Histoire probablement bien commune
Publié : jeu. nov. 10, 2011 12:52 am
Bonsoir,
Alors voilà, je ne me suis pas connectée à ce forum depuis environ 4 ans. Je lisais régulièrement les discussions, répondait à certaines, convaincue d'être lesbienne, voire bi. Seulement, en 2007 ma mère est décédée, et je ne sais comment, ça a bouleversé des choses à ce niveau. Elle était la seule à savoir pour moi dans la famille et l'avait très bien accepté, d'ailleurs elle avait commencé à avoir des doutes bien avant moi. J'ai eu ma première (et unique) copine environ deux mois avant son décès, j'avais 20 ans. Avant cette histoire, j'avais eu des petits coups de foudre sur des hétéros, sur ma meilleure amie, et je sortais avec les copains en club gay très régulièrement.
Bien entendu, à la mort de ma mère, tout cela est devenu de l'histoire ancienne, j'ai passé l'été à régler les problèmes administratifs, tout en essayant de me remettre. Mon ex-copine et moi étions bien fâchées et je m'en fichais royalement (j'avais mis les choses en perspective). Puis en Août, LE truc que je n'avais pas planifié: la rencontre d'un mec à un anniversaire où franchement je n'avais pas trop envie d'aller. J'ai été attirée de manière foudroyante dans la demie-heure qui a suivit et lui aussi. Pour moi c'était facile sur le coup. Les jours qui ont suivit, j'ai franchement paniqué. Puis j'ai finit par me détendre et vivre ce qu'il y avait à vivre. Par la suite la question des filles ne s'est pas reposée plus que ça, et ma psy m'a conseillée de laisser cela dans un coin de ma tête si ça ne me posait pas plus de soucis que ça.
J'ai rencontré un homme en 2008 et ça a été une relation compliquée, et ça l'est encore. J'éprouvais un fort rejet, mais j'ai persisté, car j'avais besoin de sécurité, un besoin maladif de fonder une famille, de poser ma vie (besoin que j'éprouve encore à ce jour).
Bref, dans les mois et années qui ont suivit, j'ai complètement, totalement oublié mes envies pour les femmes, mes attirances pour elles. Je vis à présent une relation classique, on fait des projets et on vit ensemble depuis un peu moins d'un an. Mais depuis peut-être deux ou trois mois, je fais des rêves avec des femmes, je les regarde d'avantage, et pour être honnête, au lit avec mon homme ce n'est plus trop ça. Je n'ai plus envie (ou très rarement), c'est à lui de me motiver.
Je ne sais plus quoi faire, j'ai tout fait pour le récupérer lorsqu'il m'a quitté en septembre l'année dernière, et j'ai finit par y parvenir, je lui ai fait tous les serments possibles, et sincèrement ça s'est ultra bien passé pendant plusieurs mois. Mais là je sens que quelque chose se brise. Au début, je voyais cela du côté routine et sentiments, mais depuis peu je me demande si ce n'est pas simplement moi, à la base qui n'ait pas été honnête avec moi même.
L'autre hypothèse, c'est l'auto-sabotage. Je trouve toujours des points négatifs quand tout va bien, un moyen de tout foutre en l'air. D'un autre côté, mon copain, c'est tout l'inverse de ce qui m'attirait à l'origine. Même question homme, j'ai toujours été attiré par les mecs effemminés. Là, c'est le contraire. Il est très velu, large d'épaules, un peu costaud, et habillé très "homme brut", par un soupçon de mode ou quoi... D'ordinaire, je vais vers des hommes très soignés, ou des filles un peu masculines.
Je pourrais mettre fin à la relation, et tenter autre chose, mais j'en ai tellement bavé quand il m'a quittée. J'ai foiré toute une année universitaire à cause de ça et me suis retrouvée sous anti-dépresseurs, j'ai dû convaincre sa mère que je n'allais pas le faire souffrir encore etc... J'ai un peu le sentiment de mettre constitué une cage.
Je suis consciente d'avoir écrit un gros roman, mais je n'ai personne à qui parler dans mon entourage de cela. Il y a pas mal d'homophobes autour de moi, ou du moins des personnes à qui ça ferait peur. Ma meilleure amie adore mon copain, mes amis l'ont accepté et j'ai peur de rompre tout ce très fragile équilibre. Ma famille a eu des soupçons mais pense maintenant que c'était une passe, un truc de jeune qui se cherche, et mon copain... ben dans la mesure où on est supposé être en plein projet bébé, maison etc... et vu le mal que j'ai eu à le convaincre au début de notre relation que je n'étais plus attirée par les filles... je ne me vois pas lui en parler.
