Petit traité de vocabulaire à usage récréatif.
Petit traité de vocabulaire à usage récréatif.
Ca y'est. Kevina a grandit, est est sortie du placard. Fini les heures à s'émouvoir devant la virile Balasko et se demandant ce qu'est cette étrange chaleur dans son bas ventre. Fini les soirées passées dans les bras de Kevin en s'imaginant être dans ceux d'une brune pulpeuse.
Maintenant, Kevina passe toutes ses soirées au Pulp, entourée d'amies homo en vraie de vraie, chaire, os, et piercing à l'arcade.
Mais le difficile parcours de Kevina n'est pas fini. Il lui reste encore à apprendre les étranges et mystérieuses pratiques de ses comparses : jeter aux ordures ses disques de Celine Dion (ou en faire don à une association de pédéduku) et écouter de l'électrohouserock, acheter un gaydar sur e-bay, et ne plus être à côté de la plaque quand ses comparses putassent, lissant leurs mèche accoudées au bar.
Mise en situation :
La soirée est bien avancée au Pulp, et chacune cherche sa chacune.
Kevinette signale à Kevina qu'elle a l'air de ne pas laisser indifférente la petite butch là bas, et qu'il serait de bon ton de lui proposer de l'accompagner au salon du BTP de ce week end pour faire plus ample connaissance.
Non Kevina !!! Pas cette fille là, tu dragues une Tomboy !!!
Et voilà une belle histoire d'amour et de clefs à molette qui tombe à l'eau, parce que Kevina n'avait pas lu son petit manuel de vocabulaire à usage récréatif.
Exemple édifiant, n'est ce pas ? Justifiant à lui seul la publication à compte d'auteur du manuel que je met gracieusement à votre disposition ici même ! Qu'est ce que je suis bonne quand même !
La butch. Aussi connue sous le doux nom de camionneuse, la butch est un archétype vestimentaire traditionnel de la lesbienne. Adoptant un dress-code traditionnellement réservé aux hommes, la butch abhorre maquillage et bijoux, à l'exception à la rigueur d'une bague au pouce. Coupe courte, vêtements amples, parfois acheté en surplus militaire, la butch est appelé jeune homme par les boulangères non averties. Attention, cet indice ne permet tout fois pas de différencier à coup sur la butch de l'androgyne.
La butch n'est pas fashion : elle ne cherchera pas le look mais avant tout la commodité dans sa garde robe, et n'y mettra guerre plus d'argent que dans un pack de kro. Et c'est bien normal, la butch a besoin d'une parure adaptée à ses hobbies : impossible de réparer un carburateur avec du vernis à ongle !
La lipstick. Comme son nom l'indique, la lipstick aime son rouge à lèvre. Et pas que. Lectrice de glamour, la lisptick est épilée de pré et toujours recouverte d'une couche coloré aussi appelé « maquillage » chez les hétérottes.
La Fem
Elle tronque volontier la moitié du mot définissant son genre pour se différencier de LA Fââââame. Elle n'est pas une femme (comme le dirait Monique Wittig) mais une Fem: une sabotrice de la féminité. Elle ne se contente pas de porter généralement tout ce qui est socialement considéré comme féminin, mais elle se fait une joie d'en rajouter des tonnes. Ce ne sont donc pas seulement des talons qu'elle porte mais des hauts talons aiguilles pailletés et rose fluos à semelles compensées qu'elle a piqués a l'une de ses semblables: la Drag Queen. Elle refuse qu'on la traite de lipstick, car pour elle, elle est une lesbienne féminine oui mais à outrance, féminine pas comme il faut. Sa féminité est censée faire peur, surtout aux hommes. C'est donc se lookant avec des robes, des bas et des corsets qu'elle a la volonté de lutter contre les stéréotypes de genre qui proposent une féminité, douce, rangée, timide. Son genre est agressif, tape à l’œil et provocant. La Fem est amatrice de féminisme sex positive et l'une de ses idoles peut être Wendy Delorme, après Marylin Monroe pour le maquillage et le look.
