La "perdante" dans une rupture
La "perdante" dans une rupture
Bonsoir cher forum !
Dans ce moment où je suis en train de me remettre d'une nouvelle rupture, je me rapproche de vous pour me sentir un peu soutenue et écoutée.
Je crois que les détails de cette séparation n'ont pas lieu d'être écrits, il n'y a pas vraiment d'utilité. Le seul point utile de connaissance nécessaire est : elle m'a quitté.
Je voulais juste vous faire part de la similitude des ressentiments que j'éprouve aujourd'hui, et que je ressentais déjà lors de ma précédente histoire (vous l'avez un peu suivi sur ce forum).
Colère, tristesse, incompréhension et une grosse baisse d'estime de soi.
Je vois l'autre comme un monstre sans coeur (colère). Passer du partage à l'indifférence, c'est brutal. Je me dis également que je suis "inférieure" à l'autre. Que sa vie est plus excitante que la mienne, qu'elle est plus intelligente que moi, qu'elle est plus "cool" que moi, et qu'en claquant des doigts des dizaines de filles viendront dans son lit.
Du jour au lendemain, l'autre devient un étranger, consciemment, et vous traitre comme son amie, ou pire comme une personne non existante. Et là, vous devez faire avec, vous devez faire s'évanouir cet amour pour l'autre, vous devez faire le travail de laisser partir l'autre dans votre coeur. C'est dur.
Je déteste ressentir tout ça, je déteste ce genre "d'épreuves".
Coupez le lien dans son coeur quand l'autre est déjà loin de tout ça, je trouve ça terrible.
C'est accepter qu'elle ne reviendra pas.
Je ne l'accepte pas encore.
Dans ce moment où je suis en train de me remettre d'une nouvelle rupture, je me rapproche de vous pour me sentir un peu soutenue et écoutée.
Je crois que les détails de cette séparation n'ont pas lieu d'être écrits, il n'y a pas vraiment d'utilité. Le seul point utile de connaissance nécessaire est : elle m'a quitté.
Je voulais juste vous faire part de la similitude des ressentiments que j'éprouve aujourd'hui, et que je ressentais déjà lors de ma précédente histoire (vous l'avez un peu suivi sur ce forum).
Colère, tristesse, incompréhension et une grosse baisse d'estime de soi.
Je vois l'autre comme un monstre sans coeur (colère). Passer du partage à l'indifférence, c'est brutal. Je me dis également que je suis "inférieure" à l'autre. Que sa vie est plus excitante que la mienne, qu'elle est plus intelligente que moi, qu'elle est plus "cool" que moi, et qu'en claquant des doigts des dizaines de filles viendront dans son lit.
Du jour au lendemain, l'autre devient un étranger, consciemment, et vous traitre comme son amie, ou pire comme une personne non existante. Et là, vous devez faire avec, vous devez faire s'évanouir cet amour pour l'autre, vous devez faire le travail de laisser partir l'autre dans votre coeur. C'est dur.
Je déteste ressentir tout ça, je déteste ce genre "d'épreuves".
Coupez le lien dans son coeur quand l'autre est déjà loin de tout ça, je trouve ça terrible.
C'est accepter qu'elle ne reviendra pas.
Je ne l'accepte pas encore.
Re: La "perdante" dans une rupture
Tout d'abord, courage! Je te soutiens et je pense que nous savons toutes un peu ce que c'est, d'encaisser une rupture. J'ai vécu cela il y a quelques mois, après une relation de deux ans en cohabitation.
C'est normal de considérer l'autre comme un monstre dans ces moments là même si la personne ne l'est pas forcément. C'est juste le premier réflexe que l'on a: "elle m'a quitté, c'est elle la méchante". Dans le cas inverse, cela pourrait être vous. C'est aussi difficile d'être quittée que de quitter (pour moi, pour les autres je ne sais pas mais j'ai toujours souffert de quitter une personne parce que arrivé un moment, quand une relation est destructrice, il faut tirer le frein à main).
