Le côté "beau et pur", j'ai pas dis ça... pour ce qui est du reste, oui, sans doute.La Noiraude a écrit :si je souffre autant, c'est que mon amour était grand était fort était beau était pur
marre d'être dans cet état...
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Oui, je suis d'accord avec toi... la souffrance est un mélange de tout un tas de sentiments ! Ce serait un peu réducteur d'attribuer ça à une seule chose...
tu verras, je le répète souvent, mais cela reste vrai : un beau jour, tu te réveilleras en pensant à elle, et tu verras que ça ne te fait plus de mal.
Certains préfèrent rester seuls, d'autres s'aérer l'esprit et les pensées. Ca dépend. Le seul point commun, et la seule chose qui puisse aider, est le temps qui passe.
C'est comme une plaie qui se referme, au fil des semaines, des mois, qui s'ouvre à nouveau peut-être... Et qui finit par n'être plus qu'une cicatrice qui te rappelle ce par quoi tu es passée.
c'était la pensée philosophique du jour
courage en tout cas.
Certains préfèrent rester seuls, d'autres s'aérer l'esprit et les pensées. Ca dépend. Le seul point commun, et la seule chose qui puisse aider, est le temps qui passe.
C'est comme une plaie qui se referme, au fil des semaines, des mois, qui s'ouvre à nouveau peut-être... Et qui finit par n'être plus qu'une cicatrice qui te rappelle ce par quoi tu es passée.
c'était la pensée philosophique du jour

courage en tout cas.




hé bah!!! je suis super contente de lire ça! 8) dis moi il était temps!

moi je vais poser une question alacon, les réponses apportées sont top, je n'ai pas grand chose à apporter de plus.
est-ce que par le plus grand des hasard ce genre d'histoire d'amour auxquelles on attribue ensuite toute la souffrance du monde que l'on ressent, n'est pas qu'un prétexte?
Je veux dire par la qu'il me semble vu de loin que toutes celles qui en arrivent à cet état de desespoir post rupture, avaient subi avant d'aimer et d'être aimées en retour un grand nombre d'épreuves, et avaient déjà été pas mal ravagées intérieurement par diverses circonstances.
il me semble qu'un trait caractéristique d'avant la rencontre amoureuse était une attitude particulièrement peu sure de soi, le sentiment de ne jamais pouvoir être aimé, un sentiment de fragilité intense, et une grande souffrance due à l'éducation, aux circonstances alentour, à la relation aux adultes, notamment les parents.
Et puis d'un coup PAF! rencontre amoureuse, = issue = bonheur. Sentiment de pleinitude, sentiment que tout est possible, grande force et grande confiance retrouvée, sentiment de gratitude immense pour celui qui vous aime, sentiment que toutes vos richesses subitement viennent de LA et uniquement de la.
Du coup on en oublie qu'on était riche avant, on ne remarque absolument pas qu'être aimé est possible aussi par d'autres que cette personne qui devient unique et indisensable à nos yeux puisqu'on a le sentiment que c'est elle qui vous fait naitre.
Et puis rupture. avec possible insultes et tout le toutim qui va avec, et vous laisse dans un grand état de ruine. C'est-a-dire en fait... que tout ce sur quoi le voile avait été levé vous parrait soudain sujet à relecture, FAUX, et qu'on tombe à côté de la plaque en idéalisant totalement la personne à laquelle on attribue toutes ces richesses.
Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Mais il me semble qu'une personne fun au départ qui a confiance en son pouvoir de séduction, en son pouvoir d'être aimé, qui est bien dans ses pompes ne devrait pas souffrir autant d'une rupture. enfin, souffrir vachement OUI, mais souffrir au point de se perdre comme ça, non. en chier, oui, mais pas remettre en question tout ce qu'elle est tout ce qu'elle désire, tout ce qu'elle fait tout ce qu'elle aime (cad qu'elle n'aime plus RIEN en fait et surtout pas elle) de cette manière.
D'ou ma conclusion : vous pensez pas que le souci est carrément mais carrément méchamment ailleurs que là ou vous le placez, et qu'il vous faudrait carrément mais carrément autre chose que retrouver votre ex pour vous remettre en selle? dans le genre prendre conscience que vous pouvez aimer encore, qu'on vous aime encore, que vous avez des qualités certaines, que vous les aviez avant que vous les gardez ensuite, que vous avez des amis fidèles qui vous connaissent évidemment très bien, et que tout le gros merdier de la vie qui ravage tout autour est bien plus profondément en cause dans votre état que la perte de votre ex?
j'sais pas si je me fais comprendre sur ce coup....je crois que j'ai moi même du mal à formuler ce que je pense de façon claire. Boarf au pire j'y reviendrai. mais je crois qu'une rupture aussi violente est un déclencheur pas une cause. Elle est ce qui fait ressurgir puissance dix toutes les blessures antédiluviennes qu'on a subi et qui nous ont fragilisées tout au long de notre parcours de vie. Pas seulement en deux ans de relation, même si c'était une relation hyper fun.
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Oui je sais je suis longue à la détente et d'un coup ça me prend
Je vois très bien ce que tu veux dire... et je trouve que c'est très bien formulé !
En ce qui me concerne et pour reprendre les points dans l'ordre, bah oui, avant la rencontre et tout ce qui s'en est suivi, j'avais déjà vécu des trucs pas drôles ! Je vais pas faire une liste et entrer dans les détails, ça ne servirait à rien mais j'en ai chié, c'est sûr. Et avant elle, ça allait bien. Enfin quand je dis bien, ça veut dire que j'étais devenue insensible, hermétique à tout pour justement essayer de plus souffrir et d'une certaine façon, ce que j'avais vécu m'avait rendu un peu plus forte. Et ça marchait...
Et... hum... les adultes et les parents, bah en clair : modèle parental à chier ! Petite, papa = super héro ; maintenant, papa = super connard ! Forcément, ça laisse des traces et ça influe sur le futur. Et puis, elle, a 15 ans de plus que moi... alors je me disais, "enfin un adulte normal !". Bon j'ai pas 14 ans non plus mais... 15 de moins qu'elle quoi
!
Et oui, là je me suis dit, ça y'est c'est le bonheur ! Et quand on se sent si bien, forcément, on croit qu'avant ça ne pouvant PAS être bien ! Et comme tu dis :
Sincèrement, je ne sais pas ! Mais en y réfléchissant, je n'ai jamais était autant malheureuse que par rapport à cette histoire avec elle alors que, maintenant, je vais déjà nettement mieux et ce que j'ai vécu avant me suivra toute ma vie d'une façon autrement plus importante. Et pour moi, c'est plus facile de dire, c'est à cause d'elle que je vais ma, plutôt que tout le reste...
Ma réponse est confuse, je sais mais je peux pas faire mieux

