Oui, pourquoi pas vivre des moments à deux ailleurs, si vous en avez envie.
Mais surtout, cette relation te convient-elle ? A mon avis, tu risques d'attendre longtemps avant qu'elle n'assume. Si tu peux vivre cette relation sans vous tripatouiller en public, c'est bien.
Comme dirait Madonna...
Re: Comme dirait Madonna...
On en revient toujours à soi. Irrémédiablement.
J'ai déjà eu cette longue conversion. Avec mes proches. Sur un sujet qui ne trotte un tête depuis quelques temps. Je n'arrive toujours pas à me mettre d'accord avec moi même. Alors je me suis dit. Élargissons le champs des répondants.
Pour bien saisir de quoi je parle - (Je sens que c'est très flou là. N'est-ce pas ?) - vous aurez besoin d'une mise à jour de cette histoire.
Aux dernières nouvelles, c'était les vacances d'été. On allait partir chacun de notre côté. Sans avoir mis des mots sur notre relation. Cinq jours avant de m'envoler, je suis passée la voir chez ses parents. "Papa, maman... C'est une amie de la fac". C'est vrai. Une amie. C'est pour ça qu'on a passé 3 heures à s'embrasser sur son lit. La porte fermée à clefs. Les murs encore couverts de posters d'ado. J'avais l'impression de revoir mes années lycée. Pas si lointaine pourtant. Mais complètement révolues. Ca m'a fait rire. Pas désagréable à revivre.
Je suis partie. On ne s'était rien promis. On a gardé contact tout l'été. Mail. Skype. Instagram. J'espérais qu'elle profiterait du temps pour réfléchir sur elle. Et sur nous. Eventuellement. J'ai eu une histoire d'été. Dont je ne lui pas parlé. Parce que la chair est faible. Et que je peux être une connasse.
Puis retour. Rentrée. On a repris les choses où elles étaient. On les a poussées plus loin. (Autrement dit, on a couché ensemble. Chose qu'on avait pas faite avant. Pour cause de "pas mettre la pression". Et autres histoires dont on a déjà parlé ici.) Notre relation est devenue ce que je qualifierais de "couple monogame".
Seulement... Parce qu'il y a toujours un seulement n'est-ce pas ? Et c'est la partie qui m'agace.
Seulement.... Elle refuse d'en parler à qui que ce soit. Je suis out. Beaucoup de mes ami(e)s sont LGBT. Les autres sont des alliés. J'ai fait mon coming-out à mes parents à 16ans. Ce fut dur. J'en ai bavé. Croyez moi. Mais je l'ai fait. On a pas mal d'amis en commun. Nous savoir en couple ne leur poserait aucun problème. Sachant que la moitié d'entre eux le sait déjà. Et ignore l'éléphant au milieu de la pièce, par égard pour elle. Ses parents ne sont pas des hipsters bio. Mais ils ne la jetteront pas dehors non plus. Je ne peux pas la toucher en public. (Il n'est pas ici question d'aller chatouiller ses amygdales avec ma langue. Je parle ici du minimum de contact humain qu'un couple requiert.)
Au début, j'ai temporisé. Bien sur. Je comprends. Prends ton temps ma chérie. C'est vrai, c'est difficile. Mais rien ne bouge. Je sens un blocage immense. Elle refuse de parler de sa sexualité. Même avec moi.
Alors voilà. Je suis partagée.
Je me suis battue pour être la lesbienne fière que je suis maintenant. Je ne veux pas être forcée de retourner dans le placard. Ca me rend malade. Je sais comment je vois ma vie dans l'avenir. Je veux que mes amis, mes parents sachent ce qu'elle représente pour moi. Je ne veux pas être "la fille avec qui elle traîne". Je veux être avec quelqu'un qui est fier d'être ce qu'il est. Fier d'être avec moi. Et suffisamment courageux pour rester fier. Même quand ça devient vraiment difficile.
Mais de l'autre... On est intensément compatible. Intellectuellement. Sexuellement. En privé, je me sens bien avec elle. La quitter pour ça... Ca me fait me sentir comme une merde. Je sais que c'est difficile de s'assumer. Je peux patienter. L'aider. Attendre. Encore un peu.
Ce fut un long texte. Je n'ai pas eu le temps d'en préparer un court.
Un avis ? Ou pas.
J'ai déjà eu cette longue conversion. Avec mes proches. Sur un sujet qui ne trotte un tête depuis quelques temps. Je n'arrive toujours pas à me mettre d'accord avec moi même. Alors je me suis dit. Élargissons le champs des répondants.
Pour bien saisir de quoi je parle - (Je sens que c'est très flou là. N'est-ce pas ?) - vous aurez besoin d'une mise à jour de cette histoire.
Aux dernières nouvelles, c'était les vacances d'été. On allait partir chacun de notre côté. Sans avoir mis des mots sur notre relation. Cinq jours avant de m'envoler, je suis passée la voir chez ses parents. "Papa, maman... C'est une amie de la fac". C'est vrai. Une amie. C'est pour ça qu'on a passé 3 heures à s'embrasser sur son lit. La porte fermée à clefs. Les murs encore couverts de posters d'ado. J'avais l'impression de revoir mes années lycée. Pas si lointaine pourtant. Mais complètement révolues. Ca m'a fait rire. Pas désagréable à revivre.
