Amitié ambiguë
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Amitié ambiguë
Si je me suis inscrite aujourd'hui c'est pour vous raconter mon histoire et pour avoir quelques conseils par rapport à comment gérer le truc.
Voilà, depuis des années je suis une passionnée d'Italie et j'ai toujours rêvé d'y vivre un jour. J'ai donc choisi de faire une licence d'italien et j'ai fini par partir en Erasmus à Rome cette année.
Je suis aussi une très grande fan de Giorgia, une chanteuse italienne et c'est sur un forum de fans que j'ai rencontré Valentina il y a un peu moins d'un an. J'ai vu quelques vidéos qu'elle avait tournées avec une amie à l'occasion d'un concert et je l'ai trouvé sympa alors je l'ai très vite contactée. Au début (à cause de sales préjugés sur les français et d'une mauvaise expérience en France) elle me calculait pas du tout.
Et puis quelques mois plus tard j'ai décidé sur un coup de tête de monter à Milan pour enregistrer une émission télé avec Giorgia, on a donc commencé à se rapprocher. A Milan tout s'est super bien passé, je me souviens d'avoir senti un bon feeling avec elle, on a beaucoup passé de temps ensemble, beaucoup ri etc et j'ai même senti une pointe de jalousie de la part d'une super amie à elle. Je suis rentrée, je la sentais plus intéressée, elle m'appelait souvent sur msn et je me sentais plus proche d'elle.
On s'est revues en février, elle est venue à Rome pour un concert. Je suis allée la chercher elle et des amies à la gare, elle m'a sauté au cou, elle voulait plus me lâcher tellement que ça m'a mis mal à l'aise vis-à-vis des autres... Je les ai prises à la maison l'après-midi. Super moment à regarder des vidéos sur le pc etc. Elle me refait un super câlin et me dit qu'elle est heureuse de me revoir et d'être là. Elles s'en vont au concert avec un ami, je les rejoins plus tard et quand j'arrive je me souviens qu'elle a commencé à me frapper pour rigoler mais ça avait vraiment l'air du comportement de quelqu'un qui te cherche amoureusement d'ailleurs quelqu'un a dit: "Ah l'amour!" Bref, on passe la soirée séparément à cause du billet qu'elle avait pris plus tard. A la fin Giorgia signe des autographes, elle réussit à en avoir un, moi pas, et là je pète un câble: je sors comme une furie en pensant que c'est toujours les mêmes qui arrivent à l'approcher. J'étais avec une autre amie qui n'a rien compris et n'a pas non plus cherché à comprendre. Vale n'est pas venue me voir, je suis restée dans mon coin à envoyer des msgs à une autre amie et à la critiquer jusqu'au moment où je me trompe de destinataire et où j'envoie le msg à... elle! J'aurais voulu disparaître... D'ailleurs c'est ce que j'ai fait, je suis rentrée toute seule en colère contre elle mais surtout contre moi-même. Une fois arrivée cette autre amie m'a fait comprendre mon erreur sur msn et j'ai passé la nuit à lui écrire une lettre pour m'expliquer. Je lui ai apportée le lendemain, j'étais tellement mal que je la lui ai donnée et je suis repartie. Elle l'a lue dans son train, m'a appelée et m'a dit que ça l'avait bouleversée, qu'elle aurait jamais pensé que je sois capable de faire un truc du genre et qu'elle acceptait mes excuses sans problème.
A partir de là les choses ont changé et on a commencé à se parler tous les jours sur msn, à se téléphoner plusieurs fois par jour pendant des heures et des heures, à jamais aller au lit sans un coup de fil, chacune a pris une option sur le numéro de l'autre etc...
