félicitations pour ce premier pas!!!
tu sais étant donné ce qu'elle vit je pense que sans doute ce que les autres peuvent anoncer d'inattendu devient bien plus relatif à ses yeux.
tu va la sortir un peu de son univers à elle si tu lui parles... et sortir c'est ce dont elle a besoin. Si tu ne lui donne pas a voir un cadre différent du sien pour qu'elle fasse elle même le trajet de ce qui la sépare des relations humaines normales, ça ne marchera pas!
bonne vacances donc?
amoureuse d'une femme battue
-
ExMembre L
en tous cas, tu as vraiment bien fait de te "confier" à elle. Je n'aurais pas eu l'idée de te le "conseiller, mais c'est vraiment bien.
on se sent frcément plus en confiance avec des personnes qui se sont confiées à nous, elle va te faire confiance et savoir qu'elle peut te parler si besoin, puisque tu lui as confié des choses très personnelles...
bravo !
pourvu que tout continue ainsi, très très doucement, mais toujours bien.
iorini
on se sent frcément plus en confiance avec des personnes qui se sont confiées à nous, elle va te faire confiance et savoir qu'elle peut te parler si besoin, puisque tu lui as confié des choses très personnelles...
bravo !
pourvu que tout continue ainsi, très très doucement, mais toujours bien.
iorini
Bonsoir, juste pour vous tenir au courant de ces derniers jours.
Je la ramène donc presque tous les jours en voiture après le travail. Ca fait deux jours qu'on s'arrête boire un verre avant de se quitter. Mes confidences récentes me font accepter comme amie il me semble. Elle commence à parler d'elle, mais évite toujours d'aborder ses problèmes conjugaux.
Je sais qu'il me faudra être patiente, mais je fini par douter qu'elle le fasse un jour.
Seul point très positif, elle m'a rappelé mon invitation pour déjeuner ensemble et m'a proposé le 04 au soir parce que son mec doit sortir avec des copains.
Pour le coup, j'ai hate d'être à samedi prochain.
Je la ramène donc presque tous les jours en voiture après le travail. Ca fait deux jours qu'on s'arrête boire un verre avant de se quitter. Mes confidences récentes me font accepter comme amie il me semble. Elle commence à parler d'elle, mais évite toujours d'aborder ses problèmes conjugaux.
Je sais qu'il me faudra être patiente, mais je fini par douter qu'elle le fasse un jour.
Seul point très positif, elle m'a rappelé mon invitation pour déjeuner ensemble et m'a proposé le 04 au soir parce que son mec doit sortir avec des copains.
Pour le coup, j'ai hate d'être à samedi prochain.
bonsoir belle,
pour reprendre sur le thème plus général, je cite la Noiraude :
Bref, c'est simple de conseiller à quelqu'un subissant des violences conjugales de partir le plus vite possible ; c'en est souvent une autre de l'atteindre, de la décider à parler, de lui montrer qu'elle est victime et pas coupable, et que donc elle doit se reconstruire ailleurs. C'est toute sa personnalité qui est souvent détruite, et sa reconstruction doit souvent passer par un professionnel.
ce que je voulais te dire pour t'encourager à patienter est comme une variation sur ce qu'a écrit La Noiraude, avec l'éclairage de Mady.
comme te l'a signalé Mady, il se peut qu'elle soit très attachée à cet homme, c'est incompréhensible vu de l'extérieur mais très possible. Il est possible aussi qu'il la manipule de façon consciente ou non. Si tu n'as encore rien lu sur les manipulateurs je te conseille par exemple "Les manipulateurs et l'amour" de Isabelle Nazare-Aga. En cherchant la référence, j'ai d'ailleurs vu que le thème des manipulateurs est souvent débattu sur des forums...
D'autre part, si elle met très longtemps à te parler, il se peut que ce soit parce que, par cette parole, cette verbalisation, elle sera obligée de regarder la situation en face, dans la réalité.