Tu n'es pas inférieure à qui que ce soit, saches le bien. Le sentiment que tu ressens en ce moment est l'abandon car tes habitudes ont été complètement bouleversées par un changement qui n'est pas anodin dans ta vie quotidienne. Il y aura d'autres personnes qui te trouveront exceptionnelle rien que d'un simple regard, d'autres personnes qui tomberont amoureuses de toi et qui seront tout aussi importantes pour toi.
Je ne connais pas ta vie amoureuse mais si cela n'a pas fonctionné pour le moment, c'est que ce n'était pas encore LE moment. Tu finiras bien par trouver ton équilibre avec une personne qui te correspond réellement d'avantage. Parfois on doit passer par diverses épreuves pour atteindre une chose que l'on se fixe. Accepter cela, c'est accepter la vie et tout ce que cela implique.
Je suis du genre un peu visionnaire, je pense qu'il y a une personne pour chaque personne sur terre. Donc je suis persuadée qu'il y a quelqu'un, quelque part, qui t'attend. Ressors en plus forte, maintenant tu sais qu'il y a des choses à faire et à ne pas faire![Très drole ! =]](./images/smilies/oldsite_icon_turned.gif)
C'est normal de considérer l'autre comme un monstre dans ces moments là même si la personne ne l'est pas forcément. C'est juste le premier réflexe que l'on a: "elle m'a quitté, c'est elle la méchante". Dans le cas inverse, cela pourrait être vous. C'est aussi difficile d'être quittée que de quitter (pour moi, pour les autres je ne sais pas mais j'ai toujours souffert de quitter une personne parce que arrivé un moment, quand une relation est destructrice, il faut tirer le frein à main).
Tu n'es pas inférieure à qui que ce soit, saches le bien. Le sentiment que tu ressens en ce moment est l'abandon car tes habitudes ont été complètement bouleversées par un changement qui n'est pas anodin dans ta vie quotidienne. Il y aura d'autres personnes qui te trouveront exceptionnelle rien que d'un simple regard, d'autres personnes qui tomberont amoureuses de toi et qui seront tout aussi importantes pour toi.
Je ne connais pas ta vie amoureuse mais si cela n'a pas fonctionné pour le moment, c'est que ce n'était pas encore LE moment. Tu finiras bien par trouver ton équilibre avec une personne qui te correspond réellement d'avantage. Parfois on doit passer par diverses épreuves pour atteindre une chose que l'on se fixe. Accepter cela, c'est accepter la vie et tout ce que cela implique.
Je suis du genre un peu visionnaire, je pense qu'il y a une personne pour chaque personne sur terre. Donc je suis persuadée qu'il y a quelqu'un, quelque part, qui t'attend. Ressors en plus forte, maintenant tu sais qu'il y a des choses à faire et à ne pas faire
![Très drole ! =]](./images/smilies/oldsite_icon_turned.gif)
Re: La "perdante" dans une rupture
Moi aussi je te souhaite beaucoup beaucoup de courage dans cette épreuve
j'ai la chance de ne pas avoir été dans ton cas (& dans le tien, Efiny) et j'espère vraiment que ça m'arrivera pas. J'aime trop ma copine je crois que je l'empêcherai de me quitter
Mais peu importe que ça ne me soit pas arrivé, ça ne m'empêche pas de t'apporter tout mon soutien
je peux comprendre à quel point ça peut être dur d'avoir l'impression de ne plus être aimée du jour au lendemain... Mais comme Efiny moi aussi je crois "au destin" et il faut essayer de se dire que chaque épreuve est là pour nous amener ailleurs, et c'est peut être cet ailleurs qui t'appelle et qui viendra à toi.
Il ne faut pas que tu perdes confiance en toi à cause de cette rupture, tu restes une personne digne d'être aimée, comme tout le monde
J'espère de tout coeur que tu arriveras à surmonter cette épreuve et à accepter ce qui peut paraitre inacceptable, je te soutiens vraiment et j'espère que tu as autour de toi des tas d'amis pour te réconforter