Ma grand-mère a fait un AVC mi-février et sans être là elle a été là pour moi comme personne. Elle était la seule qui arrivait à me consoler, à me réconforter quand je craquais. Entre-temps je suis sortie avec un mec qui m'a laissée tomber parce que je suis vierge... J'ai donc commencé à me confier à elle, à lui raconter des trucs très personnels sur moi que j'avais rarement dit auparavant. Je me sentais proche d'elle, en confiance. Et au fil des jours quelque chose de fort s'est installé, on en parlait souvent sans vraiment rentrer dans le sujet. Elle me demandait si j'avais déjà eu des sentiments pour une fille, si je l'envisageais sans pour autant ramener la question à nous deux. Et puis un soir je me suis surprise à avoir le souffle court et le coeur qui battait fort fort fort mais je n'osais rien dire. Je me souviens du jour où j'ai fini par me l'avouer, j'étais en crise! J'ai tourné en rond pendant plusieurs heures en essayant de me dire que tout irait bien, que ça risquait d'être pareil pour elle... Bizarrement j'étais moyen dérangée par le fait d'aimer une autre fille que par celui de savoir si c'était réciproque.
Jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle était dans le même état. Elle me disait que ça lui était pas arrivé depuis un moment et que je la faisais se sentir vivante. C'était plutôt bon signe. Anecdote un peu ridicule: chaque fois qu'elle prononçait un mot qui finissait en "-iamo" je prenais le pire coup d'adrénaline de ma vie en croyant qu'il s'agissait en fait de "ti amo". Pitoyable, je sais. Tout ça a continué jusqu'à avril dernier, nouveau concert à Milan. Entre temps sa super copine lui a piqué plusieurs crises de jalousie, elle comprenait pas le fait qu'on soit devenues si proches si vite. Mais Vale la calmait tout le temps et me disait de laisser courir.
Milan est arrivé, on a décidé de prendre une chambre triple = incroyable erreur. J'ai d'ailleurs hésité jusqu'au dernier moment avant d'accepter de rester avec elles deux. Arrivée à Milan. Vale me saute au coup alors que je fais juste une bise à Miky. Premiers instants un peu gênés. On rejoint la voiture, Miky nous laisse seules, première incompréhension. J'en profite pour faire un câlin à V. Dans la voiture je l'avais devant moi et très vite j'ai commencé à lui prendre les mains et à les lui caresser. D'ailleurs elle faisait exprès de mettre ses mains devant moi pour que je les lui prenne. C'était beau d'autant plus qu'on se cachait comme on pouvait de Miky.
Puis on décide d'aller prendre l'apéro. On se retrouve aux toilettes, je sors en premier mais je l'attends, je la suprends et je la reprends dans mes bras. Et là feu d'artifice, papillons dans le ventre la totale. Et je me dis t'avais raison, c'était bien ça. On se lâche plus jusqu'à ce que Miky arrive. J'ai su plus tard qu'elle avait dit à Vale qu'elle était toute rouge quand elle était sortie des toilettes... On retourne se changer à l'hôtel. Puis restau ou genre de restau avec un buffet à l'italienne. Elle à côté de moi, Miky en face toute seule. J'ai rien mangé et elle non plus. On commence à boire, à rire et à boire. Elle finit derrière moi à me câliner encore une fois. Miky est jalouse et ne dit plus rien. On sort.
On arrive à un pub. On décide de prendre 40 shots Pampero/poire. La soirée va mal finir, je le sais. On les enchaîne. Moi je suis bien mais très vite je vois Valentina partir à la ramasse. Elle finit par inviter des types à notre table. Elle finit par me sortir les mains de sous la table et à me les caresser devant eux... Quelques instants après elle part s'enfermer dans les toilettes pendant une éternité et je me sens partir moi aussi. Miky va s'occuper d'elle. Elles sortent. Je les rejoins (pendant ce temps on se fait taper les porte-feuilles...). Je m'assois à côté de Vale et on commence à se câliner et à se frotter l'une à l'autre avec les types devant nous. Miky dit arrêtez un peu on dirait deux lesbiennes!....... Ils nous ramènent à la voiture. On part, je commence à être malade. On arrive tant bien que male et je suis malade toute la nuit ou presque.