Il est peut-être "plus simple" pour elle, si elle est trop fragile, de vivre ces violences plutôt que de se trouver face à la réalité.
Ce qui veut dire aussi, que tout ce que tu fais en ce moment, pour l'aider à vivre, à prendre confiance en elle, à se sentir soutenue et appréciée, est primordial. Grâce à tout cela, elle va trouver la force nécessaire, petit à petit.
Bravo à toi, BELLE, mais fais bien attention à te protéger, toi aussi, je rejoins tous ceux (dont Mady) qui te l'ont déjà dit. D'ailleurs, si tu veux en faire trop, trop vite, tu risques de perdre tes forces et de ne plus avoir la capacité de faire quoi que ce soit.
iorini
pour reprendre sur le thème plus général, je cite la Noiraude :
Bref, c'est simple de conseiller à quelqu'un subissant des violences conjugales de partir le plus vite possible ; c'en est souvent une autre de l'atteindre, de la décider à parler, de lui montrer qu'elle est victime et pas coupable, et que donc elle doit se reconstruire ailleurs. C'est toute sa personnalité qui est souvent détruite, et sa reconstruction doit souvent passer par un professionnel.
ce que je voulais te dire pour t'encourager à patienter est comme une variation sur ce qu'a écrit La Noiraude, avec l'éclairage de Mady.
comme te l'a signalé Mady, il se peut qu'elle soit très attachée à cet homme, c'est incompréhensible vu de l'extérieur mais très possible. Il est possible aussi qu'il la manipule de façon consciente ou non. Si tu n'as encore rien lu sur les manipulateurs je te conseille par exemple "Les manipulateurs et l'amour" de Isabelle Nazare-Aga. En cherchant la référence, j'ai d'ailleurs vu que le thème des manipulateurs est souvent débattu sur des forums...
D'autre part, si elle met très longtemps à te parler, il se peut que ce soit parce que, par cette parole, cette verbalisation, elle sera obligée de regarder la situation en face, dans la réalité.
Il est peut-être "plus simple" pour elle, si elle est trop fragile, de vivre ces violences plutôt que de se trouver face à la réalité.
Ce qui veut dire aussi, que tout ce que tu fais en ce moment, pour l'aider à vivre, à prendre confiance en elle, à se sentir soutenue et appréciée, est primordial. Grâce à tout cela, elle va trouver la force nécessaire, petit à petit.
Bravo à toi, BELLE, mais fais bien attention à te protéger, toi aussi, je rejoins tous ceux (dont Mady) qui te l'ont déjà dit. D'ailleurs, si tu veux en faire trop, trop vite, tu risques de perdre tes forces et de ne plus avoir la capacité de faire quoi que ce soit.
iorini
Bonsoir Iorini et merci pour ce titre de livre et pour ton soutien.
J'ai déjà commencé à lire "le harcellement moral" de Marie France Hirigoyen. C'est une assistante sociale qui me l'a conseillé.
Ce que tu dis, je le retrouve à la lecture de ce livre. Elle peut malheureusement être très attachée à cet homme et ne pas avoir envie consciemment de partir. Elle ne se voit peut être pas en danger.
Par contre, et c'est ce qui explique que je puisse être impatiente, c'est que moi je la vois en danger. On lit trop fréquemment dans les journaux que des femmes sont décédées suite aux sévices de leur mec.
Le fait qu'il ne l'ai pas frappée depuis qq temps n'est pas gage qu'il ne recommencera pas, au contraire. L'auteur explique qu'après avoir reçu des coups, la victime connait ce qu'il nomme "la lune de miel", une période plus ou moins longue ou l'agresseur se montre très attentionné ce qui brouille la perception de sa victime.
Tout cela pour dire que tout en sachant que ce sera long, je ne peux m'empêcher d'espérer qu'elle mettra fin à cette situation le plus vite possible.