j'ai la chance de ne pas avoir été dans ton cas (& dans le tien, Efiny) et j'espère vraiment que ça m'arrivera pas. J'aime trop ma copine je crois que je l'empêcherai de me quitter

Mais peu importe que ça ne me soit pas arrivé, ça ne m'empêche pas de t'apporter tout mon soutien

Il ne faut pas que tu perdes confiance en toi à cause de cette rupture, tu restes une personne digne d'être aimée, comme tout le monde

J'espère de tout coeur que tu arriveras à surmonter cette épreuve et à accepter ce qui peut paraitre inacceptable, je te soutiens vraiment et j'espère que tu as autour de toi des tas d'amis pour te réconforter

Re: La "perdante" dans une rupture
Merci pour votre soutien les filles !
Mes amis sont éloignés géographiquement, donc ce n'est pas toujours simple de se sentir entourée dans les moments de
doute et de blues.
Parler m'aide beaucoup. Ça me permet d'évacuer le cerveau, d'être plus légère.
Les souvenirs de la relation sont frais encore et occupent une bonne partie de mon quotidien. Un simple détail est un boomerang qui me revient dans la gueule, et ça fait mal.
Patience, quelqu'une d'autre arrive d'ailleurs, à pats de velours...
Mes amis sont éloignés géographiquement, donc ce n'est pas toujours simple de se sentir entourée dans les moments de
doute et de blues.
Parler m'aide beaucoup. Ça me permet d'évacuer le cerveau, d'être plus légère.
Les souvenirs de la relation sont frais encore et occupent une bonne partie de mon quotidien. Un simple détail est un boomerang qui me revient dans la gueule, et ça fait mal.
Patience, quelqu'une d'autre arrive d'ailleurs, à pats de velours...
Re: La "perdante" dans une rupture
Avoir des amis éloignés, cela n'aide pas, je te comprends. Les miens ne sont pas non plus tout près mais j'essaie de leur parler fréquemment par textos ou par téléphone. L'air de rien, cela fait quand même du bien.
Ce que je peux te conseiller c'est de faire des activités qui prendront la plupart de ton temps et qui t'empêcheront de penser à ta rupture. Autre solution, si tu aimes discuter, c'est te rendre sur des forums où tu pourras en parler plus en profondeur. Il en existe pas mal qui sont fait dans cette optique: apporter du soutien.
Il n'y a pas vraiment de secret...Le temps est ton allié, comme disait une amie. Cela va aller, tu verras, au fur et à mesure ta peine s'estompera. Et Dame Patience est aussi sa meilleure amie!
Ce que je peux te conseiller c'est de faire des activités qui prendront la plupart de ton temps et qui t'empêcheront de penser à ta rupture. Autre solution, si tu aimes discuter, c'est te rendre sur des forums où tu pourras en parler plus en profondeur. Il en existe pas mal qui sont fait dans cette optique: apporter du soutien.
Il n'y a pas vraiment de secret...Le temps est ton allié, comme disait une amie. Cela va aller, tu verras, au fur et à mesure ta peine s'estompera. Et Dame Patience est aussi sa meilleure amie!