La Straight (bye Zed) : appelée également la "Neutre" ou la "Passe-partout" (non elle ne court pas dans les rues, un trousseau de clés rouillées à la main), cette fille porte jean, convers', petit T-shirt, une touche de maquillage par-ci, une jupette l'été par là, un bijou porte-bonheur ou encore un top magnifique acheté en solde. Cheveux longs ou courts. Si vous la voyez dans la rue, vous ne pourrez pas, en vous fiant à ses vêtements, la savoir homo ou hétéro (sauf si vous avez le gaydar d'E-bay apparemment).
La Marie-Chantal. (by Sollal)
Et lL16 ème) ? Que l'on pourrait aussi appeler Lesbienne serre-tête. La LST.
La LST a grandi dans une grande famille bourgeoise, avait une armoire remplie de jolis chemisiers col Claudine et bien sur un joli serre tête bleu ou rose lui retenait la mèche que plus tard, elle prendrait un malin plaisir à replacer de sa main droite. Des fauteuils en velours dans le salon, mobilier Louis Philippe, et est allée à l 'école privée jusqu'au lycée où elle était amis avec Constance, Anne-Sophie et Louis.
Elle passe ses vacances dans la maison familiale, en Bretagne, fait du bateau, porte des bottes aigle en caoutchouc et a un magnifique ciré jaune pour affronter les embruns et les vents déchaînées de la côté Brestoise.
Elle a une collection impressionnante de pulls bleu marine, boutonnés sur l'épaule gauche, des converses à ne plus savoir qu'en faire.
Adolescente, elle n'a pas d’acné. Sa religion le lui interdit. Elle a un teint de pêche.
A 20 ans, ses cheveux sont devenus châtains et elle les porte au carré, avec cette fameuse mèche qu'elle s'évertue à remettre en place avec sa main droite.
Elle pratique le hand ball ou le tennis. Ne porte plus aucune jupe, robe ou tout ce qui pourrait se rapporter à un signe de féminité. Elle porte jeans, pantalons un peu passe partout, des derbies solides, des polos, des chemises bleu ciel, et toujours ses incontournables pulls marine. Ses dessous : des petits bateaux.
Elle est plutôt mince mais reste assez carrée au niveau des épaules.
Elle fantasme secrètement sur Charlotte, cette jolie blonde aux cheveux longs qu'elle rencontre à son cours de tennis. Elle n'osera jamais se déclarer mais, elle la reluque dans les vestiaires et laisse aller sa main la nuit, en rêvant d'elle.
Elle a un entourage amical très masculin, sait jouer au football, sort en boîte de temps en temps mais ne sait absolument pas danser. Elle rêve de rouler une pelle à Marie-Anne qui elle, danse à merveille...
Enfin, le monde entier sait qu'elle est lesbienne, sauf elle : elle a fait 6 enfants avec Nicolas, cadre sup' dans une grande entreprise.
La gouine de Montbéliard (by frénésie), subtil mélange entre la butch et la GAM, elle sait porter la chemise à carreaux sous laquelle, elle va fièrement arborer un tee-shirt, blanc !
Son attitude et sa gestuelle ne manqueront pas de nous faire saisir ce petit air viril qui rend inutile l'utilisation de gaydar...
De plus, c'est dans cette fameuse mèche dont elle sait sculpter la forme selon ses humeurs, que la gouine de Montbéliard incarnera toute sa féminité.
Maintenant, Kevina passe toutes ses soirées au Pulp, entourée d'amies homo en vraie de vraie, chaire, os, et piercing à l'arcade.
Mais le difficile parcours de Kevina n'est pas fini. Il lui reste encore à apprendre les étranges et mystérieuses pratiques de ses comparses : jeter aux ordures ses disques de Celine Dion (ou en faire don à une association de pédéduku) et écouter de l'électrohouserock, acheter un gaydar sur e-bay, et ne plus être à côté de la plaque quand ses comparses putassent, lissant leurs mèche accoudées au bar.