Lendemain: je me réveille avec des palpitations qui dureront toute la journée. Très vite je prends Vale tout contre moi et on reste comme ça un bon moment. Je lui fait tout plein de bisous et je lui murmure des petits mots à l'oreille. Je sens qu'elle est bien avec moi, d'ailleurs elle me dira plus tard qu'elle comprenait plus rien à ce moment-là. Miky est de plus en plus jalouse. Mon coeur se calme pas. Vale est en médecine alors elle se colle contre ma poitrine pour sentir battre mon coeur... Elles décident de m'amener aux urgences. Trois heures d'attente à profiter des absences de M pour se rapprocher. Pendant ces moments-là je la regarde dans les yeux et je me perds... Je vais mieux et on finit par repartir sans aucune visite. On part au concert. On passe des super moments, on se rapproche de la scène mais je sens mal alors je regagne mon siège. Arrive notre chanson à Vale et moi, je me demande si elle me rejoindra... et je la vois arriver pour se serrer contre moi. Simplement magique. Grosse dispute avec Miky au retour. On se couche. Et là de nouveau les mains dans le noir. La moindre absence de M pour se câliner. Elle finit par péter un câble à s'en rendre malade, ça crie dans tous les sens mais Vale revient toujours vers moi jusqu'au dernier câlin où je la sens toute troublée, je l'entends respirer fort fort fort, elle veut plus me lâcher. Le lendemain elle s'en va à 5h du mat (en ayant dormi une heure peut-être...), je la serre comme jamais auparavant et je la laisse partir. Les larmes commencent à couler, c'est la fin.
Fin avril, après beaucoup d'hésitations, je n'en peux plus et je décide de me déclarer. Mes sentiments ne sont pas partagés. Elle me dit qu'elle s'en était doutée mais qu'elle ne voulait pas y croire, que pour elle ce n'est que de l'amitié, qu'elle a un très gros besoin d'affection et qu'elle s'en veut d'avoir agi comme ça. Je comprends pas. Je conçois pas qu'on puisse se mettre dans des états comme ceux-là pour un ami mais elle m'assure que si, que ça lui ai déjà arrivé. On se dispute pendant des jours et des jours pour savoir si elle viendra me voir début mai ou pas (c'était décidé avant) et comment elle agira... Je passe par toutes sortes de sentiments à savoir être contente de l'avoir dit parce que ça m'a libérée mais le regretter aussi parce que tout va changer. Elle arrive le 1er mai. On finit par se câliner sur mon lit pendant des heures, rien n'a changé: c'est toujours aussi magique. Le weekend se passe comme ça. Le vendredi soir je lui fait tout plein de bisous et je finis même par la faire gémir. Le samedi soir je bois un peu trop, je suis bien gaie, on prend le bus pour rentrer, je la tiens tout contre moi, je lui dis que j'ai envie d'elle en la regardant dans les yeux et je la sens perdue, dans le vague et pendant quelques minutes j'ai l'impression qu'elle en a envie elle aussi. Elle m'a dit plus tard que je l'avais répété plusieurs fois à haute voix et que les gens autour de nous nous regardaient méchant... On arrive à la maison, on se met au lit et là je repars à l'attaque lol. Elle évite toujours mes bisous sur la bouche mais je finis par lui soulever son tee-shirt et par la caresser. Elle me repousse pas tout de suite... On finit la nuit dans les bras l'une de l'autre. Le lendemain pique-nique, nouveaux baisers volés (mais vraiment volés hein!). Et puis c'est le départ, je suis en larmes, je peux plus m'arrêter. Elle me console comme elle peut.
Depuis on est reparties comme avant, on passe souvent des nuits blanches au téléphone, je lui dit que j'ai envie d'elle et elle se met dans tous ses états. Et ça me fait mal... On se dispute de plus en plus souvent. D'ailleurs ça fait deux jours qu'on se parle que pour se disputer, que je lui dit que je la comprends pas. Ce weekend je suis rentrée en France, on a passé évidemment beaucoup moins de temps au tél et elle m'a dit que je lui avais manqué. Elle m'a même avoué qu'elle s'était posée des questions, qu'elle avait des doutes mais que rien n'avait changé. Seulement c'est le genre de choses qu'elle évite de me dire pour me protéger comme elle dit, pour pas que je me fasse d'illusions... Et moi ça me fait encore plus mal. Aujourd'hui elle m'a dit qu'elle aimait pas que j'écrive à des amis mecs sur FB ni que je reçoive des compliments de mes amies. Elle veut l'exclusivité! Alors en plus de pas être sincère, je l'ai traitée d'égoïste. Selon elle c'est juste un sentiment d'appartenance envers ses amis. On s'est dit de tout. Elle m'a dit que ça faisait plusieurs jours qu'elle pleurait et qu'elle dormait plus. Pour moi c'est pas normal d'agir comme ça pour un ami, pour elle si... Alors je sais pas, si elle se ment, si elle assume pas, si elle est sincère, j'en sais rien. Je sais juste que je suis à bout psychologiquement. Et je sais pas quoi faire: la pousser encore plus à savoir ce qu'elle ressent ou tout laisser tomber. J'ai jamais aimé quelqu'un comme ça et je veux pas la perdre malgré tout. Vous en pensez quoi?
