Tout pourrait bien se passer dans le meilleur des mondes, ce week end je déménage ! "Et pour aller ou?" me diriez vous, hé bien, pour prendre une "maison" avec ma copine. Pour enfin vivre sous le même toit après 15 mois de relation (ne comptez plus sur vos doigts, ça donne 1 an et 3 mois !).
Sauf que... Il y a une semaine de celà, coup de trafalgar, après quelques prises de tête, sont sortis les fameux "je ne sais pas si je veux emménager avec toi", "je ne sais plus ou j'en suis", "j'ai besoin de temps" et "je n'ai pas envie de te voir".
Forcément devant un tel retournement de situation, questionnements, boule dans le ventre, déprime, et remise en question de moi...
Après de multiples échanges par sms, et après une tentative de fermeture des vannes (dans ces situations là les glandes lacrimales font leur boulot ces co**es andouilles !) J'ai pris mon courage a 2 mains (et ma voiture), et je suis allée directement la voir. J'explique pour situer a peu près, ma copine a rendu son appart il y a 15 jrs, et en attendant vit en "colocation" chez sa meilleure amie.
Donc une fois arrivée chez sa meilleure amie, je lui envoi un sms lui disant "je suis dehors, si tu as envie de me voir" (sachant qu'il y a quand meme 1h de route entre nous 2). Comble du sort, là ou elle est actuellement est dans un trou, ou son téléphone ne passe qu'a 1 barre, donc 1 chance sur X de recevoir le sms en temps réel. La patience est une vertue, blablabla... Mais dans mon malheur j'ai eu de la chance, alors que j'étais assise sur le trottoir, retenant ce qu'il restait dans mes réserves de larmes (là au moins, mes yeux sont nettoyés pour un moment !), sa meilleure amie sort pour sortir sa boule de poils. Elle me voit, me dis "ça va pas?" et voilà que mes yeux se remettent a couler comme d'un rien... Donc, elle va chercher ma copine, et rebelotte, les larmes qui reviennent, mais pas des petites larmes, les larmes de très grosse peine ! (avec la respiration bloquée et tout et tout... quelque chose qui a du m'arriver la dernière fois quand j'avais 5 ans).
S'en est suivi un serrage dans les bras, une tentative de consolation, mais je suis restée inconsolable (si j'étais sortie de mon corps et avait vu la scène, je me serais dis, mais quelle bille ! ui ui dans le genre insensible aux larmes je pourrais lever la main bien haut

Après une reprise de souffle et tout le tralala, grosse discussion de 2 heures, durant laquelle tout les points de discorde sont revenus, alors que nous en avions déjà parlé par le passé. Je confirme, je suis un peu tête de con sur les bords, et tout ce qui m'était reproché hé bien je l'avais pris (plusieurs fois) un peu par dessus la jambe. Sauf jusqu’à dernièrement (environ 1 mois) ou j'ai vraiment eu peur de la perdre et ou j'ai commencé à changer, a prendre en considération ce qui m'était reproché.
Mais, parce qu'il y a un mais, ma copine a du mal a me pardonner (le pardon a été accordé puis retiré), en fait, elle ne m'a pas pardonné du tout.
Bon j'abrège un peu, au final de cette discussion est sorti le "je te laisse une dernière chance" et "je ne pensais pas que j'étais aussi rancunière". Et je suis repartie comme j'étais venue, avec le coeur au bord des lèvres...
Mais depuis nos échanges sont quasi inexistants et froids venant de ma chère et tendre... Et moi comme la grande cloche que je suis, hé bien je souffre parce que je l'aime...
Hier c'était son anniversaire, je suis allée la voir (avec son cadeau qui était prévu depuis un moment, et un bouquet de roses rouges). Je l'ai attendue + de 2 heures a la sortie de son boulot, a coté de sa voiture (2h c'est long quand on attend ! Elle fini en général a 18h, mais n'est sortie qu'a 19h30 a cause d'une réunion). Je commençais vraiment a désespérer... Comme nous étions en pleine rue, et qu'elle n'est pas outée auprès de ses collègues, pas de bisou, pas de calin, juste un "merci, ça fait longtemps que tu attends?". Puis nous sommes allées là ou elle creche provisoirement, et j'ai eu le droit a un bisou sur le pas de la porte et nous sommes rentrées. S'en est suivi un pseudo vautrage dans le canapé. Je vous situe : moi - sa meilleure amie - ma copine, le tout devant la télé.
Puis j'en ai eu marre, je m'ennuyais ferme, donc je suis partie. Ma copine m'a rejoint dehors, on a discuté un peu, serrage dans les bras, bisous (trop peu...) et "tu fais attention sur la route". Et me voila repartie comme la précédente fois, le cœur au bord des lèvres...
Et aujourd'hui, j'apprends que ma copine va venir nous aider a déménager samedi après son boulot, mais qu'elle va repartir ensuite. Eh oui, pour le coup, méga coup de pelle pour GDF, ces cons là ne viennent ouvrir le gaz que lundi, alors que ça fait + d'une semaine que je les tanne ! Donc pas de gaz = pas d'eau chaude. (Ben oui... ils envoient un technicien quand les gens ne sont pas là, et même après les avoir recontacter pour préciser qu'il n'y aurait personne). Ma copine préfère ne pas rester et ne revenir que quand il y aura de l'eau chaude... Alors que je lui ai proposer de prendre sa douche dans l'appart que je vais libérer ce week end (mais j'ai les clés pour encore 1 semaine...). Sa réponse a été catégorique "Non pas envie".
Et voilà ou on en est a l'heure actuelle.
Honnêtement je me pose beaucoup de questions, je me suis mise a genou (dans le sens littéral du terme) comme jamais je l'ai fais auparavant. Je l'aime a un point... Je ne sais plus quoi faire... Cela dit, je ne m'apitoie pas trop sur mon sort, certainement que je n'ai que la monnaie de ma pièce. Mais pourquoi alors que je lui ai dit que j'allais changer, faire des efforts (et ô combien j'ai parcouru de chemin déjà...), elle me dit qu'elle ne me croit plus. Il ne me reste plus qu'à attendre (et ça c'est dur). Maintenant c'est à pile ou face...
Honnêtement, je préfèrerais avoir mal au cul 100 x plus que le mal au coeur que j'ai actuellement.
Merci par avance a celles (et ceux) qui liront ce pavé, si vous avez envie de me mettre des coups de pied au cul, faites le. Tout les conseils, bons ou mauvais, sont bons à prendre.
Je terminerais là dessus, ça fait du bien d'écrire et de pouvoir enfin évacuer ce trop plein...