vous et votre corps
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- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Hé bien pourquoi? Montrer qu'un équilibre serein est possible c'est super aussi! c'est un truc ça.... hésiter à dire qu'on va bien quand tout le monde va mal... aller presque jusqu'à s'inventer des maux pour pas faire le type heureux.
Je ne suis pas d'accord. Quand je vais bien je m'en réjouis, je sais que souvent ça ne dure pas, que ce sont des instants précieux dont on peut se féliciter, parce que chacun cherche à les atteindre.
Si je vais mal, je cherche à m'en sortir. Avoir l'image de quelqu'un qui va bien ça aide et puis ça fait plaisir pour l'autre. Je pense qu'il est mauvaise de jalouser les autres. Se réjouir pour eux en attendant notre tour c'est mieux. ça rend heureux pour eux, ça rend espoir pour nous.
Le truc c'est de toujours aller vers le mieux pour soi aider dans la mesure du possible les autres à atteindre unéquilibre et ne jalouser personne si par bonheur ça va bien pour quelqu'un. Se dire que la vie va ainsi, et que la paix nous rejoindra à un moment ou à un autre nous aussi!
Je ne suis pas d'accord. Quand je vais bien je m'en réjouis, je sais que souvent ça ne dure pas, que ce sont des instants précieux dont on peut se féliciter, parce que chacun cherche à les atteindre.
Si je vais mal, je cherche à m'en sortir. Avoir l'image de quelqu'un qui va bien ça aide et puis ça fait plaisir pour l'autre. Je pense qu'il est mauvaise de jalouser les autres. Se réjouir pour eux en attendant notre tour c'est mieux. ça rend heureux pour eux, ça rend espoir pour nous.
Le truc c'est de toujours aller vers le mieux pour soi aider dans la mesure du possible les autres à atteindre unéquilibre et ne jalouser personne si par bonheur ça va bien pour quelqu'un. Se dire que la vie va ainsi, et que la paix nous rejoindra à un moment ou à un autre nous aussi!
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- Inscription : dim. juil. 31, 2005 9:06 am
perso, j'ai pas de problème avec mon corps.
Ca a peut-être été le cas dans le passé, à un moment où j'avais du mal à assumer ma féminité, donc forcément, quand ça commence à pousser, ben c'est pas évident à gérer
Aujourd'hui je pense que qques kilos en moins serait sympa, mais je ne complexe pas du tout.
Aucun souci, je suis plutôt bien dans ma peau de ce côté là.
Ca a peut-être été le cas dans le passé, à un moment où j'avais du mal à assumer ma féminité, donc forcément, quand ça commence à pousser, ben c'est pas évident à gérer

Aujourd'hui je pense que qques kilos en moins serait sympa, mais je ne complexe pas du tout.
Aucun souci, je suis plutôt bien dans ma peau de ce côté là.
Bon. Puisque lulu galipette l'encourage, alors je le dis : moi etre equilibriste.
J'ai toujours eu de bonnes joues mais des cotes saillantes - l 'évolution a des hocquets, mais je n'ai jamais eu de vrais problemes avec mon corps , a part a l'age honni 12-15 ans, de transition - pas de veritables problemes de poids.
Je me demande si je ne suis pas un peu jeune pour donner une reponse definitive en ce qui me concerne ; mais je sais qu'il m'est arrivé de complexer, par cycles disons -
et qu'a force, c'est en observant simplement les gens autour que ca part. Me suis rendue compte qu'en voyant quelqu'un je ne me faisait jamais la remarque interieure "ouah, trop maigre, ou trop grosse" mais plutot "tiens, elle est stylée, elle". Ou au contraire " aieaieaie, les ravages de la Mode".Bref - que l'attitude et la façon de se porter marquaient bien plus, que ce soit au premier regard ou apres, que la grosseur des mollets.
Ca sonne bisounours, dit comme ca, mais bon.
Maintenant, j'ai aussi eu la chance d'avoir des parents qui ne m'ont jamais fait de remarque telles que j'en vois dans beaucoup de temoignage... et me designe par "culo payo" (cul de poulet, apres le "cul de jument" de lul galipette) certes, m'enfin - faut trouver ce qui flatte, au lieu de cacher...c'a pris du temps, mais pour l'instant j'ai trouvé.
Et puis quand la fatigue est trop forte, trop de boulot, stress - re "ca ira mieux en etant plus mince". Alors c'est tous les efforts possibles pour m'accrocher a la moindre satisfaction - une regard dans la rue, ou un defi relevé, peut importe. Le fait que ben oui, y'a des gens qui m'aiment, que ce soit amis, famille, ou cherie, et que franchement ils s'en contrefichent de mes kilos (nan mais c'est vrai, vous ne roulez pas les yeux quand une/un ami(e) vous dit qu'il doit faire un regime, vous? )Juste une miette de 'en fait je suis pas si mal'. Et je suis trop flemmarde pour esperer decrocher la lune (avoir les mensurations de Claire Danes, toussa).