Re: La "perdante" dans une rupture
Je ne te dirais rien de mieux que Efiny, c'est vrai qu'en l'absence des amis il faut que tu arrives à t'occuper pour ne pas trop y penser et pour pouvoir t'y faire petit à petit... Tu peux lire, regarder la télé, en sachant que quand on a vraiment quelque chose à l'esprit ça ne fait que remonter à la surface 
Ma technique pour ne penser à rien et surtout pas à ce qui va pas : les jeux vidéos. Perso ça m'abrutit totalement et quand ça va pas, je joue aux jeux vidéos et je pense à rien d'autre !! Si tu aimes jouer, tente un peu pour te distraire et ne pas penser à ton ex continuellement

Ma technique pour ne penser à rien et surtout pas à ce qui va pas : les jeux vidéos. Perso ça m'abrutit totalement et quand ça va pas, je joue aux jeux vidéos et je pense à rien d'autre !! Si tu aimes jouer, tente un peu pour te distraire et ne pas penser à ton ex continuellement

Re: La "perdante" dans une rupture
Mmmh...
Qu'est-ce que je te comprends. Je vis moi-même ce sentiment actuellement mais...
... disons que parce que je suis un chat...
Enfin, je m'explique.
J'étais avec une fille depuis pas tellement de temps. Et moi, autant il m'arrive de ne pas m'emballer, autant quand je m'emballe... je suis une vraie "chevalière". Et là, grosse c*nne, je me suis emballée
.
Elle avait quelques années de plus que moi, mais au niveau de ma situation, j'étais bien plus avancée. Elle venait de sortir d'une histoire de m**de, je l'avais aidée à s'en extirper. Elle était si belle, semblait si fragile. Elle était douce, semblait si seule. Abandonnée dans son bled. Ça avait l'air d'un diamant perdu.
D'une histoire précédente qui dura 7 ans, elle avait conservé la maison. Mais une maison qu'elle devait encore payer. Et, seule, avec un salaire moyen. Bref, sa situation financière était catastrophique. Et moralement, ça n'allait pas.
Au départ, je l'aimais bien, cette fille là. Je l'aimais juste bien. Et puis, avec les épreuves et mon aide, on s'est rapprochée.
...Pauvre petit insecte coincé dans la toile d'une araignée. J'étais bouffée d'avance.
Bêtasse, je suis tombée amoureuse
! Et on aurait dit qu'elle aussi. Ah, qu'elle était mignonne. Et comme j'étais bête.
Bonne âme, et voyant que ça n'allait pas du tout pour payer son crédit, je lui ai dit quelque chose comme :
"Écoute. Comme tu sais, je suis revenue de Genève y a pas très longtemps. Et comme tu sais, je vis en colloc'. Mais ma collocation touchera bientôt à sa fin. Et toi, tu as besoin d'aide au niveau financier. On est ensemble et ce que je te propose, c'est..."
Elle a dit "oui", avant même que je n'eus terminé ma phrase. Bref, une semaine plus tard, j'arrivais avec 4 amies du même bord, une voiture utilitaire avec mes affaires et c'était réglé. Deux salaires allaient rentrer, le mien suffisait à tout assumer. Ça faisait genre quoi... 2 semaine qu'on était ensemble? J'ai déposé mes affaires.
"M. ? Donc, tu m'as dis qu'il n'y avait plus de mazout (gazole) pour le chauffage et l'eau chaude ? Appelle le fournisseur. Demain, c'est réglé."
500€ pour remplir la cuve, je l'ai fait en souriant.
Elle touchait le 25. Pendant tout le mois, j'ai tout assumé. Et, encore sur mon nuage rose d'amour et de c***erie, je me pliais en 4. 2 HEURES 30 DE TRAJET PAR JOUR, de chez elle à mon boulot. Et quand je rentrais, je faisais encore la cuisine, même à 22h après une journée de travail, une réunion barbante et 1h15 de trajet.
Donc..? Et comment ça allait entre nous ? Au départ bien. Puis, avec le temps, de moins en moins bien. Mon ex était hyper médiquée (un peu pour la dépression, un peu pour les insomnies, un peu pour ses maux par-ci par-là...), c'était en fait quelqu'un d'assez "distant" (contrairement à moi qui suis plutôt câline), et de pas très démonstratif, même par les mots. Pas du tout entreprenante. En fait,... quelqu'un de "passif". Avec tout le côté négatif que ça peut avoir (le côté "Je prend, je ne donne pas vraiment"). Bref, ça avait bien changé du début.
Et... eh bien,... moi, j'essayais de comprendre.
- "Tu m'aimes ?"
- "..Oui.. je t'aime"
- "Tu es sure ?"
- "Oh, arrête ! Comme si je mentais !"