Mise en situation :
La soirée est bien avancée au Pulp, et chacune cherche sa chacune.
Kevinette signale à Kevina qu'elle a l'air de ne pas laisser indifférente la petite butch là bas, et qu'il serait de bon ton de lui proposer de l'accompagner au salon du BTP de ce week end pour faire plus ample connaissance.
Non Kevina !!! Pas cette fille là, tu dragues une Tomboy !!!
Et voilà une belle histoire d'amour et de clefs à molette qui tombe à l'eau, parce que Kevina n'avait pas lu son petit manuel de vocabulaire à usage récréatif.
Exemple édifiant, n'est ce pas ? Justifiant à lui seul la publication à compte d'auteur du manuel que je met gracieusement à votre disposition ici même ! Qu'est ce que je suis bonne quand même !
La butch. Aussi connue sous le doux nom de camionneuse, la butch est un archétype vestimentaire traditionnel de la lesbienne. Adoptant un dress-code traditionnellement réservé aux hommes, la butch abhorre maquillage et bijoux, à l'exception à la rigueur d'une bague au pouce. Coupe courte, vêtements amples, parfois acheté en surplus militaire, la butch est appelé jeune homme par les boulangères non averties. Attention, cet indice ne permet tout fois pas de différencier à coup sur la butch de l'androgyne.
La butch n'est pas fashion : elle ne cherchera pas le look mais avant tout la commodité dans sa garde robe, et n'y mettra guerre plus d'argent que dans un pack de kro. Et c'est bien normal, la butch a besoin d'une parure adaptée à ses hobbies : impossible de réparer un carburateur avec du vernis à ongle !
La lipstick. Comme son nom l'indique, la lipstick aime son rouge à lèvre. Et pas que. Lectrice de glamour, la lisptick est épilée de pré et toujours recouverte d'une couche coloré aussi appelé « maquillage » chez les hétérottes.
La Fem
Elle tronque volontier la moitié du mot définissant son genre pour se différencier de LA Fââââame. Elle n'est pas une femme (comme le dirait Monique Wittig) mais une Fem: une sabotrice de la féminité. Elle ne se contente pas de porter généralement tout ce qui est socialement considéré comme féminin, mais elle se fait une joie d'en rajouter des tonnes. Ce ne sont donc pas seulement des talons qu'elle porte mais des hauts talons aiguilles pailletés et rose fluos à semelles compensées qu'elle a piqués a l'une de ses semblables: la Drag Queen. Elle refuse qu'on la traite de lipstick, car pour elle, elle est une lesbienne féminine oui mais à outrance, féminine pas comme il faut. Sa féminité est censée faire peur, surtout aux hommes. C'est donc se lookant avec des robes, des bas et des corsets qu'elle a la volonté de lutter contre les stéréotypes de genre qui proposent une féminité, douce, rangée, timide. Son genre est agressif, tape à l’œil et provocant. La Fem est amatrice de féminisme sex positive et l'une de ses idoles peut être Wendy Delorme, après Marylin Monroe pour le maquillage et le look.
La Straight (bye Zed) : appelée également la "Neutre" ou la "Passe-partout" (non elle ne court pas dans les rues, un trousseau de clés rouillées à la main), cette fille porte jean, convers', petit T-shirt, une touche de maquillage par-ci, une jupette l'été par là, un bijou porte-bonheur ou encore un top magnifique acheté en solde. Cheveux longs ou courts. Si vous la voyez dans la rue, vous ne pourrez pas, en vous fiant à ses vêtements, la savoir homo ou hétéro (sauf si vous avez le gaydar d'E-bay apparemment).
La Marie-Chantal. (by Sollal)
Et lL16 ème) ? Que l'on pourrait aussi appeler Lesbienne serre-tête. La LST.
