J'ai peur.
J'ai peur.
L'amour et la peur ne font pas bon ménage. C'est une association qui enrhume une histoire. Qui peut même la tuer. Et parfois, dans l'oeuf.
Toujours eu un problème avec la confiance, moi. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais accordé à qui que ce soit une confiance absolue. Je me souviens de la première fois que l'on m'a demandé de justifier ce "dernier pourcent" de confiance impossible à acquérir. J'avais flegmatiquement répondu qu'il s'appelait Vigilance. Mais depuis un temps, c'est un peu différent. Ce n'est même plus de la méfiance : j'ai carrément peur. Effrayée par l'amour et les femmes, j'ai l'air d'une guerrière qui tremble dans son armure.
Je les aime ardemment. Et, vraiment, les histoires d'une nuit ne me posent pas problème. Mais une fois que l'amour pointe le bout de son nez, je frémis et perds tout mon sang froid. Toute mon organisation. Et ce, même si je rêve d'une histoire belle, passionnée et, à la fois, tranquille, où je pourrais me laisser aller sans crainte et offrir tout ce que je peux donner, en sachant que la réciprocité existe... J'ai peur.
De ce fait, j'esquive. Ou pousse la fille dans les bras d'une autre. D'une amie. Je m'efforce à avoir des propos tranchés puis me laisse avoir par mon inconscient quand je réfléchis moins (du style, quand je suis presque endormie et que je dis "bonne nuit, mon coeur" avant de réaliser brutalement ce que je viens de dire et d'être toute crispée parce que l'autre "Ooh, c'est trop mignon" et moi qui me vois très mal dire "Non, non, non, oublie ça!")... Bref, je prend mes jambes à mon cou parce que je sais que ce dans quoi je m'embarque... peut m'éventrer.
Je sers les dents, un oeil fermé...
Je crois que ma dernière histoire a fait des ravages, même si en surface, j'ai disons... "gérer". La fille, je l'ai déjà oubliée, ma fierté et ma logique ayant fait le travail de l'évacuer de mes pensées. Mais je ne me suis plus prise de claque pareille depuis mes 16 ans. Et je soupçonne toujours derrière une approche, un intérêt quelconque pas "purement amoureux". Je suis devenue farouche. Un animal inquiet. Ne se laissant pas facilement approcher. Et j'ai aussi peur de cette attitude... Car quelque part... c'est de l'auto-sabotage.
Je le réalise, c'est déjà bien. Mais je n'arrive pas à avoir moins peur. D'un côté, je rêve de La femme, et de l'autre, je me dis que si elle venait, il lui faudrait bien de la patience et de la détermination pour m'apprivoiser. Me rassurer. Comme toujours, j'arriverais en mode "Heheyyy-Ouhouhouh-je-gère-ma-mère" et en moi ça sera "Tu vas te faire défoncer ta race, sale folle !! Qu'est-ce que tu fais, là ?!"
...Oui, j'ai peur. Et je ne sais pas vraiment comment avoir moins peur...
Qu'en pensez-vous ?
Toujours eu un problème avec la confiance, moi. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais accordé à qui que ce soit une confiance absolue. Je me souviens de la première fois que l'on m'a demandé de justifier ce "dernier pourcent" de confiance impossible à acquérir. J'avais flegmatiquement répondu qu'il s'appelait Vigilance. Mais depuis un temps, c'est un peu différent. Ce n'est même plus de la méfiance : j'ai carrément peur. Effrayée par l'amour et les femmes, j'ai l'air d'une guerrière qui tremble dans son armure.
Je les aime ardemment. Et, vraiment, les histoires d'une nuit ne me posent pas problème. Mais une fois que l'amour pointe le bout de son nez, je frémis et perds tout mon sang froid. Toute mon organisation. Et ce, même si je rêve d'une histoire belle, passionnée et, à la fois, tranquille, où je pourrais me laisser aller sans crainte et offrir tout ce que je peux donner, en sachant que la réciprocité existe... J'ai peur.
De ce fait, j'esquive. Ou pousse la fille dans les bras d'une autre. D'une amie. Je m'efforce à avoir des propos tranchés puis me laisse avoir par mon inconscient quand je réfléchis moins (du style, quand je suis presque endormie et que je dis "bonne nuit, mon coeur" avant de réaliser brutalement ce que je viens de dire et d'être toute crispée parce que l'autre "Ooh, c'est trop mignon" et moi qui me vois très mal dire "Non, non, non, oublie ça!")... Bref, je prend mes jambes à mon cou parce que je sais que ce dans quoi je m'embarque... peut m'éventrer.