Elle partait au quart de tour. Je comprenais pas. Mais ce que je savais, c'était que si je persistais, ça allait dégénérer. Alors, j'encaissais un peu. Elle me manquait de respect. D'abord un peu. Ensuite beaucoup. Je m'énervais, elle se barrait, je ravalais ma fierté et remettais ça sur son mal-être général. Mais un jour, c'était trop. Et j'en ai eu marre : j'ai continué, pas lâché prise. On s'est sérieusement engueulée et en pij', elle s'est barrée. Juste eu le temps d'attacher ses cheveux, mettre ses chaussures et se tirer. J'ai d'abord pas apprécié, mais,... amoureuse
.. je me suis dis "Oh, G., arrête tes couilles et va la rechercher ! Il fait nuit, elle est fragile, désirable, le premier fou qui la croise va la tuer, et puis tu l'aimes, merde !". J'ai donc juste eu le temps de passer mon gros pull, mettre un jean, mes bottes (j'avais même pas mis de chaussettes), prendre mes clés (même pas mon téléphone, ni mes papiers, rien) et courir la chercher. Pour nous réconcilier. Courir, courir, courir, partout dans le village. Près du cimetière, près de la grotte de la vierge où on allait parler, près de la pompe, près de l'église, j'ai au moins couru trois-quart d'heure. Et puis je suis allée au bord du fleuve puis j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Il devait être minuit, quelque chose par là... je l'ai encore cherché une heure, plus ou moisn... et quand je suis revenue... la porte était fermée à clé, elle était dans la maison, et la clé était sur la porte
.
J'ai sonné. Rien. Encore. Rien. Encore une fois. Rien. 10 fois. 15 fois. 20. Rien. J'ai failli défoncer cette porte. Je me suis ravisée en dernière minute.
J'ai passé la nuit dehors, assise en tailleur, dos contre le mur de la maison d'en face. Je n'avais rien sous mon pull, il faisait de plus en plus froid, je grelottais. Je ne savais même pas l'heure qu'il était. A un moment donné, je me suis endormie. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu un renard passer. J'ai frotté mes yeux. Y avait bien un renard qui passait en face de moi. J'avais envie de le suivre, mais je me suis dis que non, qu'il allait avoir peur. Je l'ai laissé partir. Je me suis rendormie. Le chat du voisin m'a réchauffé la cuisse en venant contre moi. Et plus tard, il m'a indiqué un bruit en partant, tout curieux, vers la maison. Je me suis levée en 4e vitesse. M. fumait à la fenêtre. Elle m'a regardé avec dédain. J'ai dis que j'avais froid. Que j'étais partie à sa recherche. Que je voulais rentrer. Que je voulais dormir. Que je tenais plus debout. Elle est lentement allée ouvrir la porte.
Le lendemain, j'appelais une amie pour venir me chercher, me déménager, je me tirais. M., surprise du fait que je n'étais pas tout à fait acquise, s'est mise à pleurer tout ce qu'elle pouvait.
J'ai décrété que nous étions en pause. M. me jurait fidélité.
Quelques jours plus tard, Gay Pride. J'ai croisé sa meilleure amie. J'ai appris que M. m'avait trompé la veille (donc le jour avant la Gay Pride) avec une fille qu'elle dénigrait... une fille qui ne l'intéressait "soi-disant" pas du tout. Elle ne voulait pas qu'on fasse cette Gay Pride ensemble car "elle voulait prendre le temps de réfléchir". Et si on se croisait, fallait pas qu'on se parle parce que ça n'était "pas le jour".
Elle la faisait avec sa nouvelle pigeonne ^^.
Je lui ai laissé l'occasion d'être honnête. Elle a menti jusqu'au bout. Cette petite chose fragile était un monstre ^^. Je lui ai écrit un très long sms. Mes 4 vérités. Toujours, très classe. Aucune insulte. Beaucoup de dignité. Une amie m'a dit, sur Facebook, que nous étions "des p**ains de Gentlemen", une vingtaine de personnes ont aimé. Plusieurs personnes ont dit que, de fait, j'étais quelqu'un de droit, de vrai, d'honnête, etc... que des fleurs ! Elle a été choquée. Et elle m'a bloqué sur Facebook... J'ai changé de photo de profil. J'ai mis une photo encore plus classe...
Je suis retombée sur mes pattes
.
Je ne suis pas la perdante de cette rupture... parfois, ce n'est pas toujours celle qu'on croit
Qu'est-ce que je te comprends. Je vis moi-même ce sentiment actuellement mais...
... disons que parce que je suis un chat...