Voilà, depuis des années je suis une passionnée d'Italie et j'ai toujours rêvé d'y vivre un jour. J'ai donc choisi de faire une licence d'italien et j'ai fini par partir en Erasmus à Rome cette année.
Je suis aussi une très grande fan de Giorgia, une chanteuse italienne et c'est sur un forum de fans que j'ai rencontré Valentina il y a un peu moins d'un an. J'ai vu quelques vidéos qu'elle avait tournées avec une amie à l'occasion d'un concert et je l'ai trouvé sympa alors je l'ai très vite contactée. Au début (à cause de sales préjugés sur les français et d'une mauvaise expérience en France) elle me calculait pas du tout.
Et puis quelques mois plus tard j'ai décidé sur un coup de tête de monter à Milan pour enregistrer une émission télé avec Giorgia, on a donc commencé à se rapprocher. A Milan tout s'est super bien passé, je me souviens d'avoir senti un bon feeling avec elle, on a beaucoup passé de temps ensemble, beaucoup ri etc et j'ai même senti une pointe de jalousie de la part d'une super amie à elle. Je suis rentrée, je la sentais plus intéressée, elle m'appelait souvent sur msn et je me sentais plus proche d'elle.
On s'est revues en février, elle est venue à Rome pour un concert. Je suis allée la chercher elle et des amies à la gare, elle m'a sauté au cou, elle voulait plus me lâcher tellement que ça m'a mis mal à l'aise vis-à-vis des autres... Je les ai prises à la maison l'après-midi. Super moment à regarder des vidéos sur le pc etc. Elle me refait un super câlin et me dit qu'elle est heureuse de me revoir et d'être là. Elles s'en vont au concert avec un ami, je les rejoins plus tard et quand j'arrive je me souviens qu'elle a commencé à me frapper pour rigoler mais ça avait vraiment l'air du comportement de quelqu'un qui te cherche amoureusement d'ailleurs quelqu'un a dit: "Ah l'amour!" Bref, on passe la soirée séparément à cause du billet qu'elle avait pris plus tard. A la fin Giorgia signe des autographes, elle réussit à en avoir un, moi pas, et là je pète un câble: je sors comme une furie en pensant que c'est toujours les mêmes qui arrivent à l'approcher. J'étais avec une autre amie qui n'a rien compris et n'a pas non plus cherché à comprendre. Vale n'est pas venue me voir, je suis restée dans mon coin à envoyer des msgs à une autre amie et à la critiquer jusqu'au moment où je me trompe de destinataire et où j'envoie le msg à... elle! J'aurais voulu disparaître... D'ailleurs c'est ce que j'ai fait, je suis rentrée toute seule en colère contre elle mais surtout contre moi-même. Une fois arrivée cette autre amie m'a fait comprendre mon erreur sur msn et j'ai passé la nuit à lui écrire une lettre pour m'expliquer. Je lui ai apportée le lendemain, j'étais tellement mal que je la lui ai donnée et je suis repartie. Elle l'a lue dans son train, m'a appelée et m'a dit que ça l'avait bouleversée, qu'elle aurait jamais pensé que je sois capable de faire un truc du genre et qu'elle acceptait mes excuses sans problème.
A partir de là les choses ont changé et on a commencé à se parler tous les jours sur msn, à se téléphoner plusieurs fois par jour pendant des heures et des heures, à jamais aller au lit sans un coup de fil, chacune a pris une option sur le numéro de l'autre etc...
