D'une rencontre.
Publié : mer. janv. 20, 2010 9:45 pm
Bon.
Je suis morte de trouille. En vrai de vrai. Et j'ai besoin d'être rassurée. Encore, oui, je sais. Vous allez finir par vous lasser et moi, un jour, j'arrêterai d'angoisser pour tout et rien, et de manquer de confiance.
Il y a une fille. Qui est plus âgée que moi. C'est-à-dire qui a terminé ses études et a un travail depuis quelques temps déjà. Qui n'a pas non plus quarante ans (même si je vous aime beaucoup, mesdemoiselles les quadragénaires). Mais quand même. Elle vit dans un autre... "univers" que la petite étudiante que je suis.
Et ?
Je l'ai rencontrée sur un de ces sites. C'était pas prévu, c'est juste qu'elle a atterri sur mon profil, que j'ai visité le sien et que ça m'a époustouflée. Il y avait tous ces points communs... Deux des choses que j'aime le plus au monde que j'ai retrouvées dans sa description. Alors j'ai osé engager la conversation, ce que je ne fais jamais. On a discuté deux heures, échangé nos adresses MSN... Et on a discuté à nouveau l'autre jour, pendant trois ou quatre heures. Et c'est passé vite, très vite. Une demi-heure entre le moment de se dire qu'on va éteindre et qu'on le fait réellement. Bref, des discussions intéressantes. Des compliments de sa part, sur ma façon d'écrire, ce genre de choses...
Et ?
J'ai reçu un mail, tout à l'heure. Elle me proposait qu'on se voie ce week-end, je ne peux pas puisque je rentre chez mes parents, j'ai donc suggéré qu'on reporte à la semaine prochaine. Et ça y est, on a une date, un lieu et une heure. Et je trouille comme pas possible. Je ne devrais pas, puisqu'après tout, je n'ai rien à perdre, mais c'est toujours la même chose, j'ai peur de lui déplaire, de la décevoir, d'être muette, de ne dire que des banalités, qu'elle ne me trouve pas jolie, d'être mal à l'aise, de lui sembler puérile... Je ne vais tout de même pas lui raconter la vie à la fac ? Je ne sais pas. Je crains la rencontre, je crains la différence d'âge, je crains l'opinion qu'elle se fera de moi. Si ça ne marche pas, ce ne sera pas grave, c'est vrai. Je ne vais pas brûler mes ailes, elles sont déjà un peu rabougries, ce serait dommage de les abîmer un peu plus. Et je ne m'emballe pas. J'y vais, pour voir.
J'ai peur de ce déséquilibre qu'il risque d'y avoir, aussi, si jamais il se passe quelque chose. Comme avec Gavroche. Ce piédestal. Enfin je ne sais pas, je ne la connais pas, pour l'instant, peut-être que ça semblera aussi naturel en face qu'à l'écrit, peut-être que ces questions sont totalement inutiles et infondées, et qu'une fois en face d'elle, j'aurai oublié mes doutes. Mais je suis comme ça. Et c'est un peu nul.
Et puis c'est trop cool, elle a un chat. Un chat qui ronfle.
Je suis morte de trouille. En vrai de vrai. Et j'ai besoin d'être rassurée. Encore, oui, je sais. Vous allez finir par vous lasser et moi, un jour, j'arrêterai d'angoisser pour tout et rien, et de manquer de confiance.
Il y a une fille. Qui est plus âgée que moi. C'est-à-dire qui a terminé ses études et a un travail depuis quelques temps déjà. Qui n'a pas non plus quarante ans (même si je vous aime beaucoup, mesdemoiselles les quadragénaires). Mais quand même. Elle vit dans un autre... "univers" que la petite étudiante que je suis.
Et ?
Je l'ai rencontrée sur un de ces sites. C'était pas prévu, c'est juste qu'elle a atterri sur mon profil, que j'ai visité le sien et que ça m'a époustouflée. Il y avait tous ces points communs... Deux des choses que j'aime le plus au monde que j'ai retrouvées dans sa description. Alors j'ai osé engager la conversation, ce que je ne fais jamais. On a discuté deux heures, échangé nos adresses MSN... Et on a discuté à nouveau l'autre jour, pendant trois ou quatre heures. Et c'est passé vite, très vite. Une demi-heure entre le moment de se dire qu'on va éteindre et qu'on le fait réellement. Bref, des discussions intéressantes. Des compliments de sa part, sur ma façon d'écrire, ce genre de choses...
Et ?
J'ai reçu un mail, tout à l'heure. Elle me proposait qu'on se voie ce week-end, je ne peux pas puisque je rentre chez mes parents, j'ai donc suggéré qu'on reporte à la semaine prochaine. Et ça y est, on a une date, un lieu et une heure. Et je trouille comme pas possible. Je ne devrais pas, puisqu'après tout, je n'ai rien à perdre, mais c'est toujours la même chose, j'ai peur de lui déplaire, de la décevoir, d'être muette, de ne dire que des banalités, qu'elle ne me trouve pas jolie, d'être mal à l'aise, de lui sembler puérile... Je ne vais tout de même pas lui raconter la vie à la fac ? Je ne sais pas. Je crains la rencontre, je crains la différence d'âge, je crains l'opinion qu'elle se fera de moi. Si ça ne marche pas, ce ne sera pas grave, c'est vrai. Je ne vais pas brûler mes ailes, elles sont déjà un peu rabougries, ce serait dommage de les abîmer un peu plus. Et je ne m'emballe pas. J'y vais, pour voir.
J'ai peur de ce déséquilibre qu'il risque d'y avoir, aussi, si jamais il se passe quelque chose. Comme avec Gavroche. Ce piédestal. Enfin je ne sais pas, je ne la connais pas, pour l'instant, peut-être que ça semblera aussi naturel en face qu'à l'écrit, peut-être que ces questions sont totalement inutiles et infondées, et qu'une fois en face d'elle, j'aurai oublié mes doutes. Mais je suis comme ça. Et c'est un peu nul.
Et puis c'est trop cool, elle a un chat. Un chat qui ronfle.