La LST a grandi dans une grande famille bourgeoise, avait une armoire remplie de jolis chemisiers col Claudine et bien sur un joli serre tête bleu ou rose lui retenait la mèche que plus tard, elle prendrait un malin plaisir à replacer de sa main droite. Des fauteuils en velours dans le salon, mobilier Louis Philippe, et est allée à l 'école privée jusqu'au lycée où elle était amis avec Constance, Anne-Sophie et Louis.
Elle passe ses vacances dans la maison familiale, en Bretagne, fait du bateau, porte des bottes aigle en caoutchouc et a un magnifique ciré jaune pour affronter les embruns et les vents déchaînées de la côté Brestoise.
Elle a une collection impressionnante de pulls bleu marine, boutonnés sur l'épaule gauche, des converses à ne plus savoir qu'en faire.
Adolescente, elle n'a pas d’acné. Sa religion le lui interdit. Elle a un teint de pêche.
A 20 ans, ses cheveux sont devenus châtains et elle les porte au carré, avec cette fameuse mèche qu'elle s'évertue à remettre en place avec sa main droite.
Elle pratique le hand ball ou le tennis. Ne porte plus aucune jupe, robe ou tout ce qui pourrait se rapporter à un signe de féminité. Elle porte jeans, pantalons un peu passe partout, des derbies solides, des polos, des chemises bleu ciel, et toujours ses incontournables pulls marine. Ses dessous : des petits bateaux.
Elle est plutôt mince mais reste assez carrée au niveau des épaules.
Elle fantasme secrètement sur Charlotte, cette jolie blonde aux cheveux longs qu'elle rencontre à son cours de tennis. Elle n'osera jamais se déclarer mais, elle la reluque dans les vestiaires et laisse aller sa main la nuit, en rêvant d'elle.
Elle a un entourage amical très masculin, sait jouer au football, sort en boîte de temps en temps mais ne sait absolument pas danser. Elle rêve de rouler une pelle à Marie-Anne qui elle, danse à merveille...
Enfin, le monde entier sait qu'elle est lesbienne, sauf elle : elle a fait 6 enfants avec Nicolas, cadre sup' dans une grande entreprise.
La gouine de Montbéliard (by frénésie), subtil mélange entre la butch et la GAM, elle sait porter la chemise à carreaux sous laquelle, elle va fièrement arborer un tee-shirt, blanc !
Son attitude et sa gestuelle ne manqueront pas de nous faire saisir ce petit air viril qui rend inutile l'utilisation de gaydar...
De plus, c'est dans cette fameuse mèche dont elle sait sculpter la forme selon ses humeurs, que la gouine de Montbéliard incarnera toute sa féminité.
Dernière modification par Norma le ven. juin 20, 2014 4:05 pm, modifié 4 fois.
Re: Petit traité de vocabulaire à usage récréatif.
Si je puis me permettre: Je ne dirais pas qu'il est aisé de distinguer la butch de l'androgyne. Mais presque. La butch transcende le genre. Ou plutôt, elle prend a son compte l'intégralité (ou pas loin) des codes masculins qu'elle redéfinit. Alors que l'androgyne, par définition, joue sur les deux tableaux et ayant à la fois des codes dit masculins et des codes dit féminins. (Ca paraît infime comme différence mais, personnellement, je vois un gouffre.Norma Jean a écrit :Attention, cet indice ne permet tout fois pas de différencier à coup sur la butch de l'androgyne.

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Re: Petit traité de vocabulaire à usage récréatif.
Si je me sens pas Fem suis je nécessairement butch ou androgyne ?Zünisch a écrit :Si je puis me permettre: Je ne dirais pas qu'il est aisé de distinguer la butch de l'androgyne. Mais presque. La butch transcende le genre. Ou plutôt, elle prend a son compte l'intégralité (ou pas loin) des codes masculins qu'elle redéfinit. Alors que l'androgyne, par définition, joue sur les deux tableaux et ayant à la fois des codes dit masculins et des codes dit féminins. (Ca paraît infime comme différence mais, personnellement, je vois un gouffre.Norma Jean a écrit :Attention, cet indice ne permet tout fois pas de différencier à coup sur la butch de l'androgyne.)