Ma grand-mère a fait un AVC mi-février et sans être là elle a été là pour moi comme personne. Elle était la seule qui arrivait à me consoler, à me réconforter quand je craquais. Entre-temps je suis sortie avec un mec qui m'a laissée tomber parce que je suis vierge... J'ai donc commencé à me confier à elle, à lui raconter des trucs très personnels sur moi que j'avais rarement dit auparavant. Je me sentais proche d'elle, en confiance. Et au fil des jours quelque chose de fort s'est installé, on en parlait souvent sans vraiment rentrer dans le sujet. Elle me demandait si j'avais déjà eu des sentiments pour une fille, si je l'envisageais sans pour autant ramener la question à nous deux. Et puis un soir je me suis surprise à avoir le souffle court et le coeur qui battait fort fort fort mais je n'osais rien dire. Je me souviens du jour où j'ai fini par me l'avouer, j'étais en crise! J'ai tourné en rond pendant plusieurs heures en essayant de me dire que tout irait bien, que ça risquait d'être pareil pour elle... Bizarrement j'étais moyen dérangée par le fait d'aimer une autre fille que par celui de savoir si c'était réciproque.
Jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle était dans le même état. Elle me disait que ça lui était pas arrivé depuis un moment et que je la faisais se sentir vivante. C'était plutôt bon signe. Anecdote un peu ridicule: chaque fois qu'elle prononçait un mot qui finissait en "-iamo" je prenais le pire coup d'adrénaline de ma vie en croyant qu'il s'agissait en fait de "ti amo". Pitoyable, je sais. Tout ça a continué jusqu'à avril dernier, nouveau concert à Milan. Entre temps sa super copine lui a piqué plusieurs crises de jalousie, elle comprenait pas le fait qu'on soit devenues si proches si vite. Mais Vale la calmait tout le temps et me disait de laisser courir.
Milan est arrivé, on a décidé de prendre une chambre triple = incroyable erreur. J'ai d'ailleurs hésité jusqu'au dernier moment avant d'accepter de rester avec elles deux. Arrivée à Milan. Vale me saute au coup alors que je fais juste une bise à Miky. Premiers instants un peu gênés. On rejoint la voiture, Miky nous laisse seules, première incompréhension. J'en profite pour faire un câlin à V. Dans la voiture je l'avais devant moi et très vite j'ai commencé à lui prendre les mains et à les lui caresser. D'ailleurs elle faisait exprès de mettre ses mains devant moi pour que je les lui prenne. C'était beau d'autant plus qu'on se cachait comme on pouvait de Miky.
Puis on décide d'aller prendre l'apéro. On se retrouve aux toilettes, je sors en premier mais je l'attends, je la suprends et je la reprends dans mes bras. Et là feu d'artifice, papillons dans le ventre la totale. Et je me dis t'avais raison, c'était bien ça. On se lâche plus jusqu'à ce que Miky arrive. J'ai su plus tard qu'elle avait dit à Vale qu'elle était toute rouge quand elle était sortie des toilettes... On retourne se changer à l'hôtel. Puis restau ou genre de restau avec un buffet à l'italienne. Elle à côté de moi, Miky en face toute seule. J'ai rien mangé et elle non plus. On commence à boire, à rire et à boire. Elle finit derrière moi à me câliner encore une fois. Miky est jalouse et ne dit plus rien. On sort.
On arrive à un pub. On décide de prendre 40 shots Pampero/poire. La soirée va mal finir, je le sais. On les enchaîne. Moi je suis bien mais très vite je vois Valentina partir à la ramasse. Elle finit par inviter des types à notre table. Elle finit par me sortir les mains de sous la table et à me les caresser devant eux... Quelques instants après elle part s'enfermer dans les toilettes pendant une éternité et je me sens partir moi aussi. Miky va s'occuper d'elle. Elles sortent. Je les rejoins (pendant ce temps on se fait taper les porte-feuilles...). Je m'assois à côté de Vale et on commence à se câliner et à se frotter l'une à l'autre avec les types devant nous. Miky dit arrêtez un peu on dirait deux lesbiennes!....... Ils nous ramènent à la voiture. On part, je commence à être malade. On arrive tant bien que male et je suis malade toute la nuit ou presque.