Je suis partie. On ne s'était rien promis. On a gardé contact tout l'été. Mail. Skype. Instagram. J'espérais qu'elle profiterait du temps pour réfléchir sur elle. Et sur nous. Eventuellement. J'ai eu une histoire d'été. Dont je ne lui pas parlé. Parce que la chair est faible. Et que je peux être une connasse.
Puis retour. Rentrée. On a repris les choses où elles étaient. On les a poussées plus loin. (Autrement dit, on a couché ensemble. Chose qu'on avait pas faite avant. Pour cause de "pas mettre la pression". Et autres histoires dont on a déjà parlé ici.) Notre relation est devenue ce que je qualifierais de "couple monogame".
Seulement... Parce qu'il y a toujours un seulement n'est-ce pas ? Et c'est la partie qui m'agace.
Seulement.... Elle refuse d'en parler à qui que ce soit. Je suis out. Beaucoup de mes ami(e)s sont LGBT. Les autres sont des alliés. J'ai fait mon coming-out à mes parents à 16ans. Ce fut dur. J'en ai bavé. Croyez moi. Mais je l'ai fait. On a pas mal d'amis en commun. Nous savoir en couple ne leur poserait aucun problème. Sachant que la moitié d'entre eux le sait déjà. Et ignore l'éléphant au milieu de la pièce, par égard pour elle. Ses parents ne sont pas des hipsters bio. Mais ils ne la jetteront pas dehors non plus. Je ne peux pas la toucher en public. (Il n'est pas ici question d'aller chatouiller ses amygdales avec ma langue. Je parle ici du minimum de contact humain qu'un couple requiert.)
Au début, j'ai temporisé. Bien sur. Je comprends. Prends ton temps ma chérie. C'est vrai, c'est difficile. Mais rien ne bouge. Je sens un blocage immense. Elle refuse de parler de sa sexualité. Même avec moi.
Alors voilà. Je suis partagée.
Je me suis battue pour être la lesbienne fière que je suis maintenant. Je ne veux pas être forcée de retourner dans le placard. Ca me rend malade. Je sais comment je vois ma vie dans l'avenir. Je veux que mes amis, mes parents sachent ce qu'elle représente pour moi. Je ne veux pas être "la fille avec qui elle traîne". Je veux être avec quelqu'un qui est fier d'être ce qu'il est. Fier d'être avec moi. Et suffisamment courageux pour rester fier. Même quand ça devient vraiment difficile.
Mais de l'autre... On est intensément compatible. Intellectuellement. Sexuellement. En privé, je me sens bien avec elle. La quitter pour ça... Ca me fait me sentir comme une merde. Je sais que c'est difficile de s'assumer. Je peux patienter. L'aider. Attendre. Encore un peu.
Ce fut un long texte. Je n'ai pas eu le temps d'en préparer un court.
Un avis ? Ou pas.Re: Comme dirait Madonna...
Mais enfin, un amour caché c’est deux fois plus palpitant…
Vous êtes jeunes. Si j’ai bien compris, c’est sa première relation.
Je suppose qu’en plus de te montrer compréhensive, tu as également tenté l’argumentation + essayé de procéder par petites étapes (ex : lui prendre discrètement la main au cinéma ou au théâtre quand les lumières sont éteintes ; l’embrasser furtivement au détour d’une rue déserte ; lui passer deux secondes le bras sur l’épaule quand vous vous promenez dans une ville gay-friendly dans laquelle personne ne vous connaît? Mais oui, et si vous partiez en voyage, rien qu’à deux ?)
Est-ce qu’elle met des mots sur la cause de son blocage ?
Ou bien tu fais avec, sans rien espérer. Parce que c’est l’amour fou. Tu vis le moment présent. Et peut-être que l’âge, la nécessité de mener à bien certains projets communs, ou une certaine force acquise par votre couple, feront que ta dulcinée se détendra d’elle-même.
Ou bien tu ne fais pas avec. Tu argumentes, négocies (mais tu n’imposes pas). Et si ça ne change pas, au bout d’un moment, tu ressentiras sans doute le besoin de mettre fin à la relation.
Communiquer.
Décider quelles sont tes priorités, et agir en conséquence.
Vous êtes jeunes. Si j’ai bien compris, c’est sa première relation.
Je suppose qu’en plus de te montrer compréhensive, tu as également tenté l’argumentation + essayé de procéder par petites étapes (ex : lui prendre discrètement la main au cinéma ou au théâtre quand les lumières sont éteintes ; l’embrasser furtivement au détour d’une rue déserte ; lui passer deux secondes le bras sur l’épaule quand vous vous promenez dans une ville gay-friendly dans laquelle personne ne vous connaît? Mais oui, et si vous partiez en voyage, rien qu’à deux ?)
Est-ce qu’elle met des mots sur la cause de son blocage ?
Ou bien tu fais avec, sans rien espérer. Parce que c’est l’amour fou. Tu vis le moment présent. Et peut-être que l’âge, la nécessité de mener à bien certains projets communs, ou une certaine force acquise par votre couple, feront que ta dulcinée se détendra d’elle-même.
Ou bien tu ne fais pas avec. Tu argumentes, négocies (mais tu n’imposes pas). Et si ça ne change pas, au bout d’un moment, tu ressentiras sans doute le besoin de mettre fin à la relation.
Communiquer.
Décider quelles sont tes priorités, et agir en conséquence.