Aujourd’hui, j’ai discuté avec elle, genre... 3 min. Youpi. à ce rythme de 3 min de conversation tous les x mois, dans dix ans, je pourrai peut-être enfin commencer à envisager éventuellement de l’inviter à boire un verre, ou au ciné... m’en fous, suis pas pressée, ça laisse durer l'espoir et... Tout vient à point à qui sait attendre.
(on s’encourage comme on peut)
J’ai encore fait tout le boulot : je prends l’initiative de la conversation, je m’intéresse à elle, j’essaie de la faire parler d’elle. Mais pour l’instant, je n’ai que le boulot comme sujet d’approche le plus spontané et naturel : j’ai rebondi sur un truc qu’elle m’avait dit lors d’une courte conversation antérieure
(remontant à la fin de l’année dernière, mine de rien), et j’ai enchaîné sur plein de questions, en rebondissant sur chacune de ses réponses, tant que j’ai pu. Et voilà : 3min
('fin, j’ai pas de chronomètre, mais ça passe vite, quoi), et puis, on retourne chacune à nos tâches respectives.
Sinon, j’étais bien contente d’être en combinaison intégrale et-tout-et-tout, parce qu’elle ne pouvait pas voir qu’en fait, derrière mon masque, j’étais toute

à lui poser toutes ces questions, et à essayer de maintenir la discussion autant que possible.
La prochaine fois, je pourrais essayer de parler de week-end si je la croise un vendredi (genre "
-chouette, on est bientôt en week-end, t’as prévu quoi, toi ? -ben avec mon mari, on va..." au moins je serai fixée...) ou un lundi (
"-t’as passé un bon week-end ? t’as fait quoi ? -ben avec mon mari et les enfants, on est allé..."

) ou de vacances / ski car la période de vacances scolaires approche (
"alors, c’est pour bientôt les vacances ? tu pars ? au ski ? où? accompagnée?"). Mais je sais pas quand le hasard de la prochaine rencontre va se produire, et donc sujets pas forcément opportuns...
voilà, c'est tout, vous pouvez vous rendormir pendant que j'attends la prochaine occasion de lui adresser la parole...