Lendemain: je me réveille avec des palpitations qui dureront toute la journée. Très vite je prends Vale tout contre moi et on reste comme ça un bon moment. Je lui fait tout plein de bisous et je lui murmure des petits mots à l'oreille. Je sens qu'elle est bien avec moi, d'ailleurs elle me dira plus tard qu'elle comprenait plus rien à ce moment-là. Miky est de plus en plus jalouse. Mon coeur se calme pas. Vale est en médecine alors elle se colle contre ma poitrine pour sentir battre mon coeur... Elles décident de m'amener aux urgences. Trois heures d'attente à profiter des absences de M pour se rapprocher. Pendant ces moments-là je la regarde dans les yeux et je me perds... Je vais mieux et on finit par repartir sans aucune visite. On part au concert. On passe des super moments, on se rapproche de la scène mais je sens mal alors je regagne mon siège. Arrive notre chanson à Vale et moi, je me demande si elle me rejoindra... et je la vois arriver pour se serrer contre moi. Simplement magique. Grosse dispute avec Miky au retour. On se couche. Et là de nouveau les mains dans le noir. La moindre absence de M pour se câliner. Elle finit par péter un câble à s'en rendre malade, ça crie dans tous les sens mais Vale revient toujours vers moi jusqu'au dernier câlin où je la sens toute troublée, je l'entends respirer fort fort fort, elle veut plus me lâcher. Le lendemain elle s'en va à 5h du mat (en ayant dormi une heure peut-être...), je la serre comme jamais auparavant et je la laisse partir. Les larmes commencent à couler, c'est la fin.
Fin avril, après beaucoup d'hésitations, je n'en peux plus et je décide de me déclarer. Mes sentiments ne sont pas partagés. Elle me dit qu'elle s'en était doutée mais qu'elle ne voulait pas y croire, que pour elle ce n'est que de l'amitié, qu'elle a un très gros besoin d'affection et qu'elle s'en veut d'avoir agi comme ça. Je comprends pas. Je conçois pas qu'on puisse se mettre dans des états comme ceux-là pour un ami mais elle m'assure que si, que ça lui ai déjà arrivé. On se dispute pendant des jours et des jours pour savoir si elle viendra me voir début mai ou pas (c'était décidé avant) et comment elle agira... Je passe par toutes sortes de sentiments à savoir être contente de l'avoir dit parce que ça m'a libérée mais le regretter aussi parce que tout va changer. Elle arrive le 1er mai. On finit par se câliner sur mon lit pendant des heures, rien n'a changé: c'est toujours aussi magique. Le weekend se passe comme ça. Le vendredi soir je lui fait tout plein de bisous et je finis même par la faire gémir. Le samedi soir je bois un peu trop, je suis bien gaie, on prend le bus pour rentrer, je la tiens tout contre moi, je lui dis que j'ai envie d'elle en la regardant dans les yeux et je la sens perdue, dans le vague et pendant quelques minutes j'ai l'impression qu'elle en a envie elle aussi. Elle m'a dit plus tard que je l'avais répété plusieurs fois à haute voix et que les gens autour de nous nous regardaient méchant... On arrive à la maison, on se met au lit et là je repars à l'attaque lol. Elle évite toujours mes bisous sur la bouche mais je finis par lui soulever son tee-shirt et par la caresser. Elle me repousse pas tout de suite... On finit la nuit dans les bras l'une de l'autre. Le lendemain pique-nique, nouveaux baisers volés (mais vraiment volés hein!). Et puis c'est le départ, je suis en larmes, je peux plus m'arrêter. Elle me console comme elle peut.