Si vous êtes allées jusqu'au bout de ce post, merci à vous de votre patience.
Alors voilà, je ne me suis pas connectée à ce forum depuis environ 4 ans. Je lisais régulièrement les discussions, répondait à certaines, convaincue d'être lesbienne, voire bi. Seulement, en 2007 ma mère est décédée, et je ne sais comment, ça a bouleversé des choses à ce niveau. Elle était la seule à savoir pour moi dans la famille et l'avait très bien accepté, d'ailleurs elle avait commencé à avoir des doutes bien avant moi. J'ai eu ma première (et unique) copine environ deux mois avant son décès, j'avais 20 ans. Avant cette histoire, j'avais eu des petits coups de foudre sur des hétéros, sur ma meilleure amie, et je sortais avec les copains en club gay très régulièrement.
Bien entendu, à la mort de ma mère, tout cela est devenu de l'histoire ancienne, j'ai passé l'été à régler les problèmes administratifs, tout en essayant de me remettre. Mon ex-copine et moi étions bien fâchées et je m'en fichais royalement (j'avais mis les choses en perspective). Puis en Août, LE truc que je n'avais pas planifié: la rencontre d'un mec à un anniversaire où franchement je n'avais pas trop envie d'aller. J'ai été attirée de manière foudroyante dans la demie-heure qui a suivit et lui aussi. Pour moi c'était facile sur le coup. Les jours qui ont suivit, j'ai franchement paniqué. Puis j'ai finit par me détendre et vivre ce qu'il y avait à vivre. Par la suite la question des filles ne s'est pas reposée plus que ça, et ma psy m'a conseillée de laisser cela dans un coin de ma tête si ça ne me posait pas plus de soucis que ça.
J'ai rencontré un homme en 2008 et ça a été une relation compliquée, et ça l'est encore. J'éprouvais un fort rejet, mais j'ai persisté, car j'avais besoin de sécurité, un besoin maladif de fonder une famille, de poser ma vie (besoin que j'éprouve encore à ce jour).
Bref, dans les mois et années qui ont suivit, j'ai complètement, totalement oublié mes envies pour les femmes, mes attirances pour elles. Je vis à présent une relation classique, on fait des projets et on vit ensemble depuis un peu moins d'un an. Mais depuis peut-être deux ou trois mois, je fais des rêves avec des femmes, je les regarde d'avantage, et pour être honnête, au lit avec mon homme ce n'est plus trop ça. Je n'ai plus envie (ou très rarement), c'est à lui de me motiver.
Je ne sais plus quoi faire, j'ai tout fait pour le récupérer lorsqu'il m'a quitté en septembre l'année dernière, et j'ai finit par y parvenir, je lui ai fait tous les serments possibles, et sincèrement ça s'est ultra bien passé pendant plusieurs mois. Mais là je sens que quelque chose se brise. Au début, je voyais cela du côté routine et sentiments, mais depuis peu je me demande si ce n'est pas simplement moi, à la base qui n'ait pas été honnête avec moi même.
L'autre hypothèse, c'est l'auto-sabotage. Je trouve toujours des points négatifs quand tout va bien, un moyen de tout foutre en l'air. D'un autre côté, mon copain, c'est tout l'inverse de ce qui m'attirait à l'origine. Même question homme, j'ai toujours été attiré par les mecs effemminés. Là, c'est le contraire. Il est très velu, large d'épaules, un peu costaud, et habillé très "homme brut", par un soupçon de mode ou quoi... D'ordinaire, je vais vers des hommes très soignés, ou des filles un peu masculines.
Je pourrais mettre fin à la relation, et tenter autre chose, mais j'en ai tellement bavé quand il m'a quittée. J'ai foiré toute une année universitaire à cause de ça et me suis retrouvée sous anti-dépresseurs, j'ai dû convaincre sa mère que je n'allais pas le faire souffrir encore etc... J'ai un peu le sentiment de mettre constitué une cage.
Je suis consciente d'avoir écrit un gros roman, mais je n'ai personne à qui parler dans mon entourage de cela. Il y a pas mal d'homophobes autour de moi, ou du moins des personnes à qui ça ferait peur. Ma meilleure amie adore mon copain, mes amis l'ont accepté et j'ai peur de rompre tout ce très fragile équilibre. Ma famille a eu des soupçons mais pense maintenant que c'était une passe, un truc de jeune qui se cherche, et mon copain... ben dans la mesure où on est supposé être en plein projet bébé, maison etc... et vu le mal que j'ai eu à le convaincre au début de notre relation que je n'étais plus attirée par les filles... je ne me vois pas lui en parler.
Si vous êtes allées jusqu'au bout de ce post, merci à vous de votre patience.