Je sers les dents, un oeil fermé...
Je crois que ma dernière histoire a fait des ravages, même si en surface, j'ai disons... "gérer". La fille, je l'ai déjà oubliée, ma fierté et ma logique ayant fait le travail de l'évacuer de mes pensées. Mais je ne me suis plus prise de claque pareille depuis mes 16 ans. Et je soupçonne toujours derrière une approche, un intérêt quelconque pas "purement amoureux". Je suis devenue farouche. Un animal inquiet. Ne se laissant pas facilement approcher. Et j'ai aussi peur de cette attitude... Car quelque part... c'est de l'auto-sabotage.
Je le réalise, c'est déjà bien. Mais je n'arrive pas à avoir moins peur. D'un côté, je rêve de La femme, et de l'autre, je me dis que si elle venait, il lui faudrait bien de la patience et de la détermination pour m'apprivoiser. Me rassurer. Comme toujours, j'arriverais en mode "Heheyyy-Ouhouhouh-je-gère-ma-mère" et en moi ça sera "Tu vas te faire défoncer ta race, sale folle !! Qu'est-ce que tu fais, là ?!"
...Oui, j'ai peur. Et je ne sais pas vraiment comment avoir moins peur...
Qu'en pensez-vous ?
Re: J'ai peur.
Visiblement, tu as peur de souffrir par amour. Ce qui explique que tu fuis littéralement dès que tes sentiments se profilent à l'horizon.
La souffrance, la déception dû à l'amour font parties du pack. A côté de ça, tu peux vivre quelque chose de passionnant et d'heureux si tu t'en donnes la possibilité. Mais parfois il faut passer par des étapes douloureuses (ou pas forcément) pour trouver la bonne voie et la bonne personne. Chaque personne est différente. Si tu as rencontré une fille par le passé qui t'as fait souffrir, saches qu'elles ne sont toutes pas ainsi. C'est bien de pouvoir se laisser. Le tout est de savoir se condenser. Là, d'après ce que tu racontes, tu es totalement braquée contre une histoire sérieuse.
La souffrance, la déception dû à l'amour font parties du pack. A côté de ça, tu peux vivre quelque chose de passionnant et d'heureux si tu t'en donnes la possibilité. Mais parfois il faut passer par des étapes douloureuses (ou pas forcément) pour trouver la bonne voie et la bonne personne. Chaque personne est différente. Si tu as rencontré une fille par le passé qui t'as fait souffrir, saches qu'elles ne sont toutes pas ainsi. C'est bien de pouvoir se laisser. Le tout est de savoir se condenser. Là, d'après ce que tu racontes, tu es totalement braquée contre une histoire sérieuse.
Re: J'ai peur.
Efiny> Non, la réalité, c'est que je ne suis absolument pas braquée contre une histoire sérieuse. Au contraire, comme je le dis, j'en rêve bien ! Mais je suis tellement "farouche" sentimentalement que je fuis la douleur possible qui, de fait, Efiny, pourrait "faire partie du pack". L'idée de quelque chose de sérieux n'est pas pour me déplaire. A la base, je ne trouve pas mon bonheur dans la gaudriole toute dénuée de sentiments.
C'est là, bien entendu, qu'il s'agit "d'auto-sabotage" puisque je fuis quelque chose qu'en même temps j'espère. Mais j'ai trop peur... même si... de fait Lu Han, on peut rencontrer des gens qui nous blessent et d'autres qui nous soignent. Ou qui nous soignent pour mieux nous blesser. Le jeu en vaut la chandelle, mais bon sang, ce jeu... Moi qui, d'ordinaire, prends les devant en toute situation, il me faudra une main tendue et patiente sinon quoi, je resterai basée dans ma forêt... une épine dans la patte.
C'est là, bien entendu, qu'il s'agit "d'auto-sabotage" puisque je fuis quelque chose qu'en même temps j'espère. Mais j'ai trop peur... même si... de fait Lu Han, on peut rencontrer des gens qui nous blessent et d'autres qui nous soignent. Ou qui nous soignent pour mieux nous blesser. Le jeu en vaut la chandelle, mais bon sang, ce jeu... Moi qui, d'ordinaire, prends les devant en toute situation, il me faudra une main tendue et patiente sinon quoi, je resterai basée dans ma forêt... une épine dans la patte.
Re: J'ai peur.
