Youhou c'est encore moi.
Voilà, j'ai une grande annonce à faire (
j'en connais une qui va être contente) : JE LUI AI PARLÉ. Oui, enfin j'ai osé. Et je me suis rendu compte que ça fait pile un mois que je l'ai aperçue pour la première fois.
Bon, je vous avoue que cette mini-conversation n'avait rien, mais alors rien d'intellectuel. Je vous explique ?
Donc... ce matin, je suis passée devant sa salle de classe en croyant que le cours allait terminer (la porte était ouverte). Juste à ce moment-là, elle a tourné la tête et m'a aperçue puisqu'elle était sur la table près de la porte (justement là où j'avais écrit le petit mot dont je parle ci-dessus, qui, je l'ai vu après, a été effacé). Après vérification, je me suis rappelée qu'elle avait deux heures de cours.
Je suis donc allée boire un p'tit chocolat tout en travaillant sur
La Deffence et Illustration de la Langue Françoyse de Joachim Du Bellay (je sais, ça donne envie) et, l'heure venue, me suis de nouveau dirigée vers la classe sous le prétexte d'aller rejoindre une amie qui est dans ce fameux TD. Je monte donc tous nos étages, et dans le couloir, j'aperçois Gavroche, en train de discuter avec un prof. Toute seule. Ce qui signifie donc que la classe a déjà dû partir. J'avance jusqu'à la salle et, en effet, il n'y a plus personne.
(C'est très perturbant, mon chat n'arrête pas de grimper sur tout ce qu'il y a dans ma chambre et vient de casser mes rideaux.)Je me retourne, priant pour que Gavroche soit toujours là et... oui ! Rassemblant tout mon courage, je m'approche d'elle et...
- Euh, excuse-moi, tu es bien en TD*numéro* ?
- Euh oui.
- Est-ce que tu connais *le prénom de mon amie* ?
- Ah, absolument pas ! Désolée.
- C'est pas grave, merci.
Et... ça s'arrête là. Mon Dieu qu'elle est belle. Et son sourire... Et sa voix... Et ses sourcils... Et hum oui, bon...
Je l'ai recroisée dehors cinq minutes après et ai tenté de lui sourire mais elle regardait droit devant elle et ne m'a pas vue (ou a fait semblant), elle avait son air secret là, cet air qui fait qu'on a l'impression que ce n'est absolument pas le moment de lui parler...
Le plus curieux, c'est qu'à chaque fois que je la vois, mon cœur fait un bond dans ma poitrine et que lorsque je lui ai parlé, je me maîtrisais parfaitement et j'étais plutôt zen. Pas de tremblements ni rien dans le genre. Vous croyez que je suis normale
(hormis mon grand manque de confiance en moi et mon aptitude à être extrêmement chiante) ?