Enfin, je m'explique.
J'étais avec une fille depuis pas tellement de temps. Et moi, autant il m'arrive de ne pas m'emballer, autant quand je m'emballe... je suis une vraie "chevalière". Et là, grosse c*nne, je me suis emballée

Elle avait quelques années de plus que moi, mais au niveau de ma situation, j'étais bien plus avancée. Elle venait de sortir d'une histoire de m**de, je l'avais aidée à s'en extirper. Elle était si belle, semblait si fragile. Elle était douce, semblait si seule. Abandonnée dans son bled. Ça avait l'air d'un diamant perdu.
D'une histoire précédente qui dura 7 ans, elle avait conservé la maison. Mais une maison qu'elle devait encore payer. Et, seule, avec un salaire moyen. Bref, sa situation financière était catastrophique. Et moralement, ça n'allait pas.
Au départ, je l'aimais bien, cette fille là. Je l'aimais juste bien. Et puis, avec les épreuves et mon aide, on s'est rapprochée.
...Pauvre petit insecte coincé dans la toile d'une araignée. J'étais bouffée d'avance.
Bêtasse, je suis tombée amoureuse

Bonne âme, et voyant que ça n'allait pas du tout pour payer son crédit, je lui ai dit quelque chose comme :
"Écoute. Comme tu sais, je suis revenue de Genève y a pas très longtemps. Et comme tu sais, je vis en colloc'. Mais ma collocation touchera bientôt à sa fin. Et toi, tu as besoin d'aide au niveau financier. On est ensemble et ce que je te propose, c'est..."
Elle a dit "oui", avant même que je n'eus terminé ma phrase. Bref, une semaine plus tard, j'arrivais avec 4 amies du même bord, une voiture utilitaire avec mes affaires et c'était réglé. Deux salaires allaient rentrer, le mien suffisait à tout assumer. Ça faisait genre quoi... 2 semaine qu'on était ensemble? J'ai déposé mes affaires.
"M. ? Donc, tu m'as dis qu'il n'y avait plus de mazout (gazole) pour le chauffage et l'eau chaude ? Appelle le fournisseur. Demain, c'est réglé."
500€ pour remplir la cuve, je l'ai fait en souriant.
Elle touchait le 25. Pendant tout le mois, j'ai tout assumé. Et, encore sur mon nuage rose d'amour et de c***erie, je me pliais en 4. 2 HEURES 30 DE TRAJET PAR JOUR, de chez elle à mon boulot. Et quand je rentrais, je faisais encore la cuisine, même à 22h après une journée de travail, une réunion barbante et 1h15 de trajet.
Donc..? Et comment ça allait entre nous ? Au départ bien. Puis, avec le temps, de moins en moins bien. Mon ex était hyper médiquée (un peu pour la dépression, un peu pour les insomnies, un peu pour ses maux par-ci par-là...), c'était en fait quelqu'un d'assez "distant" (contrairement à moi qui suis plutôt câline), et de pas très démonstratif, même par les mots. Pas du tout entreprenante. En fait,... quelqu'un de "passif". Avec tout le côté négatif que ça peut avoir (le côté "Je prend, je ne donne pas vraiment"). Bref, ça avait bien changé du début.
Et... eh bien,... moi, j'essayais de comprendre.
- "Tu m'aimes ?"
- "..Oui.. je t'aime"
- "Tu es sure ?"
- "Oh, arrête ! Comme si je mentais !"
Elle partait au quart de tour. Je comprenais pas. Mais ce que je savais, c'était que si je persistais, ça allait dégénérer. Alors, j'encaissais un peu. Elle me manquait de respect. D'abord un peu. Ensuite beaucoup. Je m'énervais, elle se barrait, je ravalais ma fierté et remettais ça sur son mal-être général. Mais un jour, c'était trop. Et j'en ai eu marre : j'ai continué, pas lâché prise. On s'est sérieusement engueulée et en pij', elle s'est barrée. Juste eu le temps d'attacher ses cheveux, mettre ses chaussures et se tirer. J'ai d'abord pas apprécié, mais,... amoureuse