Depuis on est reparties comme avant, on passe souvent des nuits blanches au téléphone, je lui dit que j'ai envie d'elle et elle se met dans tous ses états. Et ça me fait mal... On se dispute de plus en plus souvent. D'ailleurs ça fait deux jours qu'on se parle que pour se disputer, que je lui dit que je la comprends pas. Ce weekend je suis rentrée en France, on a passé évidemment beaucoup moins de temps au tél et elle m'a dit que je lui avais manqué. Elle m'a même avoué qu'elle s'était posée des questions, qu'elle avait des doutes mais que rien n'avait changé. Seulement c'est le genre de choses qu'elle évite de me dire pour me protéger comme elle dit, pour pas que je me fasse d'illusions... Et moi ça me fait encore plus mal. Aujourd'hui elle m'a dit qu'elle aimait pas que j'écrive à des amis mecs sur FB ni que je reçoive des compliments de mes amies. Elle veut l'exclusivité! Alors en plus de pas être sincère, je l'ai traitée d'égoïste. Selon elle c'est juste un sentiment d'appartenance envers ses amis. On s'est dit de tout. Elle m'a dit que ça faisait plusieurs jours qu'elle pleurait et qu'elle dormait plus. Pour moi c'est pas normal d'agir comme ça pour un ami, pour elle si... Alors je sais pas, si elle se ment, si elle assume pas, si elle est sincère, j'en sais rien. Je sais juste que je suis à bout psychologiquement. Et je sais pas quoi faire: la pousser encore plus à savoir ce qu'elle ressent ou tout laisser tomber. J'ai jamais aimé quelqu'un comme ça et je veux pas la perdre malgré tout. Vous en pensez quoi?
Dernière modification par lemontree87 le mer. mai 27, 2009 9:38 pm, modifié 1 fois.
Chère Zanou,
J'ai tout lu ! Il faut que tu saches que, à mon humble avis, beaucoup de gens ne vont pas te lire car ton message est trop long et trop compact (j'ai moi-même eu du mal à tout comprendre au début) alors ce serait bien que tu t'édites et que tu sautes des lignes, mettes des espaces, enfin que tu rendes le tout plus lisible. Voilà, première remarque typgraphique.
En ce qui concerne ton histoire, c'est clair qu'elle est louche ta copine. Mais je me pose deux questions, pour avoir une idée plus claire : vous avez quel âge ? Deuxième réflexions : j'ai tout de suite pensé en te lisant que les italien(nes) avaient des comportements beaucoup plus tactiles que nous-autres français au sang froid. J'ai moi-même eu une amie italienne qui me caressait les cheveux et m'enlaçait dans la rue... (Ceci dit, je me suis peut-être moi-même fourvoyée à son sujet). MAIS, tout de même, le sang chaud des italien(nes) n'explique pas qu'elle cherche apparemment autant le contact physique avec toi, ni ses crises d'exclusivité.
Bref ! : j'ai tendance à penser qu'il y a anguille sous roche en ce qui la concerne. Mais il ne faut pas oublier non plus que le lobby catholique est très fort en Italie et que c'est difficile pour un italien de s'assumer homo devant sa famille (d'où peut-être le fait qu'elle te dise qu'elle n'éprouve que de l'amitié). Sais-tu quelque chose sur sa famille ?
Je suis un peu embrouillée, excuse-moi, c'est l'heure tardive. Bon courage et à bientôt !
Edit : désolée, je viens de voir que tu as vingt et un an. Est-ce qu'elle a le même âge que toi?
J'ai tout lu ! Il faut que tu saches que, à mon humble avis, beaucoup de gens ne vont pas te lire car ton message est trop long et trop compact (j'ai moi-même eu du mal à tout comprendre au début) alors ce serait bien que tu t'édites et que tu sautes des lignes, mettes des espaces, enfin que tu rendes le tout plus lisible. Voilà, première remarque typgraphique.
En ce qui concerne ton histoire, c'est clair qu'elle est louche ta copine. Mais je me pose deux questions, pour avoir une idée plus claire : vous avez quel âge ? Deuxième réflexions : j'ai tout de suite pensé en te lisant que les italien(nes) avaient des comportements beaucoup plus tactiles que nous-autres français au sang froid. J'ai moi-même eu une amie italienne qui me caressait les cheveux et m'enlaçait dans la rue... (Ceci dit, je me suis peut-être moi-même fourvoyée à son sujet). MAIS, tout de même, le sang chaud des italien(nes) n'explique pas qu'elle cherche apparemment autant le contact physique avec toi, ni ses crises d'exclusivité.
Bref ! : j'ai tendance à penser qu'il y a anguille sous roche en ce qui la concerne. Mais il ne faut pas oublier non plus que le lobby catholique est très fort en Italie et que c'est difficile pour un italien de s'assumer homo devant sa famille (d'où peut-être le fait qu'elle te dise qu'elle n'éprouve que de l'amitié). Sais-tu quelque chose sur sa famille ?