Re: Petit traité de vocabulaire à usage récréatif.
Jme pose la même question que toi!yellowfaith a écrit :Si je me sens pas Fem suis je nécessairement butch ou androgyne ?Zünisch a écrit :Si je puis me permettre: Je ne dirais pas qu'il est aisé de distinguer la butch de l'androgyne. Mais presque. La butch transcende le genre. Ou plutôt, elle prend a son compte l'intégralité (ou pas loin) des codes masculins qu'elle redéfinit. Alors que l'androgyne, par définition, joue sur les deux tableaux et ayant à la fois des codes dit masculins et des codes dit féminins. (Ca paraît infime comme différence mais, personnellement, je vois un gouffre.Norma Jean a écrit :Attention, cet indice ne permet tout fois pas de différencier à coup sur la butch de l'androgyne.)

Re: Petit traité de vocabulaire à usage récréatif.
Seigneur dieu, non ! Tu peux être lipstick...yellowfaith a écrit :Si je me sens pas Fem suis je nécessairement butch ou androgyne ?Zünisch a écrit :Si je puis me permettre: Je ne dirais pas qu'il est aisé de distinguer la butch de l'androgyne. Mais presque. La butch transcende le genre. Ou plutôt, elle prend a son compte l'intégralité (ou pas loin) des codes masculins qu'elle redéfinit. Alors que l'androgyne, par définition, joue sur les deux tableaux et ayant à la fois des codes dit masculins et des codes dit féminins. (Ca paraît infime comme différence mais, personnellement, je vois un gouffre.Norma Jean a écrit :Attention, cet indice ne permet tout fois pas de différencier à coup sur la butch de l'androgyne.)

Blague à part, on pourrait faire beaucoup de pages sur les styles des lesbiennes. Donc non.

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- Inscription : dim. juil. 03, 2005 7:27 pm
Je crois que je suis androgyne.
Mais c'est dégueulasse -j'ai fais un sondage sur un panel de 2 personnes sur une échelle [fille/mec] et il parait que je suis fille à 100%.
Ça m'embête parce que je ne me maquille pas (ou très rarement), je m'habille pas spécialement de façon féminine....
m'mm je veux être androgyne !!
Lip-stick...
A bien y réflechir être un lipstick ferait de moi un être destiné à caresser les lèvre des jolies filles.
C'est pas forcément déplaisant...
Mais c'est dégueulasse -j'ai fais un sondage sur un panel de 2 personnes sur une échelle [fille/mec] et il parait que je suis fille à 100%.
Ça m'embête parce que je ne me maquille pas (ou très rarement), je m'habille pas spécialement de façon féminine....

Zünisch a écrit :Seigneur dieu, non ! Tu peux être lipstick...yellowfaith a écrit :Si je me sens pas Fem suis je nécessairement butch ou androgyne ?Zünisch a écrit : Si je puis me permettre: Je ne dirais pas qu'il est aisé de distinguer la butch de l'androgyne. Mais presque. La butch transcende le genre. Ou plutôt, elle prend a son compte l'intégralité (ou pas loin) des codes masculins qu'elle redéfinit. Alors que l'androgyne, par définition, joue sur les deux tableaux et ayant à la fois des codes dit masculins et des codes dit féminins. (Ca paraît infime comme différence mais, personnellement, je vois un gouffre.)
![]()
Blague à part, on pourrait faire beaucoup de pages sur les styles des lesbiennes. Donc non.

A bien y réflechir être un lipstick ferait de moi un être destiné à caresser les lèvre des jolies filles.
C'est pas forcément déplaisant...