Je vois très bien ce que tu veux dire... et je trouve que c'est très bien formulé !
En ce qui me concerne et pour reprendre les points dans l'ordre, bah oui, avant la rencontre et tout ce qui s'en est suivi, j'avais déjà vécu des trucs pas drôles ! Je vais pas faire une liste et entrer dans les détails, ça ne servirait à rien mais j'en ai chié, c'est sûr. Et avant elle, ça allait bien. Enfin quand je dis bien, ça veut dire que j'étais devenue insensible, hermétique à tout pour justement essayer de plus souffrir et d'une certaine façon, ce que j'avais vécu m'avait rendu un peu plus forte. Et ça marchait...
Peu sûre de moi ? Nan. Je me disais que au contraire, avec mon passé, rien ne pouvait être pire, alors je fonçais tête baissée... j'étais peut être un peu trop sûre de moi. Quand je l'ai vu pour la première fois, je me suis dis "c'est elle que je veux !". Je savais qu'elle était déjà en couple mais je ne doutais pas qu'un jour on finirait par être ensemble... ce qui fut le cas.lulu galipette a écrit :il me semble qu'un trait caractéristique d'avant la rencontre amoureuse était une attitude particulièrement peu sure de soi, le sentiment de ne jamais pouvoir être aimé, un sentiment de fragilité intense, et une grande souffrance due à l'éducation, aux circonstances alentour, à la relation aux adultes, notamment les parents.
Et... hum... les adultes et les parents, bah en clair : modèle parental à chier ! Petite, papa = super héro ; maintenant, papa = super connard ! Forcément, ça laisse des traces et ça influe sur le futur. Et puis, elle, a 15 ans de plus que moi... alors je me disais, "enfin un adulte normal !". Bon j'ai pas 14 ans non plus mais... 15 de moins qu'elle quoi

Et oui, là je me suis dit, ça y'est c'est le bonheur ! Et quand on se sent si bien, forcément, on croit qu'avant ça ne pouvant PAS être bien ! Et comme tu dis :
Et pour en venir au principal... est-ce que cette rupture n'est qu'une excuse pour enfin exprimer sa souffrance par rapport à des choses plus profondes et passées ???lulu galipette a écrit :Du coup on en oublie qu'on était riche avant, on ne remarque absolument pas qu'être aimé est possible aussi par d'autres que cette personne qui devient unique et indisensable à nos yeux puisqu'on a le sentiment que c'est elle qui vous fait naitre
Sincèrement, je ne sais pas ! Mais en y réfléchissant, je n'ai jamais était autant malheureuse que par rapport à cette histoire avec elle alors que, maintenant, je vais déjà nettement mieux et ce que j'ai vécu avant me suivra toute ma vie d'une façon autrement plus importante. Et pour moi, c'est plus facile de dire, c'est à cause d'elle que je vais ma, plutôt que tout le reste...
Ma réponse est confuse, je sais mais je peux pas faire mieux