+1. Et outre que c'est pas sain, c'est assez illusoire d'attendre un(e) sauveur/euse. Parce que ça mettra une charge énorme sur les épaules de la personne, qui n'y sera pas forcément préparée et/ou n'aura pas forcément envie de l'assumer (ce qui serait légitime). Et puis ça veut dire attendre que la personne "réussisse" à te sauver, ce qui sera pas forcément le cas (c'est compliqué de sauver quelqu'un de l'extérieur, surtout si la personne à sauver sabote elle-même).Lu Han a écrit :On appelle la SPA ? : )
Non sérieusement, quand tu en auras marre d'être seule ( si ça arrive ), tu sortiras de toi-même de cet état-là ( ça reste plus sain que d'attendre un sauvetage éventuel venant d'autrui, avis personnel ! ) et tu iras vers les autres. Je comprends qu'on puisse avoir un besoin de compassion, de compréhension, etc.. quand on a été blessé, mais attendre que d'autres viennent nous " sauver ", ce n'est pas supra sain comme système. Il vaut mieux apprendre de s'en sortir par soi-même, mais bon c'est ma façon de fonctionner donc je partage, mais je ne te juge pas : p
Re: J'ai peur.
Oh, juste
Mais je suis pas sûr de pouvoir apporter une réponse plus constructive. A moins que. Je pense qu'il faudrait que tu identifies tes peurs de plus près. Pourquoi tu as peur ? Qu'est-ce qui peut t'angoisser autant ? Est-ce une peur de se perdre ? Est-ce une peur de lacher-prise sur une sorte d'inconnu avec un autre ? Est-ce une peur de toutes les responsabilités que cela peut impliquer pour toi ? Une peur de ne pas être à la hauteur ? Une peur de la séparation que tu anticipes et que tu ne veux pas vivre car elle te fait trop souffrir ? Il y a tellement de peurs possibles, mais à mon avis, il n'y a que toi qui peut les identifier. Surement plusieurs qui se lient entre elles. Après, tu aura sans doute plus de facilités à les affronter en face, ou à les désamorcer d'une manière ou d'une autre. Je te souhaite bon courage en tout cas, je sais pour être dans une situation assez similaire que c'est pas très facile. Et surtout c'est long.



Mais je suis pas sûr de pouvoir apporter une réponse plus constructive. A moins que. Je pense qu'il faudrait que tu identifies tes peurs de plus près. Pourquoi tu as peur ? Qu'est-ce qui peut t'angoisser autant ? Est-ce une peur de se perdre ? Est-ce une peur de lacher-prise sur une sorte d'inconnu avec un autre ? Est-ce une peur de toutes les responsabilités que cela peut impliquer pour toi ? Une peur de ne pas être à la hauteur ? Une peur de la séparation que tu anticipes et que tu ne veux pas vivre car elle te fait trop souffrir ? Il y a tellement de peurs possibles, mais à mon avis, il n'y a que toi qui peut les identifier. Surement plusieurs qui se lient entre elles. Après, tu aura sans doute plus de facilités à les affronter en face, ou à les désamorcer d'une manière ou d'une autre. Je te souhaite bon courage en tout cas, je sais pour être dans une situation assez similaire que c'est pas très facile. Et surtout c'est long.

Re: J'ai peur.
Visiblement c'est une peur liée à la douleur. La peur de la souffrance. Malheureusement, on ne peut y échapper, cela fait partie de l'apprentissage de la vie, j'ai envie de dire.
En tant qu'humains, nous sommes confrontés aux émotions et aux sentiments. Ce sont toutes ces choses qui nous permettent d'être humains justement. Nous éprouvons tous de la peur à un moment ou à un autre. Mais dis toi que quand il y a la souffrance, il y a aussi l'amour, la joie. Jamais un seul côté de la médaille. Il faut voir cela de manière optimiste. Un peu comme le verre à moitié plein et à moitié vide
Mais es-tu réellement prête pour une relation sérieuse? Je pense que comme te le suggères Erual, il faudrait que tu puisses analyser d'où vient cette peur virale qui t'empêche d'entretenir une vraie relation. T'es-tu un jour remise de ta première déception amoureuse?
En tant qu'humains, nous sommes confrontés aux émotions et aux sentiments. Ce sont toutes ces choses qui nous permettent d'être humains justement. Nous éprouvons tous de la peur à un moment ou à un autre. Mais dis toi que quand il y a la souffrance, il y a aussi l'amour, la joie. Jamais un seul côté de la médaille. Il faut voir cela de manière optimiste. Un peu comme le verre à moitié plein et à moitié vide

Mais es-tu réellement prête pour une relation sérieuse? Je pense que comme te le suggères Erual, il faudrait que tu puisses analyser d'où vient cette peur virale qui t'empêche d'entretenir une vraie relation. T'es-tu un jour remise de ta première déception amoureuse?
