliers et apparemment inéluctables.

Aujourd'hui, après avoir passé un we sympa ensemble, nouvelle discussion.
Ce qu'il en ressort: toujours la même chose. Elle tient à moi, aime être avec moi, m'apprécie beaucoup... MAIS "n'a pas de sentiments amoureux". Bam! Prend toi ça dans la face!
Paradoxalement, elle veut continuer avec moi, même si elle n'est pas optimiste par rapport à la viabilité d'un "nous". (tu m'étonnes, Simone!)
Durant la conversation, mon cerveau se met en branle, mes glandes lacrymales se mettent au travail, les siennes aussi. Et je la sens mal à l'aise. Elle me regarde anxieuse, attend une réponse de ma part, une décision, "se sent sur un siège éjectable"...
Je sais pertinemment maintenant que cette relation va me faire souffrir, me fait souffrir. Qu'Elle ne pourra pas répondre à mes attentes.

Clairement, j'ai l'impression de batailler entre mon cerveau qui me dit "Mais lache l'affaire! Tu ne pourras rien construire avec elle. Elle finira par te quitter. Et t'auras perdu des mois, des années avec une fille qui t'aime beaucoup, mais qui ne t'aime pas tout court."
Et entre mon coeur qui lui me dit "Tu l'aimes, c'est une fille super, belle, intelligente, drôle, sensible, celle que tu cherches depuis des années. Elle répond à toutes tes "exigences". Ok, elle n'est pas amoureuse, mais on sait jamais, ça pourrait évoluer... Et puis bon, sois honnête! T'as pas envie de la perdre... Tu vas souffrir comme une damnée si tu la quittes et en plus, si TU prends la décision, tu le regretteras un long moment"

Pour l'instant, j'écoute mon coeur. Mais dans le fond, je sais que mon cerveau a raison.
Je me sens assez pathétique ce soir, l'impression de manquer de force de caractère, de confiance en moi... Ce soir, je ne m'aime pas des masses non plus.
inconnu n

Re: La malédiction du mois de janvier

Message par inconnu n »

Déjà, tu n'es pas faible, et tu n'as pas à te faire de reproches. Après pour le reste, je ne te donnerais pas de conseils, parce que j'ai pas l'expérience pour répondre, je sais pas, mais en tout cas, ne t'auto-flagelle pas.
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