Hey everybody...
Je n'ai pas donné beaucoup de nouvelles ces derniers temps. Il est vrai que j'ai été assez occupée, et pas forcément très en forme pour poster.
Il s'est passé un certain nombre de choses depuis les dernières fois. Je ne vais pas vous raconter les détails
(même si vous en mourrez d'envie, mais je préfère éviter, d'autant plus que Gavroche connaît l'existence de ce topic, et n'a pas fui, non !
)...
Nous sommes parties deux jours et demi à Paris, une amie nous hébergeait, et ça s'est très bien passé, elles se sont très bien entendues et je n'avais pas à m'inquiéter de ce côté-là. Mais comment vous dire... Nous avons eu cette discussion en arrivant, toutes les deux. Et c'est tellement dur de parler. De dire ce qu'on ressent, ce qu'on attend, alors que tout semblait clair lorsqu'on se repassait les mots dans le noir. Mais face à elle, je n'y arrive pas...
Nous avons vécu de très beaux moments
(de très beaux bisous, aussi !), mais... Nous n'attendons pas les mêmes choses. Elle est trop libre, pas assez attachée, et moi je la mets sur un piédestal, je ne sais plus rien, avec elle. Je ne sais plus parler, je ne réfléchis plus, au point que ça en devient gênant, que je suis mal à l'aise et que j'ai l'impression de ne pas être à ma place et de la déranger. Je perds totalement ma confiance en moi et je m'écrase. Et j'ai envie de quelque chose de durable, basé sur la confiance... Elle me déstabilise beaucoup, parce qu'elle est mystérieuse et lunatique...
Je lui ai écrit une lettre dimanche soir. Un ami vient de partir, il doit la poster.
Les contes de fées n'existent pas... et tant pis, hein, on s'en remet toutes j'imagine, et j'espère bien que ça ne signifie pas la fin de tout, parce que je compte la revoir, apprendre à vraiment la connaître, retrouver ma conversation, et réaliser qu'elle est une fille normale
(ce que vous pourrez vous-mêmes constater à la Gay Pride de Paris si tout va bien mais alors mesdemoiselles, je vous préviens : pas d'hystérie !).
Je ne perds pas ma naïveté et mes illusions pour autant. Je me remets à attendre. Attendre quoi, je ne sais pas, mais nous verrons...