Re: J'ai peur.
Alors, Erual...
Est-ce une peur de se perdre ? Surement un peu.
Est-ce une peur de lacher-prise sur une sorte d'inconnu avec une autre ? Je crois qu'il y a énormément de ça, de fait...
Est-ce une peur de toutes les responsabilités que cela peut impliquer pour toi ? Pas du tout ! Vraiment pas.
Une peur de ne pas être à la hauteur ? Non, je ne pense pas, là, je pense qu'une fois "en confiance", je suis sincèrement capable du meilleur.
Une peur de la séparation que tu anticipes et que tu ne veux pas vivre car elle te fait trop souffrir ? Mmm.. moui. Moins. Je pense que plus que la séparation, ce qui me ferait mal, c'est la "trahison", si tu veux. J'anticipes plutôt la trahison que la séparation.
(Et merci du câlin ^^)
Sinon Efiny, oui, un peu peur de la souffrance, aussi. Et je sais mieux que personne que cela fait partie de l'apprentissage de la vie... mais en ce moment, disons que ça me fiche plus la trouille qu'habituellement. On va dire ça comme ça... Un peu comme un pompier qui a gravement été brûlé et qui a désormais peur des flammes. Il sait que ça fait partie des risques du métier, mais ça ne lui ôte pas la peur qu'il a...
De fait, il faut voir les choses de façon optimiste. Regarder le côté rempli putôt que la partie vide
... Mais c'est pas toujours simple quand on se dit à coup sûr "Garde ton esprit en éveil, cocotte, parce qu'elle va te baratiner".
Oui, je suis réellement prête pour une relation sérieuse. Ou plutôt, disons que l'envie est bien là. Mais la peur est là aussi et comme je le dis, entre guillemets, "c'est le danger". Mais comme je l'ai toujours dit, le "danger" a toujours été là (et dans une moindre importance) parce que j'ai toujours eu un petit soucis avec la confiance. Je garde toujours un oeil ouvert. Toujours.
Quant à ma première déception amoureuse, je m'en suis effectivement remise... d'autant plus qu'elle est fort fort lointaine, maintenant,... j'ai eu le temps de faire du chemin et de connaître de nombreuses histoires, depuis
.
Est-ce une peur de se perdre ? Surement un peu.
Est-ce une peur de lacher-prise sur une sorte d'inconnu avec une autre ? Je crois qu'il y a énormément de ça, de fait...
Est-ce une peur de toutes les responsabilités que cela peut impliquer pour toi ? Pas du tout ! Vraiment pas.
Une peur de ne pas être à la hauteur ? Non, je ne pense pas, là, je pense qu'une fois "en confiance", je suis sincèrement capable du meilleur.
Une peur de la séparation que tu anticipes et que tu ne veux pas vivre car elle te fait trop souffrir ? Mmm.. moui. Moins. Je pense que plus que la séparation, ce qui me ferait mal, c'est la "trahison", si tu veux. J'anticipes plutôt la trahison que la séparation.
(Et merci du câlin ^^)
Sinon Efiny, oui, un peu peur de la souffrance, aussi. Et je sais mieux que personne que cela fait partie de l'apprentissage de la vie... mais en ce moment, disons que ça me fiche plus la trouille qu'habituellement. On va dire ça comme ça... Un peu comme un pompier qui a gravement été brûlé et qui a désormais peur des flammes. Il sait que ça fait partie des risques du métier, mais ça ne lui ôte pas la peur qu'il a...
De fait, il faut voir les choses de façon optimiste. Regarder le côté rempli putôt que la partie vide

Oui, je suis réellement prête pour une relation sérieuse. Ou plutôt, disons que l'envie est bien là. Mais la peur est là aussi et comme je le dis, entre guillemets, "c'est le danger". Mais comme je l'ai toujours dit, le "danger" a toujours été là (et dans une moindre importance) parce que j'ai toujours eu un petit soucis avec la confiance. Je garde toujours un oeil ouvert. Toujours.
Quant à ma première déception amoureuse, je m'en suis effectivement remise... d'autant plus qu'elle est fort fort lointaine, maintenant,... j'ai eu le temps de faire du chemin et de connaître de nombreuses histoires, depuis

Re: J'ai peur.
Je n'ai strictement aucun conseil à t'apporter car je suis une pure quiche relationelle, par contre, je tenais à te dire que j'aime beaucoup très fort la manière dont tu écris et dont tu analyses ta situation.
Ce message était sponsorisé par le comité des interventions constructives.
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