Je suis un peu embrouillée, excuse-moi, c'est l'heure tardive. Bon courage et à bientôt !
Edit : désolée, je viens de voir que tu as vingt et un an. Est-ce qu'elle a le même âge que toi?
Dernière modification par Brouzouf le sam. juil. 24, 2010 12:51 pm, modifié 1 fois.
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Alors elle, elle va avoir 26 ans au mois de juillet.
En ce qui concerne la religion, elle fait partie d'un groupe de jeunes religieux mais c'est pas du tout une grenouille de bénitier, elle est très libre là dessus. Ce serait plutôt les amis de ce groupe-là qu'elle craindrait. Je voudrais partir passer un an à Trieste avec elle l'année prochaine et elle m'a dit que quand on serait dans la rue, on devrait pas se promener main dans la main parce qu'on risquerait de rencontrer quelqu'un qu'elle connaît ou qu'on pourrait pas se comporter comme d'hab en présence de ses amis...
Quant à sa famille, elle a perdu sa maman il y a deux ans d'un cancer des ovaires et elle est brouillée avec son père qu'elle a dû voir trois fois dans sa vie et qu'elle a pas vu depuis cinq ans.
Je pense moi aussi qu'elle se ment, qu'elle s'est imposée ce choix et qu'elle ne veut pas se laisser aller...
En ce qui concerne la religion, elle fait partie d'un groupe de jeunes religieux mais c'est pas du tout une grenouille de bénitier, elle est très libre là dessus. Ce serait plutôt les amis de ce groupe-là qu'elle craindrait. Je voudrais partir passer un an à Trieste avec elle l'année prochaine et elle m'a dit que quand on serait dans la rue, on devrait pas se promener main dans la main parce qu'on risquerait de rencontrer quelqu'un qu'elle connaît ou qu'on pourrait pas se comporter comme d'hab en présence de ses amis...
Quant à sa famille, elle a perdu sa maman il y a deux ans d'un cancer des ovaires et elle est brouillée avec son père qu'elle a dû voir trois fois dans sa vie et qu'elle a pas vu depuis cinq ans.
Je pense moi aussi qu'elle se ment, qu'elle s'est imposée ce choix et qu'elle ne veut pas se laisser aller...
Ce qu'il y a c'est que votre histoire semble avoir démarré sur les chapeaux de roue et que quand vous vous voyez, vos rapports ont l'air assez passionnels. Peut-être qu'il faudrait y aller plus doucement, que tu lui laisses du temps, de temps pour réfléchir à la question, pour s'écouter (chi va piano, va sano, va lontano), pour que l'idée d'être attirée par toi prenne forme et consistance dans sa tête et qu'elle l'accepte. Ne pourriez-vous pas vous donner un break ?
En tout cas, quelle veinarde tu es d'être à Rome ! J'en rage ! Profite, profite, profite !
En tout cas, quelle veinarde tu es d'être à Rome ! J'en rage ! Profite, profite, profite !
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Je sais pas trop, j'ai du mal à me faire à cette idée... Elle m'est devenue vitale en fait... J'ai déjà du mal à ne pas avoir de ses nouvelles pendant un jour, à ne pas savoir ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, avec qui elle est..., alors j'imagine même pas sur une longue période! Et je pense que pour elle c'est pareil. Je viens de suggérer l'idée et ça a pas l'air de lui convenir...
J'en ai bien profité t'inquiète! D'ailleurs les exams m'attendent au tournant maintenant...

J'en ai bien profité t'inquiète! D'ailleurs les exams m'attendent au tournant maintenant...

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Mise à jour de la situation: j'ai enfin réussi à faire admettre à la signorina qu'elle aussi avait des sentiments pour moi... Elle m'a tout déballé et on a décidé de se mettre ensemble!!!
Je sais, ça paraît bizarre que je vienne en parler et que le lendemain tout ait déjà changé mais ça fait un mois que j'y travaille et déjà quelques temps que je compte venir vous en parler... Youhouuuu je suis trop contente!!! On part en weekend à Paris à la mi-juillet, ça va être super! 


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