J'ai pris le temps de laisser passer plus de 24h entre la lecture et ma réponse (qui n'est pas la verité absolue, loin de là, mais simplement mon point de vue et une partie de mon histoire).
Alors quand même, mon histoire bien loin de la tienne, mais bon y'a aussi la relation patient/soignant. Le temps aussi (moins long) change la donne.
Bon bref, j'ai été amenée (obligée) à voir un kiné pendant 3 mois tous les jours (enfin pas le week end, et celui ci me parraissait très long.. j'étais hospitalisée et temporairemenent invalide alors il n'y a pas beaucoup de distractions).
Il était assez jeune, c'était ma seule présence masculine à l'époque, on s'entendait plutot bien et je passais beaucoup de temps avec lui. Au début il venait même dans ma chambre donc bien forcer de lui parler, jsuis pas une associale (par la suite, même si je n'avais pas réeduc, je descendais pour parler devant son box).
Juste pour dire que je ne le connais pas depuis aussi lgtps que toi mais qu'on a quand meme eu le tps de devenir très proche, limite intime, en très peu de temps, on se racontait nos histoires d'ex, ou des choses que seuls des amis de longue date connaissent... faut dire que j'avais un énorme besoin de parler à cette époque.
Il venait aussi me voir, comme ça, vérifier que j'étais reveillée par tel interne ou directement dans ma chambre.
Evidement, les autres personnels soignants ont vu notre rapprochement mais les règles étant claires dans ce genre de métiers (et dans un établissement hospitalier c'est assez rude : les aides soignantes n'avaient même pas le droit de me tutoyer normalement!), donc il y a eu quelques remarques, blagues, questions ("Est ce que c'est ton type de mec? heu non pas franchement

!") mais la relation patient/soignant restait dans les limites de ce qu'elle doit être pour tout le monde.
Mais effectivement, j'étais rentrée dans une sorte d'idéalisation... C'était la seule personne que je voyais quoditiennement, qui était content de me voir et reciproquement, à qui je racontais ma vie et j'adorais entendre la sienne, j'avais l'impression que j'apprenais des choses, qu'on avait toujours des conversations passionnantes (c'est vrai que dans ma chambre, j'avais MTV!!), c'était devenu un mec idéal (bon physiquement c'était pas ca, car c'était tjs un mec!), une sorte d'attirance platonique...
Je me disais sincerement que s'il avait été une fille, j'aurrais tout fait pour l'avoir car on était sur la meme longueur d'onde en si peu de temps!
Maintenant, on continue à se voir en dehors, il a (enfin) compris que je n'étais pas interresée par les garcons et on s'entend encore mieux. Je l'apprécie toujours autant mais c'est vrai que je ne pense plus comme les mois précedents, je revois d'autres personnes, il reste important dans ma vie mais il ne se passera rien entre nous. Il m'a quand même avoué que comme j'étais toujours en retrait, il n'avait absoluement rien tenté (il veut maintenant que je lui présente des amies à moi, comme moi mais moins chiantes!!

)
3615 my live..
Tout ca pour dire que peut etre c'est aussi une sorte d'idéalisation parce que même s'il n'y a pas de rapport de supériorité, ya qd meme quelque chose... (qd nous on parlait de muscles et d'anatomie, je me sentait nettement "inférieure" à lui et pas de bol pour moi, il avait aussi travaillé dans mon domaine)
Egalement dans mon esprit, si elle sait que tu es homo et que vous vous connaissez bien (au point de savoir qu'elle est célibataire depuis lgtps) je pense qu'elle aurrait deja avoué être lesbienne ou bi... au moins fait des allusions.
sans oublier le +1 Zünisch
oula quand je commence sur le sujet, je suis intarrisable, je l'adore mon kiné