J'avais refusé d'aller voir le gynéco, d'abord par pudeur. Par la suite, l'option de la pilule ne me plaisait pas vraiment. Même si effectivement, il a été prouvé récemment qu'elle préservait plus ou moins les femmes du cancer, jouer avec les cycles, les hormones et tout l'toutim me botte pas des masses.
Je m'avalais alors par poignées des Prontalgine, une bouillotte sur le bide (quand je ne la virais pas en gesticulant comme un poisson qui agonise hum) . La douleur était toujours là mais amoindrie et c'était comme si je m'en foutais, ma tête était ailleurs (à la limite, jme demande si c'était si bien que ça de s'enfiler médocs sur médocs

Et puis ça m'a passé. Enfin, j'ai mal une fois sur deux et encore, quand j'ai mal, c'est gênant mais très supportable.
En fait, ça correspond avec un changement, mon évolution. La douleur s'en est allée quand j'ai commencé à m'accepter, moi et ma féminité. Quand j'ai commencé à me sentir mieux dans ma vie et dans mon corps (haha la phrase qui tue).
Tout ça pour dire que si tu ne prends pas la pilule, il y a à mon sens pas de remède miracle si ce n'est euh... le bonheur ?

Enfin ça a été ça pour moi quoi.
Voilou