J'ai sonné. Rien. Encore. Rien. Encore une fois. Rien. 10 fois. 15 fois. 20. Rien. J'ai failli défoncer cette porte. Je me suis ravisée en dernière minute.
J'ai passé la nuit dehors, assise en tailleur, dos contre le mur de la maison d'en face. Je n'avais rien sous mon pull, il faisait de plus en plus froid, je grelottais. Je ne savais même pas l'heure qu'il était. A un moment donné, je me suis endormie. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu un renard passer. J'ai frotté mes yeux. Y avait bien un renard qui passait en face de moi. J'avais envie de le suivre, mais je me suis dis que non, qu'il allait avoir peur. Je l'ai laissé partir. Je me suis rendormie. Le chat du voisin m'a réchauffé la cuisse en venant contre moi. Et plus tard, il m'a indiqué un bruit en partant, tout curieux, vers la maison. Je me suis levée en 4e vitesse. M. fumait à la fenêtre. Elle m'a regardé avec dédain. J'ai dis que j'avais froid. Que j'étais partie à sa recherche. Que je voulais rentrer. Que je voulais dormir. Que je tenais plus debout. Elle est lentement allée ouvrir la porte.
Le lendemain, j'appelais une amie pour venir me chercher, me déménager, je me tirais. M., surprise du fait que je n'étais pas tout à fait acquise, s'est mise à pleurer tout ce qu'elle pouvait.
J'ai décrété que nous étions en pause. M. me jurait fidélité.
Quelques jours plus tard, Gay Pride. J'ai croisé sa meilleure amie. J'ai appris que M. m'avait trompé la veille (donc le jour avant la Gay Pride) avec une fille qu'elle dénigrait... une fille qui ne l'intéressait "soi-disant" pas du tout. Elle ne voulait pas qu'on fasse cette Gay Pride ensemble car "elle voulait prendre le temps de réfléchir". Et si on se croisait, fallait pas qu'on se parle parce que ça n'était "pas le jour".
Elle la faisait avec sa nouvelle pigeonne ^^.
Je lui ai laissé l'occasion d'être honnête. Elle a menti jusqu'au bout. Cette petite chose fragile était un monstre ^^. Je lui ai écrit un très long sms. Mes 4 vérités. Toujours, très classe. Aucune insulte. Beaucoup de dignité. Une amie m'a dit, sur Facebook, que nous étions "des p**ains de Gentlemen", une vingtaine de personnes ont aimé. Plusieurs personnes ont dit que, de fait, j'étais quelqu'un de droit, de vrai, d'honnête, etc... que des fleurs ! Elle a été choquée. Et elle m'a bloqué sur Facebook... J'ai changé de photo de profil. J'ai mis une photo encore plus classe...
Je suis retombée sur mes pattes