Pour être très claire, je sais que de l'aimer accentue la perception que j'ai du problème, et que son suplice me rapproche encore d'elle, mais il m'est très difficile de dissocier sa souffrance de mes sentiments.
Ce qui explique aussi certains moments de "déprime" face à l'ampleur du problème.
Pourtant, j'aurai agit de même je pense pour n'importe qui d'autre.
Il me parrait invraissenblable que de telles violences puissent exister dans l'indifférence générale.
J'ai déjà commencé à lire "le harcellement moral" de Marie France Hirigoyen. C'est une assistante sociale qui me l'a conseillé.
Ce que tu dis, je le retrouve à la lecture de ce livre. Elle peut malheureusement être très attachée à cet homme et ne pas avoir envie consciemment de partir. Elle ne se voit peut être pas en danger.
Par contre, et c'est ce qui explique que je puisse être impatiente, c'est que moi je la vois en danger. On lit trop fréquemment dans les journaux que des femmes sont décédées suite aux sévices de leur mec.
Le fait qu'il ne l'ai pas frappée depuis qq temps n'est pas gage qu'il ne recommencera pas, au contraire. L'auteur explique qu'après avoir reçu des coups, la victime connait ce qu'il nomme "la lune de miel", une période plus ou moins longue ou l'agresseur se montre très attentionné ce qui brouille la perception de sa victime.
Tout cela pour dire que tout en sachant que ce sera long, je ne peux m'empêcher d'espérer qu'elle mettra fin à cette situation le plus vite possible.
Pour être très claire, je sais que de l'aimer accentue la perception que j'ai du problème, et que son suplice me rapproche encore d'elle, mais il m'est très difficile de dissocier sa souffrance de mes sentiments.
Ce qui explique aussi certains moments de "déprime" face à l'ampleur du problème.
Pourtant, j'aurai agit de même je pense pour n'importe qui d'autre.
Il me parrait invraissenblable que de telles violences puissent exister dans l'indifférence générale.
"dans l'indifférence générale", pas forcément, tu as toi-même analysé les raisons qui font que les victimes n'ont parfois même pas franchi le pas de se reconnaître comme victimes...
et ne souhaitent pas de soutien extérieur...
Comme il est vraiment difficile d'intervenir, les gens peuvent se décourager avant même d'avoir essayé quoi que ce soit
et, je crois que c'est La Noiraude qui l'a exprimé, l'entourage, "nous", la socitété, avons trop souvent tendance à ne pas réaliser l'ampleur et la gravité de ce que vit la victime, même dans le cas où il n'y a plus un peu de machisme incrusté au fond de nous (La Noiraude encore, au tout début de la discussion).
Il y a peut-être des méthodes pour limiter le danger de violence physique grave? par exemple, qu'elle intègre bien le fait que si elle sent que ça tourne mal, elle doit impérativement se protéger, soit en appelant la police, une ligne d'appel, une voisine, soit en quittant l'appartement...
Bien entendu, pour que vous puissiez échanger ce type de conseil, il faudrait déjà qu'elle ait accepté de te parler un minimum.
Pour te "rassurer", dis-toi que sur le nombre considérable de femmes soumises à de telles violences, les accidents (ou sévices) dramatiques n'arrivent au fond pas trop souvent, la chance pour que ça tombe sur elle n'est pas non plus très grande (mais bien entendu je te comprends entièrement, c'est juste pour que tu puisses supporter en attendant de pouvoir lui donner la force de se préserver, elle)
Essaie de la faire parler sur sa famille, de qui pourrait-elle se sentir assez proche pour les appeler si besoin (en attendant d'oser se confier à toi)?
iorini
et ne souhaitent pas de soutien extérieur...
Comme il est vraiment difficile d'intervenir, les gens peuvent se décourager avant même d'avoir essayé quoi que ce soit
et, je crois que c'est La Noiraude qui l'a exprimé, l'entourage, "nous", la socitété, avons trop souvent tendance à ne pas réaliser l'ampleur et la gravité de ce que vit la victime, même dans le cas où il n'y a plus un peu de machisme incrusté au fond de nous (La Noiraude encore, au tout début de la discussion).
