Et alors ?

... Ben oui, on ne sait plus de quel côté choisir !

Trêve de plaisanterie...
J'en ai déjà parlé en me présentant, j'ai beaucoup de mal à me dire "bisexuelle" mais bon, plus je lis des témoignages, plus je me dis que c'est plus simple de se "classer" ainsi.

Je ne suis pas bisexuelle à "plein temps" en fait si je résumais mon parcours j'ai commencé en goûtant les deux sexes (si je puis me permettre !) pour me ranger, pour de bon, du côté hétéro. J'aime les hommes, la dualité, la complémentarité qu'ils peuvent nous apporter.
Mais bon, plus j'avance et plus je me dis que j'aime aussi les femmes. Je les ai toujours désirées, ça c'est sûr. D'abord parce qu'à traîner avec des mecs, j'aimais regarder les filles avec/comme eux. Ensuite, en assumant ma féminité, j'ai eu l'impression de développer encore plus mon amour/désir pour le corps féminin. Enfin, du plus loin que je me souvienne, j'ai souvent désiré ma meilleure amie du moment, comme une façon de transcender les sentiments que j'avais pour elles.
La trentaine a été pour moi une nouvelle naissance pour diverses raisons et j'ai pu envisager des choses que je n'aurais jamais osé avant.
Aujourd'hui, mon "fonctionnement" est une relation "durable" hétéro et un libertinage homo. Laissons de côté ma relation "durable" et tous les problèmes qui y sont liés et venons-en à la question que je me pose : pourrais-je devenir complètement lesbienne ? J'ai cru comprendre en lisant le forum que certaines semblaient connaître assez tôt leur identité sexuelle et que pour d'autres c'était un long cheminement avant de le découvrir, de l'assumer... Je me situerais évidemment plus dans le 2eme cas et j'aurais aimé savoir comment ça c'était passé pour vous...

L'autre objet de mon post, plus lié au titre, est la terrible injustice que vivent ceux qui sont attirés par les deux sexes... Ben oui, on a finalement 2 fois plus de chances de rencontrer notre moitié ! Pour être plus sérieuse, je retrouve les mêmes difficultés, voire en pire vu le moindre pourcentage de population attirée par des personnes du même sexe, à trouver chaussure à son pied chez les lesbiennes... Alors à quoi bon passer de l'autre côté ?

Même si je me dis que souvent en amour, nous ne choisissons pas (ça nous tombe dessus !)... D'autant plus si on regarde des deux côtés...!

perso, ça n'a été QUE les hommes et maintenant QUE les femmes...(comme des phases)...
mais j'aime bien ta dernière phrase, l'idée d'être amoureuse d'un être...et laisser faire la vie... 8)

A l'inverse de toi, je crois que plus je suis sur le forum, plus je le lis les topics et moins j'ai envie de me "classer".

Je suis arrivée j'avais vraiment envie de réponses parce que la trentaine, parce que des hommes mais toujours cette fille (4 fois en 16 ans), le besoin de l'ambiguïté sans cesse (le besoin du féminin chez l'homme et inversement chez la femme), le pourquoi du comment etc etc...

Et à force... au fur et à mesure je me suis rendue compte qu'effectivement, certaines personnes se sont trouvés jeunes, d'autres en sont encore à des questionnements, d'autres commencent à se trouver... mais au final chaque personne vit une histoire, homme, femme... je me dis au fur et à mesure "qu'importe tant que j'arrive à m'y retrouver et ne pas perdre pied avec moi-même?!" et si en plus j'arrive à être heureuse alors je suis peut être bisexuelle ou bien lesbienne refoulée ou bien lesbienne tout court ou bien hétérosexuelle amoureuse d'une seule fille...ou bien... vas savoir.

Je pensais que c'était important de se "classer" mais çà ne l'est seulement que lorsque je me sens moins en confiance, lorsque je me sens perdue avec moi-même mais souvent à cause d'un fait extérieur à tout çà qui s'est passé. Le reste du temps je me dis juste que j'aime une personne parce que j'aime tout ce qui fait qu'elle est juste cette personne là et pas une autre (femme/homme si j'en suis heureuse c'est le principal) et j'assume. Et je préfère quand c'est ainsi parce qu'à ce moment là je le vis et ne le pense plus.

Peut être que lorsque je serai moins confiante (bien que je ne le sois pas trop ces temps ci) je me poserai de nouveau la question... l'être humain et sa complexité ;)

En fait, j'avais besoin d'entrer dans une case pour être plus claire vis à vis du lecteur.
Mais pour moi, c'est tout à fait clair, je suis un peu de tout !

je plussoie ce que tu dis " l'amour on ne choisit pas, ça nous tombe dessus"
carrément. Un jour, alors que je pensais être une hétéro convaincue, je suis tombée amoureuse d'une fille.
ça m'est tombé dessus sans prévenir, au début j'ai cru que j'avais pris un parpaing sur le crâne mais finalement être avec elle c'était le bonheur.
Mais c'est vrai que c'est délicat d'être attiré par les 2 sexes, bien que, pour ma part, je sais très bien ce qui m'attire chez un homme et chez une femme.
On peut penser en effet, qu'on a 2 fois plus de chances de rencontrer sa moitié en étant bi, mais personnellement, je préfèrerai être lesbienne que bi.
les choses finissent toujours par se clarifier mais je me demande si aimer la menthe et la grenadine c'est une vie, parce qu'au final il y a toujours un choix à faire, et quand on est avec quelqu'un pour la vie, soit on est avec quelqu'un de très tolérant, soit on renonce à une partie de ce qu'on est.
mais bon je trouve ça bien que les choses soient claires pour toi parce que pendant très longtemps les choses ont été très floues pour moi.

S'assumer bi c'est la classe totale !
Par contre, le mec qui voudra de moi devra être très gentil et soumis (c'est comme ça que je les aime)
et la fille, gentille et soumise!!!! (bah oui quoi, j'aime pas la discrimination!) LOL

jassume ma bisexualité depuis que peu de temps (coté mec)
je me sens beaucoup mieux

Boarf, moi je suis hétéro/homo/gay/lesb/bi/autres/plantophile (rajoutez les mentions utiles)

*graouuuuuuuu*

mmm... c'est donc cela que l'on nomme la "pansexualité"...