Je ne suis pas la perdante de cette rupture... parfois, ce n'est pas toujours celle qu'on croit

Re: La "perdante" dans une rupture
Je suis loin d'avoir vécu autant de rebondissements dramatiques que toi.
Mais bon, ma "fin" n'est pas mal non plus dans le genre.
Relation à distance oblige, ça s'est fait au téléphone.
Elle : "J'ai besoin de temps (...) A tout bientôt"
Et depuis le silence complet. Ça fait un mois maintenant.
Entre temps j'ai appelé. Rien. Je lui est dit que son silence était une
réponse pour moi et qu'on se séparait. Silence total.
Elle a disparu de la surface de la Terre juste pour moi.
Quel privilège !
Mais bon, ma "fin" n'est pas mal non plus dans le genre.
Relation à distance oblige, ça s'est fait au téléphone.
Elle : "J'ai besoin de temps (...) A tout bientôt"
Et depuis le silence complet. Ça fait un mois maintenant.
Entre temps j'ai appelé. Rien. Je lui est dit que son silence était une
réponse pour moi et qu'on se séparait. Silence total.
Elle a disparu de la surface de la Terre juste pour moi.
Quel privilège !
Re: La "perdante" dans une rupture
Waw Neofelis ton histoire m'a vraiment retournée
je sais que les gens sont capables de faire du mal, je l'ai vu plusieurs fois mais à chaque fois que je vois une histoire dans ce genre je suis toujours surprise de la capacité de l'être humain à être égoïste et mauvais 
Je suis contente si tu es retombée sur tes pattes petite léoparde et j'espère que la prochaine sera la bonne
Didada : pour toi aussi c'était pas une rupture marrante du tout
lacher quelqu'un par le silence et sans lui donner de nouvelles c'est vraiment une solution de lâche !! 


Je suis contente si tu es retombée sur tes pattes petite léoparde et j'espère que la prochaine sera la bonne

Didada : pour toi aussi c'était pas une rupture marrante du tout


Re: La "perdante" dans une rupture
Ayla59 > Je te remercie ^^...
Là, en ce moment, je suis dans une phase de "méfiance". Tu vois ce que je veux dire ? Je me suis tellement faite "pigeonner" par une nana qui semblait juste tout sauf foireuse que là, la moindre nana qui me semble clean, je me dis "D'office : ça cache quelque chose". Donc, retombée sur ses pattes, la Neophelis, mais farouche, un petit peu ^^...
Didada > Oui... Mais en très résumé, ce que je voulais te dire... c'est que si tu prends le dessus et vois les choses autrement, ce sera toi, la gagnante, dans cette histoire.
Elle la joue muette ? Abandon dans le silence ? Bien. Mais elle a surement perdu quelqu'un de bien, ce faisant, et si tu étais capable de lui offrir quelque chose de stable, de vrai, eh ben tant pis pour elle, Didada, je suis persuadée qu'une autre fille, beaucoup plus sérieuse et respectueuse, n'attend que toi.
Là, en ce moment, je suis dans une phase de "méfiance". Tu vois ce que je veux dire ? Je me suis tellement faite "pigeonner" par une nana qui semblait juste tout sauf foireuse que là, la moindre nana qui me semble clean, je me dis "D'office : ça cache quelque chose". Donc, retombée sur ses pattes, la Neophelis, mais farouche, un petit peu ^^...
Didada > Oui... Mais en très résumé, ce que je voulais te dire... c'est que si tu prends le dessus et vois les choses autrement, ce sera toi, la gagnante, dans cette histoire.
Elle la joue muette ? Abandon dans le silence ? Bien. Mais elle a surement perdu quelqu'un de bien, ce faisant, et si tu étais capable de lui offrir quelque chose de stable, de vrai, eh ben tant pis pour elle, Didada, je suis persuadée qu'une autre fille, beaucoup plus sérieuse et respectueuse, n'attend que toi.