Il y a peut-être des méthodes pour limiter le danger de violence physique grave? par exemple, qu'elle intègre bien le fait que si elle sent que ça tourne mal, elle doit impérativement se protéger, soit en appelant la police, une ligne d'appel, une voisine, soit en quittant l'appartement...
Bien entendu, pour que vous puissiez échanger ce type de conseil, il faudrait déjà qu'elle ait accepté de te parler un minimum.
Pour te "rassurer", dis-toi que sur le nombre considérable de femmes soumises à de telles violences, les accidents (ou sévices) dramatiques n'arrivent au fond pas trop souvent, la chance pour que ça tombe sur elle n'est pas non plus très grande (mais bien entendu je te comprends entièrement, c'est juste pour que tu puisses supporter en attendant de pouvoir lui donner la force de se préserver, elle)
Essaie de la faire parler sur sa famille, de qui pourrait-elle se sentir assez proche pour les appeler si besoin (en attendant d'oser se confier à toi)?
iorini
J'essaye moi aussi de me dire que les cas extrèmes ne sont pas si nombreux et de suite après je me dis qu'il suffit d'une fois. J'ai également lu que les mauvais traitements répétés peuvent conduire la victime à faire une TS.
Pas rassurant.
J'ai évoqué sa famille une fois, après lui avoir parlé de la mienne. Elle m'a juste répondu qu'elle ne la voit pas souvent elle non plus.
Encore un sujet difficile à lui faire aborder.
Pas rassurant.
J'ai évoqué sa famille une fois, après lui avoir parlé de la mienne. Elle m'a juste répondu qu'elle ne la voit pas souvent elle non plus.
Encore un sujet difficile à lui faire aborder.
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ExMembre L
herf laisse lui le temps. Tu sais... je n'aime pas dire ça, mais si cette femme (ce que je ne souhaite pas!!) est désespérée au point de faire une TS malgré tout ton soutien, c'est que tu ne pouvais rien y faire.
Ceci étant ne t'inquiète pas trop non plus, c'est tout de même un cas très extrême. aide la comme tu peux mais n'oublie jamais qu'à lorigine de cela il y a sans aucun doute une foule de problèmes annexes profonds qui l'ont conduit à accèpter cette situation sans se révolter. Et là tu repars sur les origines de sa vie... c'est très délicat. Et sans doute aussi douloureux que la situation actuelle. une amitié pareille nécessite bien souvent des années avant de voir s'effondrer lors de moments très privilégiés les dernières barrières. Ca peut aller plus vite compte tenu de la nécessité dans laquelle elle se trouve selon toi (ce n'est d'ailleurs que selon toi toujours hein.) mais reste modérée dans tes attentes. Il ne serait pas bon qu'elle sente un malaise parceque tu as des attentes qu'elle n'est pas prête à satisfaire concernant tes questions. Son silence c'est son droit.
Ceci étant ne t'inquiète pas trop non plus, c'est tout de même un cas très extrême. aide la comme tu peux mais n'oublie jamais qu'à lorigine de cela il y a sans aucun doute une foule de problèmes annexes profonds qui l'ont conduit à accèpter cette situation sans se révolter. Et là tu repars sur les origines de sa vie... c'est très délicat. Et sans doute aussi douloureux que la situation actuelle. une amitié pareille nécessite bien souvent des années avant de voir s'effondrer lors de moments très privilégiés les dernières barrières. Ca peut aller plus vite compte tenu de la nécessité dans laquelle elle se trouve selon toi (ce n'est d'ailleurs que selon toi toujours hein.) mais reste modérée dans tes attentes. Il ne serait pas bon qu'elle sente un malaise parceque tu as des attentes qu'elle n'est pas prête à satisfaire concernant tes questions. Son silence c'est son droit.