heu. ouais confus!
je cherche ton chat là!
sauf que :
je suis super forte les mecs! je suis hermétique à l'univers!
on est plus fort oui.... en un sens. parce qu'on apprend à se protèger, à relativiser, à prendre un maximum de distance. Ca ne veut pas dire qu'on est FAIT pour agir de cette façon et qu'on n'agit pas de cette façon parce que on est contraint et forcé de le faire pour survivre quoi....ça peut aussi être ravageur d'adopter une attitude qui nous fait violence parce que l'extérieur EST violent et nous l'impose. en gros "grandit et ferme ta gueule, si ça te va pas c'est la même" ouais... super équilibrant.
Donc là déjà tu ressors de ça t'es amoché hein.... la seule solution est que ça cesse, tout bonnement. Et ensuite encore faut-il se retrouver dans ce bordel, retrouver des situations équilibrantes, pas stressantes, rassurantes, retrouver des réflexes de vie normaux.
Donc oui sure sure; et super forte.... j'emets un super doute!
c'est la qu'on se rend compte que ptet y avait comme un soucis.
Moi je dis, tu as VU que ça pouvait être bien. pourquoi, maintenant que c'est fini, ce constat là que ca PEUT être bien ne survit-il pas comme une leçon fondamentale de l'existence? c'est LE point crucial quand même. tu as VU que ça peut être bien. tu dois y croire. et rechercher ça!
le but c'est non seulement de surmonter cette relation qui est finie, mais aussi tout ce qui te bloque pour avancer de nouveau vers l'équilibre. et bon du coup, y en a qui viennent des deux côtés hein. dès le départ dire "ça peut pas être PIRE" tu te le disais avant genre c'est revenu ensuite. et si tu te disais "ça peut être bien" plutôt??? non?
c'est quoi qui t'empêche de formuler ça à l'envers?? la rupture ou un truc qui date d'avant la rupture?

sauf que :
dans le genre....Et avant elle, ça allait bien. Enfin quand je dis bien, ça veut dire que j'étais devenue insensible, hermétique à tout pour justement essayer de plus souffrir et d'une certaine façon, ce que j'avais vécu m'avait rendu un peu plus forte. Et ça marchait...


Donc là déjà tu ressors de ça t'es amoché hein.... la seule solution est que ça cesse, tout bonnement. Et ensuite encore faut-il se retrouver dans ce bordel, retrouver des situations équilibrantes, pas stressantes, rassurantes, retrouver des réflexes de vie normaux.
Donc oui sure sure; et super forte.... j'emets un super doute!
c'est déjà en soi hyper positif comme attitude!Je me disais que au contraire, avec mon passé, rien ne pouvait être pire, alors je fonçais tête baissée...

Moi je dis, tu as VU que ça pouvait être bien. pourquoi, maintenant que c'est fini, ce constat là que ca PEUT être bien ne survit-il pas comme une leçon fondamentale de l'existence? c'est LE point crucial quand même. tu as VU que ça peut être bien. tu dois y croire. et rechercher ça!
le but c'est non seulement de surmonter cette relation qui est finie, mais aussi tout ce qui te bloque pour avancer de nouveau vers l'équilibre. et bon du coup, y en a qui viennent des deux côtés hein. dès le départ dire "ça peut pas être PIRE" tu te le disais avant genre c'est revenu ensuite. et si tu te disais "ça peut être bien" plutôt??? non?
c'est quoi qui t'empêche de formuler ça à l'envers?? la rupture ou un truc qui date d'avant la rupture?
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Oui, j'ai appris (en un sens) à agir comme ça... et ça ne me resemble pas du tout ! Je ne sais pas si c'était une question de survie mais on va dire que je n'avais pas le choix pour avancer. Mais je ne me suis pas fait violence, ça s'est fait avec le temps... je me suis rendue compte de ce changement récemment qui pourtant a commencé il y a quelques années je pense... j'ai surtout eu le déclic avec ma mère qui m'a balancé un jour : "t'u es en train de devenir quelqu'un d'autre !"
Est-ce une bonne façon de faire ? Je ne saurai pas dire... mais je pense que ça m'a aidé.
Est-ce une bonne façon de faire ? Je ne saurai pas dire... mais je pense que ça m'a aidé.
Je sais... j'étais bien avant et maintenant que c'est fini je dis que ça va mal... mais je ne dis pas non plus que ça n'ira jamais bien ! Je sais que ça n'est pas la fin du monde...lulu galippette a écrit :Moi je dis, tu as VU que ça pouvait être bien. pourquoi, maintenant que c'est fini, ce constat là que ca PEUT être bien ne survit-il pas comme une leçon fondamentale de l'existence?
Moi je pense qu'il faut te réapprendre.... c'est certain. désapprendre tout ce qui te flingue, et apprendre ce qui te flingue pas.
Mébon. pour ça il faut s'aimer un minimum quoi. avoir envie de le faire.
Et si tu n'as pas envie... il y a une raison. il FAUT trouver laquelle. parce que c'est injustifié. et visiblement ça fait quelques temps que tu n'as pas envie.
Mébon. pour ça il faut s'aimer un minimum quoi. avoir envie de le faire.
Et si tu n'as pas envie... il y a une raison. il FAUT trouver laquelle. parce que c'est injustifié. et visiblement ça fait quelques temps que tu n'as pas envie.