De toute maniere, les "quelques kilos en moins", ils ne partent jamais de là où il faudrait...
J'ai toujours eu de bonnes joues mais des cotes saillantes - l 'évolution a des hocquets, mais je n'ai jamais eu de vrais problemes avec mon corps , a part a l'age honni 12-15 ans, de transition - pas de veritables problemes de poids.
Je me demande si je ne suis pas un peu jeune pour donner une reponse definitive en ce qui me concerne ; mais je sais qu'il m'est arrivé de complexer, par cycles disons -
et qu'a force, c'est en observant simplement les gens autour que ca part. Me suis rendue compte qu'en voyant quelqu'un je ne me faisait jamais la remarque interieure "ouah, trop maigre, ou trop grosse" mais plutot "tiens, elle est stylée, elle". Ou au contraire " aieaieaie, les ravages de la Mode".Bref - que l'attitude et la façon de se porter marquaient bien plus, que ce soit au premier regard ou apres, que la grosseur des mollets.
Ca sonne bisounours, dit comme ca, mais bon.
Maintenant, j'ai aussi eu la chance d'avoir des parents qui ne m'ont jamais fait de remarque telles que j'en vois dans beaucoup de temoignage... et me designe par "culo payo" (cul de poulet, apres le "cul de jument" de lul galipette) certes, m'enfin - faut trouver ce qui flatte, au lieu de cacher...c'a pris du temps, mais pour l'instant j'ai trouvé.
Et puis quand la fatigue est trop forte, trop de boulot, stress - re "ca ira mieux en etant plus mince". Alors c'est tous les efforts possibles pour m'accrocher a la moindre satisfaction - une regard dans la rue, ou un defi relevé, peut importe. Le fait que ben oui, y'a des gens qui m'aiment, que ce soit amis, famille, ou cherie, et que franchement ils s'en contrefichent de mes kilos (nan mais c'est vrai, vous ne roulez pas les yeux quand une/un ami(e) vous dit qu'il doit faire un regime, vous? )Juste une miette de 'en fait je suis pas si mal'. Et je suis trop flemmarde pour esperer decrocher la lune (avoir les mensurations de Claire Danes, toussa).
De toute maniere, les "quelques kilos en moins", ils ne partent jamais de là où il faudrait...
Dernière modification par Zeish le dim. sept. 09, 2007 6:17 pm, modifié 2 fois.
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- Messages : 422
- Inscription : mar. mars 06, 2007 2:46 pm
J'ai hésité pas mal avant de mettre mon petit témoignage.
Et puis je me suis dit que c'était un pas important dans mon évolution.
Alors je me lance...
J'ai commencé à être en surpoids à l'âge de 8 ans, mes parents croyant bien faire ont commencé à me faire faire des régimes.
Etre gros dans la famille c'était vraiment une tare, j'ai un souvenir douloureux de mon père me disant : "tu pourrais être si belle si tu étais mince", je sais maintenant qu'il ne pensait pas à mal mais je crois que c'est à partir de ce moment là que je me suis haïs.
A l'école, je jouais les gros bras, les garçons manqué pour tenir les autres éloigné, je me réfugiais dans ma carapace (mon poids) pour me protéger des moqueries, à l'époque les gros et les grosses il n'y en avait pas beaucoup et j'étais souvent la seule de la classe si ce n'est de l'école d'ailleurs.
Ma vie s'est retrouvée rythmé par les régimes, la perte de poids, la frustration, l'arrêt du régime, la déprime, le reprise de poids.
Oh bien sur, je vivais enfin je survivais, aucune vie affective, trop peur d'être rejetée, je me considérais comme un monstre difforme incapable d'être aimer, j'avais l'impression de vivre une non-vie.
Extérieurement je sortais avec des ami(e)s, je riais, j'assurais le matériel mais à l'intérieur j'étais écorchée-vive. j'ai beaucoup écris, peints, je sortais ma souffrance comme ça.
Les années ont passées tant bien que mal, j'avais toujours quelques part au fond de moi une étincelle qui me disait que j'allais m'en sortir, que je devais continuer, et puis j'ai décidé de passer le pas et de faire mon coming-out, de vivre mon homosexualité, d'aimer et d'être aimer. J'avais 35 ans.
Il y a 2 ans et demi, soutenue par mon ex (je lui en serais toujours reconnaissante) j'ai décidé de commencer une psychothérapie pour changer mon mode de fonctionnement et surtout d'apprendre à m'aimer.
Pour la première fois de ma vie, j'ai découvert que je pouvais avoir de la tendresse et de l'amour pour moi.
Les changements se font petits à petits en moi, le chemin est encore long mais je me sens heureuse et apaisée de faire ce chemin, et le poids dans tout ça me direz-vous ?
hé bien il n'a plus la même importance pour moi néanmoins j'ai commencé à en perdre tranquillement et avec amour.
Mais ce n'est plus une priorité, l'important c'est que je m'aime
Merci pour ce sondage Lulu, il m'a permis de sortir une part d'ombre...
Et puis je me suis dit que c'était un pas important dans mon évolution.
Alors je me lance...
J'ai commencé à être en surpoids à l'âge de 8 ans, mes parents croyant bien faire ont commencé à me faire faire des régimes.
Etre gros dans la famille c'était vraiment une tare, j'ai un souvenir douloureux de mon père me disant : "tu pourrais être si belle si tu étais mince", je sais maintenant qu'il ne pensait pas à mal mais je crois que c'est à partir de ce moment là que je me suis haïs.
A l'école, je jouais les gros bras, les garçons manqué pour tenir les autres éloigné, je me réfugiais dans ma carapace (mon poids) pour me protéger des moqueries, à l'époque les gros et les grosses il n'y en avait pas beaucoup et j'étais souvent la seule de la classe si ce n'est de l'école d'ailleurs.
Ma vie s'est retrouvée rythmé par les régimes, la perte de poids, la frustration, l'arrêt du régime, la déprime, le reprise de poids.
Oh bien sur, je vivais enfin je survivais, aucune vie affective, trop peur d'être rejetée, je me considérais comme un monstre difforme incapable d'être aimer, j'avais l'impression de vivre une non-vie.
Extérieurement je sortais avec des ami(e)s, je riais, j'assurais le matériel mais à l'intérieur j'étais écorchée-vive. j'ai beaucoup écris, peints, je sortais ma souffrance comme ça.
Les années ont passées tant bien que mal, j'avais toujours quelques part au fond de moi une étincelle qui me disait que j'allais m'en sortir, que je devais continuer, et puis j'ai décidé de passer le pas et de faire mon coming-out, de vivre mon homosexualité, d'aimer et d'être aimer. J'avais 35 ans.
Il y a 2 ans et demi, soutenue par mon ex (je lui en serais toujours reconnaissante) j'ai décidé de commencer une psychothérapie pour changer mon mode de fonctionnement et surtout d'apprendre à m'aimer.
Pour la première fois de ma vie, j'ai découvert que je pouvais avoir de la tendresse et de l'amour pour moi.
Les changements se font petits à petits en moi, le chemin est encore long mais je me sens heureuse et apaisée de faire ce chemin, et le poids dans tout ça me direz-vous ?
hé bien il n'a plus la même importance pour moi néanmoins j'ai commencé à en perdre tranquillement et avec amour.
Mais ce n'est plus une priorité, l'important c'est que je m'aime

Merci pour ce sondage Lulu, il m'a permis de sortir une part d'ombre...

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- Messages : 422
- Inscription : mar. mars 06, 2007 2:46 pm
merci beaucoup iorini pour ton soutien, c'est une part de ma vie qui comporte beaucoup de souvenirs douloureux et donc c'est assez délicat et sensible pour moi d'en parler.
J'apprend à m'apprivoiser et à remettre les évènements et les émotions dans les bonnes cases.
La vie est devenue belle, mon esprit et mon coeur s'apaisent petit à petit.
J'apprend à m'apprivoiser et à remettre les évènements et les émotions dans les bonnes cases.
La vie est devenue belle, mon esprit et mon coeur s'apaisent petit à petit.

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- Messages : 422
- Inscription : mar. mars 06, 2007 2:46 pm
Je ne suis pas étonnée du fait que beaucoup de filles ne soient pas satisfaites de leur poids. Pour moi, ça n'est pas une surprise. Ce qui l'est davantage, ce sont les raisons pour lesquelles ce poids a une importance. Les propos des parents, notamment. Je trouve ça scandaleux. LEs paroles de parents sur un enfant à son sujet ont une importance considérable et une résonnance que l'on imagine pas...
Pour ma part, j'ai des périodes de boulimie. Je les associe à un ennui, une inactivité ou à un passage dans le creux de la vague. LA nourriture me fait du bien. J'adore manger.
Mais mon rapport à mon corps a aussi totalement changé : pendant et après ma grossesse. J'ai pris du poids et j'ai toujours quelques kilos que j'aimerais voir disparaître. Et aussi ces traces indélébiles - vergetures - qui font que je suis tout à fait incapable de me ballader nue devant une chérie. Ces traces sont une souffrance plus que mes kilos "en trop".
Pour ma part, j'ai des périodes de boulimie. Je les associe à un ennui, une inactivité ou à un passage dans le creux de la vague. LA nourriture me fait du bien. J'adore manger.
Mais mon rapport à mon corps a aussi totalement changé : pendant et après ma grossesse. J'ai pris du poids et j'ai toujours quelques kilos que j'aimerais voir disparaître. Et aussi ces traces indélébiles - vergetures - qui font que je suis tout à fait incapable de me ballader nue devant une chérie. Ces traces sont une souffrance plus que mes kilos "en trop".